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Bush contre la "tyrannie"


Lex

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Bush se pose en pourfendeur de la "tyrannie"


21 Janvier 2005 07h37

Le président George Bush, qui a prêté serment jeudi, a promis d'oeuvrer lors de son second mandat à la Maison blanche à l'unité des Etats-Unis, divisés par la guerre en Irak, et s'est posé en pourfendeur de "la tyrannie" et des "régimes hors-la-loi".


Devant des milliers de personnes réunies près du Capitole malgré la neige et le vent, il s'est engagé à faire avancer la démocratie dans le monde pour "briser le règne de la haine et du ressentiment".

"Les dirigeants des régimes hors-la-loi doivent savoir que nous croyons encore à ce qu'Abraham Lincoln disait: 'Ceux qui privent les autres de liberté ne la méritent pas eux-mêmes et, sous la loi d'un Dieu juste, ne peuvent pas la retenir longtemps'", a déclaré le 43e président des Etats-Unis.

A aucun moment dans son discours, George Bush n'a mentionné ces "Etats hors-la-loi" ni évoqué la situation en Irak, se contentant de faire allusion "à des régions du monde qui frémissent dans la tyrannie et le ressentiment".

Mais, a indiqué jeudi son vice-président, Dick Cheney, sur la chaîne de télévision MSNBC, "l'Iran figure en tête de liste" des régions "potentiellement dangereuses du monde" tandis que sa future secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, a recensé cette semaine six "avant-postes de la tyrannie" (Iran, Cuba, Corée du Nord, Myanmar-Birmanie, Zimbabwe et Biélorussie).

"Il n'y a qu'une force dans l'histoire qui peut briser le règne de la haine et du ressentiment, démasquer les prétentions des tyrans et récompenser les espoirs (...) de la tolérance. C'est la force de la liberté humaine", a poursuivi George Bush.

Il a aussi souhaité lancer un message aux peuples opprimés: "Tous ceux qui vivent dans la tyrannie et le désespoir doivent le savoir: les Etats-Unis n'ignoreront pas votre oppression et n'excuseront pas vos oppresseurs. Quand vous vous lèverez pour votre liberté, nous nous lèverons avec vous."

Soucieux de ménager ses partenaires politiques et ses alliés, notamment dans la guerre en Irak, le président leur a également rendu hommage: "Tous les alliés des Etats-Unis doivent le savoir: nous honorons notre amitié, nous tenons compte de vos conseils et nous dépendons de votre aide."

METTRE FIN AUX DIVISIONS

Malgré sa large victoire le 2 novembre dernier sur le démocrate John Kerry, qui était présent à la cérémonie, Bush n'entame son second mandat qu'avec une cote de popularité de 52%, la plus basse pour un président réélu depuis Richard Nixon en 1973.

Une partie des Américains s'opposent encore vigoureusement à sa politique en Irak et s'inquiètent de ses projets en matière économique et sociale, notamment avec la prochaine réforme du système des retraites.

"Nous avons connu des divisions, qui doivent être guéries pour avancer vers de grands objectifs et je m'évertuerai en toute bonne foi à les guérir", a promis Bush au cours d'un discours de 21 minutes qu'un manifestant a tenté d'interrompre avant d'être escorté manu militari.

Juste avant d'entamer son discours, Bush a posé la main sur la Bible utilisée lors de son investiture de 2001 et répété le serment dicté par William Rehnquist, président de la Cour suprême, qu'il s'apprête à remplacer. Vingt-et-un coups de canon ont ensuite résonné dans le ciel de Washington.

Trois anciens présidents - Bill Clinton, George Bush père et Jimmy Carter - ainsi que des hauts responsables de l'administration, des députés et des membres de la Cour suprême ont assisté à la cérémonie, dont le coût a été estimé à près de 40 millions de dollars.

Le 43e président a ensuite multiplié les apparitions dans des bals et dîners organisés en différents lieux de la capitale fédérale, où plusieurs "contre-investitures" avaient été organisées parallèlement par ses opposants, qui lui reprochent notamment le coût de cette cérémonie mais aussi sa politique.

Certains manifestants lui ont tourné le dos lorsqu'il a descendu la Pennsylvania Avenue, tandis que d'autres organisaient une marche pacifiste.

Sur certains panneaux agités dans la foule, on pouvait lire: "Quatre guerres de plus" ('Four more wars'), "La guerre commence avec W." ('War begins with W.'), "Je veux l'amour pas la guerre".

Des mesures de sécurité draconiennes avaient été prises dans la capitale fédérale, dont de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de police.




Source: Reuters
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