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Dissertation Sartre


Anushka

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Membre, 35ans Posté(e)
Anushka Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
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Bonjour tout le monde,

J'ai eu un examen aujourd'hui sur une citation de Jean-Paul Sartre, la voici :

"La violence n'est pas un moyen parmi d'autre d'atteindre sa fin, mais un choix délibéré d'atteindre sa fin par tous les moyens"

Je ne pense pas avoir réellement cerner l'idée mère de cette phrase. Je me suis basé sur la deuxième guerre mondiale et la guerre froide pour disserter et appuyé mes thèse. Je crains d'être hors contexte.

Auriez-vous une idée sur quelles thèses et anti-thèses j'aurais pu dirigé ma dissertation ?

Meilleures salutations

Anushka

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Invité Karbomine
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Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)
Je me suis basé sur la deuxième guerre mondiale et la guerre froide pour disserter et appuyé mes thèse. Je crains d'être hors contexte.

Godwin pooint deès le début ! Aïe, aïe, aïe...

C'est une dissertation de littérature...

"La violence n'est pas un moyen parmi d'autre d'atteindre sa fin, mais un choix délibéré d'atteindre sa fin par tous les moyens"

Baudelaire...

Ainsi je voudrais, une nuit,

Quand l'heure des voluptés sonne,

Vers les trésors de ta personne,

Comme un lâche, ramper sans bruit, [  44 ]

Pour châtier ta chair joyeuse,

Pour meurtrir ton sein pardonné,

Et faire à ton flanc étonné

Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !

é travers ces lèvres nouvelles,

Plus éclatantes et plus belles,

T'infuser mon venin, ma s¿ur !

Sade...

Mme de Saint-Ange ¿ Ah ! mes amis, me voilà donc foutue des deux côtés... Sacredieu ! quel divin plaisir !... Non, il n'en est pas de semblable au monde... Ah ! foutre ! que je plains la femme qui ne l'a pas goûté !... Secoue-moi, Dolmancé, secoue-moi... force-moi par la violence de tes mouvements à me précipiter sur le glaive de mon frère, et toi, Eugénie, contemple-moi ; viens me regarder dans le vice ; viens apprendre, à mon exemple, à le goûter avec transport, à le savourer avec délices... Vois, mon amour, vois tout ce que je fais à la fois : scandale, séduction, mauvais exemple, inceste, adultère, sodomie !... é Lucifer ! seul et unique dieu de mon âme, inspire-moi quelque chose de plus, offre à mon c¿ur de nouveaux écarts, et tu verras comme je m'y plongerai !

Lautréamont...

Ah ! vois-tu, jeune fille, je t'engage à ne plus reparaître devant mes yeux, si jamais je repasse dans la rue étroite. Il pourrait t'en coûter cher ! Déjà le sang et la haine me montent vers la tête, à flots bouillants. Moi, être assez généreux pour aimer mes semblables ! Non, non ! Je l'ai résolu depuis le jour de ma naissance ! Ils ne m'aiment pas, eux ! On verra les mondes se détruire, et le granit glisser, comme un cormoran, sur la surface des flots, avant que je touche la main infâme d'un être humain. Arrière¿ arrière, cette main !¿ Jeune fille, tu n'es pas un ange, et tu deviendras, en somme, comme les autres femmes. Non, non, je t'en supplie ; ne reparais plus devant mes sourcils froncés et louches. Dans un moment d'égarement, je pourrais te prendre les bras, les tordre comme un linge lavé dont on exprime l'eau, ou les casser avec fracas, comme deux branches sèches, et te les faire ensuite manger, en employant la force. Je pourrais, en prenant ta tête entre mes mains, d'un air caressant et doux, enfoncer mes doigts avides dans les lobes de ton cerveau innocent, pour en extraire, le sourire aux lèvres, une graisse efficace qui lave mes yeux, endoloris par l'insomnie éternelle de la vie. Je [ page ]pourrais, cousant tes paupières avec une aiguille, te priver du spectacle de l'univers, et te mettre dans l'impossibilité de trouver ton chemin ; ce n'est pas moi qui te servirai de guide. Je pourrais, soulevant ton corps vierge avec un bras de fer, te saisir par les jambes, te faire rouler autour de moi, comme une fronde, concentrer mes forces en décrivant la dernière circonférence, et te lancer contre la muraille. Chaque goutte de sang rejaillira sur une poitrine humaine, pour effrayer les hommes, et mettre devant eux l'exemple de ma méchanceté ! Ils s'arracheront sans trève des lambeaux et des lambeaux de chair ; mais, la goutte de sang reste ineffaçable, à la même place, et brillera comme un diamant.

Maurice Blanchot a écrit un excellent livre sur Sade et Lautréamont, d'ailleurs.

On aurait pu poser le problème de l'existence du mal... le mal a-t-il une fin ou est-il une fin en lui-même ? La jouïssance comme seule finalité du mal... De la violence. Sadisme, etc.

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Membre, 35ans Posté(e)
Anushka Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Hay merci pour la réponse,

Oui...je vois.. merci en tout cas, c'est bien ce que je me disais.

J'étais hors sujet. Tant pis.. je vais attendre que le verdict tombe vendredi.

J'espère m'être rattrapé sur l'oral : "Conséquence des supplices de Jean Calas, de Voltaire"

Quelqu'un pourrait m'aiguiller dans cette analyse ? Qu'auriez-vous dit pour un oral d'examen à ce sujet ?

http://www.sens-public.org/spip.php?article158

si ça peut aider

mais tu aurais dû poster ton message dans la partie études

dsl.. je saurais pour la prochaine fois.

Merci encore.

Anushka

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Invité Karbomine
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Invité Karbomine
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Tu l'as traité comme un texte littéraire, ce coup-ci ? En prenant le fond et la forme tout ensemble, ou pas ?

J'ai pas lu ce livre, mais quelle était la question et qu'as-tu répondu ? (ton plan)

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Membre, 35ans Posté(e)
Anushka Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Tu l'as traité comme un texte littéraire, ce coup-ci ? En prenant le fond et la forme tout ensemble, ou pas ?

J'ai pas lu ce livre, mais quelle était la question et qu'as-tu répondu ? (ton plan)

CONSéQUENCES DU SUPPLICE DE JEAN CALAS

Si les pénitents blancs furent la cause du supplice d'un innocent, de la ruine totale d'une famille, de sa dispersion et de l'opprobre qui ne devrait être attaché qu'à l'injustice, mais qui l'est au supplice; si cette précipitation des pénitents blancs à célébrer comme un saint celui qu'on aurait dû traîner sur la claie, suivant nos barbares usages, a fait rouer un père de famille vertueux; ce malheur doit sans doute les rendre pénitents en effet pour le reste de leur vie; eux et les juges doivent pleurer, mais non pas avec un long habit blanc et un masque sur le visage qui cacherait leurs larmes.

On respecte toutes les confréries: elles sont édifiantes; mais quelque grand bien qu'elles puissent faire à l'Etat, égale-t-il ce mal affreux qu'elles ont causé? Elles semblent instituées par le zèle qui anime en Languedoc les catholiques contre ceux que nous nommons huguenots. On dirait qu'on a fait voeu de haïr ses frères, car nous avons assez de religion pour haïr et persécuter, et nous n'en avons pas assez pour aimer et pour secourir. Et que serait-ce si ces confréries étaient gouvernées par des enthousiastes, comme l'ont été autrefois quelques congrégations des artisans et des messieurs, chez lesquels on réduisait en art et en système l'habitude d'avoir des visions, comme le dit un de nos plus éloquents et savants magistrats? Que serait-ce si on établissait dans les confréries ces chambres obscures, appelées chambres de méditation, où l'on faisait peindre des diables armés de cornes et de griffes, des gouffres de flammes, des croix et des poignards, avec le saint nom de Jésus au-dessus du tableau? Quel spectacle dans des yeux déjà fascinés, et pour des imaginations aussi enflammées que soumises à leurs directeurs!

Il y a eu des temps, on ne le sait que trop, où des confréries ont été dangereuses. Les frérots, les flagellants, ont causé des troubles. La Ligue commença par de telles associations. Pourquoi se distinguer ainsi des autres citoyens? S'en croyait-on plus parfait? Cela même est une insulte au reste de la nation. Voulait-on que tous les chrétiens entrassent dans la confrérie? Ce serait un beau spectacle que l'Europe en capuchon et en masque, avec deux petits trous ronds au-devant des yeux! Pense-t-on de bonne foi que Dieu préfère cet accoutrement à un justaucorps? Il y a bien plus: cet habit est un uniforme de controversistes, qui avertit les adversaires de se mettre sous les armes; il peut exciter une espèce de guerre civile dans les esprits, et elle finirait peut-être par de funestes excès si le roi et ses ministres n'étaient aussi sages que les fanatiques sont insensés.

On sait assez ce qu'il en a coûté depuis que les chrétiens disputent sur le dogme: le sang a coulé, soit sur les échafauds, soit dans les batailles, dès le IV e siècle jusqu'à nos jours. Bornons-nous ici aux guerres et aux horreurs que les querelles de la Réforme ont excitées, et voyons quelle en a été la source en France. Peut-être un tableau raccourci et fidèle de tant de calamités ouvrira les yeux de quelques personnes peu instruites, et touchera des coeurs bien faits.

Alors l'oral était une analyse du passage.

Tout d'abord, j'ai présenté la biographie de l'auteur, puis j'ai résumé le livre et les personnages principaux.

Ensuite j'ai expliquer ma méthode d'analyse : par axe : Le fanastisme religieux; dans ce passage il émet beaucoup d'interrogations pour susciter nos propres réflexions ou remises en question. Il fait usage de pathos, pour nous apitoyer sur le sort de Jean Calas.

Pense-t-on de bonne foi que Dieu préfère cet accoutrement à un justaucorps?
ici, il implique que "l'habit ne fait pas le moine", dieu ne va pas manquer de prêter oreille à celui qui n'adhère pas à une confrérie.

Et là.. c'est tout ce que j'ai pu en tirer.

Anushka

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Invité Karbomine
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Invité Karbomine
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Posté(e)

Ben ça m'a l'air pas mal, tout ça !!! Convaincre ou persuader, aller du propos à son élaboration, c'est bien, c'est ce que les profs attendent. C'était l'épreuve de bac français ? T'en auras d'autres à passer à l'avenir, ou pas ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Anushka Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Oui, en Suisse c'est en vue de l'obtention de la passerelle, mais c'est équivaut au bac français.

Non j'en aurais pas prochainement, or certainement lorsque j'accèderais à l'université.

Mais je crains devoir redoubler..j'ai pas l'impression que mon analyse leur a plu.. Ils attendaient sans doute plus.

Anushka

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Invité Karbomine
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Invité Karbomine
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Posté(e)

Ok, j'avais pas fait attention au fait que tu étais en Suisse. Je ne sais pas quelles sont leurs exigences, mais les cours de français servent essentiellement à vous apprendre à décortiquer un message. Ce qu'on attend de toi c'est de montrer que tu as compris où l'auteur voulait en venir, et de démonter la machine en quelque sorte, pour montrer que tu as compris comment il faisait pour rendre son message plus percutant (en tout cas, pour les textes argumenttatifs, c'est exactement le cas). Après la troisième chose qu'on te demande, c'est de porter un regard critique sur le propos et sur la manière dont il est exposé.

En gros, au cas où tu aurais à nouveau des épreuves de ce type à passer, tu fais :

1. La vision du monde qui est exposée.

éa implique de parler du contexte historique, d u mouvement esthétique dans lequel s'inscrit l'auteur, de son propos (son argument).

2. Les moyens mis en ¿uvre pour diffuser cette vision du monde.

Donc là tu prends ton manuel de rhétorique, tu balances un max de figures de style en les analysant, en voyant ce en quoi elles rendent le lecteur plus sensible au propos, etc.

3. Tu montres que tu vois les coutures et que tu es capable de lui répondre.

éa peut passer par une remise en perspective, voir si aujourd'hui on pourrait dire ça, pourquoi, donner ton avis de manière argumentée, dire si d'après toi son argumentation est costaud, si les moyens employés sont réglos, comment il aurait pu faire autrement, etc.

Ce qu'on attend de toi, je le répète, c'est de prouver que tu comprends ce que tu lis avec une certaine finesse et de prouver que tu peux toi-aussi exposer des idées critiques intelligemment, avec des arguments rationnels. :o°

Après, l'épreuve est passée et comme l'a dit César après avoir traversé le Rubicon, alea jacta est : le sort en est jeté.

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Membre, 35ans Posté(e)
Anushka Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

oui, c'est vrai.. j'ai plus qu'à espérer avoir réussi aux autres matières.

Merci..je prends note de ces structures analytique. Elles pourront toujours m'être utile.

Dans tous les cas, je trouve que le niveau de langage de Voltaire n'est pas facile à suivre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas réussi à en dégager le maximum d'éléments.

Enfin bref, c'est fini maintenant.. plus qu'à attendre les résultats.

Anushka

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