«On est très heureux pour eux, et on veut y voir un élément favorable pour Florence et Hussein», a-t-il déclaré lundi à la sortie d'une réunion des directeurs de rédaction des principaux médias français. Malheureusement, le cas de l'envoyée spéciale de «Libération» à Bagdad et de son interprète irakien est «plus compliqué». «Les autorités ont énormément de mal à identifier les commanditaires, les ravisseurs et c'est la raison principale pour laquelle cela dure», a expliqué Serge July. «Dans le cas des Roumains, comme dans le cas de Giuliana Sgrena, c'était des groupes de la résistance identifiés, avec lesquels le contact a été très rapide. Dans le cas de la France, je crains que nous soyions avec une histoire moins limpide.»


«Extrêmement soulagé» par la libération des journalistes roumains, Reporters sans frontières (RSF) estime que «c'est, bien entendu, une excellente nouvelle.» «Nous avons tout d'abord une pensée pour leurs familles qui vont pouvoir retrouver leurs proches dans les heures ou les jours qui viennent», écrit l'association de défense de la presse dans un communiqué. «Nous prenons également cette nouvelle comme un signe encourageant pour l'avenir de Florence Aubenas et Hussein Hanoun. Nous devons profiter de ce moment pour multiplier nos efforts en faveur de leur libération», conclut RSF.