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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn
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le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Non, ça c'était LFI. Et c'était plus subtil que cela : ils parlaient de la ligne du gouvernement, pas de l'assemblée. En gros, ils ne voulaient pas d'un gouvernement d'union nationale, où la ligne ne serait plus du tout celle pour laquelle ils ont été élus. Mais qui a dit qu'il fallait une alliance gouvernementale ? Pourquoi cette exigence, qui n'avait pas été faite en 2022 lorsque Borne a été nommée ? Bref, les majorités à trouver ne sont pas au sein du gouvernement, dans sa composition, mais au sein de l'assemblée, lors des votes. Encore une fois : de quel droit ? Ce n'est pas au président de décider si l'assemblée conserve ou non un gouvernement. Ou de composer lui même le gouvernement. Il est là pour garantir le résultat des élections en nommant un premier ministre conforme. Il a fait tout l'inverse ! Ce qu'il a demandé ce n'est pas vraiment une coalition dans l'absolu, mais une coalition autour de SA ligne politique. Il l'a dit clairement, qu'il ne nommerait pas un premier ministre qui allait remettre en cause son "bilan". Encore une fois : de quel droit ? Le président ne décide pas de la politique intérieure du pays, surtout après une défaite électorale. Lucie Castets a de suite mis de l'eau dans son vin, elle a parlé dès le premier jour de compromis et de nécessité de trouver des majorités à l'assemblée. Et elle a été soutenue exactement en ce sens par les partis membres du NFP. Bref, tu réécris quand même sacrément l'histoire là !! Juste histoire de te convaincre ? Et pourquoi ? Jamais la réforme des retraites n'a été majoritaire à l'assemblée, et elle l'est sans doute encore moins avec cette nouvelle assemblée. Donc, au contraire, nommer un PM voulant balayer la réforme des retraites me paraissait assez logique vu ces élections. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Mais quel échec monumental ? On disait la gauche morte, elle finit en tête de ces élections. C'était même le but premier de Macron avec cette dissolution de disloquer la gauche et de la faire reculer à l'assemblée. C'est raté. Cela reste la seconde force politique du pays, et lorsque l'on sait comment se font balader une partie des électeurs RN, et au final le rejet majoritaire de la politique de Macron, ce devrait être la première. Aucun poids. Macron décide comme il veut, il se fout du reste du monde. Il aurait pu nommer Bardella que personne n'aurait même rien dit, je suis sur. Il y aurait eu des gens pour nous expliquer même que c'était normal Compatible ? Compatible en quoi ?? La politique, c'est de base de l'idéologie. Tu nous parles de pragmatisme ? Mais il n'y a aucun pragmatisme : juste un choix idéologique. On a un président qui abuse de son pouvoir en venant décider de la couleur politique du gouvernement, en sélectionnant LA ligne idéologique et politique qui lui convient, à savoir la sienne. Demander à des pantins soi-disant de gauche de venir servir de caution pour mener une politique à 180° des valeurs de gauche et continuer le Macronisme, ce n'aurait pas été du pragmatisme, mais juste du foutage de gueule. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Bah en l'occurrence, c'est ce qu'ils ont fait, en continuant l'union en se rassemblant autour d'une candidature. Et Lucie Castets a commencé à approcher les groupes d'opposition pour voir quelles mesures pourraient faire consensus. Définitivement, dans toute cette séquence, je trouve assez cocasse de pointer ou de critiquer la gauche. C'est bel et bien le président le problème. C'est lui qui contourne les résultats des élections et impose un premier ministre à contre-courant du suffrage. Bref, il ne faut pas accuser les joueurs du score lorsque c'est l'arbitre qui triche. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
"peser" en allant chercher un premier ministre plus à droite ... et donc qui se fouterait bien du programme du NFP. Bref, je ne vois toujours pas comment tu "pèses" en abandonnant un pouvoir à des opposants politiques. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Tu m'expliqueras ce qu'aurait gagné les partis de gauche à "faire nommer" un premier ministre qui allait appliquer une politique contraire à leurs valeurs ? Le sens des responsabilités de la gauche, c'était d'assumer de gouverner à partir de leur programme, mais en cherchant le compromis dans son application (compromis de toutes façons nécessaire pour faire passer des lois). Mais tu racontes n'importe quoi quand même ! La gauche a laissé passer sa chance ... de donner le pouvoir aux perdants ?? De toutes façons, ce n'est pas le NFP qui avait le pouvoir de nommer qui que ce soit, et je ne vois pas trop ce que cela aurait changé, puisque tu l'as désormais ton premier ministre LR. Heureux ? Bon, réellement pas dit qu'il reste, cela dit. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Une donnée semble avoir échappé à certains : les législatives ne sont pas une élection proportionnelle. Une autre donnée semble avoir échappé à certains : il y a eu davantage de gens pour voter CONTRE le RN que de gens pour voter pour. Et encore une autre donnée : au premier tour, le NFP et le RN (sans les ciottistes, il est vrai), n'ont que 400 000 voies d'écarts. C'est un déni de démocratie, parce que l'on a un système électoral accepté par tous, que les élections se sont tenus selon ce système, et qu'à la fin, au lieu de reconnaître la victoire (même si relative) de la force arrivée en tête, le président décide de confier le pouvoir à un autre parti, arrivé pourtant en 4ième position et avec une quarantaine de députés (qui plus est, députés dont la majeure partie doivent leur élection au désistement de candidats NFP). C'est un déni de démocratie, car le point commun entre ceux qui ont voté NFP et une bonne partie de ceux qui ont voté RN, c'est que ces électeurs rejettent le Macronisme et sa politique. Et qu'à la toute fin, on se retrouve avec : la même présidente à l'assemblée, la même ligne politique au gouvernement, et sans doute pour tout ou partie les mêmes ministres. Si ça, ce n'est pas se foutre de la gueule du monde. Bref, oui, faire comme si les élections n'avaient pas eu lieu, ignorer leur résultat parce qu'il nous déplait, et passer outre en décidant d'un gouvernement à sa botte, c'est bel et bien un déni de démocratie de la part de celui qui est censé la faire vivre. Mais entre nous, je ne vois pas qui ça étonnera ici de voir que Macron est tout sauf un démocrate. Le NFP n'a pas fanfaronné : ils connaissent très bien leur poisition. Arrivé en tête des législatives, certes, donc légitime à porter un gouvernement, mais minoritaire à l'assemblée, donc avec l'obligation de chercher des compromis et des accords dans l'exercice du pouvoir. Bref, la vie démocratique. PARDON ?? Barnier n'est clairement pas un choix en adéquation avec le peuple : son parti est ultra minoritaire à l'assemblée, et la politique qu'il va proposer est celle qui est rejetée par les deux forces les plus importantes du pays. Si ça ce n'est pas être en opposition avec le peuple, je ne vois pas ... -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Ce n'était pas le discours du NFP. C'était le coup de menton de LFI, mais ça s'appelle de la comm'. Que tu peux contester, sans doute à raison. Mais Lucie Castets, et les chefs de groupes du NFP à l'assemblée, ont cosigné une lettre auprès des députés d'ouverture et de compromis. Et Lucie Castets, qui a affirmé des le départ ces compromis, a passé son été à discuter avec d'autres groupes politiques. Bref. Mais faire des compromis ne consiste certainement pas à jeter son programme à la poubelle ou à gouverner à l'opposé convictions. C'est quoi l'intérêt d'avoir des gens de gauche au gouvernement si c'est pour continuer à détruire le modèle social français (ah tiens, coucou Olivier Dussopt), ou à faire voter une loi immigration ?? Franchement ?? Non. LE responsable, c'est celui qui nomme un ministre LR, minoritaire, alors que la gauche est la première force à l'assemblée. LE responsable, c'est celui qui refuse de reconnaître le sens des résultats, car ceux-ci vont à l'encontre de ses opinions. Bref, celui qui orchestre un déni de démocratie en ne respectant pas les résultats d'une élection. Le NFP a fait son boulot : arrivés en tête, ils ont proposé une premier ministre susceptible de défendre leur programme, mais prête au débat parlementaire et au compromis. La responsabilité incombait au président d'acter cela en la nommant, et la responsabilité de cette première ministres, de son gouvernement et des députés étaient alors de faire tourner le parlement par le débat en cherchant à dégager des majorités. Mais on a un président qui refuse qur la démocratie remette en cause sa politique, qui doit continuer vaille que vaille, même si c'est contre les électeurs et la population. On l'a déjà vu avec le COVID, les Gilets Jaunes, la Convention sur le Climat, et bien évidemment : les RETRAITES. Il est surtout là le problème : le garant de nos institutions se contre-fout de nos institutions. C'est un despote qui fait tout pour poursuivre ses intérêts. En aucun cas. Le RN n'est absolument pas majoritaire. Même le RN et les LR réunis ne sont pas majoritaires. Donc une gouvernance NFP avec la Macronie comme arbitre était tout à fait possible, avec un RN qui ne serait alors arbitre de rien du tout. C'est là que je ne te suis pas : si Macron voulait une politique de Centre gauche (mais certes avec davantage de marqueurs de gauche que précédemment), il l'avait à portée de main. Mais ce n'est pas de cela que veut Macron : il veut gouverner à droite, avec la droite, et pourquoi pas avec l'extrême-droite (d'ailleurs, le Front Républicain, je ne me rappelle pas que Macron y ait appelé... Puisque déjà sa dissolution était une faveur faite au RN). Bref, je n'arrive pas à voir comment tu peux ne serait-ce que supposer une quelconque ouverture vers la gauche de la part d'un type qui déroule à droite depuis 7 ans. Et bien davantage ont fait l'inverse : des gens de gauche qui ont voté LREM voire LR. D'ailleurs, la Macronie est la plus grande gagnante du Front Républicain, à n'en pas douter. Rappelons nous que les estimations avant le second tour ne lui donnait même pas 100 députés. Arrête de tout ramener à Mélenchon : en l'occurrence toute la gauche est d'accord, assez naturellement. Car ils ont bien compris ce que voulait Macron et qu'ils ne sont pas dupes. En l'occurrence ce qui te devrait te choquer, c'est que la Macronie s'unisse au RN pour faire vivre Barnier. Encore une fois, Macron est le seul à faire ce cadeau à Lepen. Ce que propose le NFP en alternative (un gouvernement Lucie Castets) peut se faire sans l'aval ou la défiance du RN, du moment que la Macronie appuierait en responsabilité cette solution, sortie des urnes. On est bien face à un choix politique, encore une fois. Il ne s'agit absolument pas de stabilité ou d'institution. Juste un président qui n'admet pas d'avoir perdu, et qui, plutôt que de reconnaître sa défaite et tenter d'oeuvrer en responsabilité, préfère enliser le pays et frayer avec l'extrême-droite. Il l'a même déclaré publiquement, qu'il ne nommerait pas un premier ministre qui aille contre sa politique. Tu peux refaire le film dans le sens que tu veux, c'est bien Macron qui est à la manoeuvre et qui décide. C'est même à lui que l'on doit cette situation, avant même la dissolution avec sa politique de promotion du RN. Tu cherches un responsable ? Tu l'as sous ton nez. Se faire virer d'un parti dont on renie les idées par ses actions, cela me paraît assez cohérent, non ? Je ne vois pas où est le "crève" : on a eu plein de gens qui sont partis du PS pour aller chez LREM, en assumant d'être de droite. C'est leur droit, c'est leur choix. Bref, libre à tout individu de se sentir plus proche des idées de droite, pour mener une politique de droite. Mais c'est assez naturel que des partis de gauche ne veuille pas de cet individu pour représenter ensuite ses idées. J'ai beaucoup de mal à comprendre ton raisonnement pour le coup. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Pas de problème pour ma part à refuser l'allégeance à Mélenchon, évidemment. Mais de là à accepter de faire une politique de droite ? Vers quoi ? Bah là en leur demande de suivre un homme de droite, nommé pour ne pas déplaire à l'extreme-droite (Macron avait le choix d'un rapprochement centre-gauche, il a préféré un rapprochement centre-extreme-droite). Quels compromis ? La question n'est pas là : la question est de respecter des convictions, des idées et des électeurs. Après, libre à chacun de participer à un gouvernement de droite, chacun peut y aller. Mais difficile de le faire en se prétendant de gauche, voilà tout ! Aucune dictature : juste un peu de cohérence. -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Sauf qu'ils ont des visées antagonistes. La Macronie et le NFP sont à front renversé économiquement. Et bien évidemment, le NFP est à 180° sur le plan des valeurs par rapport au RN. Une partie de la Macronie devrait logiquement l'être aussi, mais au final Macron préfère frayer avec un parti raciste et illibéral (bon, ayant lui même démontré qu'il avait les mêmes tendances, ça ne choquera personne), du moment que cela lui permet d'avoir un accord sur sa politique économique pour privilégiés. Hitler plutôt que le Front Populaire, une antienne remise au goût du jour. Ah sinon : "quand on n'a pas la majorité, on ne revendique pas l'exclusivité du pouvoir". Ce serait cool d'aller expliquer cela au Macron de 2022... -
le Premier ministre est disposé à ouvrir son gouvernement à des "gens de gauche"
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Dessinateur dans Politique
Euh... Même sans Mélenchon ou LFI, je ne vois pas qui à gauche accepterait d'aller dans un gouvernement de droite pour faire une politique de droite. A part des opportunistes comme il y en a souvent, qui viendraient juste pour le CV et le poste (et encore, ce serait quand même sacrément se saborder l'avenir : au moins les traîtres habituels signent pour au moins un an). Encore une fois, j'ai l'impression que tu crois réellement à une sorte de gouvernement d'union nationale, où des idées de gauche pourraient être prises en compte. Je crois que tu te gourres complètement si c'est le cas : ce n'est pas pour cela que Macron a nommé et choisi Barnier, et clairement Macron empêcheta ne serait-ce qu'un pouième de mesure de gauche. S'il a dissous avec le risque calculé d'avoir au pire le RN, s'il nomme un type de droite dont le RN peut se satisfaire, ce n'est certainement pas pour donner le moindre coup à gauche ou ne remettre en serait-ce que d'un iota sa politique des 7 dernières années. Bref, je ne vois pas ce que des de gauche, même des "modérés", iraient faire dans un projet de droite. C'est du "rassembleur" et de l'"ouverture" à la Sarkozy, comme quand il avait dégoté 2-3 types prêts à brader leurs idées ou leurs convictions pour un poste. Dans le fond, sur quel sujet penses-tu que l'on pourrait avoir un gouvernement plus "rassembleur" : il s'ouvrirait à quelles idées ? -
C'est surtout que Macron n'est pas là pour le peuple.
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Et comme par hasard, ce sont qui, ceux à qui l'on remboursent les intérêts de la dette ?? Bizarrement, c'est souvent le type qui a pris les 70 patates. Déjà il a raflé la mise, mais il arrive encore à enfoncer la tête sous l'eau de tous les autres en les ponctionnant sur les 30 patates qui leur a laissé. Un malin, c'est sûr. Mais surtout, 49 crétins. J'admets que les gens travaillent suffisamment, je vois que cette retraite est en fait totalement finançable, et là encore, je demande à celui qui accumule toutes les patates d'en laisser pour les autres, histoire justement de payer ces retraites. Non. L'humanisme c'est respecter les êtres et leurs droits, et lutter contre les systèmes qui enferment et exploitent. La réelle question est de se demander comment on s'organise pour s'aider entre nous, par l'intermédiaire de l'Etat (qui n'est autre chose que nous, à la base). Je ne vois pas en quoi se faire exploiter des années durant par un milliardaire qui place notre sueur aux Seychelles représente un quelconque bien pour le pays ?
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Tu as 100 patates. Un type en prend 70 et en laisse 30 pour les 49 autres. Tu as 100 patates. Un type en prend 2, et les autres en prenne entre 1 et 2. Même nombres de patates. Meilleure répartition. C'est pas très compliqué à comprendre.
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De facto. Si je peux profiter d'avoir un logement parce que je suis blanc, un boulot parce que je suis un homme, etc ... Ce serait mon intérêt de laisser les choses en l'état (car les sociétés tournent malgré ces atteintes, et si je n'en suis pas victime, tout se passe bien pour moi). Sauf, que "mon" intérêt moral est davantage vers la justice. Par exemple : je suis pour une meilleure répartition des salaires, même si je suis un dans un secteur où ils sont bien au dessus de la moyenne. Je suis pour une retraite anticipée pour des travailleurs physique, même si ce n'est pas mon cas et que je devrais travailler plus longtemps qu'eux. Etc ...etc ...etc ... Mais encore une fois, chacun ses idéologies et modes de pensées.
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Ce qui représente une politique de relance. C'est juste que l'on cible en effet les cibles de cette relance.
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Bah de toute façon, vu l'instabilité que l'on connait et qui va certainement durer ces prochaines années, on va bien finir à y venir, à cette 6eme. Car changer simplement le mode de scrutin ne suffira pas : il faut aussi changer le mode de fonctionnement de l'assemblée pour que les forces élues aient le temps de créer une coalition après les coalitions, comme cela se fait dans les autres pays. Bref, une remise en cause de la 5ième. Bah oui, l'humanisme est à gauche. Mais encore une fois, je ne parle pas des partis ni des politique, je parle de philosophie politique. Et là aucun sectarisme intellectuel : chacun est libre d'être humaniste, chacun est libre d'être humaniste. Mais chacun a aussi le droit de préférer faire passer ses intérêts avant tout : c'est juste une autre idéologie.
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Ah tiens, tu serais pour une 6ième république ? Pas les miens, non. Je fais des choix par exemple pour permettre davantage de droits aux femmes, pour lutter contre les ségrégations et les discriminations envers les homos alors que je suis hétéro, envers les étrangers alors que je suis un babtou, envers les juifs, musulmans ou catholiques alors que je suis athée, etc ... Bref, c'est l'essence même de l'humanisme que de voir au delà de sa petite personne ou ses petits intérêts personnels. C'est aussi une notion de vie en communauté, de solidarité, que de s'assurer que chacun puisse jouir des mêmes droits élémentaires, et qu'au global tout le monde s'en sorte.
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Mélenchon peut chercher à faire ce qu'il veut, il ne résume pas le NFP. Quel échec ? Si le RN est malheureusement la première force politique du pays, le NFP est juste derrière. Et la marge de progression (auprès des abstentionnistes, auprès des égarés qui votent RN en opposition au néolibéralisme, etc ...) est je pense plus importante au NFP et à gauche qu'à l'extrême droite. Tu veux qu'il redresse quoi ? Il va faire la même politique que ces 20 dernières années ... avec les sempiternels mêmes résultats. On ne change pas une équipe qui perd. Bof, Barnier, Lemaire, etc ..., c'est la même clique, la même idéologie et les mêmes recettes. Encore une fois, on est à nouveau dans la continuité.
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Fauteurs de quels troubles ? Les débats à l'assemblée ? Sérieusement ! Tu peux croire ce que tu veux, ça n'en fait pas une vérité. Après, il n'y a pas besoin de faire de deal : Macron a choisi un type qui portait un tant soit peu des valeurs allant dans le sens du RN. Voilà tout. Le NFP est de base l'association de plusieurs partis : ce n'est ni LFI toute seule, ni le PS tout seul. C'est justement l'union des partis de gauche, autour d'un programme commun. Après, oui, le NFP a obtenu légèrement moins de voix que le RN au premier tour (8,97 millions contre 9,37 millions). Et ce dernier a même obtenu davantage avec les 1,2 millions de voix ciottistes. Mais l'élection n'était pas à la proportionnelle, ni à un tour, et le RN a obtenu au final bien moins de députés que le NFP (environ 35% en moins). Ce qui démontre qu'il a été globalement rejeté par de très nombreux français, et davantage rejeté que le NFP. Les "menaces" ont été faites APRES que le Président ait refusé d'envoyer un membre du NFP à Matignon. En fait, dès lors qu'il a dit clairement qu'il se foutait de respecter les élections, et qu'il voulait avant tout un Premier Ministre à sa botte, quoi qu'aient dit les électeurs. Parce qu'on s'en fout, des électeurs, en Macronie.
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Euh, c'est quoi selon toi une "majorité relative" ? Parce que si, comme on l'entend habituellement, majorité relative signifie "celui qui a le plus de députés" ... bah si, clairement, le NFP a bel et bien une majorité relative. Ce que les gens ont du mal à comprendre, c'est que le Président n'est pas là pour "choisir" un premier ministre selon son envie ou ses désirs. Il est là en tant qu'arbitre : il doit nommer un premier ministre en fonction du résultat des élections législatives. Alors certes, il n'y a aucune coalition qui soit majoritaire : personne n'a jamais dit le contraire (et je dis majoritaire dans son sens véritable, à savoir de manière absolu, 50% + 1). Sauf que le cas s'est déjà produit il y a 2 ans, et que Macron avait décidé de nommer quelqu'un de son groupe, car ils étaient la coalition la plus nombreuses. Mais là, alors que le NFP est la coalition la plus nombreuse, il a décidé de ne pas appliquer les mêmes règles. Tout simplement parce qu'il ne réagit pas en arbitre impartial, en sage au dessus des partis, bref, en Président de la République (alors que c'est normalement le rôle qui lui incombe). Là, il décide en tant que chef de parti, de manière totalement partiale : au lieu de suivre les résultats des élections, il se base sur son bon vouloir pour nommer quelqu'un qui va aller dans SON sens idéologique (il l'a d'ailleurs clairement dit, qu'il ne nommerait pas quelqu'un qui irait dans le sens contraire de SA politique). Ce que viens de refuser Macron, c'est tout simplement le principe d'alternance politique. Le principe de laisser le pouvoir suite à des élections qu'il a perdu. C'est du despotisme. Il n'y a rien d'écrit dans la constitution. Il pourrait même nommer Teddy Riner s'il voulait, Brigitte, ou son boulanger. Sauf que moralement, et éthiquement, la président est censé être un sage en terme de politique, un sage qui fait respecter les règles du jeu démocratique. Il est donc dans les traditions, et c'est assez logique, de laisser la responsabilité du pouvoir, lorsque l'on n'a pas personne en majorité absolue, aux plus nombreux. Charge à eux ensuite de composer avec l'ensemble des députés pour faire passer des textes. Il ne faut pas confondre gouvernement et Assemblée : le gouvernement doit rendre des comptes à l'Assemblée. Ce n'est pas parce que l'on laisse un mouvement gouverner qu'il est pleinement libre de faire ce qu'il veut : c'est l'assemblée qui vote les lois, pas le gouvernement ! Ce n'est pas un "vol" : c'est un déni de démocratie. Si des élections ont été organisées, c'est du fait d'un seul et un seul homme : Emmanuel Macron. Le type, en plus, a accéléré ces élections pour les faire au pire moment : sans le temps de faire campagne, à la veille des vacances et des JO. Il était pressé apparemment (alors qu'il aurait pu attendre la rentrée, ou la motion de censure du budget). Mais une fois le résultat connu ... le même type pressé prend tout son temps. Et pour quoi ? Pour sortir de son chapeau un type qui ne représente qu'un partir minoritaire, arrivé 4ième à ces élections. Bref, les deux forces en têtes de ces élections étaient le RN et le NFP, et au final qui va gouverner ? La Macronie. C'est bien du foutage du gueule démocratique : pile, je gagne, face, tu perds ??
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Lol, tu découvres que ce qui n'est pas de gauche ... est de droite ? C'est bien, on progresse. Absolument pas. Dès lors qu'un gouvernement mène une politique de droite .... bah là, oui, il n'est plus vraiment à gauche. Economiquement, il a appliqué une politique de droite. (bon, et pas que économiquement d'ailleurs). Ce qui est dans l'esprit de la 5ième, c'est que : - le président n'est pas là pour décider à la place de l'assemblée de la politique intérieur - il est juste le "sage" qui doit - à la suite des résultats des élections, et sans parti pris partisan - nommé un premier ministre qui représente la force arrivée en tête à l'assemblée. Alors oui, ce système totalement imparfait qu'est la 5ième (mais tu ne découvriras pas que je milite depuis longtemps pour ma part pour en changer) , ne prévoit pas le cas où il n'y a pas de force en majorité absolue. Et il n'y avait aucun accord électoral entre la droite et le "centre-droit" macronien avant ces élections (et même pas après d'ailleurs). Et même pendant ces 2 années, un tel accord, qui aurait pourtant permis de dégager une majorité absolue nette, n'a pas eut lieu. Bref, la président avait décidé il y a deux ans de laisser la force arrivée en tête être responsable de constituer des majorités de projets (chose qu'elle n'a jamais réellement cherché à faire, sous l'impulsion du dit chef d'état, en passant). Il serait donc assez logique et démocrate qu'il prenne la même décision avec le NFP, surtout que contrairement à la Macronie, ce dernier a clairement indiqué qu'il gouvernerait sans actes de force, et en cherchant des compromis au parlement, en respectant les oppositions. Mais bon, tu sais déjà tout cela. On a juste un despote qui depuis 7 ans confond Président responsable et démocrate avec PDG d'entreprise avec les pleins pouvoirs.
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Oui, pour l'essentiel, mais pas que. Après, je reconnais complètement que les 35h ont été très mal appliquées à l'hôpital (et pas que là d'ailleurs), et qu'il aurait aussi fallu l'accompagnée par davantage de moyens.
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Quelle "vraie" majorité ? Il n'y a pas plus de majorité pour le RN que pour le NFP. Raconter n'importe quoi ne te poses vraiment aucun soucis Au contraire, on a vu avec le Front Républicain qu'il y avait davantage de gens qui rejetaient clairement le RN. Et on l'avait déjà vu aux précédentes élections présidentielles. Alors oui, le RN monte, oui le RN est en pourcentage le parti qui obtient le plus de voix , mais cela ne représente au final qu'un tiers des français, absolument pas leur majorité. Surtout qu'il s'agit d'un partie attrape-tout et plastique : c'est le principe de la démagogie. Tu as plusieurs types d'électorat RN, qui ne votent pas forcément pour la même chose. Entre ceux qui pensent faire de l'anti-système et croient que le RN serait un parti social, et ceux qui votent par pur racisme. Mais bref, là n'est pas la question : on a eu des élections, et ce sont des élections à scrutin majoritaire, et des élections par circonscription pour l'élection d'une assemblée. Et à ce jeu, le RN n'EST PAS la première force politique, il est arrivé en 3ième position. C'est une force d'importance à l'assemblée, personne n'a dit le contraire, mais comme le sont le NFP ou la Macronie. Donc non, désolé, je n'ignore personne. Les 3 forces font l'arbitre, si tu vas par là. La réalité : la Macronie préfère frayer avec l'extrême-droite et ses thèses plutôt que laisser le pouvoir à la gauche, pourtant plus légitime suite aux élections. Voilà, la réalité et l'arbitrage opéré, par nul autre que Macron. Si, cela m'arrive souvent. Mais pas les idées fondamentales que je partage. Bah à toi de voir ta cohérence. Mais dans ce que tu dénonçais, ta position était plus proche de la gauche que de la droite, c'est tout ce que je remarque.
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Je ne confonds rien. Je pointe le libéralisme économique, qui est un marqueur fondamental depuis des décennies. Ouais enfin, c'était il y a 1/4 de siècle les 35h. La paupérisation de l'hôpital public a été nettement entamée ensuite par les divers gouvernements essentiellement de droite ( et le seul soi-disant de gauche a mené grosso-modo les mêmes politiques qu'eux). Ce qui ne change rien dans le principe. Où est écrite la loi selon laquelle une majorité relative à 244 peut faire comme si elle était absolue, et une à 193 doit être purement et simplement ignorée. C'est quoi ce principe là, il sort d'où dans nos institutions ?? Quelle hypocrisie !
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Bah les méthodes ne sont plus trop éloignées, hélas.