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Naluue

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À propos de Naluue

  • Date de naissance 14/05/2002

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Réputation sur la communauté

  1. Naluue

    Des cadavres au musée

    C'est bien ce que je dis : c'est vain. En revanche, je n'ai pas parlé de satisfaction, bien au contraire. Belle vie à vous aussi ! En paix.
  2. Aujourd'hui, après avoir bu une citronnade avec mes amis de la faculté, nous avons décidé d'aller voir l'exposition au musée d'à côté. Une section, la dernière, indiquant : attention, contenus pouvant heurter les âmes sensibles. Nous arrivons devant un paragraphe imprimé sur un mur, la thématique : la mort et ses cadavres. Des corps morts, qui ne forment qu'un chiffre inconcevable sans visage. Aujourd'hui, nous allions voir la mort. Aussi bateau que ce soit, la mort, c'est l'origine des plus grandes questions de l'homme, elle fait presque notre histoire. Banale, presque, les discussions sur la mort ça n'intéresse pas toujours. Moi, je découvre, c'est ma seule vie, lire mes prédécesseurs en parler c'est… troublant. Je pense à Albert camus, décédé, voiture contre un arbre, 49 ans. Quelle mort idiote et matinale. Moi, j'ai l'impression que la mort m'attend demain. Elle me regarde à chaque coin de rue, un regard creux et une bouche béante. La vie comme un étau, qui se referme à une vitesse exponentielle. Je dis demain, non pas parce que je crains un malheureux accident, mais parce que j'ai 21 ans aujourd'hui, hier pourtant, j'en avais 11. Ceci dit, en arrivant, je suis frappée par ses "portraits", des photographies d'une qualité palpable dans des cadres noirs d'environ ma taille, tout autour de la pièce, les murs sont blancs neige, il y a peu de monde et je perds vite le rythme de mes amis : je reste des minutes, de longues minutes, sur le premier portrait. Un fond noir, toujours des fonds noirs, un visage nécrosé et terne dont les yeux sont drapés par ce qui semble être un tissu de velour bleu roi. Je distingue un bandeau médical qui entoure la tête en passant par la mâchoire. Le second tableau est un homme, il n'a pas l'air mort, mais je me souviens que l'on pouvait deviner son œil fermé derrière le bandeau blanc déposé légèrement sur ses yeux. Perturbant, un visage mort. Les deux suivant furent pires. Une gorge, grossièrement recousue, du menton sur ce que j'imagine aller jusqu'au pelvis, après une autopsie. J'ai senti ma propre gorge me gêner à l'image d'une peau ainsi disposée. Je marche le long des photographies, enfin, un visage. Un œil, grand ouvert, l'autre bandé, une bouche entrouverte, la trace d'un liquide jaunâtre le long du nez. Je regardais cette photographie, longtemps, je me demandais pourquoi. Je savais que je cherchais à ressentir quelque chose, à trouver une réponse, à effleurer la mort et me familiariser avec elle, une mort inconcevable et vertigineuse. Je n'aimais pas regarder ces photos, mais je voulais pouvoir crier eurêka ! Je crois qu'en fait, je ne pourrai jamais comprendre la mort en étant vivante, je crois qu'en fait, il n'y a rien à comprendre de la mort. C'est une dure réalité à côtoyer. Non pas qu'elle soit triste, bien qu'elle le soit, elle est surtout incompréhensible et désagréable, parfaitement glauque. Moi, la mort me donne envie de vomir. D'ailleurs, j'y viens. Avec les oeuvres de fiction, j'en ai vu des choses gores, non pas que j'aime ça… Au contraire. L'artiste proposait la vidéo d'une autopsie, d'une durée de 5 minutes, à la colorimétrie bizarre et glauque. J'ai rejoins mes amis après avoir finalement lâché le portrait de la dame à l'œil ouvert, puis nous sommes entrés dans une petite salle noire dans laquelle se trouvait un banc. Au mur, une projection. Dans cette même volonté de comprendre je ne sais trop quoi franchement, j'ai regardé. C'était affreux, des organes dégoulinants, un corps vidé, des côtes… Ce n'est déjà pas un spectacle agréable, et puis j'ai vu. J'ai vu les plis de peau de l'homme qu'on avait ouvert, ses jambes poilus étendus à gauche de l'écran, son menton sur la séquence suivante. Oui, je pouvais regarder, comme tous mes amis l'ont fait d'ailleurs, mais j'étais terrifiée et écœurée. Je n'ai pas vu un cadavre, ni un mort, j'ai vu une carcasse, un tas de cher. Ce qui fut un homme et devenu : ça. Et mon corps à moi c'est aussi "ça". J'avais des hauts le cœur à cette idée. Je ne veux pas avoir l'air de me donner des airs. J'ai bien conscience que certains me trouveront simplement trop naïve ou puérile, ou que ce que je dis est une évidence commune qu'il faut que je digère. Mais je ne comprends pas ! Comment mes amis ont pu resté indifférents par la suite quand j'aurais pu y réfléchir avec eux pendant des heures (certainement sans jamais crier eurêka). Je n'ai pas le sentiment de me prendre la tête j'ai le sentiment de toucher du doigt l'incompréhensible ! Oui, la mort fait peur mais elle ne fait pas que ça. L'idée de la mort est une chose si dense et indiscernable. Un jour en balade j'ai vu la carcasse d'un bouc, bien rongée déjà. Le squelette ressortait, notamment les côtes encore rougeâtres comme une cage à organes… sans organe. Ce corps d'homme dans la vidéo, était exactement comme ce bouc. Répugnant. Naluue.
  3. Je paye ma tournée dès que j'aurai un travail grâce à mon mémoire Bien sûr que si je vais les honorer !
  4. Bonjour, Je me permets de m'adresser aux bibliothécaires présents ici, en tant qu'étudiante en première année de master en gestion de l'information et médiation documentaire. Dans le cadre de mon mémoire de recherche, j'ai besoin de rassembler des informations pour étayer ma réflexion. C'est pourquoi je viens faire appel à vous pour répondre à ce court questionnaire de 12 questions sur les SIGB, système de gestion des bibliothèques. Ce serait vraiment une grande aide. Merci ! Ci-joint le formulaire google form : Questionnaire
  5. Naluue

    Au secours bouture begonia

    D'accord, alors si je comprends bien, je coupe une ou deux feuilles. Et je m'assure qu'il y ai de l'eau dans la soucoupe pour que la terre reste humide ? Merci Vous me conseillez de couper une ou deux feuilles?
  6. Bonjour, J'ai pleins de plantes chez moi qui grandissent et ont l'air bien ravies, elles viennent toutes de boutures ou presque. Ma mamie m'a fait une bouture de son begonia géant il y a quelques jours. Elle a pris de la bonne terre et puis on l'a bien humidifiée. Mais je suis un peu triste parce que les feuilles deviennent toutes rammollos voire se replient... j'ai lu que ça pouvait être un trop plein d'eau, pourtant je n'ai pas fait plus que le nécessaire pour une bouture. Ou alors elle meurt tout simplement. Je suis un peu triste je trouvais sa plante magnifique. Je vous mets une petite photo si vous avez des conseils. Peut-être que c'est normal et que ça va s'arranger ... ? Merci. Ah et la tige c'est juste que ça me peinait de ne pas la voir tenir droite, peut-être que j'aurais du m'abstenir. J'ai improvisé.
  7. Bonjour, SIC = Sciences de l'information et de la communication. En somme, je fais un master en info-com et ça dirige vers archiviste, documentaliste, bibliothécaire, etc. J'en viens au fait. Je cherche BEAUCOUP de références pour enrichir ma bibliographie, mon état de l'art eeeeet mon sujet. Le sujet concerne en gros, l'impact du numérique/technologie sur les SIC : les habitudes de conso des usagers, la redéfinition du document, des modes de diffusions, et tout simplement la pertinence des centres de documentation. BREF J'ai trouvé quelques bouquins "sympa", dont certains que je peine à me procurer et quelques essais ou rapport d'étude... Deux ouvrages seulement que je trouve pertinents ET accessibles. DONC si vous avez la moindre idée, revue, article, publication académique, professionnelle, institutionnelle, ouvrage, ONG, actualités, site ! N'importe quoi que l'on puisse utiliser en tant que source dans ce domaine, JE PRENDS. hum hum, bonne journée, merci
  8. Naluue

    Le désir

    Qu'est ce que j'aime votre réponse ! Très agréable à lire, justement dit, belle observation. J'ai un peu choisi la section par hasard, un soir où j'étais fatiguée. Mon cœur a parlé ! Trois ans de philosophie ça laisse des marques on dirait. Sacré sujet en philosophie, le désir. Un élan de vie, conatus ?
  9. Naluue

    Le désir

    Je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la section appropriée. Je... Je suis fascinée par l'idée de désir, peut-être d'admiration, que l'on retrouve parfois dans la fiction. La beauté qui en surgit est… terriblement bouleversante. Faut-il encore être un brin empathique. Néanmoins, dans ma vie, ce genre de moment n'ont pas manqué, qu'ils soient complétement idéalisés ou simplement vécus, ils ont existé. Il me semble pour autant que je n'en reste pas moins frustrée, et que je voudrais à jamais que ce genre de sentiment se renouvellent pour toujours et à jamais. Le ventre retourné, les idées envahies, l'explosion, la fascination de chaque mouvement, chaque parole, le moindre souvenir qui puisse alimenter... le désir, l'excitation, le sentiment de vivre. Pour autant, je ne comprends d'où vient cette sensation étrange, cette envie surréaliste, déplacée voire imaginée de ressentir une forme de magie, ou que sais-je ? Pourquoi ne trouvons nous de la satisfaction que dans la fascination ? Un partage entre deux personnes, une excitation naïve et forte, marquante, essentielle, vivante. De la vie.
  10. Je suis arrivée sur ce forum à 15 ans. Je suis tombée très bas, dans l'espoir de mourir. Et maintenant j'ai l'air normale. Mais quand on a l'air normal, quel est le problème ?
  11. Ivre, oui probablement, pour changer. Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement. Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. Je voulais une famille, Je voulais une santé, Je voulais manger sans trouble alimentaire, Boire sans être alcoolique, Etre une femme qui sait être présentable, Je voulais aimer, Je voulais vivre. Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse. Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas. J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ? Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.
  12. Naluue

    Une vie entière

    Un an et demi plus tard, et toujours, une partie de moi se brise quand je pense qu'il y a une vie entière à vivre sans toi.
  13. Naluue

    Orientation étude

    Excellente idée ! Merci pour les conseils
  14. Naluue

    Orientation étude

    Bonjour, Je suis perdue dans mes études j'aurais besoin d'avis extérieurs. Pour le contexte j'ai une licence en philosophie, j'ai aussi un boulot étudiant depuis un an où je travaille tous les samedi dans une médiathèque. Ca ne donne pas de quoi vivre mais ça aide un peu avec la bourse étudiante. L'été dernier j'ai postulé en master (documentation/information : les métiers d'archives et de bibliothèque) et en BTS tourisme, j'ai été accepté dans les deux domaines mais j'ai choisi le master. Le BTS m'intéressait plus mais on m'a encouragé à viser des études plus "glorieuses", donc le master. Et voilà, je réalise que ça ne m'intéresse pas du tout et que de fait je n'ai pas le courage ni les capacités de réussir cette année. C'est foutu. Ce qu'on me demande est trop difficile au vu de l'intérêt que je porte à ce domaine. J'en ai ras le bol des études et j'ai besoin de concret, j'ai envie de bosser en gros. Mais, tout le monde me dit que je vais regretter d'arrêter mes études pour des petits boulots. Et c'est sûrement le cas. En vérité j'aimerais bosser cette année et repostuler en BTS l'année prochaine. Le problème c'est que je suis pleine d'angoisse : vais je trouver du travail (j'ai un loyer à payer et pas de parents chez qui retourner), vais-je être prise en BTS ? Et si le BTS ne me plaît pas ? Mon angoisse c'est de finir à la rue. Je suis paumée et paniquée alors j'aimerais être rassurée ou inspirée, voilà, je sais qu'il y a beaucoup d'adultes ici, sûrement qui ont déjà traversé ce genre de difficultés. Merci
  15. Naluue

    Encore Naluue quoi

    Merci, je continue, mais c'est si dur parfois.
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