Le Voyageur de l'infini

J'ère le soir, tel un funambule

perdu, dans cette nébuleuse de détritus obscures

jadis appelé par certains souvenirs

de lointaines ébauches abstraites de faits

destructurés

et assemblés par ma psyché

Je me plains

tel un bani

me démenant, là ou nul ne va

vers cet odyssé de l'effroi

que tous fuit

tel la malaria ou la peste

peste,

voilà, que je lâche

ce mot

bassesse

de ma condition

redevenue Humaine,

le temps,

de ces quelques lignes

qui

saignent,

de cette tristesse

de cet autrefois

car, de derrière la pénombre

les rayons de ce soleil clair obscur

me laissent entrevoir

lors de soubresaut de lucidité

Ma faiblesse

celle qui consumme, chaque être humain

et que l'on nomme simplement

de par son plus simple apparât

Solitude

Je me languis de toi

Belle Inconnue

au courbe floue

à l'aurore de mes songes

tel l'alcool, tu ennivres

mes nuits

et ne laisse à mon esprit

que d'infime

parcelle

rêve ou réalité

de sentir ton souffle,

ta peau douce,

et raffinée,

entre tes bras m'abandonner

au bonheur simple

des amants heureux

J'entrouve les Yeux, et déjà

tel un mirage

fée de mes nuits

à minuit

tu t'évanouis

ne laissant à mes côtés,

que l'ivresse

et l'illusion

d'un songe serein

entre tes reins

Je ne feind plus rien

et m'abandonne

au fond de ton regard

brûlant de passion

C'est à toi

que je dédis, c'est quelques vers

ma belle

et douce Venus

sensuelle

déesse de mes nuits

et l'ombre de mes jours

Babarinos

le solitaire

2009

sensuel :smile2:

Bosse ton orthographe: ça gâche tout.