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Quels dangers présenteraient l'accession de l'Iran à l'arme atomique ?


Aaltar

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
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Comme il est souvent question de se poser le pourquoi du comment, je ramène cet article qui j'espère permettra d'y voir plus clair dans cette épineuse et ô combien inquiétante problématique.

Quels dangers présenteraient l'accession de l'Iran à l'arme atomique ?

a- Une attaque israélienne sur les sites nucléaires.

Un Iran nucléaire ne constituerait pas a priori une menace grave pour l'Europe ou pour les Etats-Unis.

La question, en revanche, se pose pour Israël. Compte tenu de l'exiguïté de son territoire, une seule arme nucléaire mettrait en péril l'avenir de l'Etat juif. On peut comprendre que ses dirigeants refusent de prendre le moindre risque et estiment que la destruction préventive des capacités nucléaires militaires iraniennes s'impose, comme ce fut le cas pour les capacités irakiennes en 1982 et syriennes en 2007.

Les déclarations des leaders iraniens n'ont pu que renforcer la perception de cette menace. L'ayatollah Khomeiny aurait déclaré en 1980 : « Nous ne vénérons pas l'Iran, nous vénérons Allah. Le patriotisme est le masque du paganisme. Je vous le dis : ce pays peut brûler. Je vous le dis : ce pays peut bien partir en fumée, du moment que l'Islam en ressort triomphant dans le reste du monde »46(*). Il a fallu 500.000 morts iraniens avant que Khomeiny se décide à stopper la guerre avec l'Irak, qui aurait pu être arrêtée beaucoup plus tôt. L'ayatollah Khamenei a fait son éducation religieuse au séminaire de Mashad où on développe une interprétation ésotérique des textes sacrés et où l'on considère que la raison et la foi sont incompatibles. Le président Ahmadinejad a été influencé par le messianisme de l'ayatollah Mohammed Taqi Mezbah Yazdi. Même le discours des dirigeants iraniens réputés pragmatiques suscite des interrogations. La formule de Hashemi Rafsandjani, selon laquelle « l'emploi d'une seule arme nucléaire contre Israël détruirait tout sur cette terre (d'Israël), mais ne causerait que des dommages limités au monde musulman »47(*) incite à la méfiance.

A rebours, de nombreux spécialistes de l'Iran estiment que ses dirigeants, quelles qu'aient été leurs déclarations, sont prudents et nullement des va-t-en guerre. Il n'en reste pas moins que l'accession de l'Iran à un armement nucléaire n'irait probablement pas dans le sens de la stabilité.

Dans ce contexte, une attaque des forces armées israéliennes n'est pas invraisemblable. En ont-elles, seules, les moyens ou doivent-elles bénéficier du concours des forces américaines ?

Une récente étude du CSIS, think tank américain réputé, apporte à ce sujet un intéressant éclairage que vos rapporteurs ont confronté à leurs propres investigations48(*).

Une réponse nuancée s'impose. Il est probable que, même si elles ne disposent pas des armes permettant de détruire à coup sûr des sites profondément enterrés, tels que Natanz49(*), les forces aériennes israéliennes sont en mesure, seules, mais au prix, sans doute, de pertes significatives, de détruire Natanz, ou d'endommager sérieusement deux ou trois sites tels que Natanz, Arak et Isfahan.

En revanche, il est presque certain qu'Israël ne dispose pas des moyens de détruire, en un seul raid, l'ensemble des sites concourant au programme nucléaire iranien dont le nombre est trop important, et la protection trop bien assurée.

Une telle attaque retarderait donc le programme iranien de plusieurs années, mais ne le stopperait pas. D'autant que s'il s'agit bien d'un programme militaire, il est probable qu'un ou des sites cachés existent. Dans tous les cas, le savoir-faire technologique des ingénieurs iraniens ne pourrait pas être détruit.

Les représailles que Téhéran pourrait déclencher sont nombreuses et pénalisantes : blocage du détroit d'Ormuz, attaque contre certains Etats du Golfe, offensives du Hezbollah et du Hamas, tirs iraniens de missiles balistiques à charge conventionnelle contre le territoire d'Israël, etc. Toutefois l'Iran pourrait être tenté de limiter ses représailles pour ne pas donner aux Etats-Unis des raisons d'intervenir.

Une attaque israélienne provoquerait probablement la sortie de l'Iran du traité de non-prolifération. Celui-ci a pour objet de convaincre les pays de renoncer à l'arme nucléaire, en leur facilitant l'accès au nucléaire civil. Mais il est vrai que son intérêt a été sérieusement mis en doute depuis que l'Inde, le Pakistan et Israël ont montré qu'en n'adhérant pas au traité, ces pays ont pu se doter de l'arme nucléaire en échappant à tout contrôle de l'AIEA.

b- La prolifération nucléaire au Moyen-Orient et la fin du TNP.

L'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire déclencherait presque certainement la nucléarisation de la région. L'Arabie saoudite, l'Egypte et la Syrie chercheraient à suivre son exemple. Au-delà, la Turquie et l'Algérie pourraient lancer ou relancer des activités dédiées au nucléaire militaire.

L'Arabie saoudite, dont la diplomatie s'oppose le plus souvent à celle de l'Iran, ne manquerait pas de réagir. Le prestige que l'Iran tirerait, au sein du monde musulman, de la possession de l'arme nucléaire inciterait sûrement l'Arabie saoudite à ne pas le laisser franchir seul ce seuil stratégique. Pour l'instant, ce pays ne dispose que d'installations nucléaires limitées : l'Institut de recherche sur l'énergie atomique, créé en 1988, et le département d'ingénierie nucléaire de l'Université King Abdul Aziz fondé en 1977. Le pays dispose également de quatre laboratoires qui pourraient contribuer à un programme de production de plutonium de qualité militaire. En revanche, l'Arabie possède un nombre significatif de missiles chinois CSS-2 achetés en 1988. Ces missiles sont en état de fonctionner et peuvent emporter chacun une charge explosive de plus de deux tonnes. L'option la plus rapide et la plus efficace consisterait à conclure une alliance avec le Pakistan. Dès 2003, des responsables pakistanais évoquaient ouvertement la possibilité de mettre en place, avec l'Arabie saoudite, dans le domaine nucléaire, un mécanisme analogue à celui de l'OTAN. Certains experts50(*) font état d'un dialogue avancé entre les deux pays et les responsables pakistanais ne cachent pas que l'octroi d'une garantie de sécurité pakistanaise à l'Arabie saoudite est parfaitement envisageable.

L'Egypte a sans doute l'infrastructure et l'expérience les plus développées de la région dans le domaine nucléaire. Le pays dispose de deux réacteurs de recherche. Il possède également depuis 1998 deux installations fabriquant du combustible. Le centre de recherche d'Inshas aurait procédé à de nombreuses expériences non déclarées pouvant être utiles à la réalisation d'un programme militaire. En outre, Le Caire et Tripoli auraient coopéré dans ce domaine, jusqu'à l'arrêt du programme libyen en 2003. L'Egypte dispose donc de bases lui permettant de développer un programme nucléaire militaire et ses réserves de minerai lui donneraient une certaine autonomie. En 1998, le Président Hosni Moubarak avait déclaré que : « le moment venu, si nous avons besoin de l'arme nucléaire, nous n'hésiterons pas ». Si l'Iran se dotait de l'arme nucléaire, il est donc probable que l'Egypte « n'hésiterait pas ». Elle considère l'Iran comme un danger et s'inquiète, depuis que le Hamas contrôle Gaza, que l'Iran développe son influence à ses frontières. L'inimitié entre les deux pays ne s'est jamais démentie : ils n'entretiennent pas de relations diplomatiques et le Gouvernement iranien vient d'autoriser la diffusion d'un film à la gloire des assassins d'Anouar El Sadate. Une capacité nucléaire saoudienne jouerait dans le même sens et l'on peut supposer que l'Egypte ne voudrait pas apparaître comme étant à la traîne dans le monde arabe. Il y va de sa fierté nationale. Il est vrai, cependant, que les finances de l'Egypte ne lui laissent guère de marge de manoeuvre, sauf à obtenir une participation financière des Emirats du Golfe.

La Syrie ne dispose que d'un programme nucléaire embryonnaire. Les deux centres de recherche créés près de Damas sont d'un faible niveau technique. Elle dispose, toutefois, d'importants gisements de phosphates dont elle peut extraire à grande échelle de l'uranium et elle a construit à cet effet, en 1996, une installation qui est opérationnelle depuis cette date. La découverte du réacteur d'Al-Kibar près de Dayr az Zawr a surpris la plupart des analystes. En avril 2008, l'administration américaine a présenté au Congrès et à la presse des documents montrant que le site détruit par l'aviation israélienne en septembre 2007 était un réacteur nucléaire, construit avec l'assistance de la Corée du Nord.

Si l'Iran se dotait de l'arme atomique, la prolifération nucléaire dans l'ensemble du Moyen-Orient constituerait un scénario probable qui signifierait la fin du TNP.

Les Etats-Unis et leurs alliés européens envisageraient sans doute d'offrir des garanties de sécurité aux pays arabes de la région mais ceux-ci hésiteraient à les accepter pour ne pas apparaître comme des protégés de l'Occident. Il ne s'agirait donc au mieux que d'une solution transitoire. Une fois l'Iran doté d'armes nucléaires, il sera difficile de convaincre les pays du Golfe et l'Egypte de ne pas suivre son exemple.

C. COMMENT CONVAINCRE L'IRAN DE NE PAS SE DOTER D'ARMES NUCLéAIRES ET éVITER LA NUCLéARISATION DU MOYEN-ORIENT ?

1. Le programme nucléaire iranien n'a pas pu être arrêté par la négociation

Les Etats-Unis ont déclaré que la nucléarisation de l'Iran était inacceptable et que, faute d'un arrêt de son programme d'enrichissement, « toutes les options étaient sur la table ». Les Etats-Unis n'ayant aucune relation avec l'Iran depuis l'occupation de son ambassade en 1979, c'est à l'Europe qu'il est revenu d'engager avec l'Iran un « dialogue critique ». Ce qu'elle fit à partir de 2003 en confiant à la Grande-Bretagne, à l'Allemagne et à la France la mission de conduire une négociation au nom de l'Union européenne. Après plusieurs années d'efforts infructueux, l'Europe s'est décidée à transmettre le dossier iranien au Conseil de sécurité. Celui-ci a enjoint Téhéran d'interrompre son activité d'enrichissement. Faute de s'être conformé à cette injonction, le Conseil a décidé de lui imposer des sanctions, qui sont restées bénignes.

Parmi les raisons pour lesquelles l'Iran ne s'est pas rendu aux arguments et aux propositions européennes, il y a le fait qu'un consensus national iranien fort existe en faveur du programme nucléaire. De plus, les mécanismes de la prise de décision à Téhéran sont complexes. Le pouvoir est réparti entre plusieurs factions qui jouent leur propre jeu, de sorte qu'arrêter un programme aussi stratégique que le programme nucléaire se heurte à des obstacles difficilement surmontables.

2. Il est peu probable que le programme nucléaire iranien puisse être arrêté par la force

L'hypothèse d'une destruction des sites par une attaque aérienne a été étudiée par les Etats-Unis et présentée comme une « solution » possible pendant le mandat de Georges W. Bush. Au début de 2005, le journaliste américain Seymour M. Hersh a révélé que le Gouvernement américain continuait de privilégier l'option militaire et avait entrepris de localiser l'ensemble des sites de production iraniens. Pourtant le Président Bush a renoncé à une attaque qui ne semble pas non plus être envisagée par le Président Obama.

En Israël non plus, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, rien n'est décidé. La position officielle est claire : un arsenal nucléaire iranien constitue pour le pays un risque « existentiel ». Pourtant, il y a deux écoles sur le sujet. L'une se résignerait à la prolifération nucléaire et mettrait l'accent sur les futurs équilibres stratégiques. L'autre est résolue à stopper l'Iran quoiqu'il en coûte. Vos rapporteurs ont rencontré, au sein des think tanks israéliens, des représentants de chacune de ces deux écoles.

Une partie du débat en Israël porte non pas sur la faisabilité d'une attaque, mais sur son opportunité eu égard aux représailles auxquelles il faudrait s'attendre de la part de l'Iran. Dans cette perspective, les forces armées israéliennes ont, selon toute vraisemblance, renforcé la capacité de frappe en second de leur force de dissuasion : nucléarisation des missiles Harpoon tirés à partir de sous-marins Dolphin -durcissement des silos etc... La défense antibalistique a elle aussi été modernisée par la mise en oeuvre de systèmes anti-missiles américains de type Arrow 2 et Arrow 3.

3. Seule reste la voie des sanctions

Il faut bien admettre que les sanctions économiques décidées à cinq reprises par le Conseil de sécurité, mais restées relativement inoffensives, n'ont eu pour l'instant aucun effet sur le comportement de l'Iran. Le soutien de l'Iran au Hezbollah n'a pas cessé, la fatwa contre Salman Rushdie n'a pas été rapportée et le protocole additionnel au TNP n'a toujours pas été ratifié, ni appliqué, laissant l'AIEA à ses interrogations. Pour que l'Iran envisage de reconsidérer sa position, il faudrait que l'Allemagne, l'Italie et la France, mais aussi la Russie et la Chine, acceptent de mettre en place des sanctions plus lourdes. Seraient-elles efficaces ? On peut en douter. Les cas de Cuba et de l'Irak n'ont-ils pas montré que les embargos pénalisent les populations mais n'ébranlent pas les régimes ?

Mais alors, comment convaincre le régime iranien de renoncer à son ambition nucléaire militaire ? Le régime iranien, comme la plupart des dictatures, a besoin de crises extérieures pour échapper à ses problèmes intérieurs. Il nourrit son emprise des menaces qui lui sont adressées.

La perspective d'un Iran nucléaire ne saurait, en soi, nous effrayer. Il n'y a pas de raison de penser que la dissuasion ne fonctionne pas à son égard comme elle a toujours fonctionné. Les dirigeants iraniens détestent l'Occident et Israël. Mais ils tiennent à leur pays, à leur pouvoir et sont des gens rationnels.

En revanche, la nucléarisation de l'Iran entraînerait celle de l'entière région et cela serait une menace pour la paix dans le monde.

C'est pourquoi, il faut s'apprêter à renforcer les sanctions, en étroite coopération avec la Chine et la Russie.

Les sanctions, pour modestes qu'elles aient été, ont eu des effets pénalisants pour la population et les réactions suscitées par la falsification des résultats des dernières élections présidentielles ont montré l'ampleur du mécontentement populaire.

Ahmadinejad ne doit d'avoir résisté à la fureur populaire qu'au soutien que lui accorde le Guide suprême et à la poigne de fer des pasdarans et des basidj ainsi qu'au réseau clientéliste qu'il entretient avec assiduité.

En tendant la main au pouvoir iranien et en déclarant, dans son discours du Caire, que les Etats-Unis étaient prêts à engager avec l'Iran un dialogue global, sans conditions préalables, le Président Obama a fait un geste significatif. Cette approche coïncide et renforce celle de l'Europe. Elle devrait permettre de vérifier d'ici la fin de 2009 si la politique d'ouverture a quelques chances de succès.

S'il n'en était pas ainsi, le moment serait venu de prendre à l'encontre de l'Iran des sanctions vraiment efficaces. Il en est une qui répondrait à ce critère : l'embargo sur les livraisons de pétrole raffiné, notamment d'essence. L'Iran importe 40 % de l'essence dont sa population est grande consommatrice. Le rationnement instauré par le Gouvernement pendant l'été 2007 avait provoqué émeutes et violences, à telle enseigne que les autorités furent obligées de faire précipitamment machine arrière. Il y a toutes raisons de penser qu'un arrêt plus ou moins complet des livraisons de produits pétroliers raffinés à l'Iran inciterait le pouvoir à la réflexion. Une telle mesure devrait être concertée avec les puissances pétrolières du Golfe pour limiter l'impact sur le marché mondial des probables représailles iraniennes en matière de livraisons de brut. Pour s'assurer de l'efficacité de cette politique, il est impératif d'y associer la Chine et la Russie. (...)

Source : Sénat

Rapport d'information de M. Jean FRANéOIS-PONCET et Mme Monique CERISIER-ben GUIGA, fait au nom de la commission des affaires étrangères n° 630 (2008-2009) - 25 septembre 2009

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Membre, 37ans Posté(e)
squall75 Membre 162 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

très instructif merci ...

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
L'ayatollah Khomeiny aurait déclaré en 1980 : « Nous ne vénérons pas l'Iran, nous vénérons Allah. Le patriotisme est le masque du paganisme. Je vous le dis : ce pays peut brûler. Je vous le dis : ce pays peut bien partir en fumée, du moment que l'Islam en ressort triomphant dans le reste du monde"

Ca me rappelle un autre vent... lequel ?

Ah, oui ! En pleine croyance du péril jaune, on prêtait à Mao Zedong à peu près les mêmes paroles, à la sauce chinoise : "dans une guerre nucléaire, nous pouvons nous permettre de perdre une centaine de millier d'hommes, nous pourrons continuer le combat".

On connaît le résultat... pas de guerre.

C'est incroyable la propension que les hommes politiques, eux-mêmes adeptes presques sectaires de la langue de bois (comme les paroles précitées), se servent de paroles qu'ils savent fantoches pour effrayer un peu plus le grand public :rtfm:

Il faut réactualiser un peu les choses, néanmoins. L'Iran a beau mettre en exergue l'objectif qui était celui de la Chine au début des années 1960, à savoir le droit inhérent à chaque Etat d'assurer sa défense (donc de l'adapter par rapports aux autres Etats), la Chine n'avait pas une puissance nucléaire active à proximité.

Or, un des droits de fait possédé par les Etats et de se défendre, ça j'y crois. Cela justifie la possession de l'arme nucléaire par l'Iran, mais le problème, c'est que ça justifie aussi l'éventuel attaque d'Israël sur les sites nucléaires iranien. Là ça devient complexe...

Néanmoins, le scénario catastrophiste ne se tient que si l'Iran ne change pas dans les prochaines années (et en ce moment, ça craint un peu pour l'actuel président), et si les discours actuels, que ce soit ceux d'Israël ou ceux d'Iran, soient vrais. Et ça, je n'y crois pas une seule seconde. Je ne conçois pas qu'Israël n'ait pas conscience de son incapacité notable à tenir une guerre nucléaire.

Et après tout, pourquoi l'Occident empêcherait-elle les Etats du Moyen Orient de se doter de l'arme atomique ? En quoi l'Occident est plus sécuritaire dans le domaine nucléaire ? La Russie avec ses ambitions militaristes sur ses anciennes possession est aussi coupable que l'Iran.

Edgar Saïd y aurait peut-être vu une autre facette de l'orientalisme : le présupposé de dangerosité n'est ni plus ni moins qu'une prétention de l'Occident de se positionner en tant que juge... donc de se croire supérieur à l'Orient...

Désolé Aaltar, je récuse chaque texte (intéressant) que tu nous transmets :o° ; mais bon... j'ai peut-être tort...

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Désolé Aaltar, je récuse chaque texte (intéressant) que tu nous transmets :rtfm: ; mais bon... j'ai peut-être tort...

Y a pas de soucis, le but de ces sujets n'est pas d'être à venir proclamer des "vérités" . J'aime débattre avec des gens intéressants, pas besoin d'être d'accord pour bien s'entendre. :o° Comme pour d'autres sujets où nous nous sommes croisés, je trouve ta vision intéressante à considérer.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
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Le Pakistan a la bombe et donc toute la région aurait dû l'avoir depuis trés longtemps :rtfm:

L'Iran avec la bombe gênerait considérablement la position d'Israël et des US dans la région et ça c'est pas permis

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Le Pakistan a la bombe et donc toute la région aurait dû l'avoir depuis trés longtemps :rtfm:

La position du Pakistan est plus qu'épineuse, les américains qui avaient favorisé la prise du pouvoir par les militaires s'en rongent les ongles un peu plus chaque jour... D'un point de vue pragmatique, si l'Inde l'avait, c'était difficile d'empêcher le Pakistan de l'avoir. Oh mon Dieu, mais ne venons nous pas de voir ici le danger de la prolifération nucléaire ?! Ah si, comme quoi c'est quand même pas si compliqué.

L'Iran avec la bombe gênerait considérablement la position d'Israël et des US dans la région et ça c'est pas permis

Soit t'es super fort pour résumer tout le texte en une ligne, soit t'es extrêmement simpliste, dans les deux cas, excuse moi de continuer à trouver ça insuffisant. Le discours qui consciste uniquement à dire "Israel c'est des méchant et les américains des fous sanguinaires" c'est très minimaliste, ça va contenter des mecs comme toto qui regardent les choses de très près du mur, mais j'estime que tu peux mieux faire Saint Thomas.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
La position du Pakistan est plus qu'épineuse, les américains qui avaient favorisé la prise du pouvoir par les militaires s'en rongent les ongles un peu plus chaque jour... D'un point de vue pragmatique, si l'Inde l'avait, c'était difficile d'empêcher le Pakistan de l'avoir. Oh mon Dieu, mais ne venons nous pas de voir ici le danger de la prolifération nucléaire ?! Ah si, comme quoi c'est quand même pas si compliqué
.

Tu expliques que si l'Inde l'a il est normal que le Pakistan l'ait donc si Israël l'a il est tout aussi normal que l'Iran l'ait

Tu expliques aussi que les américains auraient implicitement facilité la possession de la bombe par le Pakistan (ils ont mis au pouvoir des militaires et comme l'Inde l'avait....ils ont fermé les yeux sur la bombe Pakistanaise parce qu'ils pensaient contrôler le Pakistan ) , tu comprendras aisément que les américains ne veulent pas d'un équilibre dans la région avec l'Iran ayant la bombe

C'est pas une question de prolifération , c'est une question d'interêt pour certain pays

La France a toujours suivi les positions US sauf pour l'Irak (merci, merci , mille fois merci Chirac) et c'est pas le nain qui risque d'avoir les couilles de ne pas suivre le discours US quelqu'il soit , ce con voulait même , dans un excés de zéle débile , faire la guerre à l'Iran

On se serait fait tuer pour des interêts qui ne nous concernent absolument pas. Pauvre nain! Même Bush , son cop's, l'a pris pour un con ce jour là.

Soit t'es super fort pour résumer tout le texte en une ligne, soit t'es extrêmement simpliste, dans les deux cas, excuse moi de continuer à trouver ça insuffisant. Le discours qui consciste uniquement à dire "Israel c'est des méchant et les américains des fous sanguinaires" c'est très minimaliste, ça va contenter des mecs comme toto qui regardent les choses de très près du mur, mais j'estime que tu peux mieux faire Saint Thomas.

Ecoute , tu es trés doué pour les copiés collés mais complétement à côté de la plaque pour résumer des pensées hormis en en faisant des trucs manichéens

comme ton copié collé d'ailleurs

Un conseil , au lieu de faire des copiés collés fort longs et décourageants à lire , essaie toi à faire des résumés , tu commenceras à ébaucher une reflexion personnelle au lieu de te contenter de copier des trucs

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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
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Salut,

I had a dream ^^

le mur de la honte et de l'argent s'écroulaient :rtfm:

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Invité Elaïs
Invités, Posté(e)
Invité Elaïs
Invité Elaïs Invités 0 message
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Je n'ai pas pris le temps de lire ton article Aaltar mais je le prendrais! Par contre, la comme cela, tout de go, j'ai envie de répondre à la question du titre du sujet que les dangers de l'accession de l'Iran à l'arme atomique ne sont ni plus ni moins les mêmes que les dangers générés par l'accession à l'arme atomique de tous les autres pays l'ayant désormais .

Par contre il est indéniable que la posséssion de l'arme atomique pour un pays est un enjeu de politique internationale majeur, comment blamer l'Iran plus qu'un autre?

Le mieux se serait bien entendu de tous les condamner a s'en deposséder.

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Membre, 52ans Posté(e)
ELKHAYATI Membre 1 059 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

precison que les dires pretés aux dirigeants iraniens,l'ont eté par un cetain amir taheri dont les infos se sont tres souvent revelées comme fausses et qui faisait partie des experts convoqués par bush en 2006 a propos de l'irak.(wiki)

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Membre, 48ans Posté(e)
akhenaton73 Membre 680 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

oups, Aaltar a oublié la conclusion du rapport: :rtfm:

Vos rapporteurs concluent donc que:

Rien ne permet aujourd'hui d'affirmer ou d'infirmer que l'Iran a un programme nucléaire militaire ;

il y a, en revanche, de bonnes raisons de penser qu'il a bien cette ambition : caractère secret de son programme à ses débuts, impossibilité où se trouve l'AIEA d'effectuer les vérifications qui lui paraissent nécessaires, très faible rationalité économique et technique du programme en cours s'il est destiné à des fins pacifiques, convergence entre la maîtrise des technologies d'enrichissement de l'uranium et celle des missiles balistiques de longue portée ;

dans l'hypothèse où l'Iran poursuivrait l'option militaire, il serait en mesure, dans le meilleur des cas, de disposer d'un premier « engin » nucléaire à la fin de l'année 2010 et d'un ensemble cohérent de dissuasion aux environs de 2015.LA SUITE

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

De toute façon dés que l'Iran aura la bombe , tu verras les US et compagnies si prompts à nous dresser un scénario catastrophe axé uniquement sur les peurs (Bush savait bien faire ce genre de scénario) , changer de discours . Celui-ci deviendra périmé , surfer sur la peur des gens ne présentera plus aucun interêt.

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Ecoute , tu es trés doué pour les copiés collés mais complétement à côté de la plaque pour résumer des pensées hormis en en faisant des trucs manichéens

comme ton copié collé d'ailleurs

Un conseil , au lieu de faire des copiés collés fort longs et décourageants à lire , essaie toi à faire des résumés , tu commenceras à ébaucher une reflexion personnelle au lieu de te contenter de copier des trucs

La première partie de ton sujet était intéressante, mais là excuse moi ça écrase tout et je ne me contenterais de te répondre "mon pauvre garçon...".

Laisse tomber...

oups, Aaltar a oublié la conclusion du rapport: :o°

Ah, et bien merci, j'ai pas oublié, elle n'était pas présente sur la source que j'avais.

Merci Akhenaton. :rtfm:

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Le nucléaire iranien n'est qu'une excuse même si elle est valable,les américains s'en foute un peu,eux,ils voient le détroit d'ormuz et la possibilité de bloquer ou contrôlé la croissance chinoise en prenant possession du dit détroit,tout simplement parce que 30% du gaz et du pétrole mondiale transit par là bas..

Sans compter l'immense réserve de pétrole en plein centre du pays,une attaque contre l'Iran aurais des répercutions dramatique pour la planète c'est pour cela qu'ils n'ont pas encore attaquer mais vous en fait pas,c'est en court et c'est inéluctable vue la persistance du guignol de "guide suprême de la banane flamber"

Et ne comparer pas l'Iran et l'Irak,il y a une vidéos d'ahmadinédjad qui fait voir qu'ils complote un truc c'est clair avec ces mots " Nous devons faire vite car nous n'avons plus beaucoup de temps" je retrouverais la vidéo pour ceux qui ne l'aurais pas vue..

Mais je le redit,le nucléaire c'est juste le dessus de l'iceberg

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
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Oui, je pense que l'Iran reste une des dernières étapes du positionnement géostratégique en prévision de quelque chose de bien plus conséquent. La cible majeure reste pour moi la cible. Un certain horizon tend à se dessiner...

En complément d'information :

Une frappe militaire sur l'infrastructure nucléaire de l'Iran

Si oui ou non il sera mis fin à la prolifération nucléaire de l'Iran est le sujet le plus urgent sur le Moyen-Orient, ces jours-ci. Je noterai ici les développements sporadiques qui montrent l'usage de la force militaire contre l'infrastructure nucléaire iranienne.

Version originale anglaise : A Military Strike on Iran's Nuclear Infrastructure ? Adaptation française : Anne-Marie Delcambre de Champvert

"L'Arabie Saoudite donne à Israël toute latitude aérienne pour attaquer les sites nucléaires iraniens" : dans un communiqué qui a fait sensation, Hugh Tomlinson écrit dans le Times (Londres) que

"Riyad est d'accord pour permettre à Israël d'utiliser un étroit corridor de son espace aérien dans le nord du pays pour réduire la distance pour un raid sur l'Iran. Pour s'assurer que les bombardiers israéliens passent sans encombre Riyad a déjà effectué des tests pour être sûr que ses propres avions à réaction ne seront pas arrêtés et que les systèmes de défense de missiles ne seront pas activés. Une fois que les Israéliens auront traversé l'espace aérien, les défenses aériennes du Royaume retourneront à leur état d'alerte maximum."

Tomlinson cite une source de la défense américaine dans la région : " Les Saoudiens ont donné la permission aux Israéliens pour qu'ils traversent leur espace aérien et eux regarderont ailleurs. Ils ont déjà fait des tests pour être sûrs que leurs propres avions ne seront pas arrêtés et que personne ne les abattra. Tout ceci a été fait avec l'accord du Département d'Etat."

Il explique la logique qui se trouve derrière cette décision : "Les sources en Arabie Saoudite disent que c'est une information courante dans les milieux de la défense militaire qu'un arrangement est en place si Israël décide de lancer le raid aérien. Malgré les tensions existant entre les deux gouvernements, ils partagent une mutuelle répugnance pour le régime de Téhéran et une peur commune des ambitions nucléaires de l'Iran. "Tous nous savons cela. Nous les laisserons [les Israéliens] passer et nous fermerons les yeux," dit-on.

Commentaire :

" Intéressant si c'est vrai" sera ma réponse. Pour des raisons exposées dans mon article "Du bon sens en Egypte et en Arabie Saoudite" du 23 décembre 2009 je reste sceptique sur le fait que le leadership saoudien permettrait aux Israéliens de survoler leur propre espace aérien. J'espère avoir tort. Surprenant appui à une frappe militaire : L'enquête de Pew Global Attitudes a demandé à 22 pays de répondre [à la question suivante] : "Qu'est-ce qui est le plus important : empêcher que l'Iran ne développe des armes nucléaires, même si cela implique d'avoir recours à une action militaire , OU éviter un conflit militaire, même si les Iraniens peuvent développer des armes nucléaires ? " Voici les résultats :

Là on trouve beaucoup de choses étonnantes :

¿ Pakistanais, Argentins, Turcs et Russes sont les moins disposés à user de la force militaire ( A noter que nos 3 parmi les 4 cités sont des voisins de l'Iran.)

¿ Chinois et Japonais répugnent aussi à l'usage de la force militaire.

¿ Egyptiens, Jordaniens et Kényans ont des opinions analogues à celles des Américains.

¿ Ceux du Nigéria ont le plus tendance à employer la force militaire.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
La première partie de ton sujet était intéressante, mais là excuse moi ça écrase tout et je ne me contenterais de te répondre "mon pauvre garçon...".

Laisse tomber...

Tes copiés collés sont trop longs , tu fais le résumé et tu mets le lien si tu veux être lu

Perso , j'ai lu en diagonale , c'est trop long pour que je me mette à tout lire attentivement

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
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Bah tu lis pas, qu'est ce que tu veux que je te dise...

Tu veux pas que je te rajoute du coloriage à faire aussi ? :rtfm:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Or, un des droits de fait possédé par les Etats et de se défendre, ça j'y crois. Cela justifie la possession de l'arme nucléaire par l'Iran, mais le problème, c'est que ça justifie aussi l'éventuel attaque d'Israël sur les sites nucléaires iranien. Là ça devient complexe...

Néanmoins, le scénario catastrophiste ne se tient que si l'Iran ne change pas dans les prochaines années (et en ce moment, ça craint un peu pour l'actuel président), et si les discours actuels, que ce soit ceux d'Israël ou ceux d'Iran, soient vrais. Et ça, je n'y crois pas une seule seconde. Je ne conçois pas qu'Israël n'ait pas conscience de son incapacité notable à tenir une guerre nucléaire.

Même dans le cas d'un scénario catastrophe, quelles seraient les conséquences ?

  • La fin de l'Iran (ou sa destruction partielle)
  • La fin d'Israel (en raison de sa petite taille
  • Probablement une forte réaction internationale visant à limiter la possibilité qu'une telle catastrophe se reproduise (un peu comme après Hiroshima et Nagazaki).

Si les nombreux morts seraient très certainement tragiques, il y aurait cependant des conséquences positives : 3 gros problèmes internationaux (le régime iranien, le conflit israélo-palestinien, la prolifération nucléaire) seraient résolu partiellement ou totalement d'un coup.

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

J'espère que tu tentais juste un essai cynique sur l'ironie là... :rtfm:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
L'Arabie saoudite, dont la diplomatie s'oppose le plus souvent à celle de l'Iran, ne manquerait pas de réagir. Le prestige que l'Iran tirerait, au sein du monde musulman, de la possession de l'arme nucléaire inciterait sûrement l'Arabie saoudite à ne pas le laisser franchir seul ce seuil stratégique. Pour l'instant, ce pays ne dispose que d'installations nucléaires limitées : l'Institut de recherche sur l'énergie atomique, créé en 1988, et le département d'ingénierie nucléaire de l'Université King Abdul Aziz fondé en 1977. Le pays dispose également de quatre laboratoires qui pourraient contribuer à un programme de production de plutonium de qualité militaire. En revanche, l'Arabie possède un nombre significatif de missiles chinois CSS-2 achetés en 1988. Ces missiles sont en état de fonctionner et peuvent emporter chacun une charge explosive de plus de deux tonnes. L'option la plus rapide et la plus efficace consisterait à conclure une alliance avec le Pakistan. Dès 2003, des responsables pakistanais évoquaient ouvertement la possibilité de mettre en place, avec l'Arabie saoudite, dans le domaine nucléaire, un mécanisme analogue à celui de l'OTAN. Certains experts50(*) font état d'un dialogue avancé entre les deux pays et les responsables pakistanais ne cachent pas que l'octroi d'une garantie de sécurité pakistanaise à l'Arabie saoudite est parfaitement envisageable.

Un "Otan-like" au Moyen-Orient serait probablement une bonne chose. Cela limiterait les tensions entre pays voisins.

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