Petites causes, grands effets

La guerre de la Vache

En 1275, Rigaud Corbion, paysan de Ciney (Belgique actuelle) eut la mauvaise surprise de s'apercevoir qu'on lui avait volé sa vache. Le voleur fut reconnu alors qu'il essayait de revendre l'animal au bourg voisin. L'homme accepta de rendre la vache et on lui promit l'impunité. Mais le seigneur de l'endroit, Jean de Halloz, trouva l'arrangement injuste et fit pendre le voleur. Or le pendu était un cerf du sire Goesnes qui ressentit cette exécution comme une offense personnelle. Il réunit ses soldats qui attaquèrent les terres de Jean de Halloz. Les gens de Liège vinrent en renfort du côté du seigneur de Ciney alors que ceux de Namur et de Luxembourg s'allièrent au seigneur de Goesnes. La guerre, dont le motif devait s'oublier, dura deux ans. Quand il y eut 15 000 tué, le roi de France, Phillippe le Hardi, intervint et fit cesser ce qu'on a appelé depuis la guerre de la Vache.

Source: Toute l'Histoire, André Jouette

Le royal coup d'¿il

Louis XIV, au sommet de sa gloire, était le plus puissant souverain d'Europe. Ses armées étaient redoutées ; c'était la paix Française.

Colbert mort en 1683, l'édit de Nantes révoqué en 1685, Louvois était devenu le grand conseiller du roi.

Un jour de septembre 1688, visitant la construction du château de Trianon avec son ministre, le Roi-Soleil fit remarquer qu'une fenêtre était plus étroite que les autres. Louvois osa prétendre le contraire devant les courtisans, assurant qu'elles étaient toutes de même dimension. Le roi, dépité, manda Le Nôtre et lui dit de mesurer l'ouverture incriminée. Elle avait quelques pouces de moins, le roi avait raison. Louvois maintient ses dires et Louis XIV le faisant taire, il en conçut un vif ressentiment.

Il savait que la meilleur manière de se venger était d'engager le roi dans une affaire guerrière où il aurait besoin de son ministre de la Guerre : occupé plus loin, il laisserait là ses construction, les plans et les architectes.

L'électorat de Cologne étant vacant, il proposa au souverain d'installer comme électeur, de force s'il le fallait, un évêque favorable à la France à la place du candidat que proposait le pape. Louis XIV accepta aussitôt, sur du triomphe de ses armes. Cette affaire l'amena à envahit le Palatinat en octobre, prétextant que la femme de son frère, Charlotte Duchesse d'Orléans, était palatinat et y avait des droits. On sait comment la province fut sauvagement ravagée par la soldatesque. L'empereur se dressa contre Louis XIV et, au printemps de 1689, les Provinces-Unies, l'Angleterre et la Savoie se joignaient à lui. La guerre de la Ligue d'Augsbourg commençait.

Louvois, deux ans avant sa mort, était vengé de la ranc¿ur suscitée par l'affront royal subi en public devant le chantier de Trianon.

Mais, après la perte de Mayence, cette campagne d'Allemagne devait être aussi le signal de sa disgrâce.

Source: Toute l'Histoire, André Jouette

pour quelques gateaux de plus ............

La guerre survint du désordre généralisé qui existait dans les premières années de la République mexicaine, entre la fin de la guerre d'indépendance avec l'Espagne, et début de la colonisation des territoires du nord par les états-Unis. Les étrangers dont les propriétés étaient endommagées ou détruites étaient le plus souvent dans l'impossibilité d'obtenir le moindre dédommagement, les gouvernements succesifs n'avaient ni la volonté ni les moyens d'indemniser qui que se soit, Mexicains ou étrangers. Ceux-ci firent appel à leur propre pays pour obtenir de l'aide.

Un pâtissier français, affirmant que sa boutique avait été ravagée par des pillards, fit appel à la France de Louis-Philippe Ier. Venant au secours de son ressortissant, la France demanda 600 000 pesos en réparation (soit 3 millions de francs or) puis quand le paiement ne vint pas, envoya une escadre sous le commandement du contre-amiral Charles Baudin, pour faire le blocus de tous les ports mexicains de l'océan Atlantique depuis le Yucatán jusqu'au Río Grande.

Article détaillé : Bataille de San Juan de Ulúa.

Cette flotte réussit facilement à venir à bout de la garnison de la forteresse mexicaine de San Juan de Ulua car son artillerie était obsolète et elle était construite en coraux (piedra mucara) ce qui la rendait plus vulnérable que si elle avait été construite en pierre. Les troupes purent débarquer dès le 4 décembre 1838 et prendre le port de Veracruz.

Avec leur commerce interrompu, les Mexicains commencèrent à faire passer leurs marchandises depuis le port de Corpus Christi au Texas, puis à travers le Río Bravo. Craignant que la France ne bloque les ports du Texas aussi, une milice texane commença à patrouiller dans la baie de Corpus Christi pour empêcher le commerce mexicain. L'une de ces bandes abandonna sa marchandise d'une centaine de tonneaux de farine sur la plage à l'embouchure de la baie, donnant alors ce nom à la falaise.

Cependant, agissant sans autorisation explicite du gouvernement mexicain Antonio López de Santa Anna mena courageusement des troupes contre les Français. Dans un combat, Santa Anna fut blessé à une jambe, qui dut être partiellement amputée, mais avant que les défenseurs de Veracruz puissent faire quelque chose d'efficace le président Anastasio Bustamante promit de payer les 600 000 pesos et la France retira ses forces. Les dernières fortifications furent libérées en avril 1839.

Composition de l'escadre [modifier]

* 22 bâtiments dont:

o 3 frégates

o 1 corvette

* 4000 Hommes (essentiellement des marins) dont:

o 3 compagnies d'artillerie de marine

o 29 mineurs (Génie)

Pertes [modifier]

* Mexicaines: environ 95 morts et un morceau de la jambe du général Santa-Anna

* Françaises: 12 morts

Source: Wikipédia

Après la pluie, le soleil

Dans l'après-midi du 5 décembre 1637, il pleuvait sur Paris. Le roi Louis XIII venait de rendre visite à son amie Louise de La Fayette, devenue s¿ur Angélique depuis qu'elle s'était retirée chez les Filles de Sainte-Marie, rue Sainte-Antoine.

Le roi devait se rendre ensuite à Saint-Germain, mais son capitaine des gardes le pressa d'être raisonnable et de passer la nuit à Paris, au Louvre. Dans ce palais, si l'appartement délaissé du roi n'avait ni meubles ni tentures, celui de la reine, qui était ce soir-là au Louvre, pouvait le recevoir.

Il pleuvait sur Paris et le roi hésitait encore: marié à anne d'Autriche depuis vingt-trois ans, ses médiocres ardeurs n'avaient guère fait honneur à son rôle d'époux et ses sentiments avaient encore été refroidis par deux fausses couches de la reine (et aussi a cause d'un complot contre Louis XIII soutenu par la reine).

Le captaine fut-il persuasif ? Louise de La Fayette l'avait-elle exhorté? La présence de la reine avait-elle été calculée? La pluie était-elle si forte? Bref, nous conte Mme Motteville, roi alla souper en sa compagnie.

Ce fut le 20 janvier 1638 qu'on annonça publiquement que la reine était enceinte et ce fut le 5 septembre 1638 que naquit à 11h45 au château de Saint-Germain le petit Louis qui deviendra le Roi-Soleil.

Source: Toute l'Histoire, André Jouette

Vous imaginez que si il avait eu beau temps notre pays n'aurait pas connu les fastes du règne de Louis XIV.(vous imaginez sans les magnifiques Louis de La Vallière, Athénaïs de Montespan et Madame Maintenon(Françoise d'Aubigné))

L'armée invisible

En 1788 a lieu la bataille de Karansebes.

L'armée d'Autriche forte de 100.000 hommes campait près de cette ville de Roumanie.

Il n'y avait aucune trace des ottomans.

Les hussards decidèrent d'acheter du Scnhapps à une ethnie locale et ils commencèrent à boire.

Des fantassins arrivèrent et voyant la petite fête demandèrent à boire. Les hussards refusèrent,et pendant qu'ils continuaient à boire ils barricadèrent les tonneaux d'alcohol.

Le soir,une dispute s'ensuivit au cours de laquelle un soldat tira un coup de feu. Les fantassins et les hussards engagèrent immédiatement le combat entre eux.Durant l'engagement des fantassins commencèrent à crier "les Turcs! les Turcs!"

Les hussards fuyèrent du campement pensant que les turcs étaient passés à l'attaque. La plupart des fantassins commencèrent à fuir également.

L'armée comprenait des italiens,des slaves des Balkans,des autrichiens plus d'autres minorités qui ne se comprenaient pas les uns les autres. La fausse alarme se répandit aux autres unités qui commencèrent à fuire.

La situation empira lorsque les officiers commencèrent à hurler "Halt! Halt!" qui fut interpreté par les soldats non-germanophones comme "Allah! Allah!".

Lorsque la cavalerie commença à fuire en masse le campement, un commandant de corps en déduit qu'il s'agissait d'une charge de cavalerie ottomane et ordonna à l'artillerie d'ouvrir le feu.

Le campement entier était un gigantesque chaos,et la plupart des soldats preferèrent fuire en entendant le bruit de la bataille plutot que d'attendre pour voir ce qui se passait.Les troupes ouvraient le feu sur chaque ombre,pensant que les ottomans étaient partout. En réalité ils tiraient sur leurs compagnons.

L'incident provoqua la complète retraite de l'armée par un ennemi invisible.

L'empereur du Saint Empire tomba même de son cheval dans un petit ruisseau.

Deux jours plus tard l'armée ottomane arriva en effet.Ils trouvèrent pas moins de 10.000 soldats morts et blessés.

Un orage survint

C'est à la fin du XVIIe siècle que le fusil à silex remplaça le fusil à mèche. Le tireur bénéficiait ainsi d'une mise à feu plus facile, mais il fallait que le temps fût au beau ! En 1813, à la bataille de Katzbach(Silésie), l'infanterie napoléonienne se trouva en face de la cavalerie prussiennne. Brusquement, une pluie violente s'abattit sur les troupes et les silex ne purent fonctionner. Et les français furent vaincus, sabrés par la charge prussienne.

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Guillaume II est un personnage atypique. Un vrai héros de roman. Loin de la plupart des roi et empereur d'alors qui ne faisait pas grand chose de leur pays (Nicolas II surtout) il a vraiment fait bouger son pays surtout dans le domaine naval puisque la Kaiserlieche marine qui était écrassé, broyé, pulvérisé,... par la Royale en 1870 est devenue la 2eme marine du monde en 1914 (tout en considérant que Guillaume II n'est arrivé au pouvoir que dans les années 1890 et que sa modernisation a commencé a cette époque). Il a fait du pays le plus continental d'europe une puissance maritime incontournable tant militaire que civile.

Il faut signaler que il etait un descendant de la grande Victoria. Sa vie n'a pas été facile: comment être le chef d'une des plus grande puissance de la terre quand on est infirme d'un bras et donc incapable de faire du cheval (très en vogue chez les dirigeant) et tout une série d'autre activité? Bref quelqu'un de tout sauf représentatif a l'inverse de George V et Nicolas II.

Quand a ses actions politique il faut savoir qu'il souffrait de Cyclotimie le faisant passer de l'état de gaité a celui de déprime en quelques minutes. Obscetionel lorsqu'il avait une idée il n'en changeait jamais. Associer cela a un caractère impulsif et vous obtenez ce qui est pour moi le dirigeant parfais: quelqu'un qui dit ce qu'il pense sans chercher a perdre l'auditoire.

Il est a noter que c'est lui et non bismarck qui a conclut une série de traité et surtout d'alliance avec la russie notament un traité de non agression signé au début du siècle (qui a permis a l'escadre de Rodjenventski de se ravitailler en allemagne) et toujours en vigueur en 14. Hélas négligé par guillaume II comme par Nicolas il n'a servi a rien puisque le traité d'union des puissance centrale était bien plus important.

merci, c'est intéressant !

c'est l'effet papillon :blush: