Les poèmes de cynyhia

bonsoir Dorcami

Je pense que pour une femme ça doit être encore plus difficile de vivre seule dans la nature

Mais il vrai que c'est la nature qui nous ressource et nous émerveille tout le temps

Attendre un autre amour?? Je pense que oui il faut toujours espèrer le rencontrer car il est dur de vivre sans amour et cet homme je pense le rencontrera, il le mérite , je l'espère pour lui .

J'ai hâte de lire ses poêmes

Bonne fin de soirée à tous

En France,même en pays développé, même femme et homme , y'a qu'à voir les SDF, ça fait à peu près pareil, je crois bien.

On magnifie la nature, mais on se fait aussi du cinéma. Moi la première souvent.On la trouve belle si on a sait qu'on pourra être à l'abri, manger, etc...

Voir aussi les gens, femmes ou hommes , en Ethiopie , lors des grandes sécheresses, par exemple et entre autres.Ils souffrent et meurent tout autant et pareil.

Je dis aussi des conneries souvent, rassurez-vous.

Nous sommes nés dans des pays plus privilégiés et avons bénéficié de pas mal de choses.

Qui vont en s'amenuisant, c'est vrai.Beaucoup dans leur travail en arrivent à être lessivés, rompus, perdus par périodes, la t^te et le corps dans le guidon, jour après jour, c'est vrai, je l'ai vécu assez longtemps pour le savoir.Mais pour beaucoup encore d'entre nous, français bien français, ce sera mieux que dans beaucoup d'autres endroits.

Je n'ai pas les solutions, juste la conscience de ça.

Et là maintenant, je profite de la retraite.Ouff, genre ça fait du bien quand ça s'arrête ou que ça ralentit. :blush:

Modifié le 9 janvier 2010 par Caminde

Il voyage en solitaire,

Il vient ici se distraire,

Nul ne l'oblige à se taire,

Nul ne l'oblige à te plaire....

Et c'est une vie sans mystère,

Quelques amies et quelques frères,

Qui se passent de commentaires...

Il dit merci, et c'est sincère...

Pendant des journées entières,

Pendant que l'autre reste couvert,

Il parcourt la terre,

Il court pour tout refaire...

Mais il est seul, un jour l'amour,

Sans qu'il le veuille, sans détours,

L'a quitté, s'en est allé,

L'hivers pour lui, a commencé...

Faire un Tour ?

Compter les jours ?

De l'autre côté,

La vie a continué...

D'une vie où y'avait pas de place

Pour s'excuser, pour s'expliquer,

.... Pour se "garder"....

...................................

Il voyage en solitaire,

Encore un mois, et tout refaire,

Et nul ne l'oblige à se taire,

Refusant l'avis de ses pairs,

Il sait ce qu'il a à faire...

Laissant derrière lui ses repères,

Il chante et espère,

Il sait qu'il va franchir des barrières,

Il reste le seul volontaire,

La vie se fait de choix amers,

Et puisqu'il n'a plus rien à faire,

Qu'il faut une volonté de fer,

Plus fort qu'une armée entière,

Il passera la frontière...

Il chante et espère.

Mais il est seul............

Voila le miracle en somme,

Lorsque sa décision est bonne,

C'est lorsque sa chanson "raisonne",

Pour voir grandir ses petits hommes,

Car c'est pour la joie qu'ils lui donnent,

Qu'il change et espère,

Qu'il change et espère...

Pharaon...

Personne ne sait ce qui amène tel ou telle à faire tel ou tel choix, tant que personne ne s'intéresse vraiment à son histoire.

Juger?

Modifié le 9 janvier 2010 par Caminde

Relis le texte, en passant une ligne à chaque fois... (c'est ce que j'appelle savoir lire entre les lignes)... :blush:

Oki

Juste, ce poème :blush:

Pas possible non plus de vivre en veuf ou veuve éternels, n'emplis que de regrets, chagrins.

Modifié le 9 janvier 2010 par Caminde

Te mets le son et l'image... :blush:

Ca devrait donner à peu près ça :

Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force

Ni sa faiblesse ni son c¿ur. Et quand il croit

Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix

Et quand il croit serrer son bonheur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes

Qu'on avait habillés pour un autre destin

A quoi peut leur servir de ce lever matin

Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains

Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes

Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure

Je te porte dans moi comme un oiseau blessé

Et ceux-là sans savoir nous regardent passer

Répétant après moi les mots que j'ai tressés

Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard

Que pleurent dans la nuit nos c¿urs à l'unisson

Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson

Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson

Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur

Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri

Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri

Et pas plus que de toi l'amour de la patrie

Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs

Il n'y a pas d'amour heureux

Mais c'est notre amour à tous deux

Georges Brassens

Plus gai!

Le 22 septembre

Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,

Et, depuis, chaque année, à la date susdite,

Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...

Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,

Plus une seule larme à me mettre aux paupières:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,

Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte

Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...

Que le brave Prévert et ses escargots veuillent

Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,

Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle

Et me rompais les os en souvenir de vous...

Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,

L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,

J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles

Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...

Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,

Les regrets éternels à présent me dépassent:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Désormais, le petit bout de coeur qui me reste

Ne traversera plus l'équinoxe funeste

En battant la breloque en souvenir de vous...

Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,

A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Et c'est triste de n'être plus triste sans vous

G.Brassens

Modifié le 9 janvier 2010 par Caminde

:blush:

Modifié le 9 janvier 2010 par Caminde

Pour toi Caminde et toi Yu gi

Quand le couple se déchire!!!!!!!!!

Quand c'est la mort qui est passée par là alors que faire!!!!!!!

Merci mon amie, bien ta vidéo... :blush:

Merci pour cette vidéo magnifique et réelle je ne connaissais pas encore cette chanson :blush:

Conseil

La nuit se termine , le rêve part

L'Amour rencontré ici, les deux pieds sur terre

Et non pas en parcourant les mers

Essaie de ne pas la laisser au hasard

Dévoile le , laisse le submerger ton coeur

Crie le à celle que tu aimes

N'attends pas , le temps n'a pas d'heures

A t'accorder pour toi et elle même

Et offre lui un amour en fleurs

Cet amour si tu l'as trouvé

Pierre précieuse, tu dois le partager

Fin d'hiver

Des grands arbres nus

Dans cet hiver noir

Des ombres félines

s'entrelacent dans le soir

Des arbres givrés

un hiver gelé

Un décor à rêver

Mais restons au chaud , calfeutrés

Dans notre beau midi

Voici que les mimosas

Ont décidé aujourd'hui

De se mettre en tenue de gala.

:blush: Très joli ce poème Cynyhia

Le vieux

Sur le pas de la porte

Assis , bras appuyés

Au bâton qui le porte ,

Il regarde effaré

Le va et vient des gens

Qui semblent l'ignorer.

Comme passe le temps....

Pense cet homme agé !

Il se souvient alors

De ses jours laborieux

Levé avec l'aurore ;

C'était le temps joyeux

Où l'on prenait la peine ,

En travaillant au champ ,

D'abandonner les rênes

Et , avec les enfants ,

De s'arrêter un peu.

D'un beau soleil couchant

En admirer les feux.

Et l'azur triomphant

D'une journée d'été

Mettait les coeurs en fête.

Le monde est transformé ,

La jeunesse perd la tête

Pour le temps joyeux

D'une valse effrénée ;

Et dans les yeux du vieux

On peut lire le regret.

Jolie et sa touche beaucoup de personne

vous etez pubiè?

Je l'adore ton dernier, très vrai :blush:

Faut continuer dans ce sens

(une petite erreur d'envoie je recommence)

Nuage

Au dessus de vos têtes

je flotte, libre et léger.

Quand souffle la tempête,

Je m'épanche en ondée.

Je grossis le ruissseau

Dont le sillon caché

Court et déverse l'eau,

Sur plaines fécondées.

Un fleuve me receuille,

Je cours vers l'océan,

Balloté aux éceuils

Au coeur des continents,

Où le soleil splendide

De ses rayons puissants,

chauffe mon corps limpide,

m'emporte triomphant.

Immortelle matière

Et métamorphosé,

Je retourne à l'air

Où jadis j'ai flotté.

Virtuel

Derrière l'écran tu t'agites

Pour m'écrire des mots d'amour

Tu as peur et tu m'expliques

Ton tourment en ce jour

Le sentiment d'aimer dans ce virtuel

Comment pouvoir être rassurée?

Comment pouvoir avec des mails

Montrer la force de cette vérité?

Et les autres gravitent autour

Ils semblent tranquils et pourtant

Ils sont là tous les jours

Pour combler la solitude du moment

Et le piège se referme

Tu t'habitues à ce mode de vie

C'est comme une drogue , un terme

Et ton existence en est démolie