Neandertal, notre nouvel ancêtre

Selon un article publié en mai dans Science, 2 % de gènes d'Homo neanderthalensis se trouveraient dans le génome de l'homme moderne en Europe et Asie. Une découverte qui remet en cause les théories jusqu'alors avancées sur la mystérieuse disparition de Neandertal.

Jusqu'à présent, il était entendu que Neandertal s'était éteint il y a 30 000 à 35 000 ans sans laisser descendance. Une certitude remise en cause en 2006, après la découverte d'outils taillés par cette branche d'hominidés dans des couches de terre datant de 24 000 à 28 000 ans, rendant possible la rencontre avec Cro-Magnon, notre ancêtre directe.

Une hypothèse d'autant plus vraisemblable qu'elle confirmait les constatations faites au Portugal qui avaient laissé perplexe le monde scientifique, en 1998, devant ce qui semblait être le squelette d'un enfant présentant les caractères des deux espèces.

En mai 2010, une équipe internationale de chercheurs de l'institut Max-Planck, sous la direction du professeur suédois Svante Paabö, a mis fin au doute, en publiant les résultats de ses recherches sur l'ADN de Neandertal. Ces scientifiques ont réussi à décrypter 60 % de son génome, à partir du séquençage d'os fossilisés venant d'une grotte de Croatie.

Et surtout, à cet exploit technique, ils ont pu comparer le génome fossile à ceux de cinq hommes modernes issus d'Afrique du Sud, Afrique de l'ouest, Europe, Chine et Nouvelle-Guinée. Les résultats prouvent que Neandertal et Cro-Magnon se sont mélangés, du moins en Europe et en Asie, lors de la colonisation de ces territoires, après la sortie du second d'Afrique (ce qui expliquerait l'absence de traces génétiques néandertaliennes sur ce continent). Et les populations issues de ces croisements partageraient aujourd'hui 1 à 4 % de leur patrimoine génétique avec l'homme de Neandertal, répartis de manière aléatoire sur leur ADN.

Si longtemps, Neandertal a été considéré comme une brute stupide, aujourd'hui, on sait qu'il était capable d'empathie. De morphologie plus rustres et trapue que Sapiens, beaucoup de mystères persistent autour de lui, notamment concernant ses relations sociales. Et si son espèce est véritablement éteinte, sa longévité (300 000 ans) n'en reste pas moins bien supérieure à la nôtre (170 000 ans), comme le souligne Marylène Patou-Mathis, directeur de recherche au CNRS, dont le travail a servi de base à Aô, l'homme ancien, le prochain film de Jacques Malaterre, projeté en salles à partir de septembre 2010.

Vidéo de l'émission

Selon un article publié en mai dans Science, 2 % de gènes d’Homo neanderthalensis se trouveraient dans le génome de l’homme moderne en Europe et Asie.

En fait, tous les homo sapiens partagent 99,7% de gènes avec les néanderthaliens. Déjà, on partage 98.8% avec les chimpanzés. (1)

S’il s’agit de dire qu’il y a 2% de gènes communs entre les néanderthaliens et les homo sapiens d’Europe et d’Asie, à l’exclusion des homo sapiens d’Afrique, ça n’est tout simplement pas possible. 0,1% peut-être. plus de 1,2%, ça n’est pas possible.

Ou alors il ne s’agit pas du même mode de comptage des gènes.

Une certitude remise en cause en 2006, après la découverte d’outils taillés par cette branche d’hominidés dans des couches de terre datant de 24 000 à 28 000 ans, rendant possible la rencontre avec Cro-Magnon, notre ancêtre directe.

é ma connaissance, cela fait longtemps que l’on estime que les homo sapiens sont arrivés en Europe il y a 40 000 ans et qu’ils ont cohabité avec les homo neanderthalensis. Bien des hypothèses expliquant la disparition de Néanderthal prenne en compte cette cohabitation (extermination, compétition pour les ressources, importation d’agents pathogènes par homo sapiens). L’ «absorption génétique» de Néanderthal par homo sapiens n’en est qu’une de plus.

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo

Cela est passé un peu inaperçu mais il a été mis en évidence une troisième espèce d'hominidé en Sibérie récemment.

On ne connait rien si ce n'est un bout d'os de doigt : humain mais ni sapiens ni néanderthalien d'après l'ADN mitochondrial et contemporain de ces deux espèces.

http://www.nature.com/nature/journal/v464/...ature08976.html

Vidéo de l'émission

ta vidéo ne passe pas...

une troisième espèce d'hominidé

Plutôt une troisième espèce du genre homo, proche d’homo sapiens.

Parce que sinon, les espèces du genre homo, ou a fortiori les hominidés, il y en a une voire plusieurs dizaines.

Le genre homo comprend également les homo erectus, homo habilis etc.

La famille des hominidés y ajoute notamment les australopithèques, et les actuels chimpanzés, gorilles, et orang-outans

Je ne m'attendait pas a ce genre de découverte, ca me surprend un peu, j'étais persuadé qu'il s'agissais de 2 espèces hominidée différente .

Plutôt une troisième espèce du genre homo, proche d'homo sapiens.

Parce que sinon, les espèces du genre homo, ou a fortiori les hominidés, il y en a une voire plusieurs dizaines.

Le genre homo comprend également les homo erectus, homo habilis etc.

La famille des hominidés y ajoute notamment les australopithèques, et les actuels chimpanzés, gorilles, et orang-outans

Homo : famille des hominidés.

Certes, erectus puis habilis puis sapiens sont trois espèces différentes mais qui se suivent dans l'évolution et n'ont jamais co-existé.

Ici il s'agit d'une troisième espèce contemporaine de neanderthalis et sapiens

Homo : famille des hominidés.

Non, le genre homo est un sous-ensemble de la famillle des hominidés. Le chimpanzé appartient à la famillle des hominidés, mais pas au genre homo.

Certes, erectus puis habilis puis sapiens sont trois espèces différentes mais qui se suivent dans l'évolution et n'ont jamais co-existé.

Habilis précède erectus. Sinon, tu as raison, ils précèdent sapiens et neanderthalensis, lesquels sont partiellement contemporains.

mouais , faut voir

Non, le genre homo est un sous-ensemble de la famillle des hominidés. Le chimpanzé appartient à la famillle des hominidés, mais pas au genre homo.

oui c'est vrai, mea culpa

de toute façon le genre homo est venu d'un singe prématuré abandonné qu'a survêcu.