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La légende sulfureuse de l'empereur Karajan


Yavin

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La légende sulfureuse de l'empereur Karajan


Mercredi 09 Avril - 11:42

Le chef d'orchestre aurait eu 100 ans le 5 avril. Retour sur un homme et son parcours hors norme qui ont considérablement marqué le monde musical.



Demandez à n'importe qui de citer spontanément le nom d'un chef d'orchestre et il y a de fortes chances que la réponse soit Herbert von Karajan. Le maestro demeure incontestablement la figure emblématique du chef, ayant inscrit son nom dans l'imaginaire collectif. Avec Maria Callas et Pavarotti, il est la seule personnalité du classique à être immédiatement reconnue, même par les non-mélomanes. Qu'en est-il de son héritage?


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Karajan ne vivait que pour la musique, son existence ne sera dictée que par cette unique obsession. Ayant une haute idée de lui-même et de ses capacités, voulant être le meilleur dans tout ce qu'il entreprenait, il a réussi, à force d'ambition et de ténacité, et en dépit d'un passé sulfureux qui ne le lâchera jamais (il a adhéré de son propre gré au parti nazi en 1933), à accéder coup sur coup à des postes plus prestigieux les uns que les autres, à Londres, Vienne, Salzbourg, Milan et Paris. Mais c'est avec le Philharmonique de Berlin, dont il a été chef à vie, que se confond la majeure partie de sa carrière. Son hégémonie lui a valu le surnom de «directeur général de la musique en Europe», Sir Georg Solti, un autre grand de la baguette, allant jusqu'à dire qu'il était «l'autorité musicale la plus puissante depuis Wagner».


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Si la personnalité de Karajan demeure controversée, l'unanimité se fait sur son legs discographique, absolument phénoménal. Là est le véritable héritage du chef. En soixante ans de carrière, le maestro a laissé quelque 800 enregistrements, vendant 120 millions de disques de son vivant (plus du double à ce jour), le record absolu de toute l'histoire de la musique classique. Au faîte de sa gloire, dans les années 70, il représentait à lui seul quelque 50% des ventes du classique. Perfectionniste dans l'âme, il n'hésita pas à graver plusieurs fois la même oeuvre, jusqu'à 10 fois pour les plus jouées (dont la 7e de Beethoven).


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Source: 24heures.ch
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