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Rue Santa Fé


Belizarius

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VIP, Mangeur de fromage, 43ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
43ans‚ Mangeur de fromage,
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Rue Santa Fé


05 Décembre 2007

Rue Santa Fé a fait parti de la sélection officielle pour la Caméra d'Or dans la section Un Certain Regard, au Festival international de Cannes 2007.

Réalisateur: Carmen Castillo
Pays: France
Genre: Documentaire
Duré©e: time.jpg 2h40
Acteurs:

Synopsis C'est un film sur l'engagement politique, au plus près de la vérité d'une femme chilienne, Carmen Castillo, qui survit à son compagnon, Miguel Enriquez, chef de la Résistance contre la dictature de Pinochet, mort au combat, rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili, le 5 octobre 1974.
Un récit tendu par une interrogation :
tous ces actes de résistance valaient-ils la peine ?
Miguel et les autres sont-ils morts pour rien ?
Au fil des rencontres avec les habitants de la rue Santa Fe, la famille, les amis, leurs vies, leurs visages, Carmen Castillo parcourt un chemin, qui va de la clandestinité à l'exil, des jours lumineux d'Allende aux longues années sombres de la dictature, avec tous ceux qui ont combattu et ceux qui résistent encore aujourd'hui.
Se tissent lŽhistoire d'une génération de révolutionnaires et celle d'un pays divisé. La quête du sens de ces vies engagées nous conduira dans les sous-sols d'un pays amnésique où les morts ne sont pourtant pas morts et où les jeunes inventent, une nouvelle fois, un rêve.

En attendant Notre Avis

Notre Note : /5



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Horreurs de jeunesse au Chili


Mercredi 05 Décembre - 12:43

Docu. Carmen Castillo, résistante anti-Pinochet, revient là où sa vie a basculé.



A Cannes (Libération du 23 mai), une ovation avait suivi la projection. A Santiago, où a été présenté le film au mois d'octobre, le silence a duré longtemps. Dans la salle, ils étaient 600 : la vieille garde du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) et les autres protagonistes du film, dont ces habitantes des bidonvilles qui ont mené la résistance anti-Pinochet. Et puis les enfants de tous ceux-là. «J'étais très tendue, dit Carmen Castillo. Il y avait tout autour comme un grand silence intérieur. C'est tellement délicat, la mémoire des vaincus.» Quand les lumières se sont rallumées, elle a croisé certains regards dans la salle, et d'abord celui de la femme qui, dans le film, raconte la mort de ses deux jeunes fils militants. «Elle avait la tête haute. Je me suis sentie soulagée. Comme si cette mémoire collective, si longtemps effacée, avait trouvé un point d'ancrage.»



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Source: Libération
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