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Mobilisation pour Florence Aubenas


Lex

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Mobilisation pour Florence Aubenas à la Mosquée de Paris


20 Janvier 2005 - 15h18

A l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el Kebir, une centaine de personnes se sont réunies à la Grande Mosquée de Paris pour réclamer la libération de Florence Aubenas et de son interprète, disparus en Irak depuis plus de deux semaines.


Le recteur de la mosquée, Dalil Boubakeur, également président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a accueilli le père de la journaliste de Libération, l'ancien otage en Irak Georges Malbrunot, le secrétaire général de Reporters sans frontières, Robert Ménard, et plusieurs responsables politiques, dont le maire de Paris et le président de l'UDF François Bayrou.

"L'Aïd est une grande fête pour les musulmans car elle marque la fin du pèlerinage à La Mecque et le retour dans leurs familles des pèlerins", a déclaré Benoît Aubenas.

"Dans ce moment de joie", il a remercié le recteur de "ne pas oublier ceux qui souffrent et notamment ceux qui sont retenus loin de leurs familles. Je lance un appel à tous ceux qui ont des valeurs démocratiques et qui tiennent à ce que la liberté soit toujours plus présente dans le monde pour qu'au nom de cette valeur Florence soit rapidement près de nous", a-t-il ajouté.

Durant la détention de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot, la communauté musulmane de France s'était mobilisée pour demander leur libération, envoyant une délégation à Bagdad dans les jours suivant l'annonce de leur capture et participant à de nombreuses manifestations.

Jeudi, Dalil Boubakeur a lancé un appel "vibrant et symbolique" à l'ensemble de la communauté musulmane mondiale afin que "notre amie" Florence Aubenas et son interprète irakien Hussein Hanoun al-Saadi soient libérés "sans délai et sans condition".

TOUJOURS AUCUNE HYPOTHESE OFFICIELLE

Depuis quinze jours, les autorités françaises disent n'avoir "aucune nouvelle" de la journaliste française. "Toutes les sources d'informations sont mobilisées", a assuré jeudi Jean-François Bureau, porte-parole du ministère de la Défense. "Il faut être extrêmement lucide. On a des informations fragmentaires qui ne nous permettent pas de faire d'hypothèse", a-t-il souligné lors de son point de presse hebdomadaire.

Le président irakien par intérim, Ghazi al-Yaouar, semble depuis quelques jours accréditer la thèse d'un enlèvement crapuleux plutôt que politique. "Ne nous lançons pas, faute d'hypothèse crédible sur un cas de figure, d'essayer d'en élaborer un second", a mis en garde Jean-François Bureau. "Rien n'atteste plus d'une hypothèse ou d'une autre".

Mardi soir, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Renaud Muselier, a expliqué que Paris n'arrivait pas "à faire la part des choses entre un enlèvement politique, un enlèvement crapuleux ou une disparition".

"Si c'est un enlèvement politique, on n'a pas de revendication, si c'est un enlèvement crapuleux, on n'a pas de demande de rançon", a-t-il déclaré sur i-Télévision. Paris a "remis en place (le) système qui a été efficace" pour la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, coordonné par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui a organisé leur évacuation d'Irak le 21 décembre.

Ces opérations avaient valu au directeur général de la DGSE, Pierre Brochant, les félicitations officielles de Jacques Chirac.

Source: Reuters
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