Myrddin

inqualifiable :blush:

Ce n'est pas le dernier, mais le dernier à m'avoir frappée: Risibles Amours de Milan Kundera. En ce moment, je lis Le Maître et Marguerite de Boulgakov. Je l'avais commencé il y a pas mal d'années puis arrêté car j'ai perdu des pages. Il y un mois, dans un avion, sous un fauteuil, pour mon plus grand bonheur, j'ai retrouvé un exemplaire neuf.

En 2005 Il l'avait laissée sur les draps blancs Abandonnée tel un ange dans l'obscurité Son teint était livide, sa bouche murmurait Une triste douleur sur son sein plein de sang Son c¿ur déversait une plainte écarlate La vidant lentement de toute sa chaleur Une si courte vie, et voilà qu'elle meurt Pour celles qui sommeillent, la mort n'a qu'une hâte. Son serviteur transi avait perdu la tête Pour cette fleur tout juste éclose La rosée sur ses joues, le soleil ose A peine caresser le pétale qui le guette. Elle se laissait bercer par d'autres vents que lui Et ne voulant plus jamais qu'elle partageât son c¿ur Le regard fou de haine, et d'amour, et de peur Il la tua, ainsi qu'on arrache une fleur.

ça fait un moment que je me promet de réfléchir à cette question posément. Pour pouvoir répondre à cette fâcheuse question en soirée, au moins... (bon, pour cerner mes goûts et mes influences seraient une meilleure excuse) - Les Sept Samouraïs de Kurosawa pour la gourmandise. - Phantom of the Paradise, Brian De Palma pour le feu d'artifice dans ma tête - Jules et Jim de Truffaut pour n'en choisir qu'un... - Sailor et Lula, Lynch... pour... l'histoire d'amour :blush: - Blade Runner, Ridley Scott pour être le plus beau des films de science fiction... allez, avec Brazil... - Les demoiselles d'Avignon, Demy parce que tout le monde est heureux - Eternal Sunshine of the spotless mind, Gondry pour me toucher pile poil au milieu du coeur - to be or not to be, Lubitsch pour rire - Certain l'aiment chaud, Wilder pour rire encore - Bianca de Nanni Moretti pour la découverte - Les tontons flingueurs pour Audiard - Devda parce que je ne suis pas callée en film Boolywoodien et que celui-là... waouh - Ben Hur, excellent Etc, etc etc etc etc etc

En sortant de la séance, vraiment l'impression d'avoir encore eu affaire à un (grand?) numéro de monsieur Tarantino l'escroc. Toujours dans la même thématique de l'apologie de la vengeance, il tire de grosses ficelles démagogiques, qui puisqu'elles sont ainsi, feront à coup sûr mouche. Heureusement qu'il existe, je ne manque pas un seul de ses films. Mais j'y vais avec le sentiment de me faire embobiner et non pas de participer à la rigolade générale. Je ris, mais de moi même. Assouvissement cinématographique. :blush: