RAMAYADE risque de se faire virée du gouvernement .

Les médias vont nous préparer à se renvoit .

RAMAYADE n' avait été qu' une marionnette ,Embauché par SARKOZY , afin de promouvoir sa campagne sur la discrimination positif . lorsqu' on sait que se même SARKOZY flatte aujourd' hui les mérites de

l' identité national , on peut se demander à quoi pouvait bien servir cette campagne .

Et de toute façon , on ne peut pas rendre un mot positif lorsqu' il symbolise la négation .

Discrimination restera toujours cette bête immonde qui avait déclenché la deuxième guerre mondiale .

Pour Rama Yade, est-ce le début de la fin de son histoire au gouvernement? Théoriquement protégée par sa popularité, la secrétaire d'Etat aux sports se trouve dans une position politique de plus en plus inconfortable... et pourrait finir par le payer.

1. Rama Yade, la rebelle du gouvernement

Ces dernières semaines, les critiques de ses collègues du gouvernement et de l'UMP à son encontre ont fusé. En cause: l'attitude de la secrétaire d'Etat aux sports, qui a souvent fait entendre sa petite musique au sein du gouvernement. Ainsi, elle a marqué sa différence en ne soutenant pas Brice Hortefeux lors de son dérapage ou Jean Sarkozy lors de l'affaire de l'Epad.

Il y a eu aussi l'affaire de son "parachutage ethnique" dans le Val-d'Oise pour les régionales. Rama Yade, qui souhaitait se présenter aux régionales dans les Hauts-de-Seine pour s'y implanter sur le long terme, a dû plier face à la direction de l'UMP, qui l'a accusée de ne pas "jouer collectif". Du coup, elle a promis qu'elle était prête à se présenter là où elle serait "le plus utile".

Dernier couac en date: le dossier sur la suppression de certains avantages fiscaux accordés aux sportifs. Sur ce sujet Rama Yade a été désavouée par sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot. La première était opposée à la suppression de ces exonérations fiscales, la seconde était pour. Soutenue par le ministre du Budget, Eric Woerth, Roselyne Bachelot l'a emporté et la mesure a été adoptée à l'Assemblée.

Dans les rangs de la majorité, on commence à en avoir marre de la singularité de Rama Yade. Et depuis peu, les langues se délient... franchement!

2. "éa fait deux ans qu'elle nous emm..."

"Elle n'a qu'à s'en aller si elle n'est pas contente, ça fait deux ans qu'elle nous emm...", confiait récemment un poids lourd du gouvernement au Parisien.

Nadine Morano, qui s'en prend à Rama Yade depuis décembre 2008, s'est lâchée dimanche... La secrétaire d'Etat chargée de la Famille a estimé que lorsqu'on est ministre et qu'on n'est pas d'accord avec la politique du gouvernement, "ou on ferme sa gueule, ou on démissionne".

Ce lundi matin, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a indiqué sur Europe 1 qu'il partageait l'opinion de Nadine Morano.

Autre petit tacle: celui venu d'Eric Woerth, ce lundi matin, sur RTL. Revenant sur le dossier de la suppression de certains avantages fiscaux accordés aux sportifs, le ministre du Budget, a déclaré à propos de Rama Yade: "Je ne sais pas si elle connaît vraiment ce sujet autant qu'elle devrait le connaitre..."

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, y est allé de sa petite pique, estimant ce matin sur Canal + que Rama Yade "va parfois un peu au-delà de la ligne". Avant d'ajouter: "Là, je pense qu'elle a eu tort sur un sujet, s'il a été arbitré, d'en remettre une louche."

Alors, Rama Yade est-elle fragilisée? Va-t-elle bientôt être contrainte de quitter le gouvernement?

3. Montebourg: "Sarkozy a décidé de la mettre dehors"

Contacté par Le Post, Arnaud Montebourg pense que "Nicolas Sarkozy a décidé de la mettre dehors". "Il cherche à la virer", estime-t-il.

Selon le député socialiste, avec les critiques venant de son camp, "Rama Yade découvre l'instrumentalisation de sa jeunesse et de sa couleur", de la part du pouvoir, qui en fait "un objet de communication plus que de politique", selon lui. "De la même manière que Rachida Dati a été instrumentalisée", estime-t-il.

"Ils considèrent Rama Yade comme une potiche décorative, mais elle, en réaction, fait connaître son avis politique", analyse Arnaud Montebourg, qui précise l'avoir "déjà encouragée" dans cette voie.

Elle risque de prendre la porte de sortie au prochain remaniement après les régionales de 2010.

C'est dommage cela dit, je pense qu'elle est très douée. éa fait seulement 3 ans qu'elle est en politique et elle apprend très vite. Et oui, elle est arriviste et très ambitieuse, mais qui ne l'est pas en politique de nos jours ?

Quant a Morano, cette femme est d'une vulgarité sans nom. J'attends encore le jour ou elle sera capable de s'exprimer sans passer son temps a crier comme une poissonnière.

Je crois qu'elle se rend compte de la manipulation qui a été la sienne venant de Sarkozy! Elle prend le large par ses déclarations en remettant en cause la solidarité gouvernementale. La phase 2 sera un bouquin expliquant ce qu'il se passe à la tête du gouvernement...une belle polémique avant les présidentielle. :blush:

Et sinon, tu n'aurais pas quelque chose de plus crédible que : on pense que Sarkosy...

éa fait trois ans qu'on nous dit qu'elle est manipulée. Or, quant elle s'exprime dans les médias, ce n'est pas vraiment la même version. Donc, rien de sert d'extrapoler, laissons la réalité se faire, au lieu de l'imaginer :blush:

Je crois qu'elle se rend compte de la manipulation qui a été la sienne venant de Sarkozy! Elle prend le large par ses déclarations en remettant en cause la solidarité gouvernementale. La phase 2 sera un bouquin expliquant ce qu'il se passe à la tête du gouvernement...une belle polémique avant les présidentielle. :blush:

Je pense que tu te trompe. Elle n'est pas manipulée, Sarkozy se sert d'elle pour faire passer certaines idées qu'il ne peut pas se permettre d'exprimer directement, ou tester des positions sur l'opinion, mais pas à son insu, avec son accord bien évidemment. Elle sert à allumer des contre-feux quand y a besoin.

François Fillon n'a pas non plus épargné Henri Guaino. Crédits photo : AFP

Le premier ministre n'accepte pas que sa secrétaire d'Etat et le conseiller spécial du président se désolidarisent des choix de l'exécutif. «Il faudra en tirer les conséquences le moment venu», prévient-il fermement.

Rama Yade plus que jamais sur un siège éjectable. Les oreilles de la secrétaire d'Etat aux Sports ont dû siffler mardi midi lorsque François Fillon a pris la parole, lors de la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée. Tout en se disant «inénervable», le chef du gouvernement a regretté que tout le monde ne se soit pas rangé à l'arbitrage rendu par Nicolas Sarkozy et lui-même sur la suppression du «droit à l'image collective», dispositif d'exonérations de charges sociales pour le sport professionnel.

Il visait notamment Rama Yade, qui s'est exprimée, après les arbitrages, contre la suppression du dispositif, le jugeant «extrêmement dangereux». Un avis inverse de celui de sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot. «J'ai naturellement fait savoir à la secrétaire d'Etat ce que je pensais de la méthode qui consiste à se désolidariser de son ministre. Il faudra en tirer les conséquences le moment venu», a lancé, menaçant, François Fillon.

Dimanche, Nadine Morano avait déjà taclé les deux pieds joints les prises de position singulières et répétées de sa collègue des Sports. «Quand on n'est pas d'accord avec la politique menée par le gouvernement, c'est simple : ou on ferme sa gueule, ou on démissionne, vous connaissez l'adage», avait-elle déclaré. «Lorsqu'on n'est pas d'accord, on fait un choix, soit on se tait, soit on s'en va».