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Napolèon . Une destinée programmé par DIEU .


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Membre, Ad majorem Peterwaradin gloriam, 46ans Posté(e)
peterwaradin Membre 2 643 messages
46ans‚ Ad majorem Peterwaradin gloriam,
Posté(e)
Et moi je suis certain que c'est la Révolution. C'est SA popularité, SES valeure de général et c'est SES victoires en temps que général en chef de l'Armée d'Italie et de l'Armée d'Orient.

Fort de cela, c'est en suite qu'il se décida à jouer un rôle politique et s'entoura donc d'hommes fidèles à lui: son frère Lucien, Sieyès, Cambacérès, Roger-Ducos, Talleyrand et compte aussi sur l'appui de généraux présents à Paris et à la neutralité de Fouché et Barras.

Une question Peter: qui reprit la guerres en 1800 ?

Non. La guerre était inévitable car les coalisés avaient jurés de déposé les armes que lorsque Napoléon 1°, héritié des idées révolutionnaire, sera ecrasé.

Les coalisés n'acceptaient tout simplmement pas l'idée d'Etat égalitaire, et c'est cela qui poussaient les dirigeants des autres pays à la guerre.

opinion personnelle et réalité historique crue ne cadrent pas toujours.

Les états se fichaient à l'époque de ce qui se passaient en France,dès lors que cela restait cantoner à la France.D'ailleurs,Napoléon se fichait lui-même du principe de l'Egalité.N'oublie pas qu'il a été élevé au pouvoir grâce à la bourgeoisie qui ne voulait plus entendre parler du jacobinisme néfaste au commerce.

Faut arreter de prêter à Napoléon,que par ailleurs j'admire,des idées qui n'étaient pas ou plus les siennes.Il fut un temps robespierriste.Il a abandonné ses anciens amis par opportunisme politique et pour sauver sa peau.

Il méprise le peuple.Ce mépris pour le peuple naquit au soir de la prise des Tuileries alors que certains éléments déchainés parmi les assaillants se livraient aux dernières obscénités sur les cadavres des Gardes suisses.Il l'a dit et redit.Il ne s'en cachait pas.D'ailleurs,ne s'est-il pas servi du sentiment religieux encore vivace parmi la populace pour asseoir sa popularité?Il l'a avoué à Saint Hélène.

La question de la Guerre en 1800 ne se pose pas vu qu'à ma connaissance,y a pas eu de déclaration de guerre à cette date précise sinon que cette année marque la fin de la campagne d'Italie initiée par le directoire (même si Bonaparte,qui n'en était que le bras armé, a pris des initiatives personnelles comme son collègue Championnet d'ailleurs) et un rapprochement provisoire avec la Russie de Paul Ier.

L'Autriche se contentait de reprendre ce que la France lui avait arraché.

Entretemps Bonaparte est élu consul.Il va détourner l'objectif de cette campagne initiée,je le répète,par le Directoire.

La seconde coalition,c'est sans doute à elle dont tu fais allusion,était destinée avant tout à contenir l'expansionnisme français.

Le rétablissement de la royauté ne viendra que bien plus tard,quand Napoléon aura épuisé la patience des coalisées.

L'Angleterre qui fut le fer de lance des coalitions craignait une France forte.Elle se fichait du changement de régime.La preuve,c'est que l'exécution du roi fut l'objet d'une simple condamnation de principe de la part des Anglais.Aucune intervention militaire.Rien.Même l'Auriche,dont les empereurs Léopold et François,pourtant les frères de la reine Marie Antoinette,n'ont rien fait pour sauver le trône alors qu'ils en avaient le pouvoir(la France étant alors militairement affaiblie).D'ailleurs,les coalisées,notamment l'Angleterre et la Russie méprisaient les Bourbons,notamment Louis XVIII,qu'ils résintallèrent sur le trône à contrecoeur et après moults négociations(voir le rôle de Talleyrand au congrès de Vienne en 1815).

N'oublions pas qu'à ce congrès dont la France n'était même pas conviée au départ,n'eût été l'intervention de Talleyrand,les coalisées ont longuemment hésité sur le choix du successeur de Napoléon.Ils ont même évoqué le rétablissement de la république(!!!),l'intronisation de de Napoléon II(le fils de l'empereur haï!!!),ou la nomination de Bernadotte,avant d'arrêter leur choix contraint sur Louis XVIII!!!

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Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Avis personnel ? NON.

De l'histoire ? OUI.

Mais je vais un peut m'égarer.

Le peuple n'avaient pas leur mot à dire; c'est choquant pour nous aujourd'hui, mais c'est comme ça. Je n'ai dit à aucun moment que je faisais un jugement de valeur; je constate, et ça s'appelle faire de l'Histoire. Les codes moraux n'ont rien à y foutre autrement qu'en OBJET, et non comme critère d'analyse. Ceux qui sont morts le restent et personne ne peut leur rendre justice autrement qu'en essayant de tirer des leçons; mais il faut aussi préciser que beaucoup de gens, paysans ou citadins, avaient des velléités et des désirs qui parfois s'exprimaient sous forme de mouvements populaires parfois violents, et que certains d'entre eux poussaient aussi à la guerre. Le sentiment national dans l'opinion publique anglaise comme française en sont de bons exemples. Mais il y en a d'autres.

Sur le glacis, c'est pas un point de vue français spécifiquement parce que je ne fais pas de jugement de valeur: les adversaires de la France n'avaient pas confiance en la France et s'était réciproque. Ergo, chacun cherchait à se prémunir contre les autres: l'Angleterre renforce sa flotte, développe son commerce hors d'Europe, cherche à créer des fronts périphériques et accroît son effort diplomatique. Prussiens, Russes et Autrichiens se paient sur le Pologne et leurs environs immédiats, et la France fait la même chose. Il fait juste pas bon être petit dans ces situations là. C'est de la Realpolitik, et c'est totalement sans pitié (dans un film de mafia, on verrait un gars dire "rien de personnel, c'est juste le business"). Ca s'appelle se créer un glacis de sécurité et il n'y a rien de chauvin à le dire parce que c'est un terme neutre, même s'il recouvre des réalités cruelles.

Une république ne veut pas nécessairement dire une démocratie. C'est tragique qu'aujourd'hui personne ne soit capable de dire la différence sous prétexte que de nos jours, la plupart des républiques aient adopté un FONCTIONNEMENT démocratique. Mais la France de Napoléon est un Etat de droit.

Sur la question de l'esclavage ( mais il me semble que j'en aie déjà parlé) et des droits de l'homme, comme je l'ai dit, c'est un TRES long débat, et là encore, certains juge d'un trait de plume en enfant de la fin du XXème siècle: la Constituante en 1791 discutait pour savoir si les noirs avaient une âme (surréaliste aujourd'hui). Et les exilés de la Commune en Nouvelle Calédonie, ceux de 1830 ou 1848 en Algérie ne semblaient pas considérer les locaux comme des égaux. Et dans l'autre sens, Toussaint Louverture comme Dessalinbes étaient des propriétaires esclavagistes et ont rétabli l'esclavage chacun à leur tour, sous un autre nom. Mais pour ce qui concerne Napoléon dans ce débat, c'est là encore de la Realpolitik: je doute que la question l'ait même beaucoup occupé. Ca servait l'économie d'avoir les planteurs avec lui, il a signé et il a occupé les 23 heures restantes de sa journée à savoir comment se dépatouiller avec l'Europe. "L'Etat est un monstre froid" disait Nietzsche: aucun dirigeant n'a réfléchi autrement qu'en termes d'intérêts. Et les "valeurs" de notre époque, notre façon de les voir est précisément de notre époque: ceux du XIXème en avaient une tout autre. C'est de l'aveuglement de le voir autrement.

Un tyran n'a pas besoin de lois, ni d'Etat de droit. En quoi serait-il le seul responsable de son isolement? Aucune des grandes puissances ne tolérait même le système ou le principe de sa présence à la tête de la France, et sans même qu'il soit question de principes politiques, toutes avaient le besoin, l'envie et l'occasion d'abaisser la puissance française. L'Angleterre, la plus opiniâtre (parce que la plus abritée) en la matière, ne pouvait tolérer l'idée d'une puissance montante sur le continent, et ne voulait surtout pas voir autre chose qu'un Etat tampon ou une puissance lointaine contrôler Anvers. L'Angleterre n'avait aucun intérêt à voir l'Europe pacifiée; s'il en avait été autrement, la paix d'Amiens eut put être le compromis (boîteux, comme tout compromis) pacificateur du continent, moyennant des concessions (par ailleurs prévues) de la France en Allemagne (grosso modo, le principe d'un retour sur le Rhin était accepté par tous).

L'Autriche voyait dans la France de Napoléon la même chose que dans la France révolutionnaire, soit une menace pour les principes qu'elle agitait; et les Pays-Bas leur manquaient.

La vraie grosse erreur de Napoléon, celle qui lui incombe avant tout, c'est de n'avoir pas cherché à se concilier le Tsar et de le maintenir dans le Blocus continental en trouvant des moyens de compenser les pertes des Russes dues au maintien du dit Blocus. L'hubris l'a certainement saisi après Tilsitt.

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Membre, Ad majorem Peterwaradin gloriam, 46ans Posté(e)
peterwaradin Membre 2 643 messages
46ans‚ Ad majorem Peterwaradin gloriam,
Posté(e)
Avis personnel ? NON.

De l'histoire ? OUI.

Mais je vais un peut m'égarer.

Le peuple n'avaient pas leur mot à dire; c'est choquant pour nous aujourd'hui, mais c'est comme ça. Je n'ai dit à aucun moment que je faisais un jugement de valeur; je constate, et ça s'appelle faire de l'Histoire. Les codes moraux n'ont rien à y foutre autrement qu'en OBJET, et non comme critère d'analyse. Ceux qui sont morts le restent et personne ne peut leur rendre justice autrement qu'en essayant de tirer des leçons; mais il faut aussi préciser que beaucoup de gens, paysans ou citadins, avaient des velléités et des désirs qui parfois s'exprimaient sous forme de mouvements populaires parfois violents, et que certains d'entre eux poussaient aussi à la guerre. Le sentiment national dans l'opinion publique anglaise comme française en sont de bons exemples. Mais il y en a d'autres.

Sur le glacis, c'est pas un point de vue français spécifiquement parce que je ne fais pas de jugement de valeur: les adversaires de la France n'avaient pas confiance en la France et s'était réciproque. Ergo, chacun cherchait à se prémunir contre les autres: l'Angleterre renforce sa flotte, développe son commerce hors d'Europe, cherche à créer des fronts périphériques et accroît son effort diplomatique. Prussiens, Russes et Autrichiens se paient sur le Pologne et leurs environs immédiats, et la France fait la même chose. Il fait juste pas bon être petit dans ces situations là. C'est de la Realpolitik, et c'est totalement sans pitié (dans un film de mafia, on verrait un gars dire "rien de personnel, c'est juste le business"). Ca s'appelle se créer un glacis de sécurité et il n'y a rien de chauvin à le dire parce que c'est un terme neutre, même s'il recouvre des réalités cruelles.

Une république ne veut pas nécessairement dire une démocratie. C'est tragique qu'aujourd'hui personne ne soit capable de dire la différence sous prétexte que de nos jours, la plupart des républiques aient adopté un FONCTIONNEMENT démocratique. Mais la France de Napoléon est un Etat de droit.

Sur la question de l'esclavage ( mais il me semble que j'en aie déjà parlé) et des droits de l'homme, comme je l'ai dit, c'est un TRES long débat, et là encore, certains juge d'un trait de plume en enfant de la fin du XXème siècle: la Constituante en 1791 discutait pour savoir si les noirs avaient une âme (surréaliste aujourd'hui). Et les exilés de la Commune en Nouvelle Calédonie, ceux de 1830 ou 1848 en Algérie ne semblaient pas considérer les locaux comme des égaux. Et dans l'autre sens, Toussaint Louverture comme Dessalinbes étaient des propriétaires esclavagistes et ont rétabli l'esclavage chacun à leur tour, sous un autre nom. Mais pour ce qui concerne Napoléon dans ce débat, c'est là encore de la Realpolitik: je doute que la question l'ait même beaucoup occupé. Ca servait l'économie d'avoir les planteurs avec lui, il a signé et il a occupé les 23 heures restantes de sa journée à savoir comment se dépatouiller avec l'Europe. "L'Etat est un monstre froid" disait Nietzsche: aucun dirigeant n'a réfléchi autrement qu'en termes d'intérêts. Et les "valeurs" de notre époque, notre façon de les voir est précisément de notre époque: ceux du XIXème en avaient une tout autre. C'est de l'aveuglement de le voir autrement.

Un tyran n'a pas besoin de lois, ni d'Etat de droit. En quoi serait-il le seul responsable de son isolement? Aucune des grandes puissances ne tolérait même le système ou le principe de sa présence à la tête de la France, et sans même qu'il soit question de principes politiques, toutes avaient le besoin, l'envie et l'occasion d'abaisser la puissance française. L'Angleterre, la plus opiniâtre (parce que la plus abritée) en la matière, ne pouvait tolérer l'idée d'une puissance montante sur le continent, et ne voulait surtout pas voir autre chose qu'un Etat tampon ou une puissance lointaine contrôler Anvers. L'Angleterre n'avait aucun intérêt à voir l'Europe pacifiée; s'il en avait été autrement, la paix d'Amiens eut put être le compromis (boîteux, comme tout compromis) pacificateur du continent, moyennant des concessions (par ailleurs prévues) de la France en Allemagne (grosso modo, le principe d'un retour sur le Rhin était accepté par tous).

L'Autriche voyait dans la France de Napoléon la même chose que dans la France révolutionnaire, soit une menace pour les principes qu'elle agitait; et les Pays-Bas leur manquaient.

La vraie grosse erreur de Napoléon, celle qui lui incombe avant tout, c'est de n'avoir pas cherché à se concilier le Tsar et de le maintenir dans le Blocus continental en trouvant des moyens de compenser les pertes des Russes dues au maintien du dit Blocus. L'hubris l'a certainement saisi après Tilsitt.

c'est là que tu fais fausse route.L'opinion du peuple c'est de l'Histoire.N'oublie pas que s'il y a bien une période ou l'opinion du peuple a influé sur la politique,c'est bien à cette époque.Par ailleurs,tu sembles tout mélanger.Les codes moraux n'ont rien à voir là-dedans,tout du moins ceux en vigueur à notre époque.Et effectivement,juger un acte passé à l'aune de notre éthique moderne est une absurdité.

Pour l'histoire du glacis,je suis d'accord avec toi.Mais ce n'est pas ce que tu disais dans ton précedent post.Tu parlais plutôt des motivations idéologiques qui sous-tendaient les différentes coalitions qui se sont succédées.Or ces motivations sont venus bien après.La realpolitik fut la plus déterminante.Et c'est ce que j'ai dit précedemment.

Pour la phrase mise n gras,je suis bien d'accord avec toi.Mais je ne vois pas trop le rapport que ça a avec notre petit débat.

Ce que j'ai mis en gras souligné,je le réfute catégoriquement.Un tyran même sanguinaire et capricieux(ce qui ne fut pas tout à fait le cas de Napoléon) a toujours besoin de lois,ne serait-ce que pour conférer à son despotisme un vernis légal,propre à donner le change .Autrement dit,cette manoeuvre vise à acquérir une certaine légitimité,qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur des bases plus solides.C'est une précaution élémentaire et indispensable s'il veut conserver longtemps le pouvoir.Mêmes les monarques de droit divin étaient encadrés par des lois,coutumes ou autres.

Au demeurant,personne n'a nié le fait que l'Etat napoléonien était un état de droit.Ne serait-ce parce que son règne fut producteur de lois(code civil...)outre qu'il reprennait bon nombre de lois votés avant son avènement.

Pour ce qui est de souhait de se débarrasser de Napoléon en tant qu'empereur,outre que cette idée ne fit pas l'unanimité chez les alliées(Nous opposerons l'obsession anglaise au pragmatisme autrichien),elle fut envisagée fort tardivement.On en veut pour preuve l'alliance entre la maison autrichienne et Napoléon par le mariage(même décidé à contrecoeur).Les autrichiens savaient donc que Napoléon "allait durer" et que sa puissance était encore trop grande pour pouvoir envisager même en rêve de le renverser.

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