citation

Rares sont ceux qui n'ont pas vécu au moins une grande déception amoureuse. Ces échecs amoureux nous marquent très profondément. On peut rester accroché à cette peine pendant des mois et parfois des années. Et lorsque, finalement, notre c¿ur commence à se desserrer, on aime craintivement, de peur de revivre cette profonde douleur. Nous nous rendons compte que la peine d'amour ressemble beaucoup au deuil qu'on vit lors du décès d'un parent proche ou d'un conjoint. La rupture amoureuse éveille en nous des sentiments d'échec, d'abandon, de deuil, de colère et de déni qui peuvent être très envahissants. Cette peine est accentuée lorsqu'on est rejeté par l'autre car la perte de l'estime de soi rend ces émotions encore plus violentes. Mais la guérison d'un c¿ur brisé ne passe pas par l'établissement d'une nouvelle relation, la réparation de l'ancienne relation, le temps, la thérapie, pleurer nos pertes, les tranquillisants. Ces actions n'ont pas vraiment d'effet véritablement bénéfique, bien qu'elles puissent soulager la douleur et combler le vide pendant un certain moment.

La seule cure pour un c¿ur brisé c'est de grandir, d'évoluer, de regarder droit devant soi et de foncer vers l'avant. On doit cesser de se faire des illusions par rapport aux relations amoureuses et accepter que tout change et que nous sommes responsables de notre bonheur.

Tiré du livre "Le bonheur: Un jour à la fois"

1759

20 novembre

Défaite de la flotte française face aux Anglais

Au large de Belle-île la flotte française de l'amiral Conlans est déroutée par celle de l'amiral britannique Hawke. La guerre qui oppose la France, la Russie et l'Autriche à l'Angleterre et la Prusse a débuté en 1756. Elle durera jusqu'en 1763 et prendra le nom de "Guerre de sept ans".

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RECUEILLEMENT

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.

Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :

Une atmosphère obscure enveloppe la ville,

Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,

Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,

Va cueillir des remords dans la fête servile,

Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,

Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;

Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,

Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,

Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

Charles BAUDELAIRE,

Les Fleurs du mal

C'est sublime, Caminde, grand merci a toi!

Comme ils ont tous connu la souffrance, ces grands esprits! Comme ils ont su le dire et nous laisser cet eritage de beaute et de sagesse! Comme pour voir qu'il y a de la beaute meme dans la douleur. Ce n'est pas ca "Les fleurs du mal"???

Comme tu me deviens familiere, douleur qui me cheries!

Je dois t'ouvrir mon ame , mon coeur doit t'accueillir,

Et il devrait apprendre a vivre avec toi,

Car, depuis ma naissance, te sens presente en moi.

Je te sens si reele, sans pouvoir te nier

Et c'est meme pas la peine de toujours demander

A quoi nous servent les reves, a quoi nous sert d'aimer

Si, apres des merveilles que tu sais ballaier

C'est TOI, toujours, qu'arrives, sans jamais me quitter!

C'est c'que je dois comprendre par la FIDELITE?..........

Bonne journee a vous!

Le Naufrage

La vie est parfois un naufrage

Pas sur la mer, mais sur terre

Dans son coeur , avec son entourage,

Dans son âme et dans sa misère

Comme un marin rescapé

Je suis une naufragée

J'ai le coeur lacéré

Par de êtres si dépravés

C'est mon naufrage à moi

C'est là tout mon désarroi

Mais il y a parfois

Le son d'un hymne de joie .

Toujours optimiste, Cynyhia!

Grand, tres grand merci a toi!

Ecrire ce n'est que des mots

mais un puits à paroles peut-il donner de l'eau ?

peut-il remplir l'attente et paraître une mer ?

J'écris je creuse : petite fourmi

Veut devenir vautour

*

Ma voix s'arrache à la pesanteur nulle des vocables

mes yeux vident leur vue sur la page en attente

mais une seule larme ne suffit pas pour écrire

il faut beaucoup souffrir pour bien pleurer

le soleil viendra-t-il assainir la mare

et sécher le bourbier ?

*

Ne dis rien et le dictionnaire restera lettre morte

sur ce champ de bataille une feuille ne peut rien

laisse les glossaires cache le stylo meurs à ta vérité

respire ton quart d'heure de vraie liberté

*

Etre la trace des mondes enfouis

sous des sables sans nom sans âge sans espoir

ne pas dire la lune taire le soleil

écouter l'arbre qui annonce la lisière d'une forêt

*

Jamais la même figure

jamais la même image

le silence c'est rien

étalée sur une page

*

Superbe la langue qui n'a plus que des signes

marquant la pause totale et l'arrêt du glas

magnifique la mort de l'écrit qui s'étale

sur ce que vie signifie de vie

*

Comme le vol de l'aigle en montagne

comme la blancheur de la neige comme la chaleur du désert

naturels et paisibles à leur place immuable

ainsi les mots pour l'homme qui n'a que les mots

pour vivre et mourir

*

Après les mots l'apaisement

et avec lui le silence superbe

le magnifique silence de la terre

dans sa profondeur amorphe mais pacifique

*

Une parole écrite pèse

comme ce granit qui s'appuie sur la terre

de tout son poids de pierre

La parole d'une seule bouche

est une toile d'araignée qui nous tient prisonniers

dans ses fils d'acier

*

J'assainis la source où trempent

mes nostalgies L'ardeur de dire :

poésie

use mes réticences et j'abonde

en paroles que je vole au silence

Bluma Finkelstein

Ecrire ce n'est que des mots

mais un puits à paroles peut-il donner de l'eau ?

peut-il remplir l'attente et paraître une mer ?

J'écris je creuse : petite fourmi

Veut devenir vautour

*

Ma voix s'arrache à la pesanteur nulle des vocables

mes yeux vident leur vue sur la page en attente

mais une seule larme ne suffit pas pour écrire

il faut beaucoup souffrir pour bien pleurer

le soleil viendra-t-il assainir la mare

et sécher le bourbier ?

*

Ne dis rien et le dictionnaire restera lettre morte

sur ce champ de bataille une feuille ne peut rien

laisse les glossaires cache le stylo meurs à ta vérité

respire ton quart d'heure de vraie liberté

*

Etre la trace des mondes enfouis

sous des sables sans nom sans âge sans espoir

ne pas dire la lune taire le soleil

écouter l'arbre qui annonce la lisière d'une forêt

*

Jamais la même figure

jamais la même image

le silence c'est rien

étalée sur une page

*

Superbe la langue qui n'a plus que des signes

marquant la pause totale et l'arrêt du glas

magnifique la mort de l'écrit qui s'étale

sur ce que vie signifie de vie

*

Comme le vol de l'aigle en montagne

comme la blancheur de la neige comme la chaleur du désert

naturels et paisibles à leur place immuable

ainsi les mots pour l'homme qui n'a que les mots

pour vivre et mourir

*

Après les mots l'apaisement

et avec lui le silence superbe

le magnifique silence de la terre

dans sa profondeur amorphe mais pacifique

*

Une parole écrite pèse

comme ce granit qui s'appuie sur la terre

de tout son poids de pierre

La parole d'une seule bouche

est une toile d'araignée qui nous tient prisonniers

dans ses fils d'acier

*

J'assainis la source où trempent

mes nostalgies L'ardeur de dire :

poésie

use mes réticences et j'abonde

en paroles que je vole au silence

Bluma Finkelstein

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Magnifiquement beau, vrais et profond!

Grand merci a toi, esprit inepuisable!!!

Je ne connaissais pas cette poetesse...

STP Dorcami,

Pourrais tu nous mettre sur voyage un spécial Roumanie avec tous les sites superbes à visiter? Villes, sites naturels et monuments?

ça serait super de nous faire connaître ton pays

Merci :blush:

C'est sublime, Caminde, grand merci a toi!

Comme ils ont tous connu la souffrance, ces grands esprits! Comme ils ont su le dire et nous laisser cet eritage de beaute et de sagesse! Comme pour voir qu'il y a de la beaute meme dans la douleur. Ce n'est pas ca "Les fleurs du mal"???

Comme tu me deviens familiere, douleur qui me cheries!

Je dois t'ouvrir mon ame , mon coeur doit t'accueillir,

Et il devrait apprendre a vivre avec toi,

Car, depuis ma naissance, te sens presente en moi.

Je te sens si reele, sans pouvoir te nier

Et c'est meme pas la peine de toujours demander

A quoi nous servent les reves, a quoi nous sert d'aimer

Si, apres des merveilles que tu sais ballaier

C'est TOI, toujours, qu'arrives, sans jamais me quitter!

C'est c'que je dois comprendre par la FIDELITE?..........

Bonne journee a vous!

Fidélité à la douleur?

Euh...non, ni la mienne ni celle des autres

Ce qui n'empêche pas de la comprendre

Ni d'essayer de faire en sorte qu'elles puissent guérir :blush:

Bonne journée à chacun-e!

Fidélité à la douleur?

Euh...non, ni la mienne ni celle des autres

Ce qui n'empêche pas de la comprendre

Ni d'essayer de faire en sorte qu'elles puissent guérir :blush:

Bonne journée à chacun-e!

Non, ma chere, la question etait si Par fidelite il faut comprendre Douleur-en tant que reponse...

Bisous...

Pour SaintLuc; oui, je l'ai deja commence sur l'autre...monde. Je peux le faire egalement ici, pourquoi pas...

Bises, a demain.

Bonne nuit a tout le monde!

Non, ma chere, la question etait si Par fidelite il faut comprendre Douleur-en tant que reponse...

Bisous...

Pour SaintLuc; oui, je l'ai deja commence sur l'autre...monde. Je peux le faire egalement ici, pourquoi pas...

Bises, a demain.

Bonne nuit a tout le monde!

Je crois bien, je crains, en suis-je presque certaine, que jamais on ne guérit entièrement de ces blessures d'amours, amitiés.

On les calme, on apprend à les dompter, c'est tout.

Puis elles renaissent sous d'autres formes.

Je crois bien que l'amour et l'amitié sont toujours là.

Ce sont eux qui nous poussent en avant.

Bonne nuit tout le monde. :blush: