Aller au contenu

SteCatherine

Membre
  • Compteur de contenus

    1 335
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par SteCatherine

  1. Une remarque émanant d'une personne ne saurait être généralisable à un ensemble. C'est là dessus que se fonde la pensée discriminante non ? Les pauvres ( "femelles" ... si si , c'est tellement fortement sous entendu dans tes propos que ça vaut la peine d'aller au bout de la pensée) combattent sur des tas d'autres front, mais rien n'empêche celles et ceux (beh oui, y'a moins de féministes mecs que de femmes, mais y'en a ... vi vi vi ) qui trouvent ce principe discriminatoire de lutter spécifiquement contre cela. Dirait on à un parti politique qu'il se disperse quand il s'intéresse à tous les domaines de la vie ? Les organismes de lutte contre le sexisme et les groupes féministes peuvent très bien à la fois réfléchir à des questions fondamentales, et exprimer par ailleurs une réprobation tout à fait discutable ( en bon et en mauvais ) vis à vis du positionnement d'un autre groupe. Quelle pudeur specifiquement masculine ? c'est un groupe naturiste unisexe le grand orient ? Blanc Bonnet et Bonnet Blanc ... :blush:
  2. La non mixité ne me gêne pas à partir du moment où la raison d'être de l'organisme ou l'association concernée est liée à cette non mixité , et dans la mesure où il existe une alternative. La non mixité n'est pas toujours motivée par le sexisme mais elle l'est malheureusement souvent. Ici, la motivation est effectivement sexiste ( il n'y a aucune justification à l'exclusion des femmes ) , il existe cependant une alternative ( d'autres loges mixtes ) ... existe t il des loges uniquement féminines ? Honnêtement, ce n'est pas un combat que je souhaiterais mener. Il n'existe pas vraiment de religion non sexiste ( dans le sens où il y a quasi toujours une repartition des rôles selon le genre, et où cette repartition va tres souvent dans le même sens ) ... à partir du moment où , pour la paix sociale, on accepte le principe de religion ... on accepte aussi tout le lot de pensées plus ou moins sympatoches qui vont avec, tant que cela ne dépasse pas du cadre de la loi. C'est pas plaisant, mais en gros, je ne vois pas ce que l'on pourrait faire de "juste". Si je suis pour les lois imposant le progrès social lorsque cela s'avère necessaire ( comme les lois sur la parité , ou la mixité par exemple ... bien qu'elles auraient du être limitées dans le temps et reconductibles en fonction des évolutions effectives de la société ), je ne les pense pas applicables à tous les domaines. De mon point de vue, les femmes qui veulent se rapprocher de cette loge sont forcément celles qui considèrent que c'est celle ci qui se rapproche le plus de leur façon de penser. Si c'est le cas, alors la non mixité des décisionnaires, tout aussi rétrograde soit elle, correspond aussi à leur façon de penser. Entrer dans une telle communauté c'est valider la pensée, le fonctionnement du groupe. La meilleure façon de ne pas valider c'est de ne pas y entrer. Un groupe de vieux phalocrate livré à lui même ne sera jamais rien de plus...
  3. Letôl était reputé pour sa bienveillance et sa sagesse. Les Araks qui s'étaient regroupés sous son autorité le portaient tous en grande estime et se montraient prêt à appliquer ses décisions. Letôl avait considéré l'arrivée du peuple chat comme un présage heureux depuis le premier jour de leur arrivée, mais les jours et mois passant, d'inévitables tensions étaient nées de cette rencontre. Même s'ils étaient tous des hommes, les araks devaient rester les araks et préserver leur territoire et leur culture. Il en allait de la survie de la tribu. No Lana s'en remettait à Letôl. Bien qu'elle respectât profondément les Araks et les remerciait de leur hospitalité, No Lana se sentait profondément liée à la vie nocturne. Son coeur était pour toujours resté lié à ses racines, sa terre, ses cultures. Cela s'était révelé encore plus vrai après la perte de ses frères. Ce n'était pas le cas de Do-Vor et de Ban-Fe qui se plaisaient en Aoutie..même si Ban-Fe regrettait au fond de lui la liberté de la vie nomade. Agrag avait conscience qu'il ne pourrait se réaliser en tant qu'homme auprès de sa tribu. Son destin s'était intimement lié à celui des hommes chat, et plus particulièrement No-Lana , depuis le jour de leur rencontre. Il avait toujours rêvé d'un grand destin et ses talents de chasseurs ne suffisaient pas à faire de lui une personnalité reconnue de tous les Araks. Il était respecté de son groupe et de ses frères et soeurs...mais ça ne lui suffisait pas. Agrag était jeune, fougueux, aventureux. Il avait goûté à cet ailleurs, cet autrement possible, il avait compris que le monde était vaste et qu'il y avait beaucoup à apprendre. Agrag voulait connaître le monde des chats, la vie nocturne, leur méthode de chasse , leur culture, leur croyance. Agrag serait toujours un Arak, mais il voulait partir. Letôl proposa à No Lana de faire d'Agrag son compagnon et de l'emmener sur le territoire des hommes chats. En échange, il lui proposa d'accepter Do-Vor et de tout mettre en oeuvre pour qu'il puisse s'integrer à la tribu des Araks, s'il décidait d'abandonner la vie nocturne. En gage de bonne volonté, Do-Vor pourrait fonder un foyer avec la compagne de son choix au sein de ses protégés. Letôl, comme No Lana, ignorait la volonté de Ban-Fe. Il lui faudrait de toute façon prendre une décision.
  4. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Bienvenue dans le jeu :blush:
  5. Les nouveaux venus semblaient préférer vivre la nuit. Les Araks n'en furent pas étonnés quand ils comprirent que ces hommes veneraient l'esprit du chat sauvage. Ils en avaient également l'agilité, facilitée par leur longs membres graciles, tandis que les Araks étaient souvent plutôt petits et trapus. Les membres les plus valides se révelèrent d'incroyables chasseurs, bien qu'ils ne participaient qu'aux battues les plus matinales ... ou partaient parfois seuls la nuit pour poursuivre les petits gibiers. Leur chef, No Lana, peinait pourtant à s'intégrer à la nouvelle tribu. Elle communiquait essentiellement avec ses pairs , à l'exception d'Agrag, de Migkili et de sa famille. Cela provoquait de l'irritation chez certains Araks, eux même mal à l'aise vis à vis des hommes chats. L'autre sujet d'irritation était l'attrait que ces mêmes hommes chats paraissaient avoir auprès de nombreuses femmes Araks. Même si leur venue avait été considérée comme un évenement heureux par la grande majorité de la tribu, la notion de mélange n'avait pas forcément frappé les esprits. La plupart des Araks avaient pensé que les hommes chats resteraient les hommes chats et les Araks...des Araks. L'idée d'unions possibles entre les deux en effrayait plus d'un, et quelques takanes commençaient à souffler discretement l'idée que les esprits en seraient fort mécontents. Jamais on avait vu des chats sauvages et des mammouths aller ensemble dans les rocheuses... Par opposition, une grande majorité des takanes s'interessaient de près à la spiritualité des hommes chats, qui avaient une reflexion et une conception de la nature plus approfondis que la plupart des Araks. Surtout, ils en savaient plus sur les esprits de la nuit, et sur la Lune, qu'ils veneraient... Les Araks s'étaient jusqu'à présent peu souciés des éléments, les considérants plus comme des outils manipulables par les esprits , que comme des entités à part entière. Cette perception différente pouvait autant provoquer l'interêt que le rejet. Si les Araks étaient évolués et ingénieux, ils étaient en même temps parfois assez refractaires au changement et ceux ci ne parvenaient souvent à s'imposer que dans le temps, à moins que leur interêt ne soit immédiat.
  6. SteCatherine

    Inglourious Basterds

    Je vais peut être me faire taper dessus mais je n'ai pas trouvé Christophe Walz si génialissime. Le personnage et sa direction y sont pour beaucoup...rien de neuf sous le soleil à mon humble avis. La prestation de Mélanie Laurent et celle de Brad Pitt me semblent tout autant honorables... Concernant le film ... dommage pour les longueurs. Ca aurait pu être un grand film mais ça ne l'est pas, parce qu'on décroche. J'ai l'impression qu'on décroche tous plus ou moins dans la salle du bar, où on se rend compte que le temps à passé depuis la première minute et qu'il va sans doute encore s'en passer pas mal avant la fin. J'ai aussi l'impression d'une accumulation de scenettes, mais sans être fan de Tarantino, il me semble que ça fait partie de sa "patte" non ? La fin du film est jouissive. Force est de constater que l'audacieuse liberté prise avec l'Histoire en vaut la peine. Au final, un film sympatoche, quand même dans le haut du panier des derniers films que j'ai vu ... mais avec le sentiment du "passé à côté"
  7. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Et bien , ça prend quand même un peu forme tout ça :smile2:
  8. Les nouveaux venus semblaient appeurés, affamés et mal en point. Le plus jeune, gravement blessé, risquait bien de franchir les portes de la mort dans la journée. Agrag les avait menés en premier lieu chez Migkili, le takane le plus érudit de sa tribu, pour qu'il puisse sauver le petit homme et qu'il empêche les autres de se fletrir. Ils avaient, en effet, l'air de craindre particulièrement les morsures du soleil, leur peau incroyablement blanche avait brûlé plus que de rigueur sur le chemin du retour. L'ensemble de la tribu s'était rassemblée, curieuse, autour de la Goumol abritant la famille de Migkili. Même la mort d'un mammouth ne pouvait mobiliser autant les esprits que cette rencontre aussi incroyable qu'inattendue. Bien sûr, il y avait des légendes, des récits qui se transmettaient de génération en génération, laissant entendre que d'autres êtres de la même espèce pouvaient habiter par delà l'Aoutie. Après tout, les Araks avaient eux même longtemps voyagé avant de s'établir dans ces terres généreuses, certains s'étaient parfois éloignés de la tribu, d'autres avaient été exclus. Cependant, il était clair que ces étrangers n'étaient pas des Araks : ils étaient plus grands , plus fins, plus pâles, parlaient un autre langage et se mouvaient un peu différemment. La femme qui apparaissait être le khegi de ces voyageurs effectuait des gestes étranges, comme rituels, lorsqu'elle rencontrait quelqu'un. Après avoir étendu le jeune garçon et recouvert ses plaies de feuilles aux vertues cicatrisantes, Migkili tendit un pot d'omela à sa compagne pour qu'elle passe l'enduit sur la peau rougie des nouveaux venus. Les hommes étaient sur leur garde, decontenancés par ce que l'on voulait leur faire. La femme chat leur fit signe d'optempérer. L'omela sentait fort, mais il suffit de quelques secondes pour comprendre qu'elle apaisait leurs brûlures. Bientôt, Letôl, le Khegi d'Agrag et Migkili, se présenta dans la Goumol. Après reflexion, il décida d'accueillir en fête l'arrivée des autres hommes. La mort du mammouth et leur participation à cette chasse ne pouvait être qu'un bon présage. Migktili approuva. Cette nuit, un grand feu illuminera la nuit , les chants et les dances s'éleveront pour remercier les esprits de la nature, et on se partagera la viande savoureuse et fraîche du grand mammouth abattu dans la matinée.
  9. Les chasseurs s'étaient mis en route de bonne heure pour pister l'animal. Agrag avait bon espoir en dirigeant ce petit groupe de jeunes Araks...il rêvait de devenir un grand Khegi et la mise à mort d'un mammouth était un bon moyen d'être reconnu par ses pairs. Après plusieurs heures de marches dans les brumes matinales, ils furent interloqués de voir l'animal s'arrêter et se mettre en position d'attaque face à un invisible agresseur. Rares étaient les autres animaux à se risquer à attaquer un mammouth en pleine force de l'âge, sauf s'il était déjà mal en point... De drôles de cris se firent entendre à leurs oreilles, comme des cris humains...mais un peu différents. Pour savoir, pour comprendre, il fallait s'approcher encore davantage. Agrag ne savait quelle décision prendre. Il emmena avec lui les quatre chasseurs les plus abiles et forts en laissant derrière lui la majorité du groupe. Les silhouettes qui se dessinaient étaient bien humaines...similaires tout en semblant étranges, curieuses. Les araks ne reconnaissaient pas les visages, ni le langage. Les vêtements étaient différents et même la façon de se mouvoir semblait l'être. Il n'y avait que peu de temps pour réflechir , il fallait réagir au plus vite : Les chasseurs appelèrent le reste des leurs en lançant des cris de ralliement. Les étrangers se tournèrent vers eux, interloqués, dans un instant qui sembla durer une éternité, quelques secondes immobiles dans le temps...avant de revenir à l'urgence : la survie. Les araks s'acharnèrent sur le mammouth à coups de lances empoissonnées. Les élans de la bête se faisaient plus hésitants, plus lents , mais toujours aussi dangereux et brutaux. Certains étrangers avaient déjà péris sous les énormes pattes de l'animal, n'ayant pu ou n'ayant su s'éloigner avant d'être surpris. Les araks connaissaient la bête, savaient se tenir à distance. D'une certaine façon, les nouveaux venus étaient une chance dans cette chasse : ils maintenaient l'attention du mammouth et evitaient aux araks d'avoir à s'approcher de trop prêt. Le bilan sera pourtant lourd pour eux : l'animal vénéré ne pouvait être si aisément combattu. Après deux heures de lutte acharnée, l'animal vascilla enfin et, sentant la fin proche, n'opposa bientôt plus de résistance lorsque les hommes l'escaladèrent pour l'achever. Agrag était fier : il avait mené le groupe qui avait abattu le mammouth et il pourrait ramener lui aussi une découverte au village...
  10. Hello,

    Merci pour le ptit mot hier ^^

  11. Hello,

    Merci pour le ptit mot hier ^^

  12. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Je n'ai pas lu le livre non plus... je ne suis pas parvenue à aller à la fin des "Thanatonautes"' qu'on m'avait vivement conseillé , et du coup Werber m'inspire peu ( j'aurais ptêtre du insister ou essayer un autre bouquin , ché pas ) J'espère que les règles vont se préciser. Pour l'instant je m'amuse mais c'est vrai que ça manque d'interaction Après, pour les rencontres, ça dépend aussi de si le peuple est nomade ou sédentaire. Mon peuple n'est pas tres mouvant pour le moment ( pas encore de roue, ni de système de marchandage... ) donc la rencontre pourrait difficilement être de son fait à l'époque actuelle. C'est une question de logique.
  13. Les Gemels de talent étaient souvent très appréciés des autres araks et, s'ils n'avaient pas le pouvoir de décision , ni celui de déchiffrer les messages des esprits ( à l'exception des rares Gemels qui étaient aussi des Khegis, mais étrangement, ce cas de figure se présentait peu... ) , ils étaient souvent parmi les mieux lôtis du village. En effet, si la mise en commun des biens nécessaires se faisait automatiquement, il n'était pas si évident d'avoir les plus belles peaux, les plus belles décorations, les objets protecteurs les plus pratiques et les plus agréables. Il était rarement vital de profiter des meilleurs productions des Gemels mais la vie s'en trouvait souvent facilitée ou embellie. Beaucoup d'Araks apprennaient les techniques de base pour coudre, construire des goumols , fabriquer des outils et des armes...mais peu se spécialisaient par manque de temps, d'interêt ou de capacités. Ainsi, Abet, jeune arak consciencieux, avait commencé son apprentissage par la construction des goumols. Les plus âgés laissant les tâches ingrates aux plus jeunes, Abet avait en charge la préparation de la bâla ( mélange de boue et de minââles ). Bien que cette activité salissante soit delaissée des autres gemels, Abet pris énormement de plaisir à travailler la terre, à évaluer cette matière vivante et chaude, à la voir se transformer sous l'effet des mélanges et de la chaleur. Lorsqu'il n'était pas mobilisé par les activités de survivance ou la construction des goumols, il réalisait des expériences avec la terre. Il cherchait différentes sortes de terres , améliorait la texture et la solidité de la bâla en fonction de la quantité approximative d'herbes ou d'eau qu'il ajoutait, tentait de concevoir d'autres utilisations de cette terre. En combinant une certaine qualité de terre trouvée à proximité du fleuve, l'eau et le feu ... il se rendit compte que la matière obtenue était plus dure et étanche. Il commença à réaliser de simples plaques que d'autres gemels gravaient à la demande des takanes pour en faire des protections contre les esprits. Il n'en tira cependant que peu d'interêt ... car d'autres gemels sûrent rapidement produire ces plaques de terres cuites et les araks s'interessaient davantage aux graveurs de terre et aux takanes qui envoûtaient les protections qu'à ceux qui fabriquaient les petites plaques en grand nombre. L'un des fils d'Abet, Abla, profita davantage des connaissances de son père dans le domaine. L'étanchéité de la terre cuite ne représentait en effet aucun interêt sous forme de plaque , et les gemels qui savaient obtenir la matière ne s'étaient pas pour autant interessés à ses vertues. Jusqu'alors, les récipients étaient des crânes d'animaux coupés en deux, où des gourdes de peau qui donnaient à l'eau un goût déplaisant. Abla eu l'idée de réaliser des récipients étanches en plaçant la terre dans des moules d'os ou de pierre au moment de la cuisson. Les objets obtenus étaient plus cassables que l'os ou la pierre, mais ils pouvaient être réalisés en grande quantité et dans des formes diverses. De plus, il suffisait de les plonger dans le courant de la rivière pour qu'ils soient comme neufs, tandis que les autres matériaux retenaient les particules de nourriture. Cette fois, il ne fut pas de même que pour Abet...Abla fut reconnu pour ses talents et ceux ci étant forts recherchés, il lui était possible de troquer ses compositions contre de belles peaux ou des morceaux de choix. Quelques décennies plus tard, un apprenti "Abla" ( le nom donné aux artisans de la terre, en hommage au celèbre ancêtre...et sans doute par manque d'imagination ) fit une découverte bien plus cruciale. En collectant de la terre près des rocheuses, il decouvrit d'étrange particules brillantes dans la terre et sur les roches. Après différents essais de mélanges et de cuisson, il s'aperçut que la matière obtenu était encore plus dure que la dirkée ( terre cuite ). Après s'être brûlé à de nombreuses reprises, il frappa sur la pépite brillante obtenue apres la cuisson et parvint à l'applatir tandis qu'elle était encore tiède. Un fois la galette informe refroidie, il l'observa longuement en se demandant ce qu'il pourrait bien faire de cette découverte. Au bout de quelques jours, il compris qu'il ne trouverait pas seul la solution à ses questionnements. Il ne disposait pas des connaissances nécessaires pour que sa pierre magique serve à quelque chose. Il trouvait juste agréable la façon dont elle renvoyait la lumière. Il s'adressa à Begham, un gemel spécialisé dans le travail des peaux. Begham utilisait de l'ivoire ou des pierres taillées pour racler et découper les peaux, mais plus l'animal était imposant, plus les peaux étaient difficiles à traiter. Il prit la galette et se mit à racler la peau de mammouth sur laquelle il était en train de travailler. Ce n'était toujours pas facile, mais la dureté et les irrégularités de la galette faisait partir les restes de chaire beaucoup plus facilement que les autres outils. Comme il s'agissait d'un nouveau matériel et qu'un Abla ne savait pas "façonner" une matière aussi dure, il fallut encore quelques générations avant qu'il fut possible de maîtriser la matière dure et brillante et de lui permettre petit à petit de remplacer les autres : la pierre, l'ivoire et les os ... dans la conception des outils, et surtout, des armes.
  14. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Bon, allez, le prochain qui poste à le droit d'inventer la roue :smile2:
  15. Non mais ça suffit de me traumatiser avec des questions de psychopathe Chapacha :smile2: Depuis samedi j'arrête pas d'imaginer la scène en me disant "mais que faiiiiireuhhhhh" l'être humain, ou ma ptite pooky me regardant avec ses ptits yeux qui comprennent pas ... Y'a pas de choix , non mais
  16. Arriva une époque où les éléments naturels maltraitèrent particulièrement la tribu. Aux durs hivers succédaient des printemps incertains et des étés brûlants. Les pluies torrentielles s'abattaient sur les habitations, transformant le terrain en flaque boueuse. Des cailloux de glace ravageaient la nature et les constructions. Il se passait parfois plusieurs jours avant qu'il ne soit possible de s'éloigner de la plaine pour chasser, et lorsque le temps le permettait, c'était pour se trouver confronté à des territoires ravagés et désertés par le gibier. En manque de ressources, fragilisés par les éléments et les conditions de vie, la tribu fut dangereusement décimée. Les Khegis et les Takanes se rassemblèrent alors pour tenter de trouver des solutions. Les takanes proposèrent une multitude de rituels différents qui ne changèrent en rien la situation et ne calmèrent jamais les esprits durablement. Les Khegis se concentraient sur le matériel et tentaient de trouver auprès des Gemels des solutions pour rendre les Goumols plus solides et les protéger davantage . Glâârg , un khegis particulièrement doué pour la chasse, avait autre chose en tête : comment garantir un apport régulier de nourriture à la tribu lorsque l'on ne peut pas chasser ? Les araks étaient totalement dépendant de la nature et la nature n'était pas généreuse pour le moment. Il fallait absolument "soumettre" la nature et empêcher le gibier de s'enfuir. Glâârg pensa alors à construire clôtures tout autour des rocheuses mais cela prendrait plusieurs vies et ne serait pas forcément utile si les bêtes venaient à mourir à cause des intempéries. Il pensa alors qu'il fallait garder des animaux près de soi, mais il ne savait pas encore comment s'y prendre. Il resta quelques temps dans les rocheuses pour chercher une solution à ses problèmes : quels animaux choisir ? comment les garder ? comment les faire se multiplier ? Il ne fallait pas prendre des animaux trop grands, même si le mammouth était forcément l'animal rêvé , il était impossible à "garder" et aurait détruit le village en une seule nuit...il décida alors de capturer des lièvres, qui pouvaient consommer des plantes et des herbes disponibles dans les plaines. Les Gemels de la tribu cherchèrent comment maintenir captif les lièvres. Les animaux se laissaient mourir lorsqu'ils étaient maintenus dans des boites , et devenaient inconsommables car les araks avaient pris l'habitude de ne pas manger des animaux tués par un ennemi "invisible" , de peur qu'il ne s'empare de leur corps. Il fallait les laisser à l'air libre, mais les lièvres rongeaient les liens d'herbes séchées et même ceux de cuir. Ils decidèrent alors de laisser les lièvres rassemblés aux côtés du village , tout en les surveillant la journée pour les empêcher de s'éloigner. Cela mis un peu de temps...les chasseurs capturaient les lièvres et les rapportaient vivants au village pour limiter les pertes. Etant donné leur capacité de reproduction, les plaines regorgeaient de petits rongeurs pour peu que quelques araks surveillent leur évolution dans les plaines... Ils ne savaient toujours pas comment les maintenir captifs mais ils savaient comment s'assurer des ressources alimentaires régulières pendant les périodes difficiles.
  17. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Beh chez moi ça se passe plutôt tranquillou ... je joue aux sim's avec ma civilisation naissante :smile2: Enfin, c'est plutôt que les épidemies , les morts violentes et les catastrophes naturelles sont incluses dans le pack "évolution naturelle", et puis je suis une déesse plutôt positive dans mon genre Bravo pour la première rencontre Chat gris Superbe entrée en matière mon antimite qui tatoue des trucs sur le corps des femmes
  18. Les pensées mystiques les avaient amenés à élire parmi eux des Takanes, personnes qui avaient à la fois la science du corps et celles des âmes. Les Takanes étaient la plupart du temps des personnes physiquement plus fragiles que les autres ou présentant un handicap tel que la pratique de la chasse et de la pêche leur était impossible. Leur inactivité physique les obligeant à l'observation et à l'étude, ils devenaient ainsi plus réflechis que la moyenne et parfois plus originaux, n'hésitant pas à tester de nouvelles poudres , à goûter les plantes qui se trouvaient à leur portée, à composer des mélanges sans en comprendre raisonnablement le but. Ainsi, si un chasseur était admiré des autres chasseurs pour sa capacité à pister un animal et sa bravoure face aux bêtes les plus féroce, le Takane qui réalisait une découverte devenait parfois plus puissant que le Khegi le plus admiré. Les découvertes médicinales étant particulièrement rares, imposer une croyance mystique ou un rituel au sein de la tribu était l'acte le plus souvent réalisé par les Takanes pour être reconnus. Ergok , le boiteux , fut ainsi le premier à instaurer le rituel du feu , consistant à brûler les cadavres quelques jours après leur mort. Les Araks ne tardèrent pas à constater la diminution des attaques invisibles peu après la mise en place de ce rituel et considérèrent alors qu'il était nécessaire pour apaiser les esprits. Ergok fut alors si respecté qu'il devint le premier Takane-Khergi suprême : au delà des barrières du sang et des territoires, les Araks se reposaient toujours et exclusivement sur sa sagesse pour résoudre les questions les plus délicates. Si la plupart des Takanes s'intéressaient essentiellement aux élements pouvant préserver la vie, Mergwal s'était davantage penchée sur la question de la mort. Durant plusieurs générations d'Araks, nombre d'entre eux avaient fait les frais des experimentations hasardeuses des Takanes. Les connaissances étant transmises des plus âgés aux plus jeunes par voie orale, Mergwal bénéficiait de nombres informations sur les plantes et les résines ayant des répercussions violentes, mortelles ou douloureuses. Ayant toujours éprouvé de la tristesse et une certaine forme de honte à ne pouvoir suivre ses frères et soeurs de l'autre côté des rocheuses ( des difficultés respiratoires lui rendaient les longues marches impossibles ), elle s'appliqua à trouver le moyen de tuer tout de même les plus gros gibiers sans effort. Ayant développé une potion poisseuse à l'aide de résine d'Abramo, arbre puissant des plaines d'Aoutie , et de mirkuik, petits fruits rouges d'arbustres du même nom, elle demanda à Meerk , sa plus jeune soeur, d'en enduire ses armes avant la chasse. Ce jour là , Meerk tua un sanglier de taille imposante, seule, et en quelques coups. Quelques Araks parmi ceux qui degustèrent l'animal furent pris de violents maux d'estomac l'espace d'une journée mais personne n'en mourrut, ce qui encouragea la tribu a continuer à employer la potion, appelée mergwali du nom de la takane qui en était à l'origine. Après seulement quelques années, les Araks constatèrent qu'ils étaient tous immunisés contre les effets du mergwali , ce qui n'était pas le cas des animaux.
  19. Malgré leur sens esthétique développé, le confort restait plus que rudimentaire et les conditions de vie, rudes. Beaucoup d'enfants mourraient en bas âge et peu d'Araks dépassaient les vingt cinq ans. A trente ans, ils étaient des vieillards d'une longevité exceptionnelle. L'art de la survie devait s'apprendre au plus vite et les enfants araks savaient dès le plus jeune âge, comment pister un animal de petite taille ou pêcher un poisson. Les Araks avaient vite compris qu'il fallait se protéger du froid, du soleil, de l'humidité, et faire attention à ne pas manger n'importe quoi. Malgré tout, ils se sentaient terriblement impuissants face aux étranges maux invisibles qui frappaient souvent mortellement nombre d'entre eux. Ils avaient bien quelques idées et recettes leur permettant de se soigner, avec des plantes, de l'eau ou des graisses animales, mais rien ne semblait pouvoir endiguer les épidemies qui décimaient la tribu en plein coeur des saisons froides. En outre, il leur sembla que, plus le temps passaient, plus le passage des leurs de "l'autre côté" leur était pénible. Les araks souffraient et se posaient des questions. Pourquoi certains survivaient et d'autres pas ? Pouvait on échapper au passage ? Quelles étaient ces maux invisibles et comment les combattre ? Que se passait il de l'autre côté ? Pouvait on s'y rendre ? Ils commencèrent à échaffauder des brouillons de pensées mystiques. Les Araks Gemels traduisaient ces pensées sur des objets en ivoire que les membres de la tribu aimaient à posséder sur eux ou dans les Goumols. Ainsi, Dâacht emportait toujours une petite plaque d'ivoire taillée représentant le sabot d'un sanglier lorsqu'elle partait à la chasse au delà des rocheuses. Elle pensait que cet objet magique lui permettrait d'attirer à elle les proies importantes, et de la preserver d'un mauvais coup lors d'un affrontement. A l'entrée des Goumols, en priorité celles des Khegis, des défenses de mammouths sculptées s'érigèrent, pour effrayer les esprits malins et les empêcher d'entrer. Les Araks se mirent peu à peu à réaliser des celebrations specifiques lors des "passages", se rendant compte que ces rituels semblaient alléger leur souffrance. Ils aimaient souvent garder un souvenir des disparus : un vêtement, une arme, un outil ou une décoration, pensant que les objets conservaient un peu de l'être cher. Ces pensées n'étaient pas vraiment organisées mais se transmettaient vite de l'un à l'autre, et celles qui remportaient le plus vif succès devenaient les pensées et coutumes de tous.
  20. Il arrivait parfois que les Araks connaissent des litiges opposant des individus ou des familles. La plupart du temps, ces disputes trouvaient une solution simple et sans implication importante pour le groupe. Un petit acte de violence entre cousins ou une mésentente de voisinage ne mettait pas en danger l'harmonie générale...il n'en allait pas de même lorsque la colère d'un groupe risquait de dégenerer en guerre interne et que le sang coulait plus que de rigueur. Ils prirent l'habitude de choisir des personnes qui imposaient le respect pour prendre les decisions importantes. Même s'il arrivait que l'on se tourne vers des personnes différentes selon les décisions collectives à prendre ( un chasseur emerite pour élaborer une stratégie d'attaque, ou un artisan pour la conception d'une Goumol ), les veritables décisionnaires, appelés Khegi, étaient généralement en nombre restreint. Pour être considéré comme un Khegi par les Araks, il fallait avoir un âge mûr ( au moins une vingtaine d'année ), être le membre d'une famille nombreuse et avoir soi même un minimum de deux enfants, avoir fait preuve de bravoure à la chasse et savoir attraper les poissons sans se mouiller. Les qualités personnelles, physiques et morales, entraient bien sûr aussi en ligne de compte. Certains s'imposaient naturellement par leur charisme, d'autres par leur imposante carrure, d'autres encore se montraient très abiles de leurs mains, ou bien, ils étaient doux et gentils et ne créaient pas de conflits, tout en sachant survivre. Les Khegis devaient decider de l'emplacement des Goumols, de la distribution des vivres, de l'endroit où devaient être placées les créations des Gemels et qui pouvait les garder. Ils décidaient d'exclure les araks qui causaient du tort à la tribu et ils décidaient quand les réintegrer, si ceux ci avaient survécu à leur exil...
  21. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    A l'époque, le mammouth n'a pas terminé son évolution , il n'y a pas encore d'elephant sur cette planète ( edit : vi mdame greycat ) Et l'Antimite, c'est Naphtaline bien sûr ^^
  22. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Hop Hop, je me suis permis de taper l'incruste dans le jeu. J'espère que ça va motiver l'antimite pour écrire au passage :smile2:
  23. Après des siècles de migrations, de croisements et d'évolutions , la tribu des Araktags s'était enfin établie à l'Est de l'Aoutie. Basée sur la mise en collectivité des richesses et des expériences, la force de la population passait nécessairement par la sédentarisation. En dehors des rudes hivers, et malgré les étranges maux qui frappaient parfois aveuglement les Araks et les faisait passer "de l'autre côté" , les conditions de vie restaient plutôt douces dans la vaste plaine où le village se construisait petit à petit. Quelque soit la saison, des équipées de chasseurs se rendaient de l'autre côté des rocheuses, là où la respiration se fait plus courte et où le sol blanc brûle la peau. Ils y restaient aussi longtemps que leur permettait les réserves ou le corps pour pouvoir ramener leur prise au village. Lorsque les forces vitales étaient suffisamment nombreuses, un roulement pouvait même s'organiser afin d'alimenter régulièrement les réserves fraîches. La plupart du temps, les Araks devaient se contenter de petites prises. Les gibiers les plus importants étaient plus rares et surtout, plus dangereux à abattre. La proie rêvée de tous : le mammouth. La mise à mort d'une telle bête était considérée comme le plus heureux des présages, l'assurance d'une saison d'abondance et un gain énorme pour l'ensemble de la tribu. Malgré les difficultés de transports, les os de l'animal étaient particulièrement appréciés dans la construction des Goumols, habitations familiales faites d'ivoire, de peau de mammouth et de boue séchée mélangée à des herbes blanches et rugueuses appelées minââles. S'il était évident que la graisse du mammouth, en fondant, donnait un goût incomparable à la viande lors de la cuisson, elle était surtout appréciée pour sa capacité à calmer ou prévenir les brûlures causées par la terre blanche et les grands vents. Lorsque la peau tirait et faisait mal , la graisse de mammouth , l' "omela" , était souvent le remède miracle. Considérée comme ayant des pouvoirs magiques pouvant donner une force surnaturelle, la trompe de l'animal était particulièrement prisée, notamment des Araks vieillissant ou malades. Enfin, les défenses constituaient un luxe généralement réservé aux Araks-Gemells , les artistes et artisans qui savaient les transformer en objets et décorations agréables au regard. La mort d'un mammouth assurant la survie de la tribu pendant quelques temps, il devenait possible, une fois les tâches essentielles effectuées, de se consacrer à rendre le village plus beau. Les Araks avaient en effet naturellement constaté qu'ils étaient plus heureux quand leur environnement leur présentait au regard une sensation d'harmonie et une douce chaleur à la vue de certains lieux ou certains objets ... utiles ou non. Avec cette mane et les capacités magiques de l'animal le plus impressionnant des rocheuses d'Aoutie, les Araks ne tardèrent pas à vouer un culte au mammouth et à en faire le symbole de leur survie.
  24. Nope, tu t'es tourné vers les hommes parce que tu aimais ça , pas besoin d'avoir un pretexte foireux. Ta façon de parler des femmes indique simplement que tu es sexiste, pas homo ou hetero. Quant à la relation dominant / dominé ou la relation basée sur une forme de contrat "d'interêt mutuel", ce n'est pas l'apanage des hétéros...et s'il y a une personne "entretenue" , c'est qu'il y a souvent un "entreteneur" qui y trouve son interêt quelque part.
  25. SteCatherine

    Etes vous homophobe ?

    Ils te dérangent pas mais selon toi ils se "pavanent" ( les hétéros s'embrassent jamais dans la rue, se tiennent pas la main, n'ont jamais aucune expression d'hétérosexualité en public, c'est bien connu ... mais bon ... les homos, ils se "pavanent" ... les coq chantent, les chevaux hennissent, les homos se pavanent et les hétéros ??? ) Idem pour le privé...c'est dingue comme dès qu'on parle des homos tout ce qui est public pour tout le monde devient de l'affichage... Pour moi : soit on se cache , soit on ne se cache pas. Les exhibs, c'est autre chose, y'en a autant chez les homos que les hétéros. Statistiquement, y'a donc plus de personnes qui étalent leur vie privée chez les hétéros. C'est la logique qui parle. Et les lois...dans la mesure où elles sont faites à 99% pour les hétéros sans se poser de questions...ce qui est anormal c'est qu'il soit "emmerdant" pour certain de lâcher quelques misérables lois pour les homosexuels qui ne devraient même pas avoir à réclamer. Vala vala :smile2:
×