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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. C'est encore davantage le cas avec Ensemble. C'est surtout eux qui ont profité du Front Républicain, au soir du premier tour, on leur donnait même pas 100 sièges. Ils en ont gagné une soixantaine sur les prévisions, lorsque le NFP en a gagné 10 ou 20. Bref, un peu d'humilité. Ce que n'ont jamais fait Borne ou Attal.
  2. DSK, non. Jospin, c'est plus nuancé, un peu le cul entre deux chaises. Sauf que là, avec le système majoritaire, on n'a pas la véritable représentation des forces. Donc une coalition basée sur pas grand chose. Car le réel rapport de force, ce serait plutôt un tiers de RN, un NFP avec moins d'un tiers et un bloc Ensemble avec moins d'un quart, les LR se disputant le reste. L'autre alternative c'est de nommer le premier groupe arrivé en tête, comme c'est la tradition, et lui laisser faire ce que la Macronie n'a jamais su faire : faire vivre le débat au parlement. Le groupe amène les sujets, et les lois se discutent et se votent avec tous les députés. Et en parallèle, lancer une constituante pour mettre en place un système proportionnel pour rendre à plus long terme une logique de coalition viable.
  3. Bah là on ne parle que de réformistes. les révolutionnaires, c'est davantage l'extrême-gauche. LFI est un parti réformiste (ça déborde de réformes leur programme, depuis longtemps), mais qui est sur une ligne de rupture : la rupture c'est celle que j'ai indiqué, c'est prioriser les individus avant le système. Et donc chercher à modifier le système, et non pas à accompagner ou adapter les individus de force au système, parce que le système serait un tout inaltérable. C'est là la différence que je fait avec la social démocratie, et qui la place presque dehors de la gauche : il ne s'agit pas de remettre la logique du marché en cause, on va continuer à le libéraliser, mais en essayant en même temps d'avoir 3, 4 mesurettes envers la population, pour faire passer la pillule. Typiquement, la gouvernance Hollande, qui a donné Macron. La gauche de rupture va plutôt chercher à remettre en cause cette logique libérale et y mettre un cadre. C'est là aussi que tu vas retrouver la différence entre politique de l'offre ou de la demande. La sociale démocratie tendra vers la politique de l'offre, en disant qu'il ne faut pas négliger la demande. Bref, c'est une politique qui passe à côté de toute lutte de classes et qui n'est en fait qu'un néo-libéralisme mou. Ça dépend qui, et ça dépend des mesures mises en place par ailleurs. Je ne range personne, je te donne la définition de la social démocratie, de laquelle le Hollandisme ou les partis socialistes européens d'Allemagne ou d'Europe du nord se réclament. Non, même Sarkozy était davantage démocrate et attaché aux institutions .... C'est dire ! C'est ça, la lettre où il tente de trouver une justification pour éviter de filer à tout prix le pouvoir à la gauche. On avait peur d'un RN qui ne lâcherait pas le pouvoir, et en fait on a déjà notre despote au pouvoir. Il conserve celle de la censure et de la nomination. Et ? Tu crois à la reconnaissance en politique ? Bah c'est quasi fait, les médias main-stream assurent déjà le service après vente. La Macronie explique en boucle que LFI n'est pas un parti républicain.... Mais en attendant on a un guignol au pouvoir qui n'a fait que bafouer la République depuis 7 ans et continue sur sa lancée, s'asseyant sur tous les principes républicains et la démocratie. Mais il s'en tape, ça le sens s'en tape. Comme le RN avec leurs candidats fachos (oh, tiens, comme c'est étonnant ?), les gens continuent à voter encore bêtement pour ces énergumènes.
  4. Il y aura une dissolution avant. Comme tu le dis, ça n'était pas le programme de toute façon. Mais la tendance des sociaux-démocrates n'est pas de revenir à 62 ans, je n'y crois pas. On peut lancer une réforme fiscale qui fasse le tri. Ce n'est pas.non plus ce que j'ai dit. La question est son encadrement. La sociale démocratie c'est d'encadrer assez peu, et à la marge. Alors, nous sommes d'accord. Sauf sur ce que définit la sociale-démocratie. Tant que Macron est au pouvoir et fait pression, comme il l'a fait, sur le parlement (allant à l'encontre de sa fonction, mais rien de nouveau, ce type là n'est clairement pas à hauteur du poste), tu auras la Macronie. Même pas besoin puisque Macron s'assoit une nouvelle fois sur la démocratie et le vote. Macron est là avant tout pour casser le modèle social et privatiser la France. C'est son but premier. Il a dissout l'assemblée pour dégager la gauche, quitte à se prendre le RN qui ne le dérangeait pas. Et donc, de toute façon, il fera le coup de force contre la démocratie pour poursuivre les intérêts qu'il défend et s'opposera tant que possible à tout gouvernement de gauche. Il aurait fait la même si le NFP avait eu 250 députés. Alors qu'il aurait accordé le poste de Premier Ministre à Bardella si il s'était retrouvé à la place de la NFP. Vu comme il est parti Manu Monarc, je m'attends à ce qu'il SE nomme LUI comme Premier Ministre. C'est écrit dans la constitution que le cumul des deux est interdit ?? Sinon, je pense juste qu'il n'a pas encore eu l'idée.
  5. Ruffin ne se réclame pas franchement de la "social-démocratie". Il avait dit qu'il était l'un et l'autre, en forme de clin d'oeil. Reste que le terme "social-démocratie" fait surtout référence à une "gauche d'accompagnement" du système libéral, des marchés. Bref, l'idée n'est pas de reprendre la main sur l'économie, de rester sur une forme de laisser-faire capitaliste, mais de voir où l'on peut parfois faire quelques mesurettes sociales. Bref, c'est le PS de Hollande, ou la gauche telle qu'elle peut existe en Allemagne, dans les pays du nord, etc ... C'est assez contraire à la notion d'une gauche de "rupture" avec le système et la logique libérale : il ne s'agit plus d'accompagner les marchés, mais de mettre l'intérêt des population au centre, et d'opérer de fait des réformes et des changements qui auront de fait un impact sur les marchés. En clair, c'est là une limite dans ce qui définit pour moi la gauche : est-ce aux peuples à s'adapter à l'économie (à la logique du système), ou à l'économie de s'adapter aux besoins des peuples. La réponse étant bien évidemment pour moi la seconde option. C'est surtout que je fais la différence entre qui doit être Premier Ministre, pour défendre quelle vision du programme. Mais en sachant que la politique qui en ressortira, du fait des débats à l'assemblée, sera bien moins à gauche, c'est évident. Mais si tu nommes un Premier Ministre à droite du NFP, il est évident que là avec les débats à l'assemblée, on va se retrouver à faire du Macronisme. Un Glucksmann te mènerait clairement à cela, une sorte de Hollande bis. Ca ne fonctionnera de toutes façons pas : la macronie sera en opposition. Mais oui, il faut qu'ils puissent ne pas voter de motion de censure dans un premier temps. Je pense qu'il faut rester sur la voie du NFP, mais en présentant un programme qui s'appuie sur des besoins de la population, où les autres forces politiques (la Macronie en premier) puissent difficilement présenter publiquement une opposition. Bref, ne rien passer en force - sauf quelques mesures d'importances : SMIC, abrogation de le réforme des retraites, même si cette dernière pourrait trouver une majorité à l'assemblée - mais orienter les questions sur des sujets d'importance à l'assemblée. Et si ce gouvernement est censuré, et bien tant pis : ce sera la volonté des députés des oppositions. Et charge à la population de redonner une majorité à la gauche pour appliquer leur programme plus en avant.
  6. Aucune haine des patrons. Mais il faut arrêter de se cacher derrière les artisans ou les petites structures pour exonérer les grandes entreprises. Il faut forcément traiter les cas différement. Et c'est là que tu retrouves des notions indispensables à mettre en place : - le blocage des prix de l'énergie, qui étouffent ces petites structures (par exemple les boulangers, avec les frigos, les fours, etc ...) - une imposition progressive sur les entreprises. Cela nous paraît naturel sur les ménages, mais non, on demande à toutes les boîte de payer le même niveau d'impôt : c'est absurde - d'orienter les dizaines de milliards d'aides aux entreprises, données par la Macronie sans aucune contreparties et qui profite globalement à des boîtes qui n'en ont pas besoin, vers des petites structures - de mettre en place une caisse de péréquation, pour que les grandes entreprises versent davantage de cotisations afin d'exonérer, sur critères, celles qui n'en auraient pas les moyens Mais clairement, l'argent il est bien dans l'activité économique, et nulle part ailleurs. Il faut donc renforcer la part des salaires (ce qui dopera en plus la consommation des ménages et ... l'activité économique !). Lorsque l'on exonère les grandes entreprises, c'est soit moins de services publics, moins de droits à la retraites, au chômage, etc ... pour les citoyens ... soit davantage d'impôts. Il n'y a pas de secret. Donc il faut que les entreprises payent le travail à sa juste valeur. Car derrière, c'est la vie de nos concitoyens, de nous en fait, qui est en question.
  7. Je ne suis pas d'accord : la social-démocratie est plus à la marge que LFI. La social-démocratie ne se retrouve au final qu'assez peu dans le programme du NFP. Donc le barycentre devrait se trouver aux centre des forces du NFP, mais le centre de ces forces, non, ce n'est pas la sociale démocratie. Hollande, Delga ou Glucksmann ne sont même pas le centre du PS. Encore moins celui des Ecologistes ou du PC. Du coup, je ne vois pas en quoi ils seraient le centre du NFP. Après, concernant le programme, oui, clairement il ne pourra pas s'appliquer dans son entièreté. Mais il doit être la base de départ : il faut faire le tri entre les mesures qui vont à coup sûr coincer ou entraîner forcément une censure, et remettre les autres en débat à l'assemblée.
  8. Il y a une solution pour les classes les plus aisés ne paient pas à 75% l'impôt : que les autres gagnent davantage pour eux aussi pouvoir prendre leur part ! Tu te demande pourquoi ceux qui gagnent le plus sont le plus taxés ? Parce que les autres n'ont pas, eux, les moyens de participer Tant que tu auras autant de disparités dans la distribution de la valeur ajoutée , plus tu auras ce déséquilibre dans les impôts.
  9. Tu sais que tu n'es pas payé pendant les grèves. Tu es prêt à perdre tes 12k€ ou plus juste pour éviter de payer un pourcent d'impôt en plus ?
  10. Mélenchon n'est plus député Européen. Et ce n'est pas forcément les mêmes montants qui seront repris dans la réforme. Ensuite, il faut se rappeler que les très communistes États-Unis étaient allé jusqu'à des taxations de 95% entre les années 30 et 80. Et que ces mêmes Etats-Unis font payer les écarts d'impôts à leurs ressortissants qui auraient l'idée de s'installer à l'étranger pour payer moins d'impôts. Pour le coup, je trouve que les très communistes États Unis pourraient servir de modèle.
  11. Et donc , toujours rien de concret à part tes psychoses ?
  12. Ça prouve surtout que pas mal d'électeurs d'ensemble sont moins propices à barrer la route à l'extreme-droite. C'est surtout le fait d'avoir réussi à arriver devant le RN. C'est avant tout un soulagement quand on repense rétrospectivement aux craintes lors de la dissolution. Bref, le NFP sait que sa "majorité" est plus que précaire. Parti "cohérent" ? Tu parles bien du parti qui change de programme en fonction de la région, du temps et de son auditoire ? Celui qui recrute de candidats à la députation sur le Bon Coin, catégorie chants allemands ? Cette cohérence là ? Mais non ! Encore une fois tu passes à côté de l'esprit majoritaire de ce mode de scrutin. Ok tu as voté pour ton candidat au premier tour, mais l'esprit c'est qu'au second on prendra le plus haut. Dans ton candidat ne sera pas élu de toutes façons : tu veux qu'ils se maintienne juste pour les beaux yeux de celui à qui il tend service avec une triangulaire, alors que lui n'a strictement plus rien à gagner ? Bah non, c'est l'esprit du système majoritaire, au premier tour on choisit, au second on élimine. C'est ça l'esprit du système majoritaire. Oui, c'est de la merde, mais atterris : ça fait des décennies que des millions d'électeurs votent contre. Du fait de ce système. Alors ne vient pas nous dire que ce n'est pas l'esprit, alors que c'est exactement ce système qui amène ce vote de rejet d'un parti. Dans le cas d'une proportionnelle, le RN serait à la hauteur de son nombre d'électeurs. C'en est une, même si elle est fragile et que des gens en interne n'en veulent pas et vont vouloir la saborder (les Hollande ou Glucksmann d'un côté, les Mélenchon de l'autre). Mais certains y tiennent et le pire c'est qu'au fond ces partis sont d'accord sur l'essentiel. Après, oui, c'est un essentiel qui ne plaît pas aux néolibéraux. Comme l'abolition des privilèges ne plaisait pas aux nobles. Parce que tu es dans un dogmatisme économique. Oui, le programme du NFP ne cherche pas à être dans les clous des libéraux ou du FMI, il n'est pas de droite. Si tu es persuadé par le TINA, effectivement, c'est une autre planète. Mais font le but n'est pas de pourrir la notre en passant. Je pense que tu peux difficilement qualifier d'oisifs les Piketti, Zemmour, Cagé, etc ... qui défendent les mesures du NFP. Ce n'est pas "mon" mouvement, et je suis le seul explorateur de nuage. Mais nous avons une réelle différence : je suis philosophiquement de gauche. Je place l'humain avec les systèmes ou les traditions. Bref, avant l'économie, qui n'est rien d'autre qu'un outil : ce n'est pas aux humains de se tordre devant l'économie, c'est l'économie que l'on doit tordre pour répondre à nos besoins, et à ceux de la planète. C'est cela la politique : construire un avenir. Et non pas rendre un bilan comptable ou plaire aux multinationales qui n'ont que faire du destin des peuples. C'est une lutte d'intérêts divergents, et il n'y a aucune raison de céder à ceux d'une minorité.
  13. Ah mais je pige complètement. Maintenant ce qu'il faut piger, aussi, c'est qu'un système ne peut pas éclipser les raisons politiques. Je me fous de ce que prévoyais le système électoral : ce que prévoyaient les électeurs pour les deux tiers, c'était d'éviter l'extrême-droite. Ils ont utilisé le système comme il le leur permettait pour arriver à ce résultat. Cela même si le système est mauvais et qu'il a encore fallu pour beaucoup voter contre, par stratégie, plutôt que d'exprimer démocratiquement leur choix. Tu expliques toi même le biais de ton raisonnement. Forcément en se désistant sur plus de 134 des 469 circonscriptions où ils étaient présent (soit 28% de ces circonscriptions), en étant absents d'autres (car éliminés au premier tour), le NFP ne pouvait que récolter bien moins de voix que le RN qui ne s'est désisté que sur 4 circonscriptions sur les 486 où il était présent (même pas 1%). Dans ce second tour, le RN a donc concouru dans 482 circonscriptions lorsque le NFP ne concourait que dans 335. Bref la présence du NFP au second tour représente 69% de celle du RN et de ses alliés, et le NFP obtient... environ 70% des voix du RN (7 millions sur 10 millions). Ainsi en nombre de voix, en proportion les deux partis performent donc pareillement pour l'ensemble des circonscriptions où ils étaient chacun présents. Alors oui, c'est un biais, car ils ont obtenu des voix d'électeurs d'Ensemble (mais qui n'étaient pas obligé de se déplacer ou de voter pour eux). Mais comme le RN profite aussi d'un vote anti-Macron. Mais tout cela pour dire qu'il est encore une fois inepte de réfléchir en pourcentage national pour des élections par circonscription, majoritaires à deux tours. Et sinon, pour rappel (encore une fois), au premier tour le NFP a fait 28%, mais le RN n'a jamais fait que 29.25%. Ce n'est qu'avec les 4% des Ciottistes, nouvellement ralliés, que le RN parvient à 33%. Les résultats étaient serrés dès le premier tour, malgré ce que l'on a dit. Surtout que les sondeurs avaient ignorer la force du rejet du RN.
  14. Alors ça, ça m'étonnerait ! Sinon, elle ne le rémunérerait pas aussi mal. Elle ne le taxerait pas moins que le capital. Je crois que tu confonds : ce n'est pas la valeur travail que la droite défend, mais l'exploitation. Ce qui est sacrément différent !
  15. Le groupe TF1 a vraiment du mal à compter lorsqu'il s'agit de la gauche : ... Et il y a deux semaines : Euh, les gars... Ça se voit un peu là, quand même.
  16. Déjà parce que - comme cela a été dit - il indique juste les voix du second tour. Donc un tour avec l'élimination de nombre de candidats du premier, qui ne peuvent donc plus faire partie des pourcentages. Ça biaise donc l'ensemble du calcul. Et puis donc, surtout, parce que c'est complètement con de regarder le % de voix national pour considérer 500 élections majoritaires locales. Si tu as 3 circonscriptions de 1000 personnes qui votent dans : Circonscription 1 : 90% A et 10%.B Circonscription 2 : 45% A et 55% B Circonscription 3 : 45% A et 55% B B remporte 2 circonscriptions sur les 3, car une majorité le préfère pour la circonscription 2 et la circonscription 3. Et donc B l'emporte sur les 3 circonscription, même si au global il a eu 1200 voies et A en a totalisé 1800. Si on se fout de tenir compte des préférences de chaque circonscription, on fait une proportionnelle nationale.
  17. Ah bah oui, on l'a bien vu C'était déjà très clair en 2022, là c'est aveuglant de clarté cette majorité ! Mais ne l'impliquait pas forcément. Et surtout, le principe même d'une élection majoritaire, désolé de le dire, mais c'est que l'on se fout du pourcentage national ! D'ailleurs, les paysages entre les circonscriptions étaient très différents, on n'a pas eu au premier tour le décalque des sondages nationaux partout : il y a une réalité locale. Mais font partie de la démocratie. Je ne vois pas en quoi la dynamique d'un parti qui est légèrement devant le suivant (le RN sans les alliés Ciottistes ne dépasse que d'un 1% ou 2% le NFP) serait plus légitime qu'une dynamique de refus de voir ce parti élu ? Puisque des électeurs savant très bien que celui arrivé en 3eme position n'a aucune chance de gagner la circonscription, comme ils savent que leur vote local ne servira pas à placer un candidat correspondant à leurs idées, est-ce si idiot d'au moins utilisé son vote pour choisir le "moins pire" ? C'est inhérent à la logique même du scrutin majoritaire, où si ça a du sens de voter pour au premier tour, tu peux te retrouver très vite à voter contre. Le principe de la proportionnelle a au moins l'avantage de ne pas baiser l'expression des citoyens, que chacun puisse voter sans arrière pensée et sans calcul pour le parti le plus proche de ses idées. Et que suivant son importance nationale, ce parti pèse plus ou moins. Le système majoritaire ne fait que qualifier les partis les mieux placés, sans forcément qu'il y ait forcément une adhésion réelle derrière. On le voit lors des seconds tours, mais c'était aussi le cas des différents reports de voix au premier tour vers Mélenchon lors des présidentielles de 2017 (et la bascule des électeurs de Hamon vers Mélenchon) et 2022 (et les partis de gauche finissant à 1% ou 2%). Parce qu'il y a un rejet, de fait partagé par les autres forces. Les électeurs n'étaient pas obligés de suivre ces consignes. Toutes les circonscriptions perdues au second tour par le RN, c'est aussi parce que les électeurs dont les candidats avaient été éliminé (ou n'auraient eu aucune chance s'ils ne s'étaient pas désister) on été plus nombreux à voter contre le RN que contre l'autre candidat. Bref, que le rejet du RN était plus fort. Encore une fois, c'est la logique du système majoritaire, et c'est dans ce cadre parfaitement démocratique. Le système de la Vème est surtout bâti autour de deux grosses majorité ou camps politique forts. Bref, il prévoit que ce soit un peu le bordel des deux côtés mais qu'une coalition soit possible d'un côté ou de l'autre. Il n'est absolument pas adapté à un partage en trois tiers incapables de s'entendre. Tu penses donc que le RN ne devrait pas participer aux élections ? Désolé d'insister là dessus, mais c'est quoi la différence entre cette circonscription et les seconds tours des présidentielles de 2017, 2022 ? Le fait de voter Macron pour les électeurs de gauche, c'était aussi un détournement de l'esprit de l'élection ?? Pourtant clairement, l'esprit de l'élection allait eur foutre une présidente RN s'ils l'avaient suivi. (Rappel : sondage de 2022, 40% des électeurs de Macron l'ont fait avant tout pour faire barrage à Marine Lepen). En même temps, le RN a aussi été une machine à élire des ânes, lorsque l'on voit ses députés...
  18. La proportionnelle fait partie des programmes des différents partis de gauche depuis des années. Les opinions ne change pas. D'ailleurs, ça fait partie des réformes que pourrait instaurer un premier ministre du NFP s'il est nommé et que les autres députés la vote. Il faudrait aller plus loin avec carrément une constituante. Un lien qui nous prouve ton affirmation ? Un soutien de tes assassins de Dieu spécifiquement envers Mélenchon, la LFI ou le NFP ?
  19. Comment-ça, "que je dis" ? Ils ont été interviewés à l'époque et depuis. Et n'ont jamais supporté (mais c'est une évidence !) la Hamas. Tu peux leur reprocher d'avoir refuser de parler de terrorisme au départ mais de n'évoquer que des crimes de guerre (ce qui en effet contestable mais n'est toujours pas un soutien), ou de ne pas vouloir qualifier le Hamas d'organisation terroriste. Mais dans ce cas, il faut savoir pourquoi ce choix (mais ça faudra demander à Jimmy) avant de parler d'un quelconque soutien. Bon maintenant tu passes du soutien du Hamas à l'antisémitisme (tu conçois que ce sont deux choses différentes, même si elles peuvent être liées). Mais pareil, il faut donner des éléments concrets pour parler d'antisémitisme. Là encore, je conçois que l'on puisse reprocher à LFI le manque de dénonciation de l'antisémitisme (en ne défilant pas le jour où le pays défile), ou lorsque Mélenchon parle d'"antisémitisme résiduel". Ce qui est en effet surprenant pour un pays qui se réclame de l'antiracisme. Mais ce n'est pas pour autant de l'antisémitisme. De même, ce procès en antisémitisme se base essentiellement sur 3 ou 4 déclarations de Mélenchon : on peut déjà largement discuter de ces déclarations avant de parler d'antisémitisme, et surtout ça ne concerne quasiment que lui. C'est donc un peu court pour généraliser cela à l'ensemble de LFI. Et, surtout, la programme de LFI n'a strictement aucune mesure dans son programme ou ses propositions qui pourrait être liée à une quelconque forme d'antisémitisme. A l'inverse, le RN repose fondamentalement sur des thèses racistes et surfe sur l'islamophobie, s'en nourrissant pour proposer des mesures à l'encontre de nos valeurs républicaines. En quoi ?
  20. Ils ont refusé de qualifier l'organisation de terroriste. Mais ils ont condamné le Hamas et ses crimes. Qu'ils ont qualifié dès le départ de crimes de guerre voire de crimes contre l'humanité. Ce n'est donc nullement un soutien du Hamas. Next ?
  21. Et donc, donne nous 1 ou 2 faits de soutien au Hamas de la part de LFI ?
  22. Que tu es un menteur obsessionnel qui calomnie ? Tu ne trouveras même pas une minorité à LFI pour soutenir le Hamas. Tu le sais, mais tu es incapable d'utiliser des arguments fondés, alors tu fais dans l'outrance. Je ne suis même pas certain que tu le penses réellement. Mais si c'est réellement le cas, tu ne te bases que sur ton fantasme et rien de concret.
  23. Il existe bien un parti monarchiste. Et tu sais quoi, bien qu'il prône de revenir sur la république pour instaurer une monarchie (on fait difficilement plus anti républicain), il n'est pas interdit. De plus, ce que Totof t'explique, c'est que le RN étant minoritaire à l'assemblée, un gouvernement RN aurait pu être facilement censuré par une assemblée majoritairement opposée (bon, j'ai quand même un doute de la part des macronistes et des LR). Il ne parle pas d'interdiction du RN, juste d'un rejet de la majorité des oppositions, possible tant qu'un parti n'est pas majoritaire. Ce qui attend aussi la gauche, également. Ce sera aux macronistes de déterminer s'ils laissent malgré tout la conduite du pouvoir à la gauche arrivée en tête (comme eux se la sont octroyée ces 2 dernières années, sans chercher aucune conciliation à l'époque). Comme je l'ai entendu de certains (Clément Viktorovich était là dessus), le minima serait qu'une majorité de députés s'entendent pour lancer une constituante afin de rénover nos institutions, que l'on sorte de ce système qui prouve encore une fois qu'il ne fonctionne pas. Que si des coalitions sont désormais nécessaires, il faut un système électoral qui fasse élire des forces (proportionnelle) et prévoit une gouvernance à partir de celle-ci. Enfin, je pense qu'il faudrait aller plus loin m, car j'ai peut qur la situation reste de façon bloquée avec 3 blocs : la gauche, les néolibéraux et les racistes.
  24. Un référendum nécessite toujours un accord du président ou du congrès. Le NFP n'en a pas les moyens. Ils peuvent tenter une nouvelle loi pour revenir aux anciennes dispositions, mais il faudrait compter sur une forme d'honnêteté des parlementaires de la droite et du RN, et autres divers qui conçoivent que la loi a été passée en force. Pas forcément non. Au centre des gauches me paraîtrait plus naturel. Mais avec une stratégie pour mettre le tout en débat et pousser autant que possible les curseurs. Ça va être compliqué pour le budget. Et je ne vois pas le rapport avec l'impossibilité de dissoudre ? Un 49.3 pourrait continuer à laisser la possibilité à une motion de censure, et à une destituation du gouvernement.. C'est surtout : montre aux autres qu'ils sont obligés d'accepter qu'on le fasse. C'est surtout vrai pour la finance et les grands patrons: qu'un mouvement populaire donne légitimité au gouvernement à agir.
  25. Houlà, ça risque de faire bizarre aux militants, ça. Et tu es sûr qu'ils sont encore habitués au concept à la direction ? Mélenchon a pas l'air de connaître le mot "concertation". Il est plutôt du genre à dire "vous, vous discutez, et moi je décide". Ce serait l'occasion de lancer une constituante pour modifier nos institutions. Parce qu'au final, pour discuter coalition, encore faut-il des représentants élus à la proportionnelle avec une juste représentation des forces, et qu'il n'y ai pas déjà eu une sélection via le scrutin majoritaire.
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