Pourquoi un tel baclage?

Carrément j'imagine le ratage total ^^

Ca me fait limite penser à SAW (thriller). Le 1 évidement les autres c'est plus du thriller c'est du gore.

Le film à un gros suspsens (à recommander). Et au dernier moment, tu comprend enfait que le "méchant" n'est pas du tout celui que tu crois depuis le début et qui est clairement le méchant dans tout le film.

ba je sais plus dans quel Saw, le flic il voit son fil subir les "jeux" de saw, et à la fin du film le flic apprend que pendant qu'il regardai son fil en direct (enfin il pensais que c'etait du direct) son fils etait dans uen caisse en bois juste à coté de lui ^^

Avez-vous déjà eu cette impression en lisant des policiers?

Oui.

Intéressant sujet. Souvent, certains polar donnent l'impression de finir un peu à l'arrachée. Je n'ai jamais su si c'était une volonté de faire une fin où les choses s'accélèrent à un rythme qui se voudrait palpitant, si à la page 190 (sur 200) l'auteur se rendait compte qu'il n'avait plus que 10 pages pour faire sa fin (alors qu'il aurait voulu la faire en 50), ou si c'est un réel bâclage de lassitude.

éa va totalement à l'encontre des règles d'écriture, puisque la fin est censée être déjà pensée dès le début de la rédaction, surtout dans un genre aussi pointu que le polar.

En tout cas, oui, je lis plus de fins rapides et décevantes que de grand final glorieux.

Pandore, si tu veux lire un bon policier voir même thriller qui te tienne en haleine jusqu'au bout essaie " le serment des limbes " de Jean Christophe Grangé ..

Si tu trouves l'assassin avant les dernières pages je te tire mon chapeau :-))

Mais accroche toi c'est le genre de livre ou tu plonges dedans et où tu as du mal à sortir ... Tu vas vivre l'intrigue en compagnie d'un commissaire et tu vas partir sur des fausses pistes comme lui ....

C'est edité en Livre de Poche

je note ça, merci :blush:

C'est peut-être parce que ce n'est pas mon genre de prédilection, mais oui, je ressens personnellement cette impression de bâclage en lisant la plupart des polars et des thrillers qui ont fini entre mes mains. Ce qui est également assez gênant, c'est quand l'écrivain essaie de masquer ce bâclage par un artifice de sujet ou d'écriture, celui qu'il serait le plus prompt à nous répliquer si jamais on devait lui dire en face ¿ quelques exemples (qui sont tous des livres que je ne conseillerais pas trop, à des degrés cependant divers) :

¿ dans Fatherland de Robert Harris, le sujet aurait pu être passionnant (uchronie : et si l'Allemagne nazie avait gagné la guerre, et effacé les traces de l'Holocauste autant qu'elle eût pu, en 1984) mais tout est bâclé (de l'histoire d'amour hyper-prévisible aux prétextes pseudo-historiques pour masquer le tout)

¿ dans La peau du tambour d'Arturo Pérez-Reverte, les considérations historiques et religieuses sur le Vatican et le Saint-Siège ne comblent pas (encore une fois) l'histoire d'amour hyper-prévisible et l'enquête lente, lente, lente et téléphonée.

¿ dans Qumran d'Eliette Abécassis, le bâclage de l'histoire (encore une fois... l'histoire d'amour hyper-prévisible) est vainement occulté par des considérations archéologiques sur les manuscrits de Qumran (également connus sous le nom des manuscrits de la Mer Morte, qui sont effectivement un sujet passionnant), qui ne sont d'ailleurs pas de très haut vol... avec un dernier chapitre rédigé dans un style imitant l'ancien avec une conclusion hyper-prévisible et sans intérêt.

¿ dans le Premier jour de Marc Lévy ; archéologie et langues anciennes (mais ça ne vole pas bien haut dans les considérations sur le système d'écriture ge'ez et le grec ancien ¿ mais ceci-dit, j'ai été très agréablement surpris(e) de trouver un auteur qui parle de ge'ez, et rien que pour cela j'étais content de le lire ¿ et encore moins haut pour l'astronomie). Ceci-dit encore, même sans aimer Marc Lévy, j'ai trouvé que son livre était très fluide et donc d'une certaine façon je comprends son succès et je le considère comme moins bâclé que les livres sus-cités.

...

(etc.)