Catherine..

Catherine est une femme qui peut facilement faire naître des sentiments amoureux chez un homme droit et honnête. Mais cela ne suffit pas. Car trop d'honnêteté et de droiture supposent bien souvent une intégrité trop lisse, trop flasque, trop conventionnelle. Bien sûr ce type d'homme est rassurant et sécurise dans un quotidien sans bruit et sans tapage mais il nie l'essentiel, la sensibilité de l'autre, la faculté de l'autre à ressentir ses émotions mais en dehors du champ empathique, l'empathie est un poison.

 

Contrairement à d'autres , la beauté de Catherine ne se limite pas à la couleur de ses yeux, à la texture de ses cheveux, à des courbes qu'il faut deviner, Catherine n'est pas un animal physique, sa beauté à elle est faite essentiellement de sensibilité qui se traduit par des ravissants sourires, l'expression de la bienveillance se lit sur son visage mais peu d'hommes sont en mesure de la discerner, de la voir. Pourtant ces charmes physiques flattent la vue, mais surtout le coeur. S'appuyer sur Catherine en termes de sentiments amoureux c'est assurément une base solide, sincère, crédible et prometteuse.

Elle ne le sait pas mais son coeur sensible , son âme éveillée portent un nom : La grâce. Croire en cette femme c'est croire en la profondeur d'une émotion née à la vue non pas d'un beau visage et encore moins ingrat mais d'un visage agréable.

Les visages tristes et beaux existent mais sont fades et insipides tout le contraire de Catherine.

 

C 'est une fleur vivante, pas de celles que l'on coupe et que l'on met dans un vase, ni de ces beautés absentes. Sa présence se remarque qu'elle plaise ou qu'elle déplaise. Elle ne demande qu'une chose aimer et être aimée

Son attrait est indirect, mystérieux voire mystique. Elle inspire l'amour sans atours. Un homme sans imagination est dans l'impossibilité d'enlever le voile.

Sa détresse qu'elle exprime parfois mais rarement est émouvante. Son feu est extérieur contrairement à d'autres, c'est une femme qui se sent fragilisée, qui se fragilise elle-même d'ailleurs par son aspect extérieur, alors qu'en réalité Catherine est pleine d'idéaux.

Ses larmes sont justes celle d'une poupée de chiffon que l'on a peu considérée voire maltraitée comme un paysage d'automne, une fleur brisée, une fleur morte.