Peut on aimer un "monstre"?

Parce qu'ils suivent des courants de pensée jugées ignobles ou parce qu'ils ont commis des actes dit atroces, certaines personnes deviennent de véritables monstres aux yeux de leurs semblables, et, en monstre qui se respectent, ils sont alors haïs par la foule et ceux qui les soutiennent sont alors montrés du doigt, à raison ou à tord, peu importe.

Mais, vu les réactions que déclenchent ces monstres, je me demandais s'il est possible de les aimer, de les soutenirs, sans pour autant adhérer à leurs idées, mais en les connaissant tout de même?

Peut on aimer une personne, même si certaines choses en elles nous répugnent?

A vos yeux, le père ou le fils d'un criminel cruel et sanguinaire ont ils le droit d'aimer leur parent, voire même de le soutenir, malrgé tout?

Pensez vous qu'aimer un monstre signifie obligatoirement adhérer à ses idées, au moins en partie?

A t'on droit au bonheur quand on est coupable de bien des crimes?

Tiens, et si vous découvriez que la personne qui vous est le plus proche avait commis l'acte qui vous répugne le plus, comment réagiriez vous?

Une proche s'est fait agressé sexuellement alors qu'elle avait 10 ans par son professeur de violon, 32 ans. Les agressions ont duré plusieurs mois, le viol n'a pas été qualifié puisqu'il ne l a jamais pénétré.

Lors du procés, dans le hall, famille de la victime et du prevenu sont mélangés. J'ai le souvenir tres précis de la mère de l'agresseur effondrée, transie de peur pour son fils, son enfant, son bébé et en meme temps plein de haine a notre égard.

Je vois encore ces levres dont aucuns sons ne sortaient mais qui m'articulaient "salope".

donc oui, je pense que les meres sont capables d'aimer leurs enfants peu importe ce qu'ils font, meme si leur enfant est un monstre, c'est leur petit monstre, leur chair.

Apres a t on le droit au bonheur quand on est coupable de nombreux crimes? je dirai que cela depend du degré de repentence et de regret du criminel... en meme temps un criminel repentant, meme sil a le droit au bonheur, peut-il parvenir à s"'autoriser le bonheur? pas sur.

Tout dépend car j'ai mes principes (surtout contre tout type d'agression sexuel et violence sur enfant).

Mais on peut lié une forte amitié avec quelqu'un qui à fait des choses grave, je le pense et je le fait. :blush:

si mes enfants ferait un acte immonde je continurais de les aimais

Lors du procés, dans le hall, famille de la victime et du prevenu sont mélangés. J'ai le souvenir tres précis de la mère de l'agresseur effondrée, transie de peur pour son fils, son enfant, son bébé et en meme temps plein de haine a notre égard.

Je vois encore ces levres dont aucuns sons ne sortaient mais qui m'articulaient "salope".

donc oui, je pense que les meres sont capables d'aimer leurs enfants peu importe ce qu'ils font, meme si leur enfant est un monstre, c'est leur petit monstre, leur chair.

Apres a t on le droit au bonheur quand on est coupable de nombreux crimes? je dirai que cela depend du degré de repentence et de regret du criminel... en meme temps un criminel repentant, meme sil a le droit au bonheur, peut-il parvenir à s"'autoriser le bonheur? pas sur.

...le pere d'un criminel sera peut etre plus dur envers son fils,la mere aura toujours le souvenir de son fils lové dans ses bras attendant le biberon :blush:

...assez d'accord aussi avec la suite de ton post,

peut il parvenir à s'autoriser le bonheur,je dirais que cela reste son probleme

schaller

Quel vaste sujet, c'est intéressant comme question. Je crois bien que ca depend du crime ou des crimes que la personne "aimé" commet.

Si mon epoux, mon frère ou mon père avait commis un crime de passion, de colère, un accident ou que sais je ... un crime qu'on porrait ''comprendre'' ( si ca peux exister) ... ca ne changerai rien en mon amour pour eux.

Apès si on parle d'acte de cruauté a répétition, de choses horrible, je sais pas quelle serait ma réaction .

On a une vision des gens qu'on aiment assez saine.

Il s'est avéré que chez certain criminel, leur relation avec leur épouse, leur famille était tout a fait normale et que leur comportement en dehors de ce ''cercle'' était tout autre.

Même Hitler a eu plusieurs compagne! :blush: ...

Je crois que l'amour, maternel, amoureux, amical sont des sentiments qui peuvent dans certains cas voiler la verité et permettre d'aimer sans condition.

Surtout l'amour maternel, si quelqu'un peut pardonner beaucoup de chose c'est bien "la mère."

Une proche s'est fait agressé sexuellement alors qu'elle avait 10 ans par son professeur de violon, 32 ans. Les agressions ont duré plusieurs mois, le viol n'a pas été qualifié puisqu'il ne l a jamais pénétré.

Lors du procés, dans le hall, famille de la victime et du prevenu sont mélangés. J'ai le souvenir tres précis de la mère de l'agresseur effondrée, transie de peur pour son fils, son enfant, son bébé et en meme temps plein de haine a notre égard.

Je vois encore ces levres dont aucuns sons ne sortaient mais qui m'articulaient "salope".

donc oui, je pense que les meres sont capables d'aimer leurs enfants peu importe ce qu'ils font, meme si leur enfant est un monstre, c'est leur petit monstre, leur chair.

Tu penses que, par une inversion des choses, elle voyait ton amie comme ce qui avait pervertie son fils; qu'elle croyait son fils innocent et vous jugeait donc comme responsable; qu'elle soutenait son fils malgré tout parce que c'est son fils et que cela excuses à ses yeux ses crimes; ou autre chose encore?

Est ce qu'elle donnait l'impression d'en vouloir au moins un peu à son fils, ou d'être répugnée ou d'avoir du ressentiment à son égard?

Non, je pense qu'elle savait son fils coupable ( de toutes facons les preuves matérielles, vu qu'il prenait des fotos etaient indiscutables).

Je ne sais pas du tout ce qu'elle avait dans sa tete. Mais pour elle oui, le méchant, c'était pas son fils.

Du ressentiment envers lui, non, je ne crois pas, elle l'a defendu jusqu'au bout.

pardon Scahller d'avoir oublié les peres, j'etais dans mon souvenir.

Je crois vraiment que les parents sont les seuls etres a savoir et pouvoir aimé de manière inconditionnelle .

pardon Scahller d'avoir oublié les peres, j'etais dans mon souvenir.

...je comprend,mais la h est avant le a :blush:

schaller

C'est une question que je me pose encore.........Pourquoi je me la pose!

Mon Demi frère est pour ma part UN MONSTRE , jamais je lui pardonnerais!!

Ma mère malgré ses actes odieux ,la reprit sous son toit Son petit monstre chéri.

Aujourd'hui je la considère elle même comme un monstre.Je ne la voit plus.Je lui pardonnerais pas.Ni à elle ni à lui.

Maintenant j'imagine être à sa place.............et bien je ne sais pas.

C'est une question que je me pose encore.........Pourquoi je me la pose!

Mon Demi frère est pour ma part UN MONSTRE , jamais je lui pardonnerais!!

Ma mère malgré ses actes odieux ,la reprit sous son toit Son petit monstre chéri.

Aujourd'hui je la considère elle même comme un monstre.Je ne la voit plus.Je lui pardonnerais pas.Ni à elle ni à lui.

Maintenant j'imagine être à sa place.............et bien je ne sais pas.

Le vrai pardon est quasiment impossible concernant l'impardonnable ceci dit quand l'être humain atteint le summum de la souffrance il peut pardonner l'impardonnable,car une partie du cerveau (de l'âme, du c¿ur) nous y amènes doucement pour que la personne puisse trouver la paix .

La personne qui pardonne donc évacue un peu la colère, la haine, la tristesse.

Il faut quand même faire preuve d'une sacré sagesse et maturité et d'une grande introspection sur soi...

En tout cas, on ne peut pas aimer un monstre (du genre capable d'un crime contre l'humanité) en tant que monstre. Pour que cela soit possible, je pense qu'il faut au moins opérer une distinction, par exemple entre l'homme en public (monstre) et l'homme en privé (le mari p.ex.) Cette distinction entre public et privé est d'autant plus nécessaire puisque les foules ont toujours du mal, il me semble, à réaliser la complexité des enjeux.

L'opprobre générale est l'oeuvre des foules. La conscience en tant que membre de la foule n'est pas identique à la conscience en tant que proche ou connaissance d'un "monstre".

Donc oui, je pense que même le pire des hommes pourrait trouver des gens pour l'aimer.

Je ne sais pas Goods si cela est possible un jour de pardonner.

Tout dépend le genre de monstre qu'il reprèsente,et comment nous voyons et ressentons les choses.

Dans mon cas cela fais 17 ans que je le hait, que je ne le vois plus.

J'ai souffert tant sur le plan des démarches que sur le plan émotionnel.

On se crois monstre de savoir que l'on ai pas put empêcher les choses.

On vit avec ça sur la conscience, c'est pourquoi je ne pourrais pas lui pardonner

L'amour a ses raisons que la raison ignore. Je pense que la femme, la mère est un bel exemple de cette pensée.

Chaque jours qui passe ma mère me montre qu'on peut continuer d'aimer un proche cruel.

Elle qui continue d'aimer mon père. Celui là même, qui lui a fait subir les pires cruautés qui puissent exister aussi bien physiques que morales. Et moi dans tout ça ? je déteste ce qu'il fait mais j'arrive pas à le détester. Surement parce que ma mère, la victime continue toujours de l'aimer et de lui trouver des circonstances atténuantes.

Donc, je dirai qu'on peut toujours aimer un monstre sans pour autant adhérer à ce qu'il fait, mais j'ajouterai que ça dépend des cas de figure ....

:blush: Chacune de nos actions est la conséquence de notre enfance ,de notre éducation ,de l'amour que nous avons reçu :

Il suffit de lire l'enfance des grands dictateurs , des assassins pour comprendre qu'il est des blessures qui ne se referment jamais .

Il faut une longue vie et une grande sagesse pour surmonter les séquelles de l'éducation . quoi que puisse faire un homme ce n'est pas un hasard ,en fouillant un peu ,on trouve toujours des circontances atténuantes ;ensuite c'est à chacun de nous de peser le pour et le contre en son âme et conscience .

Il ne faut pas imaginer Dieu ni trop bon,ni méchant.La justice entre l'exces de la clémence et la cruauté,ainsi que les peines finies sont entre l'impunité et les peines éternelles .

Mais pour la justice des hommes ,le glaive de la justice n'a pas de fourreau !!!

A vos yeux, le père ou le fils d'un criminel cruel et sanguinaire ont ils le droit d'aimer leur parent, voire même de le soutenir, malrgé tout? oui

Pensez vous qu'aimer un monstre signifie obligatoirement adhérer à ses idées, au moins en partie? non

A t'on droit au bonheur quand on est coupable de bien des crimes? oui,après avoir payé sa dette

Lorsqu'on découvre qu'un proche (ou une bien sûr) est "un monstre", est-ce qu'on continue à l'aimer parce qu'on voit toujours en lui (ou elle) la personne qu'on a connue avant, celle qu'on a appris à aimer ? Est-ce que l'acte monstrueux efface tout ce qu'on a vécu, tout le bon qu'il y a en lui ?

J'imagine pour ma part deux cas de figure :

- s'il s'agissait de mon enfant, il me semble que je continuerais à l'aimer, parce que je l'ai vu bébé, innocent, je l'ai vu grandir, et parce que je penserais au fond de moi que s'il a tourné comme ça, c'est en partie à cause de mon éducation, de ce que je lui ai transmis...

- s'il s'agissait de mon compagnon, je crois que le rejet serait total, inévitable, instinctif et même pas choisi, parce que je penserais que je me suis trompée, qu'il m'a trompée, et l'idée de toucher la peau d'un être qui a violé ou torturé me serait insupportable...

Répondre en toute honnêteté à cette question, j'en sais rien du tout...

Je me dis qu'il y a des crimes impardonnables, mais quel que soit le crime, c'est son enfant, la chair de sa chair, le fruit de l'éducation qu'on a donné... je me demanderais surtout où ça a pu déraper, qu'est ce que j'aurais pas fait ou trop fait pour que mon enfant en arrive à ça...

Puis d'un autre côté je peux pas m'empêcher de penser aux parents de Patrick Dils qui ont toujours soutenu leur enfant, contre les médias, contre la justice, pour finalement avoir raison...

Qu'est ce qui serait le plus impardonnable? Une mère qui défend son enfant, ou celle qui l'abandonne sur des présomptions ?

Puis il y a aussi le cas des femmes qui écrivent à des sérials killers, qui se marient en prison avec ou tombent amoureuse... je pense notamment à cette femme qui veut épouser Patrice Allègre, ou toutes celles qui ont soutenus des meurtriers... (Michèle Martin ex femme de Dutroux ou la compagne de Fourniret) qui ont poussé l'amour jusqu'à être complice des crimes... comme quoi l'amour n'excuse pas tous les comportements non plus...

C'est finalement très dérangeant comme question, je pense que l'amour filial pourrait faire que même si c'est un monstre, ben c'est "son monstre" pour reprendre Louvalou, et que cela dépend des personnes tout simplement, certains ou certaines renieront et d'autre resteront attachés par qu'ils se souviendront de l'enfant, qu'ils connaitront les félures, et les accidents qui ont conduits à cette situation.

Pour les femmes qui soutiennent ou qui aiment, je sais pas si c'est une espèce de pouvoir qu'elles pensent avoir, le fait de vouloir amener dans le droit chemin ou au contraire se pervertir et se servir de l'autre comme faire valoir ou comme outils de ses vices...

...on en revient à l'emotionnel,qui prend trop souvent le pas sur le rationnel :blush:

schaller

Puis il y a aussi le cas des femmes qui écrivent à des sérials killers, qui se marient en prison avec ou tombent amoureuse... je pense notamment à cette femme qui veut épouser Patrice Allègre, ou toutes celles qui ont soutenus des meurtriers... (Michèle Martin ex femme de Dutroux ou la compagne de Fourniret) qui ont poussé l'amour jusqu'à être complice des crimes... comme quoi l'amour n'excuse pas tous les comportements non plus...

Pour celles qui tombent amoureuses de serial killers, je ne crois pas que ce soit vraiment de l'amour, mais plutôt une sorte de fascination, portée soit par un attrait qu'elles ont elles-mêmes pour la violence, soit par le fantasme d'être celles par qui la rédemption arrivera, soit par l'orgueil d'être l' "Elue", celle qui arrivera à faire plier le coeur du monstre...

Quant au 2e type de femmes "amoureuses", ont-elles poussé l'amour jusqu'à être complices, ou étaient-elle tout simplement tout aussi monstrueuses que leur conjoint ?

Je trouve finalement assez machiste l'idée commune selon laquelle la femme n'est toujours qu'une complice, plus ou moins soumise, sans volonté propre, obéissant par amour à son homme monstrueux.