11 septembre ou incendie du Reichstag ?

11 septembre...

L'oeil du photographe, qui apporte une touche esthétisante et transformante de la réalité, est-il à même de contrarier son penchant naturel pour redevenir, en période de chaos moral, le miroir calme de la réalité qui se reflète dans la conscience ?

L'histoire recommence souvent selon le principe que la bassesse humaine, aidée en cela par la bêtise et la cupidité communes, induit des événements similaires.

La différence apportée par la modernité est cet échange de communication du web qui se répand selon le mode du rhizome de Gilles Deleuze, en temps réel et partout à la fois, d'une manière qui devance régulièrement les médias officiels placés sous contrôle de manière si grossière.

Malgré l'évidence de la supercherie intellectuelle des idéaux démocratiques, ces derniers ne perdurent-ils pas grâce au nivellement de l'intelligence et à l'inversion induite des valeurs qu'ils génèrent selon le principe de quantité ?

C'est cette quantité qui trouve sa justification démocratique avec la liberté des minorités, d'autant que cette dernière sert à en entretenir l'illusion de liberté qui justement sert à corroborer la justesse de la majorité, principe même appliqué pour le droit de vote inhérent à la légitimité du plus grand nombre...

La société est donc rapidement passée de la monstruosité moderne dénoncée par René Guénon à la «société de spectacle» de Guy Debord, si ce n'est que cette dernière sombre toujours davantage dans cette uniformisation de la pensée clamée par Michel Onfray (fascisme du renard), au grand damne de la philosophie pure qui ne sait plus se défaire de l'esprit étriqué des Lumières, notre Gilles Deleuze se considérant ainsi jusqu'à la fin comme un «positiviste heureux».

Auguste Comte a montré ses limites, mais pourtant son positivisme suffit à tuer l'approche ontologique du réel, Heidegger étant vite recalé parmi les penseurs nazis, nous amenant au nihilisme sartrien.

Pourtant, cette fameuse «société du spectacle» n'est en rien une concrétisation de l'«homme vrai» de Nietzsche inspiré par Dionysos (l'affirmation donc), un «éternel retour» qui s'oppose à celui des stoïciens et qui est l'étre du devenir, considérant alors que, pour le philosophe, les valeurs humanistes de l'homme le confinent toujours dans une forme d'esclavage, pour une quête du «surhomme» si mal comprise par les incultes ...

Il ne s'agit également guère davantage du «grand théâtre du Monde» d'Epictète, mais bien du contrôle omniprésent des consciences, un contrôle insidieux qui s'opère essentiellement par le biais des médias sous influence et dominés par la pensée unique, en l'occurrence le bon vouloir des lobbies.

Ainsi, les étages de la fabrication de la pensée désirée s'empilent-ils quand l'opinion contradictoire n'a plus besoin d'être éradiquée par des mesures disciplinaires, du fait de la marginalisation et la variété qui la confine.

Passage attribuée à Michel Foucault pour la «société disciplinaire» devenant la «société de contrôle» (ou formatage de la pensée qui n'est plus magique).

Par exemple, pour celui qui a encore la liberté intellectuelle et le bon sens de s'informer par lui-même, il apparaît clair et net que les attentats du 11 septembre ne peuvent avoir été fomentés que grâce au soutien des services secrets américains et de l'armée (pour le moins), le but évident étant de créer une psychose immédiate amenant une population amorphe à cautionner la guerre colonialiste en cours et à laquelle participe la France en Afghanistan (gaz).

Rejoindre l'Otan corrobore cette analyse.

De la même manière, les militaires patrouillant dans le métro de Paris ne le font certainement pas pour protéger des citoyens, mais plus sérieusement dans le but précis d'entretenir une illusion et de répandre une peur qui fait abdiquer toute volonté d'agir par soi-même et annihile toute capacité de se poser les bonnes questions.

Comment alors ne pas faire le rapprochement entre l'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 au 28 février 1933 et le ... 11 septembre ?

Ce qui est imputé aux extrémistes musulmans prend la figure d'une stupéfiante farce, d'un spectacle de tromperie, sachant que les «terroristes» le deviennent en résistance à l'envahissement de leurs pays et de leurs cultures, ce qui est aussi certainement un but recherché.

A regarder donc très attentivement : «911 Mysteries»
http://video.google.fr/videoplay?docid=-4049590380102614532#

Ce qui ne fut peut être vraiment que l'acte «terroriste» du communiste hollandais Van der Lubbe, fut immédiatement récupéré par les nazis afin de faire suspendre toutes les libertés individuelles, si ce n'est que les méthodes de contrôle ont très largement progressé depuis, le principal restant que le peuple soit demandeur de mesures sécuritaires drastiques.

Nous savons que les historiens sont toujours partagés sur la question imputant l'incendie aux nazis, ces derniers pouvant accéder ainsi directement à la thèse d'une révolte communiste si chère à Hermann Göring.

Les faits se reproduisent donc de manière très similaire, mais le contrôle prend l'apparence d'une dictature totale sur la pensée, sur les médias, sur tous les mensonges des hommes politiques, si ce n'est que cette fois-ci l'évidence d'un complot intérieur parait confortée par quantité de sources non divulguées par les médias officiels. Car c'est bien là le plus édifiant.

Sujet intéressant, j'ignorais cette histoire...

Ceci dit, je rappelle que pour le 11/09 si complot il y a eu, c'est un complot de 'laissez-faire' et non d'organisation interne.. Ceux qui en doutes encore : http://www.bastison.net/