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Délivrez nous du mal


LeFélon

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Membre, Posté(e)
LeFélon Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Il est connu que de tout bien naît un mal et que de tout mal peut naître un bien. Par exemple, nous inondons le tiers monde de surplus de denrées alimentaires, ce qui est bien et sauve des vies, et à côté, cela détruit toute l'économie de ces pays, puisque les agriculteurs ne peuvent plus vendre localement les mêmes produits à des prix raisonnables. Inversement, dans un autre registre, les bactéries sont redoutables et entraînent un cortège de maladies en tout genre, pourtant notre existence serait impossible sans elles dans notre tube digestif.

On réalise donc qu'un monde débarrassé du mal n'a aucun sens, chaque chose portant les deux en elle. Pourtant nous persistons à vouloir le bien et à combattre le mal. Est-ce notre éducation ou notre nature profonde (je ne cherche pas du tout à introduire Dieu dans ce débat) ? Et pourquoi continuons nous à penser que c'est utile ?

Qu'est-ce que vous en pensez ?

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Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
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le bien et le mal n'est qu'une conception de l'homme.

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Membre, Forumeur out, 35ans Posté(e)
Coast liners Membre 3 802 messages
35ans‚ Forumeur out,
Posté(e)

Effectivement, si quelqu'un juge bien de faire le mal, ce sera bien pour lui.

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Invité sfc
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voila ma réponse :smile2:

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Membre+, Neil Armstrong, 42ans Posté(e)
zoltan Membre+ 3 656 messages
42ans‚ Neil Armstrong,
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je dirais que toute notion a besoin de son contraire pour exister...

tout est une question d'équilibre, le but est que le mal de gagne pas de terrain... de là à ce qu'il disparaisse, cela ne me paraît pas concevable, car la notion de bien n'aurait alors plus de sens...

peut être alors faut-il supprimer ces 2 notions pour résoudre tous les problèmes... ou pas...

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Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
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non il faut faire en sorte qu'aucune de ces notions ne prenne le dessus

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Membre, Posté(e)
LeFélon Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
le bien et le mal n'est qu'une conception de l'homme.

Je suis absolument d'accord. La question, c'est pourquoi nous n'avons jamais vraiment réussi à nous débarrasser de cette conception puisque visiblement, cette conception est absurde et ne correspond pas à la réalité.

Moi le premier, je cherche si possible lorsque j'ai le choix à faire le bien, mais je n'ai aucune idée des conséquences lointaines de mes actes, qui peuvent très bien être mauvaises.

Une option serait de s'en moquer, mais alors, à quoi est-ce ça m'a servi d'avoir cherché le bien juste avant ?

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Membre, Posté(e)
LeFélon Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
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voila ma réponse :smile2:

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J'ai entendu parler du Taoisme qui permet de concilier la dualité de l'existence, mais je ne connais rien à cette philosophie. Est-ce que tu peux m'expliquer de quelle manière cela permet de se fixer une conduite face au bien et au mal ?

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Posté(e)
J'ai entendu parler du Taoisme qui permet de concilier la dualité de l'existence, mais je ne connais rien à cette philosophie. Est-ce que tu peux m'expliquer de quelle manière cela permet de se fixer une conduite face au bien et au mal ?

Non mais pour moi les deux forme un tout, sans bien pas de mal et sans mal pas de bien , cela me semble inévitable, il faut juste que cela reste équilibré ...

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Membre, Posté(e)
LeFélon Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Non mais pour moi les deux forme un tout, sans bien pas de mal et sans mal pas de bien , cela me semble inévitable, il faut juste que cela reste équilibré ...

Cela s'équilibre tout seul, c'est bien le problème. Il n'y a en pratique aucun effort à faire pour ça.

C'est vrai que le concept de bien n'existe que parce que celui du mal existe. Raisonner par oppositions nous est utile dans notre représentation du monde. Ce que tu dis est juste sur le plan des concepts.

Mais ce n'est pas qu'un problème de mots.

Je ne vois pas pourquoi l'équilibre serait un but en soi.

Si j'applique ton conseil, je ne recherche rien et laisse l'équilibre se faire, ça peut effectivement m'éviter tout un tas de problème mais aussi me donner très mauvaise conscience.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
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Posté(e)

Dans la philosophie chinoise, le yin (traditionnel : 陰, simplifié : 阴 ; pinyin : yīn) et le yang (traditionnel : 陽, simplifié : 阳, pinyin : yáng) sont deux catégories symbiotiques et complémentaires, que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l'univers. Cette notion de complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers la dualité sous forme de complémentarité.

Le symbole du Yin et du Yang, le taijitu (souvent entouré de 12 hexagrammes) est bien connu dans le monde occidental depuis la fin du XXe siècle. Le yin représente entre autres, le noir (ou souvent le bleu), le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc..., quant au yang, il représente entre autres le blanc (ou souvent le rouge), le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc... Cette dualité est également associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires.

Ils sont également souvent chez les taoistes, à l'instar du drapeau de Corée du Sud, représentés en bleu et rouge, et en noir & blanc sur le papier ou sur d'autre support ne permettant pas la couleur.

Cosmologie chinoise [modifier]

Dans la cosmologie chinoise, Yin et Yang sont deux entités qui suivent le souffle originel qi à l'¿uvre dans toutes choses.

Par exemple :

  • le yin (阴) est associé à la Lune (月) qui représente la part féminine de la nature ;
  • le Yáng (阳) est associé au Soleil (日) qui représente la part masculine de la nature.

Selon le Shuowen xiezi [1], dictionnaire de la dynastie Han, le sens de yin est : « sombre, [comme] le sud de l'eau ou le nord de la montagne » [2] ; celui de yang est « forte brillance » [3].

Certains ont proposé que les termes yin et yang viendraient des mots sanskrits linga et yoni. Néanmoins, ils apparaissent avant l'introduction du bouddhisme (véhicule de la culture indienne) en Chine. On les trouve en effet au chapitre 42 du Dao De Jing : « Le Dao donne naissance à l'un, l'un au deux, le deux au trois, le trois aux dix-mille choses et êtres, les dix-mille choses et êtres supportent le yang et embrassent le yin » [4].

Le symbole yin-yang, appelé en Chine « poissons yin et yang » [5], forme la plus répandue du tàijítú des taoïstes et des néo-confucianistes, représente le Tao résultant de la dynamique de ces deux principes, l'unité au-delà du dualisme

Caractérisation [modifier]

Les points de couleurs opposées, appelés biaoli dans la médecine chinoise, rappellent que ces deux concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que l'un existe grâce à l'autre.

é partir de l'approche analytique, qui consiste à considérer séparément le Yin, puis le Yáng, le biaoli suffit à caractériser la pensée confucianiste, et son avantage spécifique - l'amitié ¿ par rapport au dualisme auquel on réduit trop souvent la culture occidentale, et ses approches chrétienne ou cartésienne ¿ autre dualisme, source de double contrainte.

L'amitié (entre des points de vues ou entre des milieux physiques) est le principe qui permet à des entités (morales ou physiques) opposées de communiquer entre elles.

Symboles présents dans la table unicode :

  • Tàijítú :☯ (position : U+262F) ;
  • Yīn : 陰 et 阴 (respectivement code U+9670 et U+9634) ;
  • Yáng : 陽 et 阳 (respectivement code U+967D et U+9633) ;
  • : 氣 et 气 (respectivement code U+6C23 et U+6C14) ;

Relations entre le yin et le yang [modifier]

Tout pourrait être décrit en termes de yin et yang, qui se trouvent :

  • en relation d'opposition, tout en sachant que, comme le montre le taijitu, chacun des deux porte en lui le germe de l'autre ;
  • en relation d'interdépendance, l'un ne se concevant pas sans l'autre ; l'excès ou la déficience d'un des deux entraîne des conséquences sur l'autre et un déséquilibre de l'ensemble ;
  • en relation d'engendrement et de mutation de l'un en l'autre, comme par exemple lorsque le jour fait place à la nuit ;
  • le yin et le yang peuvent chacun se subdiviser en sous-éléments yin et yang ; ainsi, si l'on ne distingue que deux catégories dans le concept de température, le froid est yin et la chaleur yang, mais il est possible de subdiviser la notion de chaleur en deux selon un quelconque critère (supportabilité par exemple), et de distinguer une chaleur yin et une chaleur yang...
    Quelques correspondances yin-yang [modifier]Il ne s'agit pas de correspondances absolues, puisqu'elles ne sont attribuées qu'à l'intérieur d'une amitié d'opposés.
    De ce fait, on ne peut pas vraiment dire que quelque chose est Yin, qu'autre chose est Yang. Il serait plus exact de dire que quelque chose est plus Yin par rapport à autre chose qui est plus Yang. Par exemple, le mouvement de montée est Yang par rapport au mouvement de descente qui est Yin. Dans toute chose il y a du Yin et du Yang, comme l'illustre le fameux symbole du Tai Ji, car c'est l'interaction de ces deux forces qui créent le mouvement, le Qi, l'énergie. Et comme le disent certains physiciens quantiques : matière et énergie sont en fait une seule et même chose.
    Interprétations occidentales [modifier]
    250px-Yin-yang-and-bagua-near-nanning.jpg
    • « [¿] La philosophie chinoise (du moins dans toute la partie connue de son histoire (151) est dominée par les notions de Yin et de Yáng. Tous les interprètes le reconnaissent. Tous aussi considèrent ces emblèmes avec la nuance de respect qui s'attache aux termes philosophiques et qui impose de voir en eux l'expression d'une pensée savante. Enclins à interpréter le Yin et le Yang en leur prêtant la valeur stricte qui semble convenir aux créations doctrinales, ils s'empressent de qualifier ces symboles chinois en empruntant des termes au langage défini des philosophes d'Occident. Aussi déclarent-ils tout uniment tantôt que le Yin et le Yang sont des forces, tantôt que ce sont des substances. Ceux qui les traitent de forces ¿ telle est, en général, l'opinion des critiques chinois contemporains ¿ y trouvent l'avantage de rapprocher ces antiques emblèmes des symboles dont use la physique moderne (152). Les autres ¿ ce sont des Occidentaux ¿ entendent réagir contre cette interprétation anachronique (153). Ils affirment donc (tout à l'opposé) que le Yin et le Yang sont des substances, ¿ sans songer à se demander si, dans la philosophie de la Chine ancienne, s'offre la moindre apparence d'une distinction entre substances et forces. Tirant argument de leur définition, ils prêtent à la pensée chinoise une tendance vers un dualisme substantialiste et se préparent à découvrir dans le Tao la conception d'une réalité suprême analogue à un principe divin (154) [...] ». Marcel Granet, La pensée chinoise, 1934, réédition, p. 101, Albin Michel, 569 pages, Paris, 1968.

    • « [¿] Le Yi-King ou Livre des transformations de l'archaïque magie chinoise apporte l'image la plus exemplaire de l'identité du Génésique et du Génétique. La boucle circulaire est un cercle cosmogonique symboliquement tourbillonnaire par le S intérieur qui à la fois sépare et unit le Yin et le Yang. La figure se forme non à partir du centre mais la périphérie et naît de la rencontre de mouvements de directions opposés. Le Yin et le yang sont intimement épousés l'un dans l'autre, mais distincts, ils sont à la fois complémentaires, concurrents, antagonistes. La figure primordiale du Yi-King est donc une figure d'ordre, d'harmonie, mais portant en elle l'idée tourbillonnaire et le principe d'antagonisme. C'est une figure de complexité ». Edgar Morin, La Méthode 1. La Nature de la Nature, p. 228, Seuil, Paris, 1977.

    Symbole (représentation des représentations) philosophique du « contraste harmonisé », il est devenu un thème populaire et facile à déraper en « ésotérisme » à bon marché.

    Ce « contraste harmonisé » du Yin-Yang est celui du chaud-froid, haut-bas, lumière-ombre, blanc-noir, femelle-mâle, des complémentarités antagonistes enchevêtrées avec les antagonismes complémentaires entrelacés. En optique physique, c'est le jeu de l'onde et du corpuscule en alternance et altercation réunies par la constante de Louis de Broglie. En chimie, c'est l'acidité et l'alcalinité réunies, séparées et contrastées au pH 7. En philosophie, c'est le verbe Aufheben de Hegel qui signifie, à la fois, « apparaître », « disparaître » et « conserver » (dans la composante alémanique souabe), verbe utilisé par Freud pour décrire l'inconscient.

    Ce « contraste harmonisé » est rapidement détourné en opposition dans le « tiers exclu » de corps-esprit, nature-culture. Avec les valeurs confucéennes, il est le fondement de l'idéologie d'une harmonie industrielle au Japon moderne avec le miracle japonais des années 1950-1960 dans l'économie politique asiatique de la complémentarité antagoniste enchâssée dans l'antagonisme complémentaire du Capital-Travail, Patronat-Syndicat.

    • « [¿] Le sentiment de l'ordre harmonieux que les joutes _126 procuraient à l'ensemble des êtres a conféré à la classification bipartite un tel prestige religieux que nulle autre n'a pu la surpasser en autorité. Les Chinois ne se sont point condamnés à ne trouver de l'ordre que là où régnait la bipartition ; mais le principe de leurs divers classements n'a pas varié. Tous impliquent l'analyse d'un total senti comme plus ou moins complexe et, toujours, cette analyse procède d'une image : celle-ci, tout ensemble rythmique et géométrique, fait apparaître la répartition, dans l'Espace et le Temps, des éléments entre lesquels le total se trouve décomposé, si bien qu'un emblème numérique suit à signaler le mode de groupement de ces éléments et, par suite, à déceler la nature intime du total. D'où l'importance des notions liées de Nombre et d'élément », Marcel Granet, pp. 125-126, 1968.

  • Interactions et entités [
modifier]Marcel Granet a déjà remarqué l'interprétation occidentale tantôt que le Yin et le Yang soient des forces, tantôt que ce sont des substances. é l'origine de la pensée chinoise, il s'agit d'une configuration d'interactions polysystémiques de différents Ordres d'une Totalité, très éloignée d'une analyse ou découpage en éléments de plus en plus tenus, simples et disjoints.
  • « [¿] La différence entre le monde newtonien et celui de la communication tient, simplement, au fait que le premier attribue une réalité aux objets et parvient à une certaine simplicité théorique en excluant le contexte du contexte, donc en fait, toute métarelation et, a fortiori, tout recul à l'infini dans la chaîne de telles relations. » (Gregory Bateson, p. 72, Vers une écologie de l'esprit. 2, Seuil, Paris, 1980).

L'approche écosystémique est la retrouvaille avec l'antique pensée chinoise de l'oscillation cybernétique « figure-fond » d'une Gestalt ou Totalité du Yin-Yang, du « système et environnement » où un système, vu « d'en bas » de ses composantes, est une composante vue « d'en haut » de son environnement qui est un métasystème ou système de systèmes.

  • « [¿] Les idées jointes d'Ordre, de Total, d'Efficace dominent la pensée des Chinois. Ils ne se sont pas souciés de distinguer des règnes dans la Nature. Toute réalité est en soi totale. Tout dans l'Univers est comme l'Univers. La matière et l'esprit n'apparaissent point comme deux mondes qui s'opposent. On ne donne pas à l'Homme une place à part en lui attribuant une âme qui serait d'une autre essence que le corps. Les hommes ne l'emportent en noblesse sur les autres êtres que dans la mesure où, possédant un rang dans la société, ils sont dignes de collaborer au maintien de l'ordre social, fondement et modèle de l'ordre universel. Seuls se distinguent de la foule des êtres le Chef, le Sage, l'Honnête homme. Ces idées s'accordent avec une représentation du Monde, caractérisée non par l'anthropocentrisme, mais par la prédominance de la notion d'autorité sociale. L'aménagement de l'Univers est l'effet d'une Vertu princière que les arts et les sciences doivent s'employer à équiper. Une ordonnance protocolaire vaut pour la pensée comme pour la vie ; le règne de l'étiquette est universel. Tout lui est soumis dans l'ordre physique et dans l'ordre moral, qu'on se refuse de distinguer en les opposant comme un ordre déterminé et un ordre de liberté. Les Chinois ne conçoivent pas l'idée de Loi. Aux choses comme aux hommes, ils ne proposent que des Modèles. », Marcel Granet, p. 281, 1968.

Si tout l'univers est bleu, la couleur bleue ne serait pas concevable, comme le « noir » (absence de toute couleur) ne l'est que par rapport au « blanc » (présence de toutes les couleurs), le sombre par rapport au clair, la nuit par rapport au jour, la lune par rapport au soleil, l'hiver par rapport à l'été, le Nord par rapport au Sud, la gauche par rapport à la droite, la Terre par rapport au Ciel et la femme par rapport à l'homme.

Il s'agit des exemples de contraste harmonisé, d'interactions des uns par rapport aux autres, comme l'oscillation figure-fond de cette gravure (Jour & Nuit) d' Escher où c'est le contraste qui fait la différence de l'un par rapport à l'autre dans les interactions qui sont des actions réciproques modifiant la nature ou le comportement des actants.

Divisibilité infinie [modifier]

Il existe un autre aspect de l'inter-relation Yin et Yang: la divisibilité infinie. Comme les sages Taoistes l'ont exprimés dans leur symbole du Tai Ji par le point blanc (rouge à l'origine) et noir au sein de la couleur complémentaire, Au sein du Yin il y a toujours du Yang, et vice-versa. Par ce fait, dans toute chose ou toute situation, il serait possible de retrouver à la fois le Yin et le Yang. Prenons par exemple un pendule que l'on considérera sous les aspects de l'énergie cinétique (Yang) versus l'énergie potentielle (Yin). L'instant où le pendule est en haut, prêt à redescendre, serait le moment Yin du mouvement du pendule. Toute l'énergie est alors potentielle, prête à être relâchée. Au moment où le pendule redescent, cette énergie potentielle se transforme en énergie cinétique. Il y a alors transmutabilité, croissance du yang au sein du Yin. é l'inverse, lorsque ce pendule remonte, cette énergie cinétique se retransforme en énergie potentielle, au fur et à mesure de son ascension. L'énergie potentielle, Yin, n'existe alors que parce qu'une phase d'énergie cinétique existait. Cette énergie cinétique n'a été possible que parce de l'énergie potentielle a été accumulée. Cet exemple illustre qu'en toute chose Yang, il y a du Yin, et vice-versa. Ces mêmes phases du mouvement du pendule pourraient être regardées sous un autre angle, ce qui changerait tout. On pourrait par exemple considérer le mouvement (yang) versus l'immobilité (Yin), ou encore le point le plus haut qu'atteint ce pendule (Yang) versus le point le plus bas (Yin). La réflexion serait alors toute autre.

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Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
Posté(e)
Je suis absolument d'accord. La question, c'est pourquoi nous n'avons jamais vraiment réussi à nous débarrasser de cette conception puisque visiblement, cette conception est absurde et ne correspond pas à la réalité.

parce que une fois que l'homme est privé de ses repères, il est perdu. il à besoin de quelque chose de simple et objectif pour qualifier ses actes. enfin je pense

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Membre, Inside, Posté(e)
Laguardia Membre 6 639 messages
Inside,
Posté(e)
J'ai entendu parler du Taoisme qui permet de concilier la dualité de l'existence, mais je ne connais rien à cette philosophie. Est-ce que tu peux m'expliquer de quelle manière cela permet de se fixer une conduite face au bien et au mal ?

vraiment rapidement ce symbole signifie que rien n'est tout noir ou tout lumière (d'ou le petit point de rappel dans chaque partie) et pourquoi un symbole ccercle et pas carré , parceque tout est parti du vide, et que tout est équilibre en mouvement

donc si c'était carré , en caricaturant , ça serait fixe, alors que là on voit très bien le noir prenant sur le blanc qui prend sur le noir qui prend sur le blanc...

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Invité shoody
Invités, Posté(e)
Invité shoody
Invité shoody Invités 0 message
Posté(e)
Cela s'équilibre tout seul, c'est bien le problème. Il n'y a en pratique aucun effort à faire pour ça.

Mais ce n'est pas qu'un problème de mots.

Je ne vois pas pourquoi l'équilibre serait un but en soi.

Si j'applique ton conseil, je ne recherche rien et laisse l'équilibre se faire, ça peut effectivement m'éviter tout un tas de problème mais aussi me donner très mauvaise conscience.

pourquoi mauvaise conscience ? ça peut pas te libérer de laisser l'équilibre se faire tout seul, et de faire confiance ? 

Tu sais pas la teneur exacte de tes actes, alors il te reste à agir en ton corps et coeur  :smile2: (puisse qu'en ton âme et conscience tu ne te fie pas)

Ya que l'Homme qui a cette capacité à se projeter très loin et de façon si contraignante dans l'avenir, la faune, la flore, elles, se tracassent pas tant que ça, et elles durent, elles durent...

je dis pas que la projection dans le futur ou les cas de consciences sont un fléau pour l'Homme loin de là, mais quand ça devient trop complexe.. 

je privilégie la sensation instantanée pour juger de ma 'voie' et j'évite de prêter aux actes des causes ou des conséquences qu'ils n'ont pas ou pas encore, de me faire trop de films quoi ;)

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Invité shoody
Invités, Posté(e)
Invité shoody
Invité shoody Invités 0 message
Posté(e)

La vie devient plus contraignante à vivre, et le temps passe plus lentement, quand on commence et continue à se projeter, ou à regarder en arrière.

Or le présent est déjà si pétulant, les instants affluent si vite, que de s'en détacher pour naviguer dans la spatio temporalité, ça délaisse le coeur. :smile2:

Alors en plus quand les doutes fusillent la bonne volonté innocente, celle ci n'est plus qu'un ectoplasme.

Nan! Ecoute ton coeur, prend les instants comme ils viennent. Pour les formalités administratives ou matérielles là tu peux t'échapper ;)

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Membre, Posté(e)
LeFélon Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
parce que une fois que l'homme est privé de ses repères, il est perdu. il à besoin de quelque chose de simple et objectif pour qualifier ses actes. enfin je pense

Pour moi, s'il y a bien un domaine qui n'est pas objectif, c'est le bien et le mal. Chaque culture a sa propre notion générale du bien, les individus se positionnant souvent par rapport à leur culture d'appartenance.

Mais je pense que tu as raison sur la simplicité. C'est sûrement beaucoup plus facile de vivre avec des catégories que sans catégories du tout. Il faut bien une direction à peu près lisible pour décider de sa conduite ou justifier ses choix (souvent a posteriori d'ailleurs). Apparemment, même le taoïsme qui préconise l'équilibre définit quand même un bien et un mal.

Je crois que je vais arrêter de me faire des noeuds au cerveau, et suivre le conseil de shoody : agir selon mon coeur. Il faut juste rester lucide et être prêt à changer de comportement si je m'aperçois que mes actions ne servent à rien ou vont à l'encontre du but initial (l'erreur est humaine).

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
La question, c'est pourquoi nous n'avons jamais vraiment réussi à nous débarrasser de cette conception puisque visiblement, cette conception est absurde et ne correspond pas à la réalité.

La raison du plus fort est toujours la meilleure.

Elle est là la raison de la persistance du mythe du bien et du mal.

Ceci qui revient à dire, si tu fais pas ci, je te tape sur la gueule, et si tu fais ça, je te tape sur la gueule.

Après, les religions, ou les états ont appris petit à petit à nous faire intégrer ces comportement le plus profondément possible dans notre inconscient, sans qu'on puisse détecter la présence de la force d'où ces règles sont issue.

Histoire aussi qu'on surestime cette force.

D'où la persistante utilisation du bien (le ci) et du mal (le ça).

C'est des actions qui servent les intérêts d'un "ordre" qui nous serait supérieur.

Ces ordres binaires décrivent directement ce qu'il faut faire, et ce qu'il ne faut pas faire.

Ils permettent d'annihiler toute forme de réflexion (parce que toutes conception à au moins trois "coordonnée" poussent à la réflexion).

Dans ce sens, au delà du problème de l'endocrtrinement, je pense que c'est très utile pédagogiquement pour que les enfants, par définition sans expériences, puisse se servir des expériences de leur ainés sur ce qu'il faut faire ou non. Immédiatement, sans avoir à réfléchir ou à comprendre.

ex : mettre ses doigts dans la prise de courant, c'est mal !! Dire bonjour à la dame, c'est bien !

Ce qui me fait marrer, c'est que parfois, les parents optent pour une autre division : "bien" et "caca" ou "bahhh caca" ! Ce qui donne parfois des phrases assez comiques.

Bref, après, en grandissant, ils apprennent à se faire leur propres raisonnements. L'idéal selon moi, serait qu'on arrive a effacer toute notion de bien et de mal de nos comportements, et de les remplacer par des raisonnements et annalyses personnelles, tout en reconnaisant dans ces "conseils" une éventuelle sagesse des "anciens" sur des éléments dont on n'a pas l'expérience, et dont on ne connais pas forcément la raison ou les fonctionnements.

(reste à savoir à quel point on fait confiance dans la sagesse des "anciens")

Mais c'est loin d'être évident, surtout que la plupart du temps, ces notions de bien et de mal on été enraciné avec de grandes peurs.

Moi le premier, je cherche si possible lorsque j'ai le choix à faire le bien, mais je n'ai aucune idée des conséquences lointaines de mes actes, qui peuvent très bien être mauvaises.

Une option serait de s'en moquer, mais alors, à quoi est-ce ça m'a servi d'avoir cherché le bien juste avant ?

Si les conséquences de nos actes contiennent toujours autant de bien que de mal, c'est peut être que la différence ne se porte pas sur les conséquences, mais sur les intentions.

Ceci dit, pour ce que j'ai pu vérifier, les intentions ne sont jamais rendu dans le sens qu'on désir : l'enfer est pavé de bonnes intentions. Et j'ajouterai que le paradis est pavé de mauvaises. (Sans les extrémités d'Hitler, il est probable qu'on n'aurait jamais vraiment lutté contre le racisme. Et on aurait pas l'ONU pour tenter d'éviter les guerres.)

On pourrait toutefois considérer la notion d'effet à cours et long terme dans cet équilibre. Souvent, un bien à cours terme entraine un mal à long terme, et réciproquement.

Déjà, le choix, et donc une réflexion, commence à se faire sentir : long terme ou cours terme ?

Personnellement, j'ai abandonné depuis longtemps toute morale (enfin, je pense), et je me concentre non plus sur les notions de bien et de mal, mais sur les notions de "malsain" et de "sain".

é mon sens, ce sont des notions qui proviennent beaucoup plus de ressentis interne, et nous pousse à un travail d'introspection sur nos propres besoins et sensations. Le malsain étant à mon avis une sensation nous montrant que quelque chose est mal comblé, donc un signal d'erreur.

Plutôt que les notions de bien et de mal, qui nous poussent plus à nous demander ce que les autres veulent (et nous rendent donc plus serviles).

Le "bien et le mal" rendent aussi plus intolérant, comme s'il existaient une vérité suprème à laquel nous auriont un meilleur accès que les autres. Alors que le "sain et le malsain" est fondamentalement relatif, donc à mon avis plus pertinant, et surtout nous permet d'apprendre plus facilement des autres.

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Membre, 63ans Posté(e)
Nihil Membre 166 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

La conception du bien et du mal est trop ambigüe et réductive pour se résumer à une seule idée de morale. Si on inonde comme tu dis ces pays, c'est surtout histoire de montrer hypocritement qu'on se soucit d'eux et que nous prenons fièrement nos responsabilités devant les inégalités engendrées par notre écrasant pouvoir économique... Du pipeau, c'est surtout une diversion pour nous faire "oublier" qu'entre-temps, nos gouvernements de pays industrialisés font du deal avec les dirigeants locaux pour pomper en profondeur les ressources naturelles de ces pays.

Mais alors, cela voudrait dire que pour les puissants la valeur de l'homme ne peut faire face au poids de leur cupidité ?

Réponse cynique : ouais

Conclusion : en prétendant faire de l'humanitaire, on recherche surtout l'intérêt, le profit, parce que nous sommes rongés par des désirs de capitalistes dont nous ne pouvons plus nous passer, on veut se donner bonne conscience en causant en même temps la mort à petit feu de certains pays (l'Afrique notamment). C'est révoltant, mais c'est surtout pathétique. C'est pour ça que notre vie n'est qu'une vaste blague, il ne faut rien prendre au sérieux...

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Membre, 30ans Posté(e)
tupac30 Membre 954 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

au pas mal vos réponse surtout celle d'émasik et coast liners.. je n'y est jamais réfléchis et je me dit que vous avez complètement raison !!

:smile2: a vous deux

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Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
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merci :smile2:

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