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Le déficit de la Sécurité Sociale . Une privatisation


BM7

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MembreR, 59ans Posté(e)
BM7 MembreR 5 389 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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http://www.dailymotion.com/video/x5n2so_fr...de-la-secu_news

Pourquoi parle-t-on sans cesse de gaspillage ?

Les gaspillages de l'assurance maladie sont évalués entre 150 et 400 millions d'euros sur un budget annuel de 150 milliards d'euros. Ils sont donc très minoritaires dans la part des dépenses de santé et pourtant, ils monopolisent le débat public.

http://www.dailymotion.com/video/x5lwmv_la...s-depenses_news

je pense que le gouvernement n' éssait pas de freiner le déficit de la sécu , afin d' en arriver

à un gouffre financier qui incitera se même gouvernement , à se pencher sur de nouvelles

dispositions pour enrayer se déficit . Le but non avouer , probablement , c' est d' ouvrir

la caisse de la securité sociale au secteur privé .

Une privatisation progressive de notre caisse de sécurité sociale .

Les députés entament ce mardi l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010 en tentant de colmater un déficit record de plus de 30 milliards d'euros prévu par le gouvernement.

Le gouvernement, qui ne veut pas accroître les cotisations sociales, se concentre une nouvelle fois sur la maîtrise des dépenses, en particulier celles de la branche maladie.

Ainsi pour les patients, le forfait hospitalier, sera augmenté de 16 à 18 euros.

Entre autres économies prévues: la baisse (de 35% à 15%) du taux de remboursement d'une centaine de médicaments au "service médical rendu faible" et celle de certaines spécialités médicales (radiologie, biologie...).

Côté retraites, ce PLFSS aménage les compensations accordées aux mères salariées du privé en permettant aux pères d'en bénéficier partiellement. Le gouvernement présente également des mesures pour "élargir le financement de la protection sociale aux revenus du capital", comme le doublement du "forfait social" et celui des prélèvements sur les retraites "chapeau".

En commission, les députés, droite et gauche réunies, ont durci le dispositif: ils ont prévu l'entrée en application immédiate de la contribution salariale sur toutes les levées et cessions de stock-options et cessions d'actions gratuites.

Quant aux retraites "chapeau", un amendement supprime la possibilité pour les entreprises de gérer de tels régimes en interne.

Sur le plan des économies, un amendement de l'UMP Yves Bur prévoit que les médecins pratiquant des dépassements d'honoraires (dits en "secteur 2") devront respecter les tarifs de la Sécu pour au moins un tiers de leurs actes.

Les députés ont par ailleurs cherché de nouvelles recettes dont l'une est impopulaire chez les buralistes et certains UMP: la hausse de 6% du coût du tabac. Début octobre, Roselyne Bachelot (Santé), avait même plaidé pour une augmentation de 10% par an sur plusieurs années.

Autres professions dans le collimateur des députés: les restaurateurs, accusés de ne pas avoir répercuté la baisse de la TVA à 5,5%. Si les amendements UMP sont entérinés en séance, cafetiers et restaurateurs ne pourront plus bénéficier d'exonérations de charges pour les repas fournis à leurs employés sur le lieu de travail.

Saisie pour avis, la commission des Finances a voté un amendement du député non inscrit Daniel Garrigue (ex-UMP), créant une taxe sur les boissons gazeuses.

Les sportifs professionnels devraient eux, voir à nouveau leurs avantages rognés, notamment les footballeurs.

Discuté dans la foulée de l'empoignade gouvernement/majorité sur la taxe professionnelle, le PLFSS ne devrait pas donner lieu à un débat aussi houleux que le budget de l'Etat.

D'autant que la très controversée taxe sur les indemnités versées au titre des accidents du travail, sera finalement intégrée au PLF et viendra en examen le 13 novembre, une semaine après le vote du budget Sécu.

Néanmoins, signe d'une tension très vive entre le gouvernement et la majorité UMP sur les orientations économiques et fiscales: le budget de la Sécu n'a, symboliquement, pas été approuvé par la commission des finances. Une première !

La gauche devrait dénoncer "l'oukase élyséen sur l'augmentation de tout prélèvement", qui risque, selon elle, de mettre le budget de la Sécu en faillite "dès 2010".

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MembreR, 59ans Posté(e)
BM7 MembreR 5 389 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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la sécurité sociale , une privatisation annoncé .

Le sociologue Frédéric Pierru, de l'université Paris-Dauphine, vient de publier « Hippocrate malade de ses réformes » (Ed. du Croquant) : il y démontre comment depuis soixante ans, les réformes successives préparent le terrain à la privatisation d'une part de plus en plus importante de l'assurance maladie.

» Le « trou » de la Sécu est un mythe »

Plutôt que de raisonner en termes de besoins, le débat public sur la Sécurité sociale en général et sur l'assurance maladie en particulier se limite aux dépenses et notamment au manque de financement, le fameux » trou » de la Sécu. Pour Frédéric Pierru, membre du collectif » Raisons d'agir » (fondé par Pierre Bourdieu à la suite du mouvement social de 1995), parler de déficit permet surtout de justifier une politique de rigueur. (Voir la vidéo)

Comment se prépare la privatisation de la Sécu | Rue89http://www.siteadvisor.com/sites/rue89.com...;os_ver=6.0.1.0

Non à la privatisation de la sécurité sociale ! - La Riposte

Depuis des mois s'est engagé un processus visant à mettre en ¿uvre une véritable privatisation de l'assurance maladie - après celle du système des retraites. Pour justifier ce gigantesque recul social, le prétexte avancé réside dans le prétendu déficit « abyssal » de la sécurité sociale. Des chiffres mirobolants sont avancés et répétés quotidiennement dans le but de conditionner les assurés sociaux. Or, en réalité, nous avons affaire à un véritable mensonge d'Etat que les gouvernements successifs répètent comme une litanie depuis des décennies. En effet, le « diagnostic partagé » présenté par le Haut Conseil pour l'Avenir de l'Assurance Maladie passe délibérément sous silence le pillage et les politiques de rationnement dont la sécurité sociale est victime depuis plus de 30 ans.

Pas un mot sur la prise en charge par la branche maladie des accidents du travail et des maladies professionnelles. Or, cela représente 15 milliards d'euros de dépenses supplémentaires pour la Sécu. Pas un mot sur les éléments de revenus exonérés de cotisations sociales (intéressement, stock-option, épargne salariale...), soit 10,5 milliards d'euros en moins pour la sécu. Il ne parle pas non plus des exonérations de cotisations sociales accordées au patronat, soit 20,5 milliards d'euros en 2002 et 19,6 milliards d'euros en 2003. Rien n'est dit des dettes patronales : 2 milliards d'euros par an prélevés sur les salaires, mais jamais reversés à la Sécu. Pas un mot, enfin, sur les 15,5 milliards d'euros ponctionnés en 2002 pour financer les exonérations liées aux 35 heures.

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Invité Hopla
Invités, Posté(e)
Invité Hopla
Invité Hopla Invités 0 message
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Il y a longtemps, la bouteille de synthol était remboursée....

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