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Le chaos est pour bientôt


FFABIO

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FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
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http://www.publicsenat.fr/emissions/conver...39;avenirs/Dans une série d'émissions présentées sous le thème Conversations d'avenir, Jacques Attali choisit les thèmes qu'il souhaite aborder et peut, ainsi, avec la complicité de la chaîne avec laquelle il travaille, préparer les esprits à ce qui pourrait advenir.

Récemment, il a demandé à la personne qui l'interviewait de poser cette question : « Faut-il s'attendre à une surprise, à l'inattendu, à un surgissement d'une institution qui pourrait prendre le pouvoir et gérer autrement la situation ? »

Réponse du sieur J. Attali : « Quelque chose va craquer en 2010. Nous sommes dans une période où l'on va vivre un énorme discrédit des instances mondiales. Avec de plus en plus de revendications sociales. Mon sentiment est que quelque chose va craquer et que le monde ne tolérera pas cela. Ce qui va craquer mènera à d'autres mutations. Soit par la guerre : je rappelle que toutes les décennies 10 ont été extrêmement meurtrières : 1610, 1710, 1810 et 1910. On peut craindre au

Moyen-Orient, dans toute la zone, une confrontation entre l'Orient et l'Occident, mais aussi une extension pour les territoires qui vont de la Méditerranée à la Mer de Chine. J'attire aussi l'attention sur le fait qu'il faut s'attendre à de probables conflits urbains. S'il y a une forte augmentation des matières premières, les gens des villes auront plus de mal à les supporter... »

Peu de temps avant lui, le numéro 2 du Fonds monétaire international après Dominique Strauss-Kahn, John Lipsky, a sommé la présidence française ainsi que d'autres responsables d'Etats européens « de commencer dès aujourd'hui à préparer leurs opinions publiques aux mesures d'austérité qui seront nécessaires à partir de l'an prochain ».

Ces mesures « devraient être entreprises maintenant par tous les pays qui auront besoin d'un ajustement budgétaire (sic) ».[Ces gens-là vous annoncent donc une seconde vague de crise très

douloureuse.]

Pour financer ces mesures, le FMI préconise des coupes claires dans les programmes sociaux, avec entre autres diminution drastique des dépenses de santé et recul de l'âge de départ à la retraite. Des mesures

complétées par des hausses d'impôts.

Le FMI vient également, le 20 avril, de présenter un nouveau rapport sur la Stabilité financière dans le monde. Il affirme que « les menaces sont en train de changer de forme ». L'exécutif du FMI estime que les banques se portent moins mal et le

Fonds a révisé à la baisse le coût de leurs dépréciations depuis le début de la crise : il estime que leurs pertes de 2008 à 2010 ne sont plus de 2 800 millions de dollars, mais de 2 300 milliards, dont les deux tiers étaient effectives fin 2009.

Le FMI souligne que ces estimations sont « sujettes à une incertitude et une marge d'erreur considérables ». Malgré une amélioration de leur capitalisation, les banques demeurent fragiles et « la stabilité n'est pas assurée H, a confirmé José Vinals, directeur de la division des marchés de capitaux et monétaires du FMI. Mais la menace la plus grave vient désormais de la dette publique qui est en train d'exploser, menaçant « d'évincer le secteur privé de l'accès au crédit » et notamment les entreprises les plus vulnérables, les PME. Sans parler de la hausse du coût du crédit que les besoins de

refinancement des Etats ne manqueront pas de provoquer.

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Invité Toto75019
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La fin d'une histoire marque le début d'une nouvelle...

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Invité pocahontas59
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Invité pocahontas59
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http://www.publicsenat.fr/emissions/conver...39;avenirs/Dans une série d'émissions présentées sous le thème Conversations d'avenir, Jacques Attali choisit les thèmes qu'il souhaite aborder et peut, ainsi, avec la complicité de la chaîne avec laquelle il travaille, préparer les esprits à ce qui pourrait advenir.

Récemment, il a demandé à la personne qui l'interviewait de poser cette question : « Faut-il s'attendre à une surprise, à l'inattendu, à un surgissement d'une institution qui pourrait prendre le pouvoir et gérer autrement la situation ? »

Réponse du sieur J. Attali : « Quelque chose va craquer en 2010. Nous sommes dans une période où l'on va vivre un énorme discrédit des instances mondiales. Avec de plus en plus de revendications sociales. Mon sentiment est que quelque chose va craquer et que le monde ne tolérera pas cela. Ce qui va craquer mènera à d'autres mutations. Soit par la guerre : je rappelle que toutes les décennies 10 ont été extrêmement meurtrières : 1610, 1710, 1810 et 1910. On peut craindre au

Moyen-Orient, dans toute la zone, une confrontation entre l'Orient et l'Occident, mais aussi une extension pour les territoires qui vont de la Méditerranée à la Mer de Chine. J'attire aussi l'attention sur le fait qu'il faut s'attendre à de probables conflits urbains. S'il y a une forte augmentation des matières premières, les gens des villes auront plus de mal à les supporter... »

Peu de temps avant lui, le numéro 2 du Fonds monétaire international après Dominique Strauss-Kahn, John Lipsky, a sommé la présidence française ainsi que d'autres responsables d'Etats européens « de commencer dès aujourd'hui à préparer leurs opinions publiques aux mesures d'austérité qui seront nécessaires à partir de l'an prochain ».

Ces mesures « devraient être entreprises maintenant par tous les pays qui auront besoin d'un ajustement budgétaire (sic) ».[Ces gens-là vous annoncent donc une seconde vague de crise très

douloureuse.]

Pour financer ces mesures, le FMI préconise des coupes claires dans les programmes sociaux, avec entre autres diminution drastique des dépenses de santé et recul de l'âge de départ à la retraite. Des mesures

complétées par des hausses d'impôts.

Le FMI vient également, le 20 avril, de présenter un nouveau rapport sur la Stabilité financière dans le monde. Il affirme que « les menaces sont en train de changer de forme ». L'exécutif du FMI estime que les banques se portent moins mal et le

Fonds a révisé à la baisse le coût de leurs dépréciations depuis le début de la crise : il estime que leurs pertes de 2008 à 2010 ne sont plus de 2 800 millions de dollars, mais de 2 300 milliards, dont les deux tiers étaient effectives fin 2009.

Le FMI souligne que ces estimations sont « sujettes à une incertitude et une marge d'erreur considérables ». Malgré une amélioration de leur capitalisation, les banques demeurent fragiles et « la stabilité n'est pas assurée H, a confirmé José Vinals, directeur de la division des marchés de capitaux et monétaires du FMI. Mais la menace la plus grave vient désormais de la dette publique qui est en train d'exploser, menaçant « d'évincer le secteur privé de l'accès au crédit » et notamment les entreprises les plus vulnérables, les PME. Sans parler de la hausse du coût du crédit que les besoins de

refinancement des Etats ne manqueront pas de provoquer.

Le fait est que l'euro dévisse et que l'Europe est morte. Ce que les marchés sont en train de faire, en utilisant comme bras armés les agences de notation, c'est obliger les états européens à faire ce qu'ils n'ont pas osé faire avant, par calcul électoral, clientélisme, lâcheté : diminuer drastiquement les déficits publics.

Ce qui se passe en Grèce n'est que la partie émergée de l'iceberg : la situation de l'Espagne est une pure catastrophe, elle est au bord du gouffre, et les pays européens n'ont pas les moyens de la sauver. Suivront le Portugal, l'Irlande, la france, l'Italie. Les véritables cibles des marchés financiers seraient ( France Info ), l'Italie et la france.

Bien sûr, on peut considérer que les marchés spéculent sur des Etats pour faire de l'argent, et considérer qu'ils sont coupables de la situation. En réalité, ces états mentent sur leurs finances publiques et leur endettement, la france y compris, parce-que les critères financiers mis en place au moment du passage à l'euro étaient tout bonnement impossibles à tenir. D'où l'effondrement imminent de tout le système.

Les populations bien sûr vont se révolter ( il y a un mort cet après-midi en Grèce), la Grèce probablemetn va sortir d'elle-même de l'euro et ne remboursera pas ses dettes, elle sortira de l'euro parce-qu'il va lui falloir dévaluer sa monnaie pour s'en sortir, hors dévaluer une monnaie commune est impossible.

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