Nuit, jour.

Il y a 2 heures, Engardin a dit :

Je deviens fou !

Cet émoji me fout un cauchemar. Trop violent, surtout chez nous  J'ai reçu un coup qui m'a valu l'hôpital. 

ça part en cacahuète ce post ou je n'ai pas tout compris...

Dommage le sujet de base est passionnant.

il y a 5 minutes, Amaranthe007 a dit :

ça part en cacahuète ce post ou je n'ai pas tout compris...

Dommage le sujet de base est passionnant.

De l'eau pour les cacahuètes,51 je ne t'aimerai pas!

il y a 13 minutes, Amaranthe007 a dit :

ça part en cacahuète ce post ou je n'ai pas tout compris...

Dommage le sujet de base est passionnant.

Je vais relancer

il y a 33 minutes, de ghoul a dit :

Cet émoji me fout un cauchemar. Trop violent, surtout chez nous  J'ai reçu un coup qui m'a valu l'hôpital. 

Désolé je pouvais pas savoir.

il y a une heure, Engardin a dit :

Désolé je pouvais pas savoir.

T'inquiète, je ne suis pas fragile à ce point.

Il y a 8 heures, Engardin a dit :

OUi !

Mais moi ce qui me gène c'est ce mot de VULGARISATION !

Qui tient du VULGAIRE !

Or rien est moins vulgaire qu'une explication aussi générale soit elle...

Je sais : on n'en a pas d'autre ! 

Et peut-être même d'autant moins vulgaire qu'elle est plus générale.

(C'est la "fameuse" trilogie : simple - simpliste - simplet !)

 

Tout dépend de la façon dont nous employons le mot vulgaire. Si nous le voyons dans le sans de simpliste et ordinaire, la vulgarisation n’a plus rien de péjoratif, ça veut plus dire, mettre à portée de Monsieur tout le mondese... Après il y a le sens grossier, mais même dans ce sens il faut nuancer, la personne grossière dans le sens mal éduqué, (impolitesse) et la personne grossière, parceque brutalement authentique. (Entièreté). Les divers degrés d’interprétations d’un mot, d’une phrase, d’une pensée... Toute la richesse de la langue française...

Le 07/09/2025 à 16:23, G6K972 a dit :

Tout dépend de la façon dont nous employons le mot vulgaire. Si nous le voyons dans le sans de simpliste et ordinaire, la vulgarisation n’a plus rien de péjoratif, ça veut plus dire, mettre à portée de Monsieur tout le mondese... Après il y a le sens grossier, mais même dans ce sens il faut nuancer, la personne grossière dans le sens mal éduqué, (impolitesse) et la personne grossière, parceque brutalement authentique. (Entièreté). Les divers degrés d’interprétations d’un mot, d’une phrase, d’une pensée... Toute la richesse de la langue française...

Salut G 6: Tu m'excuses mais 

Les deux mots se ressemblent, mais ils n’ont rien à voir entre eux, ils sont presque antinomiques.

1. Vulgarisation

Moi j'essaie de faire de la vulgarisation dans mes postes scientifiques. Pour les rendre accessibles à tout le monde. Rendre simple avec des explications simples.

Donc C’est un mot positif, associé au partage des connaissances.

Mais Vulgaire, c'est qu'il vient lui aussi de vulgus, mais le sens a changé avec le temps.

Aujourd’hui, ça veut dire banal, commun (un langage vulgaire = langage courant du peuple), soit grossier, indécent (parler vulgairement = parler de façon choquante, malpolie).

Nous avons parlé de la matière noire et l'énergie sombre, qui constitue 95% de l'Univers. Et qu'en est- il de ces 5%, qui reste, qui sont appelés dédaigneusement la matière ordinaire », comme si c’était insignifiant. Mais en réalité, c’est le 5 % qui rend tout le reste perceptible, habitable et pensable.

Ce sont ces atomes qui forment les étoiles, les planètes, l’eau, l’air.

La chimie qui permet aux molécules de s’assembler, puis à la biologie d’émerger. 

Et ces moustiques qui courent, s'arrêtent, s'endorment, se réveillent...puis refont la même chose , tous les jours la même chose. Comme le Soleil, la Lune ou les étoiles. Ils ont

des yeux pour observer, des consciences pour réfléchir, des mains pour écrire, comme moi en cet instant.

On pourrait presque dire que c’est « la pointe colorée d’un iceberg invisible » : petite quantitativement, mais qualitativement immense.

 Donc oui, numériquement, 5 % paraît peu, mais symboliquement et réellement c’est 100 % de notre expérience.

Pour les penseurs grecs comme Aristote, l’univers était composé de quatre éléments terrestres :

la terre (le solide, la stabilité),

l’eau (le fluide, le changement),

l’air (le souffle, l’invisible proche),

le feu (l’énergie, la transformation).

Mais il manquait quelque chose pour expliquer le ciel. Les planètes, les étoiles, la Lune… ne pouvaient pas être faites de la même matière que nous, puisque, dans leur logique, elles ne se corrompent pas et semblent éternelles.
D’où l’idée d’un cinquième élément, l’aither, ou quintessence, substance subtile, immuable, propre aux sphères célestes.

La cosmologie moderne

Aujourd’hui, la physique retrouve étrangement un écho :

La matière ordinaire (atomes, planètes, étoiles) n’est que 5 % de l’univers.

La matière noire (≈ 27 %) rend visibles les structures cosmiques : elle tient les galaxies ensemble comme une trame invisible.

L’énergie sombre (≈ 68 %) agit comme une force de dilatation, poussant l’espace à s’étirer toujours plus vite, emportant les galaxies vers l’infini.

 Cette énergie sombre ressemble à une nouvelle quintessence : invisible, omniprésente, difficile à saisir, mais indispensable pour expliquer le mouvement du cosmos.

Le pont entre les deux

Pour les Grecs, la quintessence était le souffle éternel des astres.

Pour nous, l’énergie sombre est la poussée mystérieuse de l’univers.

Dans les deux cas, c’est une tentative d’expliquer ce qui dépasse nos sens : ce qui est là, partout, mais que nous ne pouvons pas toucher.
On pourrait dire que les Grecs ont pressenti par intuition poétique ce que la science moderne démontre par équations et observations.

Il y a 5 heures, de ghoul a dit :

Salut G 6: Tu m'excuses mais 

Les deux mots se ressemblent, mais ils n’ont rien à voir entre eux, ils sont presque antinomiques.

1. Vulgarisation

Moi j'essaie de faire de la vulgarisation dans mes postes scientifiques. Pour les rendre accessibles à tout le monde. Rendre simple avec des explications simples.

Donc C’est un mot positif, associé au partage des connaissances.

Mais Vulgaire, c'est qu'il vient lui aussi de vulgus, mais le sens a changé avec le temps.

Aujourd’hui, ça veut dire banal, commun (un langage vulgaire = langage courant du peuple), soit grossier, indécent (parler vulgairement = parler de façon choquante, malpolie).

En cela les deux termes ont bien une racine commune, dans le sens où quelqu'un de vulgaire peut être vu comme grossier, simple et que vulgariser, c'est rendre accessible à tous, simplifier... Après il y a aussi un sens opposé, où vulgaire devient péjoratif, quand la morale s’en mêle...