La besace d'Otzi révèle beaucoup des pratiques anciennes...

Je ne ferai aucun "précommentaire". A vous de lire l'article si vous désirez en discuter. 

https://theconversation.com/les-champignons-dotzi-lhomme-des-glaces-du-neolithique-270020?utm_medium=email&utm_campaign=La lettre de The Conversation France du 30 novembre 2025 - 3599436745&utm_content=La lettre de The Conversation France du 30 novembre 2025 - 3599436745+CID_63825bef0079642191f190274c897d1d&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Les champignons dtzi lhomme des glaces du Nolithique

il y a une heure, Pratika a dit :

Je ne ferai aucun "précommentaire". A vous de lire l'article si vous désirez en discuter. 

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Voici un extrait que je conteste :"Dans la première, on dispose un morceau de bois à la verticale d’un autre placé au sol. On frotte le morceau de bois sur l’autre en lui donnant un mouvement de rotation avec les mains. Cela produit de la sciure échauffée qui va donner quelques braises. Ensuite, il faudra les mettre en contact avec des brindilles sèches. Ce procédé n’a pas laissé de traces archéologiques."

Manifestement, celui qui a écrit les lignes ci-dessus s'est mal renseigné ! Le frottement intense de deux bois ne produit pas de sciure mais produit d e la chaleur et la température peut carboniser le bois. Dès lors il suffit de mettre un peu d'amadou pour que celui-ci s'embrase (sans flamme). Pour avoir un vrai feu, le bois inférieur ( à plat) et son amadou incandescent sont recouverts de brindilles d'herbe sèche et en soufflant dessus celles-ci s'enflamment et communiquent leur combustion à d'autres brindilles de bois. La nature des bois frottés a été testée ; le bois vertical est une baguette de bois dur genre frêne ou chêne. Le meilleur bois horizontal est une plaque de gros lierre bien sec. L'étude de ces bois au laboratoire a montré que le contact de leurs structures respectives avait un coefficient de frottement très élevé, expliquant ainsi la montée en température rapide pour incendier l'amadou que l'on met alors sur cette zone. Mais Otzi n'avait ce matériel, ce qui ne veut pas dire que sa peuplade ignorait cette technique.

Ce mode de production du feu est reproduit dans bon nombre d'ateliers d'archéologie expérimentale et plait beaucoup aux visiteurs.

Mis à part ce paragraphe, l'article est intéressant car il montre que les connaissances empiriques de nos ancêtres leur ont permis de survivre dans tous les climats.