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PLISKIN

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PLISKIN Membre 1 046 messages
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Plus de 125.000 morts en Asie, l'aide parvient avec peine

BANDA ACEH, Indonésie (Reuters) - Le seuil des 125.000 morts a été franchi jeudi, quatre jours après le séisme et les raz de marée qui ont déferlé sur le littoral de l'océan Indien, où la densité de population et la dévastation font craindre l'apparition d'épidémies tout aussi meurtrières que la catastrophe elle-même.

L'ampleur des dégâts et le manque d'infrastructures adaptées dans les pays touchés ont créé une situation humanitaire d'urgence, à laquelle la communauté internationale tente de répondre en versant des millions de dollars d'aide et en dépêchant sur place des équipes de secours et des moyens logistiques.

Le bilan des morts s'est alourdi de plus de 50% pendant la seule journée de jeudi alors même que les autorités ne connaissent pas encore avec précision la situation de certaines zones reculées en Inde et en Indonésie.

Près de 5.000 touristes étrangers, Suédois et Allemands pour moitié, sont portés disparus. Les autorités thaïlandaises ont annoncé qu'au moins 2.230 étrangers avaient trouvé la mort dans le Sud touristique du pays.

La France déplore 22 morts, 244 blessés et 560 ressortissants qui n'ont pas donné de nouvelles.

Au sein du ministère indonésien de la Santé, on a déclaré à Reuters que près de 80.000 personnes étaient mortes dans la province d'Aceh, la plus proche de l'épicentre du séisme survenu dimanche au large de l'île de Sumatra.

MOUVEMENTS DE PANIQUE

Dans cette province, deux nouvelles secousses ont créé des mouvements de panique. Des rumeurs infondées sur l'imminence de nouveaux raz de marée ont provoqué des scènes similaires au Sri Lanka, où l'on dénombre plus de 27.000 morts, et en Inde, où 13.000 personnes ont péri.

Les organisations humanitaires préviennent toutefois que le pire est peut-être encore à venir. Plus que les corps en décomposition, les experts sanitaires redoutent la contanimation de l'eau, ce qui pourrait favoriser la propagation d'épidémies de dysenterie, de paludisme, de dengue, de choléra, de thyphoïde et d'infections respiratoires.

Face à ces risques, une soixantaine de pays se sont engagés à verser immédiatement 220 millions de dollars et à participer sur le terrain à cet effort humanitaire, qui pourrait devenir le plus important de l'histoire. Les dégâts infligés par la catastrophe sont estimés à 14 milliards de dollars.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé un nouvel appel à hauteur de 59 millions de dollars.

"L'ampleur de la catastrophe grandit d'heure en heure. Les dégâts sont inimaginables", a déclaré le secrétaire général de Fédération, Markku Niskala, ajoutant que la somme réclamée par son organisation permettrait de venir en aide à deux millions de personnes.

L'Organisation mondiale de la Santé, selon laquelle jusqu'à cinq millions de personnes n'ont plus accès aux services de base en Asie du Sud-Est, estime ses besoins immédiats à 40 millions de dollars.

Le président du conseil italien, Silvio Berlusconi, a souhaité une réunion extraordinaire du Groupe des huit pays les plus industrialisés (G8), afin d'examiner l'aide à apporter et de discuter d'une réduction de la dette des pays touchés.

UN SEUL HéPITAL é ACEH

De son côté, le Club de Paris examinera le 12 janvier un moratoire sur la dette de ces pays, a-t-on appris jeudi de source proche de ce groupe d'Etats créanciers.

L'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) se réunira dès le début de la semaine prochaine pour tenter de coordonner les efforts de secours et de reconstruction, a annoncé Singapour.

Pour les humanitaires, l'urgence est d'autant plus forte que les infrastructures sanitaires manquent dans cette région et que cette situation a été aggravée par les dégâts infligés par le séisme et les tsunamis.

L'OMS rapporte ainsi qu'un seul hôpital reste en état d'accueillir des patients dans la province d'Aceh, où se font déjà ressentir des pénuries d'électricité et de carburant et où de nombreuses routes sont désormais impraticables.

Face à ce "défi", certains exhortent l'Onu à diriger l'ensemble des efforts de la communauté internationale.

"Etant donné l'échelle et l'ampleur de la crise, il est essentiel que l'Onu prenne fermement la direction des opérations", estime Jasmine Whitbread, directrice de l'organisation britannique Oxfam.

La Commission européenne, qui a déjà versé 33 millions d'euros pour les victimes de la catastrophe, souhaite également que l'Onu "joue un rôle prééminent" dans ce domaine et qu'elle convoque une conférence des pays donateurs.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a écourté ses vacances pour revenir à New York superviser les opérations de secours et les Nations unies lanceront un appel le 6 janvier.

L'Onu reconnaît pour l'instant que la distribution de l'aide humanitaire se heurte à l'insuffisance des moyens sur le terrain. "Nous faisons très peu pour le moment", admet Jan Egeland, coordinateur des efforts de secours à l'Onu.

"Il faudra peut-être 48 à 72 heures supplémentaires pour être en mesure de répondre aux dizaines de milliers de personnes qui auraient aimé bénéficier de cette aide aujourd'hui - ou hier plutôt", a-t-il ajouté. "Je pense que la frustration va croître dans les jours et les semaines à venir."

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Les corps sans vie des victimes du séisme sur la côte de Banda Aceh, en Indonésie. Au cinquième jour après la catastrophe, le bilan humain des vagues géantes qui se sont abattues sur les côtes asiatiques de l'océan Indien s'est fortement alourdi jeudi pour dépasser les 120.000 morts. /Photo prise le 30 décembre 2004/REUTERS/Yusuf Ahmad

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  • 3 ans après...
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Membre, Posté(e)
Anus Dilaté Membre 61 messages
Baby Forumeur‚
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Désolé c'est trop long, alors je lis pas. Ou alors tu mets des photos.

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