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Bien dormir ce soir pour moins souffrir demain


la_noble

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Membre, Posté(e)
la_noble Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

;) lisez bien cet articl les petits :o°

Des relations, très complexes, entre sommeil et douleur, ont été mises en évidence depuis longtemps, mais plutôt dans le cadre de la pathologie chronique ou de l'expérimentation animale, montrant qu'il était difficile de distinguer causes et effets. D'autre par, l'intensité de la douleur postopératoire étant très inégale d'un individu à l'autre, plusieurs travaux se sont attachés à l'étude des facteurs de variation de cette douleur aux conséquences multiples, dans l'espoir d'améliorer les suites opératoires.

Cette étude récente, a concerné 24 patientes de 45 ans d'âge moyen, pour lesquelles le diagnostic de cancer du sein, suspecté ou prouvé, impliquait une intervention standardisée, non mutilante, pratiquée en ambulatoire. Toute pathologie neuropsychiatrique était un motif d'exclusion. Depuis la nuit précédant l'intervention et durant la semaine suivante, les patientes portaient au poignet un dispositif d'actigraphie, dont le fonctionnement est validé, capable de mesurer la durée du sommeil, son déroulement, interrompu et perturbé ou non. Ces données étaient couplées à une auto-appréciation de ces mêmes paramètres.

L'estimation de la qualité du sommeil correspondait au rapport entre durée totale de l'endormissement et temps passé en décubitus x 100. L'intensité de la douleur postopératoire et son impact sur les activités quotidiennes, durant toute la semaine qui suivait l'intervention, ont été évalués par le BPIi d'où résultait des scores de 0 à 10. Juste avant l'anesthésie et à la fin de la semaine, l'état émotionnel était vérifié par l'échelle VASii à 3 items, avec des scores de 0 à 100.

Selon les résultats du BPI, 13 patientes (54,2 %) avaient éprouvé une douleur discrète et 11 (45,8 %), une douleur modérée à sévère, à un moment quelconque de la semaine postopératoire.

L'échantillon a été réparti en 3 groupes, selon la qualité du sommeil de la nuit précédant l'intervention. Les patientes ayant eu la plus mauvaise nuit pré-opératoire avaient un score moyen de douleur supérieur de 59 % et un score moyen d'impact de la douleur sur les activités quotidiennes supérieur de 64 % à celui du groupe ayant le mieux dormi avant l'intervention (p=0,025) et (p=0,08).

Un contrôle statistique a confirmé également que la qualité du sommeil de la dernière nuit pré-opératoire apparaissait comme un facteur prédictif indépendant de l'intensité de la douleur postopératoire (en dehors de multiples facteurs concernant l'état émotionnel, le protocole anesthésique ¿). Il est aussi intéressant de noter que la durée du sommeil, en soi, n'intervenait pas au même titre que sa qualité.

Devant ces résultats, les auteurs proposent des hypothèses physiopathogéniques susceptibles de leur correspondre. Cependant,

malgré la rigueur du protocole de l'étude, ils tiennent à la considérer comme préliminaire, en raison, surtout de la faiblesse de l'effectif.

Dr Françoise Ponchie Gardelle

Bonne lecture

Cordialement La_noble :smile2:

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