pantagruel

L'injure comme argument ? Quelle pertinence !

J'aimerai bien comprendre cette "affaire" Benalla. Elle fait trop souvent la une de différents médias et je n'ai toujours pas compris quels sont les délits (ceux qui pourraient faire l'objet d'une action judiciaire) qui lui sont reprochés. Si quelqu'un pouvait m'éclairer précisément ça me permettrait de porter un jugement objectif.

Effectivement et jusque dans les années 90 le nombre de morts (sans compter les blessés) s'élevait, en moyenne, à 30 par jour. C'est vous qui avez tout faux. Les radars vous flashent à la vitesse compteur et enlèvent 5 km/h qui est la marge d'erreur. Donc à 85 km/h vous ne serez pas verbalisé. C'est vrai que ça demande de l'attention sauf si vous possédez un régulateur que vous pouvez bloquer à 84 km/h

J'aimerais bien que la Cour des Comptes fasse le bilan financier du Ministère de la ville depuis sa création. 1° plan Borloo, plan Tapie, plan Fadela Amara, nouveau plan Borloo. Il semble que nos "politiques" dépensent très facilement l'argent qui ne leur appartient pas. Quels étaient les objectifs, quels sont les résultats ? Ils ne semblent guère brillants. D'accord pour investir encore quelques milliards à condition qu'en cas d'échec ( à CINQ ans, par exemple) le responsable rembourse les sommes dépensées. Ils deviendront sans doute un peu plus prudents.

MON PAYS c'est celui qui m'a vu naître ou qui m'a accueilli, qui m'a éduqué, qui m'a donné la possibilité d'appréhender l'avenir, qui a des rites, des coutumes, des comportements auxquels j'ai souscrits et que j'ai adoptés. Lorsque je vais dans un autre pays je fais en sorte de calquer mon attitude sur celle des habitants de ce pays pour ne pas les choquer et leur montrer mon respect. Le minimum que j'exige en retour c'est la réciprocité.

Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris. Certes, la génération baby boom est importante mais ce qui crée les difficultés c'est la réduction des cotisants. 5 millions de chômeurs (totaux ou partiels) qui ne cotisent pas ou peu, ce sont des recettes qui ne rentrent pas, et si cette situation perdure, les difficultés, de génération en génération, seront constantes.

Nous avons un système de retraite par répartition. Ce sont les actifs qui paient pour les retraités. Ce qui est probablement la cause essentielle de nos difficultés sociales (pas que les retraites)c'est la réduction constante, depuis plusieurs années, du nombre de cotisants. 5 millions de chômeurs, totaux ou partiels, qui ne cotisent pas ou peu représentent un manque de recette considérable. C'est ce cancer qui ronge notre société et c'est à ce mal qu'il est impératif de s'attaquer.

Un homme né d'une mère qui n'a jamais connu le "loup", il fallait oser sauf si l'insémination artificielle était déjà existante.

C'est tout à fait ça ! S'il ne fait rien il est trainé dans la boue et s'il entreprend quelque chose il est tout aussi trainé dans la boue. La question posée est : "M. Macron est-il méprisant ? " Peut-être mais ceux qui n'ont que l'injure comme argument le sont tout autant.

Effectivement on le jugera aux résultats éventuels. Depuis plusieurs mois et surtout ces dernières semaines j'écoute les nombreux opposants à E. Macron. Si j'ai bien compris, AVANT son élection tout allait très bien en France. Les gardiens de prisons étaient détendus tout comme les infirmières et les services d'urgences. Le chômage était pratiquement inexistant, les salaires corrects, tout le monde était bien logé, il n'y avait pas de dette, le budget de l'état était excédentaire et la SNCF (entre autres) croulait sous les bénéfices, bref, nous étions au paradis. Je me demande toujours pour quelles raisons nous avons renvoyé N. Sarkozy et F. Hollande à leurs chères études. Or depuis 10 mois tout se déglingue et c'est bien entendu la faute à E. Macron responsable de TOUT nos maux. En ce début de printemps le climat n'est pas terrible, je me demande s'il n'y est pas pour quelque chose. En fait, les français, y compris les patrons, sont hostiles à tout changement dans lequel ils voient une agression insupportable. Le changement, voilà l'ennemi. Certes, on peut toujours être en désaccord avec les options choisies mais les transformations, les évolutions même quand elles sont impopulaires valent sûrement mieux que l'immobilisme des ces 40 dernières années. Peut-être que le résultat ne sera pas à la hauteur de l'espérance mais il est un peu tôt pour en juger.

Ahhh! Le manque de moyens. Tous les services publics réclament sans cesse une augmentation de moyens. Pourquoi faire ? Et lorsque cette augmentation est accordée, elle n'est jamais suffisante ou ce n'est pas la bonne. Nous n'en sortirons pas si nous ne nous décidons pas à mettre un fond au tonneau des subventions diverses et variés. Peut-être, qu'un jour, dans un avenir lointain, un gouvernement quelconque se décidera à substituer le "toujours mieux" au "toujours plus".