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amour et schizophrénie

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*°°Marine°°*

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Membre, 34ans Posté(e)
*°°Marine°°* Membre 358 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Voilà ça va faire 20 jours que j'entretiens une relation sentimentale. Nous nous connaissons depuis début octobre 2009.. A ce moment-là je sortais avec quelqu'un d'autre qui a fini par me larguer fin octobre. J'ai très mal vécu cette séparation et mon petit copain actuelle, m'a énormément soutenu mais m'a également avoué qu'il était tombé amoureux de moi et qu'il avait été troublé par moi dès la première fois où l'on s'est vu.

Ce soir j'ai appris, par lui, qu'il était atteint de schizophrénie légère. Ce qui me chiffonne c'est que c'est son opinion personnel et non l'avis d'un expert.

Il dit avoir des pertes de mémoire. Ex: hier soir, il ne se rappelle pas m'avoir parlé. Ou encore... il est dans sa chambre et le lendemain il se réveille en pyjama sur son canapé.

Il me dit qu'il entend une voix, qui lui dit de ne pas s'attacher parce que ce n'est pas bon pour lui, pour "eux", ça ralentirai leur épanouissement. Cette voix lui dicterai quelques fois sa façon d'agir, comme faire du mal à une personne que l'on aime: la tromper par exemple ou la blesser par je ne sais quel autre moyen. Il m'a dit qu'il souffrait de cela depuis ses 14 ans.

J'accepte tout ce qu'il me dit, je l'entends.. Et même si ça ne fait que 20 jours que nous sortons ensemble et 4 mois que l'on se connait... je dois avouer qu'avec moi il est aimant, attentionné, passionné, il me fait rire, il est cultivé, mature, franc, sincère...

D'autre part, j'ai pu constater qu'il avait une libido très forte... qu'il avait du mal à se concentrer, notamment pour travailler, et cela est vu par ses parents comme de la paresse.

Je lui ai dit de consulter un expert, un psychiatre et que si il le souhaitait, je pouvais même l'accompagner, mais il refuse, il déclare pouvoir régler se problème tout seul en combattant son autre "lui".

Je suis en fac de psychologie et je sais que ça ne se règle pas aussi facilement, qu'il faut de l'aide dans ce cas.

Il faudrait qu'il aille voir un psychiatre, qui saura ce qu'il a réellement et lui donnera un traitement adapté.

Si c'est bien de schizophrénie "légère" dont il est atteint, cela n'influence pas sa sociabilité... il n'est pas renfermé mais ouvert aux autres... Il comprend pas mal de chose.

Sur le moment je ne savais pas comment intégrer, gérer cette situation...

J'aimerai pour son bien à lui, car c'est une maladie qui peut évoluer et le faire davantage souffrir, le persuader d'aller consulter.. Mais même s'il admet avoir un problème, je pense que de franchir le pas: d'accepter d'être aidé, n'est pas une chose facile... et je voudrais réellement qu'il se sente mieux avec lui-même...

Je me mets à sa place et je me dis que cela peut être angoissant pour lui: on ne prévoit pas toujours ses coups de folie..

J'aimerai juste que vous m'en parliez... que vous me rassuriez.. parce que l'air de rien, il est trop tard pour que la relation s'arrête là.. Et je ne veux pas qu'elle s'arrête à cause d'une chose qu'il n'a pas souhaitée.. et en plus de cela, il m'apporte tellement que je ne me vois pas pour le moment m'en passer.

Je ne sais pas trop comment gérer la situation... faites moi part de vos expériences ou encore donnez moi des conseils pour le convaincre d'aller voir quelqu'un.

Merci

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Invité KARBOMINE
Invités, Posté(e)
Invité KARBOMINE
Invité KARBOMINE Invités 0 message
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salut marine !

expérience partagée, quoique très différemment. je ne sais pas vraiment si mon avis va te rassurer... enfin, d'abord, il faut que je te dise ce que je sais de la schizophrénie, pour en poser les limites.

en 2006 je suis sortie avec un schizophrène. ça m'a poussée à m'intéresser à la question, d'autant qu'un ami m'avait déjà confié qu'i était lui-même atteint de ce trouble et par la suite j'ai encore rencontré pas mal de schizophrène, atteint à des degrés divers et notamment mon ancien coloc qui est encore aujourd'hui l'un de mes meilleurs amis et des amis moins proches (oui, je suis un peu un aimant à schizos... :blush:). je me suis documentée dans des ouvrages de vulgarisation d'abord puis dans des ouvrages généraux sur les substances psychotropes pour les neuroleptiques et enfin dans des manuels de médecine (psychiatrie). sinon, j'avais des bases de psychologie (freud et lacan) mais ça c'est plus pour le contexte général. et par ailleurs, je ne suis ni en psycho ni en médecine mais en lettres et avant j'étais en philo. je ne suis donc pas une spécialiste.

s'il en est à entendre des voix, c'est que sa maladie n'est pas légère, je suis bien d'accord ave toi quand tu mets des guillemets. c'est même assez inquiétant. apparemment, les traitements à base de neuroleptiques calment ce genre de symptômes, il semblerait que ça aide. sinon, s'il a des conduites addictives (je pense au cannabis ou à l'alcool), ça n'aide pas. donc à défaut de traitement, il faudrait au moins le tenir le plus éloigné possible de toute sorte de drogue, tant que faire se peut, sans non plus devenir une infirmière ou une maman.

après, si tu l'aimes et qu'il t'aime, je ne vois pas vraiment pourquoi tu le quitterais. tant que les choses vont bien et que tu ne sens aucun malaise, pourquoi se faire du mal sur un simple soupçon de... de quoi d'ailleurs ? c'est plutôt lui qui pourrait te quitter. ce que je te conseillerais, c'est pour lui de ne pas insister trop lourdement histoire de ne pas donner trop d'arguments à la voix, mais de prendre soin de lui et de lui faire comprendre en douceur que tu as peur pour lui... pour toi je te conseillerais de vivre ta relation à fond en sachant que si un jour ça casse pour une raison liée à la schizophrénie de ton copain, eh bien ce sera difficile de repartir. après, un schizophrène reste un individu à part entière et donc il n'y a pas de raccourci à faire ; il a une personnalité en dehors du fait d'être atteint d'un trouble.

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Membre, 34ans Posté(e)
*°°Marine°°* Membre 358 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Je te remercie énormément pour ta réponse...

je crois que j'ai besoin d'en parler...

Pour info, il n'utilise pas de drogue tel que le cannabis... mais à une période, il a pas mal bu d'alcool lié à une ancienne rupture...

Je ne pense pas que sa schizophrénie soit très grave étant donné, que je ne me suis jamais aperçue d'un quelconque mal aise, d'une attitude qui aurait pu m'y faire penser.

En revanche, ce que je crains, c'est qu'elle évolue et que ça lui fasse plus de tord qu'aujourd'hui.

J'en ai parlé à une amie... et je vais essayer de trouver avec elle des arguments pour le convaincre...

D'autre part j'ai conscience de ne pas être sa maman, ni son infirmière... mais maintenant que je suis avec lui, je me sens concerné par ce problème...

Je voudrais qu'il aille bien, parce que, lui, m'apporte énormément d'amour... Enormément de respect et je sais qu'il a peur de me perdre... Je pense d'ailleurs que c'est en partie pour cela, qu'il a voulu me le dire... Il voulu me prévenir contre lui... mais je me sens capable d'affronter ça... Parce que je tiens beaucoup trop à lui pour ça...

Et ce n'est pas cette maladie qui va me stopper... Ou me faire peur... D'ailleurs nous sommes tous sujet à en souffrir... sauf que chez certain ça se déclare et chez d'autre ça ne se développe pas...

Je veux qu'il soit heureux c'est tout, je ne veux pas qu'il souffre... Et même s'il me larguait, je pense que je serais toujours là pour le soutenir et l'aider s'il avait besoin de moi...

Merci KARBOMINE, ça me fait du bien de te lire :blush:

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Invité KARBOMINE
Invités, Posté(e)
Invité KARBOMINE
Invité KARBOMINE Invités 0 message
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pas de quoi. et puis, tu sais, là il est très tard donc tout le monde dort mais je sais que nous ne sommes pas la seules ici à avoir noué une (des) relation(s) avec un (des) schizophrène(s). tu devrais avoir d'autres avis, voire des avis de schizophrènes.

je comprends ton besoin d'en parler... ça fait bizarre surtout quand on ne connait pas du tout. d'ailleurs, tu savais quoi de la schizophrénie avant et tu en sais quoi maintenant ? ça veut dire quoi, pour toi ?

l'alcool, c'est moins terrible que les psychotropes type shit, mais bon, c'est pas top top non plus. enfin, quitte à choisir, mieux vaut l'alcool.

en revanche, je ne crois aps qu'il faille se fier à des impressions. il est probable qu'il ait appris à tout cacher en public et quand on a réussi à masquer toute sa vie un truc aussi énorme, pour que ça ne pénalise pas trop, eh bien on devient particulièrement habile en dissimulation et même de près, on n'y voit pas grand chose. je ne veux pas dire qu'il est menteur mais qu'il a dû acquérir des réflexes qui font que tout passe inaperçu. en tout cas, les tables cliniques disent bien que le fait d'entendre des voix, c'est plus qu'un signe de trouble léger. un trouble léger sera qualifié de trouble borderline, il va y avoir des blocages affectifs, des réflexes de pensée un peu bizarres, des troubles du ressenti aussi mais avoir des hallucination auditives ou visuelles, perdre la mémoire sur des laps de temps importants aussi, ça c'est le next level. et effectivement, on ne sait pas ce qu'il peut se passer. sinon, le fait qu'il ait un comportement "différent" n'est pas un problème tant qu'il est capable de s'assumer et qu'il ne constitue un danger ni pour les autres ni pour lui. mais ça c'est une autre question...

des arguents, tu pourrais en trouver en te renseignant sur les neuroleptiques et leur histoire. histoire de dédramatiser le psychiatre, de lui faire comprendre qu'on ne va pas l'enfermer ou le considérer comme un mec à part toute sa vie. au contraire, là il fait l'autruche ; un bon traitement devrait l'aider à gérer. certains schizophrènes arrêtent tout trraitement et ne s'en portent pas plus mal, après...

sinon tu sais, pour ce qui est de lui apporter quelque chose... s'il est avec toi et qu'il t'aime, c'est que tu lui apportes déjà quelque chose, même si tu n'es pas capable de discerner ce que c'est. les gens un peu à part... les gens "différents" comme on dit... eh bien ils n'accordent pas de l'importance aux mêmes choses que les autres. quelque chose qui te semble important peut leur sembler inutile et quelque chose d'anodin peut sembler capital. d'après le peu que j'ai lu, je crois que le fait d'avoir sous les yeux - et même un peu plus - quelqu'un qui ne vit pas dans le mensonge perpétuel et l'hypocrisie, ça doit vraiment lui apporter beaucoup. pas beaucoup de choses mais bien plus : beaucoup d'oxygène. quand tu vis dans un monde où tout le monde te semble monstrueux et abject, trouver un rayon de soleil, quelqu'un avec qui on peut parler, vivre, être, sans avoir envie de vomir mais plutôt en ayant envie de sourire, ça, ça permet à quelqu'un de ne pas pêter un plomb. et de donner un sens à beaucoup de choses.

donc tu essaies d'être utile, mais même si tu n'y arrivais pas ; contente-toi d'être comme tu es, ça lui apporte sûrement la plus précieuse des choses.

(sous réserve d'analyse erronée de ma part...)

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Invité KARBOMINE
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Membre, Posté(e)
calotte Membre 497 messages
Baby Forumeur‚
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Il peut tout aussi bien guerir de sa maladie, enfin il y a des signes precursseurs de la maladie comme de la guerison, il est vrai aussi qu'une personne atteinte par ce mal va guerir beaucoup mieux avec une stabilité sociale et affective, mais rien n'est sûr, c'est la vie.

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Membre, Jeteuse de sortilèges !, 58ans Posté(e)
night passenger Membre 1 232 messages
58ans‚ Jeteuse de sortilèges !,
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"Guérir" de cette chienne de maladie ?!! Je dirais plutôt trouver un équilibre acceptable. La personne reste malade, il ne faut pas se bercer d'illusions. Par contre, il a besoin de toi Marine, c'est ta présence et la confiance qu'il va t'accorder qui te permettra de lui faire accepter de rencontrer un spécialiste qui lui prescrira les psychotropes qui feront taire ses voix et atténueront ses troubles.

Au-delà de cela, il est important que tu penses à toi ! Tu peux me croire, une relation amoureuse avec un homme qui souffre de schizophrénie n'a rien d'une romance tranquille. Je et souhaite bon courage... et tu risques fort d'en avoir grand besoin.

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Invité KARBOMINE
Invités, Posté(e)
Invité KARBOMINE
Invité KARBOMINE Invités 0 message
Posté(e)

guérir ça me semble un peu difficile, en effet ! :blush: vaut mieux voir ça comme un mode de pensée différent dont on pourrait réduire les désagréments... mais guérir, le mot est très malvenu !

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Membre, 36ans Posté(e)
Jenesaisplus Membre 19 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
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Salut!

Je vais te parler d'une expérience personnelle..

Mon frère était atteint de schizophrénie et je peux te dire que c'est assez difficile de vivre avec quelqu'un qui a cette maladie car le médecin nous avait annoncé que cette maladie ne se guérissait pas vraiment,on peut juste l'atténuer..Mon frère a fini par se suicider...Il était vraiment atteint, cela c'est passé évidemment en douceur mais à la fin il entendait des voix,croyais que les flics le surveillait et il avait des pertes de mémoire( il s'amenait des fois à 3h du matin chez moi en pensant qu'il était 14H)...

Si je peux te donner un conseil écoute ton coeur mais soutient le car ils ont besoin d'énormément de soutient!!!

:blush:

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Membre, Posté(e)
hintage Membre 97 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

salut

s'il a cette maladie depuis 14 ans et qu'il a pas de traitement c qu'il sait pas vivre sans ses voix

c cool qu'il te l'ai dit

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Membre, Souris Sauvage, 49ans Posté(e)
Tank_Girl Membre 1 941 messages
49ans‚ Souris Sauvage,
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Bon je suis infirmière en psy depuis 15 ans, en dehors du boulot j'ai des amis schizophrenes (rencontrés en dehors donc) dont l'un est aussi un amant, nous sommes assez attachés.

Que dire, schizophrenie "legere" est un terme mal approprié en ce sens qu'il s'agit d'un trouble de la personnalité, on l'est ou non, par contre les schizophrenes peuvent être très bien compensés, le facteur à évaluer est je pense de savoir s'il en souffre et à quel degré. J'ai eu des patients schizophrenes qui étaient delirants et hallucinés tout le temps, même sous traitement et qui vivaient bien ainsi, quand c'est à bas bruit et que ça leur laisse le champ de mener une vie professionnelle et sociale.

Evidemment ce serait bien qu'il puisse en parler avec un psychiatre ne serait ce que pour un diagnostic, une evaluation... Ses voix semblent désagréables, ou du moins aller à l'encontre de la vie sentimentale avec toi qu'il apprécie, les pertes de memoires ont l'air aussi de l'inquieter. Peut etre que pour l'encourager à aller aux soins tu peux présenter cela comme une evaluation medicale et un espace de parole strictement confidentiel, il ne sera pas obligé de prendre le traitement si traitement prescrit il y a et d'après ce que tu decris il ne relève pas de l'hospitalisation sous contrainte (HDT) ni même d'une hospitalisation tout court. Mon ami/amant a consulté de lui même car ilavait des phobies d'impulsion hetero agressives très violentes et une charge d'angoisse balaise. Il n'a jamais été hospitalisé, il a une excellente accroche avec son thérapeute qu'il voit volontiers et a parlé d'une évolution très favorable; il est parfaitement compensé et équilibré, juste quand il est stressé il al'impression qu'on peut lire ses pen sées et a honte de lui, son traitement est maintenant léger, il ne le prend que le soir et reste bien dynamique la journée, il travaille à l'écriture de son premier roman (il a publié deux recueils de poemes), vit de l'AAH et en est très satisfait : il a fait des études de droit et des "petits boulots" et comme ton ami avait beaucoup de mal à se concentrer et à tenir une journée de cours, puis l'écriture est sa passion (et je lui trouve énormément de talent)

J'ai aussi travaillé un an à domicile auprès de patients schizophrenes (degré de pathologie beaucoup plus lourde que ce que tu décris)

Je trouve un peu lourd de te conseiller de lui apporter de la stabilité : ni plus ni moins qu'un compagnon "normal" je dirais. Pour le conseiller au sujet des soins... Tu peux aussi le rassurer en disant qu'un psychiatre n'est pas un ennemi, c'est un soignant (même s'il y a de sacrées breles dans la profession comme partout) et ce qu'il dira en consultation ne sortira pas du cabinet du medecin psychiatre, mettre en avant la balance inconvenient confort, ne pas nier qu'il est tres difficile de se confier à un inconnu, même soignant.

Pour ples toxiques en effet c'est tres contre indiqué dans ce type de personnalité (ça déréalise) mais ça ne semble pas être un de ses soucis, sa période picole ayant été réactionnelle (et c'est quelque chose qui peut arriver à tout le monde, psychotique ou non)

:blush:

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