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Serge Lama: «à 30 ans, je chantais comme un violeur»


Yavin

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Serge Lama: «à 30 ans, je chantais comme un violeur»


Jeudi 30 octobre - 18:44

Serge Lama est arrivé à «L'âge d'horizons», son nouvel album



Toujours tel qu'en lui-même, Serge Lama, de passage à Genève, avec son côté chevalier vaillant, bravache, charmeur, sa voix et son rire de stentor. Pour mieux masquer une personnalité solitaire et mélancolique, avoue-t-il. 65 ans, une trentaine d'albums au compteur, des succès fous... «Je suis malade», «Une île», «Femme femme femme». D'aventures en aventures musicales, il demeure un authentique champion de cette chanson française, dite «populaire de qualité», qui privilégie la force d'écriture et d'interprétation.

Voici cet enfant de Piaf, Brassens, Brel et Bécaud arrivé à «L'âge d'horizons». Joli titre pour un nouvel album enveloppant. Seize chansons, souvent émouvantes, parfois sombres, profondes, légères, coquines, qui parlent d'amour, comme toujours, de passion, du temps qui passe - «J'arrive à l'heure où même vivre est fatigant» -, des femmes et des hommes: «Quand ces deux êtres sont alliés, c'est diable et dieu réconciliés.» Et de sexe avec, notamment, «Objets hétéroclites», un morceau «érotico-truculent» sur des gadgets surréalistes. «L'âge d'horizons», c'est du bon Lama, du Lama tout craché, voix, musique et textes compris.

«D'où qu'on parte», «J'arrive à l'heure», «J'espère», autant de chansons plutôt sombres...

Je suis sombre depuis que je suis né! C'est du noir-rouge passionnel. Et un jeu d'intellectuel: on prend un plaisir sadique à décortiquer les choses moroses. A part ça, je ne trouve pas que cet album soit plus sombre que d'autres. Au contraire, il y a même davantage de chansons guillerettes que d'habitude.

Le temps qui passe, il vous turlupine?
Pas plus que les autres. Vous savez, les gens font un transfert. Ils prennent pour eux ce que je dis. Rappelez-vous de la chanson «Devenir vieux». Eh bien, quand je l'ai écrite, j'avais 30 ou 35 ans. Le temps qui passe est un sujet... éternel.

Quand vous faites un album, qu'est-ce que vous vous dites?
Que le public doit être satisfait à 80%. Et j'ai tenu la route la plupart du temps. Sur douze titres, il y en a toujours eu au moins huit qui sont devenus des classiques. On doit avoir la décence d'offrir le meilleur. Sinon, c'est un manque de politesse à l'égard des gens qui achètent un CD. Surtout avec la crise et le prix du disque. Et, grosso modo, je suis content de celui-ci.




Patricia Gnasso
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Source: Le Matin
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