Le prix du blé s'envole, suite aux incendie en Russie

L'emballement des prix du blé sur les marchés financiers mondiaux, dû à la sécheresse qui dévaste les récoltes de l'ex-URSS, réveille le souvenir de la crise alimentaire des années 2007/08, même si les risques de pénurie sont pour le moment écartés.

Depuis les premières alertes pour les cultures de blé de Russie, d'Ukraine et du Kazakhstan fin juin, les cours ont bondi de plus de 60 %, atteignant cette semaine des sommets inédits en deux ans. Le prix du boisseau de blé a progressé de 64 % à la Bourse des matières premières de Chicago depuis le 30 juin, pour flirter avec les 8 dollars, tandis que la tonne a dépassé les 230 euros en Europe (+61 %).

La sécheresse, accompagnés de graves incendies en Russie, devrait réduire de 27 % la production destinée à l'exportation des trois pays pour la campagne 2010/2011, selon les estimations de la maison de courtage CMC Markets. "Les prix du blé sont en feu, laissant derrière le mois de juillet le plus performant pour la céréale depuis 1973", indique Hussein Allidina, de la banque Morgan Stanley.

Des stocks abondants

Cette hausse des prix rappelle aux marchés la crise des années 2007/08, qui avait été marquée par des violences dans les pays pauvres, accablés par l'inflation des denrées alimentaires. "Il y a deux ou trois ans, l'offre mondiale de blé était en baisse au moment où les récoltes aux Etats-Unis et en Europe ont rencontré des difficultés. Puis l'Australie a connu une deuxième sécheresse et réduit sa production", se remémore Bill Nelson, de la société de conseil spécialisée Doane Advisory Services. "On est passé d'une offre réduite à une offre extrêmement réduite et les prix ont explosé", résume l'analyste.

La situation actuelle est très différente : les stocks sont abondants, atteignant des niveaux bien supérieurs à la moyenne des dernières années. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a revu mercredi à la baisse ses prévisions de production mondiale de blé pour 2010, à 651 millions de tonnes contre 676 millions annoncées en juin. Mais "le marché mondial du blé reste nettement plus équilibré que lors de la crise en 2007/08 et les craintes d'une nouvelle crise alimentaire mondiale ne sont pas justifiées à ce stade", a ajouté la FAO.

Les prix restent ainsi bien en-dessous des sommets atteints en 2008 : le boisseau de blé avait alors atteint près de 14 dollars à Chicago et 280 euros la tonne en Europe. Les négociants gardent également la tête froide, à l'image du géant de l'agro-alimentaire américain Cargill. "Au niveau mondial, la récolte de blé américaine a été solide et les stocks mondiaux de blé restent plus élevés que lors du pic des prix en 2008", explique Mark Klein, porte-parole du groupe.

Source : Lepoint

Ce que cette information ne relaye pas (ou alors j'ai mal lu), c'est que la Russie a couper toutes ces exportations jusqu'à la fin de l'année. Etant 3e pays exportateur de céréales, ça pèse copieusement dans la balance.

ben c'est ça, on attend que tout soit cramé et après on crie à la famine, c'est bien le capitalisme ça. Qu'est-ce que les gouvernements attendent pour envoyer tous les bombardiers d'eau disponibles en renfort, on se le demande encore.

De toute façon c'était à prévoir.

Faut espérer que les prix des aliments utilisant du blés n'augmenteront pas.. mais là c'est mal barré!

ben c'est ça, on attend que tout soit cramé et après on crie à la famine, c'est bien le capitalisme ça. Qu'est-ce que les gouvernements attendent pour envoyer tous les bombardiers d'eau disponibles en renfort, on se le demande encore.

Qu'il y ait moins de fumée de sorte à ce que les avions puissent décoller... par exemple...

ha bon, ben à quoi à sert un canadair alors ?

Dans ce contexte, la France a proposé d'envoyer à la Russie 120 hommes et un avion bombardier d'eau, tandis que l'Italie était disposée à prêter « plusieurs avions supplémentaires », en plus des deux Canadair qu'elle a déjà envoyés sur place.

http://www.lesechos.fr/info/inter/02071169...rrespirable.htm

Eteindre cet incendie demande énormément de matériel et toutes les zones ne sont pas opérationnelles pour permettre un tel déploiement.

c'est ce que j'ai signifié dans mon premier post, il fallait réagir immédiatement avec tous les moyens disponibles.

Ouais... mais c'est la Russie quoi...