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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Euh... Je ne vois pas où tu suis ma logique, ou comment tu en arrives à cette conclusion à partir de mes propos ?? C'est assez fort d'en conclure ça. C'est le problème de la démocratie lorsqu'elle ne fonctionne pas : si tu ne permets pas l'épanouissement intellectuel des gens, si tu laisses les différences creuser la société, ce sont les partis démago et qui motivent les plus bas instincts qui en tire parti. Je suis à la fois pour l'État, et à la fois pour ne pas être structuré sur le marché, mis de structurer celui-ci sur nos besoins en tant que société. Ce qui a été monté patiemment, c'est le rétablissement d'une aristocratie malgré la démocratie et la république. Pour les oligarques et les plus riches, très certainement. Et encore, ils risquent juste d'avoir moins d'argent et ne seront jamais à plaindre
  2. D'ailleurs, je ferais partie de ceux qui profitent le plus de ces profits et dividendes, j'utiliserais sans aucun doute toute mon influence pour mettre au pouvoir quelqu'un qui défendra bec et ongles mes intérêts et cet état de fait ... Oh, wait ...
  3. Bah si toi, dans ton message précédent, en expliquant les fortes inégalités de couverture sociale entre les citoyens. Relis toi. De même, en abaissant le prix des matières premières, en diminuant le coût des loyers, etc ... Tu libèrés des capacités d'investissement. De fait, en baissant le coût de revient de tous les postes tu augmentes tes marges : c'est magique, non ? Sauf que, et ce que les capitalistes ne comprennent pas, l'argent ne pousse pas sur les arbres. La manière généralement la plus commune de gagner de l'argent pour la très large majorité des citoyens, c'est par le travail, et la création de valeur. Les travailleurs ne gagneront pas de l'argent autrement. Les caisses du pays ne se remplissent pas autrement que par cette activité, sur laquelle sont assises les entreprises. Donc comprimer le coût du travail, diminuer ce que tu appelles "les charges" mais qui sont en fait la rémunération des salariés et la participation au système d'assurances sociales, c'est de fait diminuer les seuls moyens de financement de notre système. Bref, tu propose de rogner sur les pensions de retraite, quoi d'autre ? La prise en charge de nos soins ? L'école gratuite ? Sinon, je te donne une autre piste : tu sais qu'en diminuant les dividendes versés aux contributeurs les moins productifs d'une entreprises, en diminuant le ratio entre les plus hauts salaires et les plus bas (bref, en diminuant les hauts salaires), tu récupères aussi pas mal de capacités de financement. En passant. Bah tu es de droite quoi. Tu vois ton cas personnel, sans comprendre qu'une société fonctionnant ainsi entraîne de fait de grandes disparités. Et on continue d'aligner les poncifs à la con. Tu crois qu'ils sont productifs tous les cadres ou les salariés des grosses boîtes du privés à la pause café ? Ou ceux qui organisent des réunionites en boucles ? Au final les stéréotypes sur les fonctionnaires qui soi-disant ne fouteraient rien se retrouvent souvent dans le privé. Tu trouveras toujours des bosseurs acharnés, des tire au flancs, des responsables qui se retrouvent au final à faire de la présence, et des passe-droits et cour de chefaillon qui en glande toujours moins que les autres. Mais bon, on ne vas aller heurter tes préjugés à la con.
  4. Pas obligatoirement : certaines entreprises imposent des assurances à leurs salariés. Donc 90% le sont, et cela représente de fait un prélèvement incontournable ... qui devrait être pris en compte pour comparer les deux systèmes. Sinon, tu compares ce qui ne l'est pas. On a donc un service bien moins disant qu'en France, du coup. Je pourrais te rejoindre pour quelqu'un qui gagnait plus de 3k€-4k€ par mois et qui est propriétaire de son logement. Beaucoup moins pour quelqu'un qui du coup se retrouve en dessous du niveau de pauvreté.
  5. Quelle part publique, uniquement. Les systèmes d'assurance privés des autres pays ne sont donc pris en compte (alors qu'ils représentent des coûts déboursés par les citoyens). C'est bien pour cela que la comparaison est faussée. Car au final, en cumulant les prélevements publics et privés, les écarts sont bien moindres. Mais ça ne dit rien de l'efficacité des systèmes d'assurance, ça. Et désolé, j'ai toujours davantage confiance dans un tiers lorsqu'il ne poursuit pas d'autres intérêts sur mon dos. Ce qui est la base même d'un organisme privé.
  6. Est-ce étonnant de retrouver des pays qui ont un système social important arriver en tête sur ces deux chiffres ? Cela démontre juste qu'une grande partie des assurances est étatisée. Encore une fois, c'est tout à fait hypocrite et biaisé de comparer ces chiffres de dépenses/PIB, car la part d'assurance couverte par l'Etat existe tout autant dans les autres pays, sauf qu'elle est privatisé. Donc, là, oui, tu compares des choux et des carottes.
  7. Mais elles l'ont fait sur la période Macron : flat tax, suppression de l'ISF, ... Et on peut clairement questionner les aides aux entreprises sans contreparties et sans distingo, même pendant la période COVID.
  8. Personnellement, je fais assez peu confiance aux partisans d'un tel ou d'un tel (surtout les plus actifs) pour leur objectivité éclairée en tout temps. C'est malheureusement dans la tradition de gauche de vouer aux gémonies celui qui fait un pas de travers, d'accuser de facho ou de raciste ou d'extrapoler le moindre désaccord. La gauche est assez coutumière du genre, et LFI aussi. C'était comme nous expliquer que les "purgés" de LFI étaient en fait des traîtres, soit disant prêt à prendre leur carte au PS, des "bourgeois", ou des gens qui seraient totalement étrangers à la lutte contre le racisme ... (Bref, tout du moment que cela permet de cacher ce qu'ils dénoncent). C'est exactement ce que tu peux lire de la bouche de fan-boys de LFI un peu bas de plafond sur X ou chez des streamers comme Dany & Raz. Du coup, je ne sais pas si Ruffin mens ou pas sur les propos de Mélenchon, s'il en rajoute ou présente de manière déformée. En tout les cas, ressortir ces propos relève en effet d'une forme d'instrumentalisation : alors si c'est pour forcer à prendre conscience d'un discours à mettre plus en avant côté LFI, c'est acceptable... Si c'est juste pour se démarquer lui histoire d'exister et de gagner ces électeurs, c'est bien plus contestable. J'avoue que j'ai toujours un doute avec Ruffin : il a un côté sincère dans ses combats, sur le fond, mais un côté bien plus calculateur dans la forme et la mise en scène, ce qui m'a toujours un peu gêné. Après, sur le fond il a raison : il est nécessaire d'avoir un discours de gauche universel. Et sans accuser LFI de communautarisme, il est vrai qu'on les entend souvent défendre les minorités discriminées, ce qui est très bien et qu'ils doivent continuer à faire, mais qu'on les entends moins nettement sur d'autres combats. Ou qu'ils n'affirment pas toujours avec vigueur certaines lignes rouges qui pourraient froisser des électeurs potentiels qui verseraient davantage sur des formes de communautarisme. Alors oui, c'est lié à la stratégie de conflictualisation de Mélenchon, qui pense qu'en entraîne davantage en binarisant les positions, que le clivage crée l'adhésion. Le problème c'est que cela profite au final davantage à l'extreme-droite, car sa stratégie permet tout les dénigrements de la part de la droite ou des médias, pour au final perdre en chemin davantage d'électeurs qu'il pense en convaincre. C'est très bien d'aller chercher des abstentionnistes dans les quartiers, car ils sont en effet les premières victimes de leur abstention. Mais il faut continuer le combat culturel dans les zones rurales laissées au RN (mais je suis conscient qu'il y a aussi un problème d'implantation), et surtout il ne faut pas inutilement créer un rejet déterminé auprès d'électeurs qui ne sont certes pas acquis et ne le seront jamais, mais qui pourraient malgré tout permettre au final la dernière marche permettant d'accéder au pouvoir. Car davantage que le programme ou les mesures réelles de LFP, c'est surtout Mélenchon que beaucoup de ces électeurs rejettent. En cela, il dessert clairement son camp. Je vais donner une exemple simple : en cas d'un second tour (totalement hypothétique, je l'admet) Faure-Lepen, je pense que celui-ci pourrait plus facilement attirer des voix du centre et même de certains à droite que si c'était Mélenchon à sa place. Alors même qu'ils proposeraient le même programme. Par contre, à l'inverse, Mélenchon aurait bien plus de chance de passer le 1er tour que Faure. Mais tout cela pour dire que la meilleure stratégie serait plutôt de convaincre sans pour autant chercher à tout prix à cliver : cela ne ramènera pas les électeurs à l'extreme-droite, et cela fera fuir ceux du centre. Et même si cela amène un surplus d'abstentionnistes, il restera moindre que des gens qui ont déjà l'habitude de voter. Et encore une fois, sans changer le programme ou les dénonciations qui sont faites : simplement par la méthode et la comm'.
  9. Que les entreprises participent au financement du modèle social ? Au delà de la simple rémunération d'un individu, les entreprises cotisent aussi pour participer à la formation professionnelle, à une possibilité de prise en charge en cas de chômage technique, etc ... Pour l'entreprise, peut-être. Mais pour notre société, notre organisation, cela change beaucoup de chose : il s'agit de responsabiliser les entreprises en les faisant participer au financement du modèle social, qu'elles participent à assurer les employés en cas de maladie ou s'ils perdent leurs emplois, ainsi qu'à la prise en charge de leur retraite.
  10. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe déjà. Du moins la consommation se polarise davantage entre les ménages. Et l'inflation est une double peine, puisqu'à montant de consommation égale, les biens et services sont moindres. Bref, c'est une impasse : il faut réfléchir à d'autres modèles, compatible avec une diminution de l'activité humaine (d'autant plus que c'est souhaitable pour l'environnement et notre santé).
  11. On peut jouer sur les mots. Mais la différence entre part patronale et part salariale implique bien que dans un cas c'est l'entreprise qui est "redevable" sur la rémunération qu'elle verse, et que dans l'autre c'est le salarié qui cotise sur son salaire. D'ailleurs le salarié n'est pas informé de la rémunération globale (le super brut) mais uniquement de son brut, duquel sont prélevées les différentes cotisations salariales (son "salaire différé") pour arriver à son net. Et c'est le brut qui est négocié à l'embauche, qui figure au contrat de travail, etc ... pas le super brut. C'est d'ailleurs ce qui donne droit aux uns et aux autres d'avoir des représentants pour la gestion des diverses caisses d'assurances.
  12. La solution n'est donc pas de "forcer" des gens qui seraient soi-disant des "fainéants". Si déjà on était capable de proposer un boulot dans des conditions décentes à tout le monde. Mais les boulots sont de moins en moins dignes, on cajole quelques privilégiés et on exploite jusqu'à la moëlle d'autres.
  13. Encore une fois, ce sont les deux. Il y a une part patronale, et une part salariale. L'entreprise cotise en effet pour la prise en charge de ses salariés en cas de maladie, ou lors de leur retraite, ou pour assurer leur inactivité en cas de chômage. Mais en soit, c'est assez naturel, et c'est le principe d'un modèle social.
  14. L'histoire nous a prouvé maintes fois qu'il était largement compatible d'être croyant et meurtrier de masse. Alors écologiste, ça passe les doigts dans le nez. C'est hyper flexible la croyance.
  15. Pheldwyn

    Woke, wokisme

    Ça devrait te faire tiquer : les gens de gauche assument d'être de gauche. Les antiracistes assument d'être antiracistes. Si quasiment personne n'assume d'être wokiste, c'est peut être parce que ce n'est en rien un mouvement ? Le problème, c'est qu'on ne peut même pas te répondre, car tu ne définis toujours pas concrètement ce qu'est le wokisme. Tu dis qu'on le défend : mais on défend quoi, au juste ? Lutter contre le racisme, c'est déjà du wokisme dans ta définition ? Non, parce que le racisme est interdit par la loi, donc la France est de fait un pays wokiste si tu vas par là. J'ai l'impression que tu évoques davantage des phénomènes comme la "cancel culture". Qui sont quand même sacrément minoritaires en France, et dont là encore le terme est un peu fourre-tout.
  16. Les déclarations de Mélenchon en ce sens ne serait-ce que le WE dernier ? Expliquant que ce serait "perdre son temps".
  17. Quel déni ? Encore une fois, le seul à dénier les institutions, c'est le président lui même. Et c'est une habitude.
  18. Pheldwyn

    Woke, wokisme

    Oh bah non, on ne parlait que de ce truc que personne ne sait définir. On a même eu un ministre de l'education vent debout contre cette chimère, qu'il jugeait plus importante que de s'occuper des véritables problèmes dans son ministère. J'ai jamais rencontré quelqu'un se réclamant du wokisme. Par contre, à en croire les médias, ils seraient des milliards rien qu'en France Conception qui consiste en quoi ? Et quelle influence, par qui ? Peux-ti nous citer les mouvements wokistes, en quoi il se réclament de cette "conception", et des exemples concrets de ladite conception ? Bref, aller dans le concret. Quelles idées défendent selon les wokistes, qui sont-ils, et en quoi ces idées sont dangereuses ?
  19. Pheldwyn

    Woke, wokisme

    Encore une fois, quasiment personne "ne se réclame" du wokisme. C'est un mot épouvantail qui se veut une insulte fourre-tout. Avant cela, on avait "islamo-gauchistes" ou "droitdelhommistes". Bref, des termes successivement utilisés par les mêmes, souvent de droite ou d'extrême-droite, pour fustiger tout mouvement ou personne qui oserait remettre en cause leur préjugés racistes, homophobes, etc ...
  20. Et le NFP a tout autant une majorité relative. Et Barnier, même si l'ensemble des Macronistes et des LR suivent (ce qui n'est pas fait), n'a qu'une petite vingtaine de députés en plus que le NFP. C'est donc du total enfumage. Ce qui va compter, ce n'est pas le vote de confiance : personne ne l'aura. Ce qui compte, c'est qu'un gouvernement ne soit pas censuré à priori, et là Macron a préféré offrir aux LR la garantie du RN, plutôt que d'offrir au NFP (arrivé en tête, encore une fois), la garanti de la Macronie. Ensuite, ce sera à ce gouvernement de trouver des majorités par projets. Il n'a pourtant pas attendu cette majorité pour nommer Borne ou Attal. Donc ? Effectivement, le NFP entend(ais) mener sa politique en tant que gouvernement. Comme l'a fait la Macronie en 2022 : son programme, tout son programme, et rien que son programme. La différence : le respect des oppositions. Par exemple, durant la législature de Borne, plusieurs amendements ou lois ont été voté à la majorité absolue des députés, contre la Macronie. Respectez les parlementaires, c'est respecter ces votes. A chaque fois, Borne a dégainé le 49-3 pour remettre en cause ces votes pourtant majoritaires. Cela consiste également à respectez les "niches parlementaires" des oppositions, ce que n'a pas non plus eut à coeur la Macronie. Bref. Mais surtout, l'idée est de construire des majorités par projet : bref, en amont de la discussion des projets de loi, lors de leur élaboration, se mettre déjà d'accord sur les points majeurs qui permettront le consensus et le vote. Et donc de ne pas passer de Projet de Loi par 49-3. Là encore, en opposition de ce qu'a fait la Macronie. C'est pourtant la démocratie. Il n'a pas gagné ces élections, il doit donc accepter une coalition qui ailler à rebours de sa politique. De plus, je ne pense pas que Lucie Castet aurait supprimé la réforme par décret : sans aucun doute, ils l'auraient suspendu (histoire de préserver les citoyens concernés dès ce mois-ci). Et ils auraient pu proposer le vote de son abrogation à l'assemblée. Plusieurs membres du NFP avaient pointé cette solution (Rousseau, Coquerel et d'autres). Quelqu'un du PS n'aurait pas forcément posé problème, à partir du moment où il était interne au NFP et représentant de cette coalition. Mais à ce compte là, autant nommer Lucie Castets. Et LFI a fait un mouvement intelligent en se disant prêt à ne pas participer au gouvernement. Et s'ils devaient censurer, qu'ils censurent : mais il aurait alors fallu justifier au moins sur quel critère. Censurer automatiquement Barnier va par contre de soit, puisqu'il ne reflète pas le résultat des élections. Tu noteras que jamais le président n'a daigné contacter ou recevoir les membres du NFP suite aux élections. Il ne l'a fait que très récemment, alors qu'il avait déjà en tête la nomination de Barnier. Il aurait très bien pu s'entendre sur un accord avec le NFP : s'accorder à mettre au vote l'abrogation de la réforme des retraites, d'un projet de loi et d'un débat sur l'augmentation des salaires (dont le SMIC) et sur le pouvoir d'achat, afin que le NFP ne passe pas ces propositions en force, mais qu'elles soient discutées à l'assemblée. Mais comme Macron ne veut ni discuter des retraites, ni discuter des bas salaires ou du pouvoir d'achat, il a préféré les LR et le RN. Et encore une fois, ça n'a rien d'incohérent dans la stratégie qu'il déroule depuis 7 ans. Bref, il impose son idéologie plutôt que de chercher à respecter les élections : encore une fois, c'est un déni de démocratie, car il tente de contourner le vote pour continuer d'imposer sa politique.
  21. Parce que c'est l'un des seuls éléments factuels et objectifs de ton analyse. Oui, les chapelles de gauche n'ont de cesse de se foutre sur la tronche et de se faire la guerre entre les élections, et à se rappeler qu'ils défendent la même chose et sont plus forts unis lors des élections. Je suis le premier à regretter ce comportement, et je suis le premier à espérer la naissance d'une structure au delà des partis (comme devrait l'être la NUPES) qui permettrait, sans renier les différences de chacun, de pérenniser cette union.
  22. Voilà, une fois corrigé, ton texte est déjà bien plus proche de la réalité. C'est sur que si tu pars d'hypothèses erronées dès le départ.
  23. Je ne vais pas répondre à toute ta logorrhée qui se base davantage sur de l'éructation que des arguments concrets. Mais juste ça : encore une fois, le "centre" (et encore, on ne parle pas du centre, on parle d'un seul homme : Macron) trouve un arrangement avec le RN. Et c'est donc le troisième acteur, celui qui n'est en rien responsable de cet arrangement entre les deux autres, que tu rends responsable. Est-ce que tu auras au moins l'honnêteté de reconnaître à quel point ton raisonnement relève du pur sophisme ? Une seule personne est responsable de cet accord : Macron. Et pas parce qu'il n'avait pas le choix, non : parce qu'il l'a voulu.
  24. Je ne vois pas en quoi cela représenterait une défaite pour la gauche en particulier, ni en quoi c'est malheureusement nouveau. Bref, tu nous parle d'échec monumental, alors que la gauche est au coude à coude avec le RN au premier tour, et qu'elle arrive avec le plus grand nombre de députés. Et alors qu'on annonçait sa mort avant ces législatives. Il y a pire comme "échec monumental". ? Je t'ai parlé de psychologie à quel moment ? Je te parle, tout au contraire d'idéologie politique. Macron défend ses intérêts et sa politique, et est prêt à dévoyer sa fonction pour le faire. Il suffit d'écouter ce qu'il dit, et tout simplement de voir ses actes, qui sont au final assez cohérents. Pourquoi crois tu qu'il a dissout au meilleur moment pour le RN, et alors que toutes les analyses prédisaient un majorité absolue pour ce dernier ? A ton avis ? Quel était le motif politique ou la stratégie ? Et surtout, quelle stratégie ou politique choisi Macron en nommant Barnier et en appelant directement Lepen pour s'assurer que tout roule ? Cela me paraît pourtant assez évident. Macron n'a toujours recherché qu'une seule chose : servir certains intérêts et s'assurer qu'ils ne soient pas remis en cause. Toute sa politique tient là dedans. Elle s'est mise dans quoi ?? Elle reste la première force à l'assemblée. Ce n'est pas de son fait si le président tort une nouvelle fois les institutions pour servir ses intérêts coûte que coûte. Et encore une fois, c'est Macron qui est à la manoeuvre, et seulement lui. Pourquoi faire porter la responsabilité de ses choix sur d'autres ? C'est ça que je ne comprends absolument pas : tu rends la gauche responsable des décisions bidons de Macron. C'est un peu se foutre de la gueule du monde, non ? Bah Macron a préféré aller chercher à droite et à l'extreme-droite. Comme il en a pris l'habitude : Lemaire, Dati, Darmanin, Loi Immigration,.etc ... Bah oui, désolé que tu découvres seulement maintenant que la politique se base sur des idées et des conceptions de la société qui s'opposent.
  25. Mais qu'est-ce que tu racontes comme énormité ?? Pourquoi ne considérer que les élus de premier tour ? Si tu voulais être un tant soit peu honnête, tu devrais plutôt comptabilisé l'ensemble des députés NFP élus qui étaient déjà en tête au premier tour. Mais bon, pas sûr que l'honnêteté intellectuelle soit ton but. LFI est minoritaire, mais ce n'est pas le sujet. On parle du NFP. Ne pas se faire jeter par une motion de censure ne relève pas de la responsabilité du président, mais de la responsabilité du Premier Ministre. C'est le Premier Ministre qui compose son gouvernement en proposant les membres au président. C'est le Premier Ministre qui présente un discours de politique générale à l'assemblée. C'est le Premier Ministre qui a pour responsabilité de chercher des majorités de projet à l'assemblée. C'est le Premier Ministre qui a le choix de mettre en avant ou non, au risque de se faire censurer, son gouvernement en utilisant le 49.3. Bref, rien de tout cela ne relève des prérogatives du président. Rien. Voilà. Et d'être garant des institutions, ce qui veut dire en tout premier lieu tenir compte du résultat des élections. Bref, tu reprends mon propos, qui démontre encore une fois toute l'irresponsabilité de Macron au poste de président. Et au delà, cela démontre en quoi le régime présidentiel de notre 5ième République est daté et ouvert à l'illibéralisme. Le président était tout à fait libre de nommer n'importe qui à gauche avant cette désignation. Après, attendre cette désignation était sans doute plus respectueux de nos institutions. Mais, clairement, Macron n'en avait rien à battre d'attendre cette désignation (et puis 2 semaines : tu as la mémoire courte ? Tu te rappelles combien de temps Macron a mis à nommer Castex ? Borne ? Attal ? Ah mais bien sûr, là, tu es bien moins fervent à fustiger). Ce n'est pas cette désignation que Macron attendait, puisqu'il n'a JAMAIS escompté nommer quelqu'un de gauche à Matignon. Puisqu'il ne se comporte pas en Président, mais en idéologue, chef de parti, qui refuse une alternance politique ou une cohabitation qui viendrait remettre en cause son bilan. Si tu était un poil démocrate, cela devrait a minima t'émouvoir. Je viens encore d'entendre une interview de Villepin qui résume tout ce que je dis de manière assez évidente. Je t'ai déjà répondu par le passé il me semble : IL N'Y A PAS de coalition majoritaire dans ce pays. Ca n'existe pas. Tu ne trouveras donc aucun Premier Ministre qui fasse consensus auprès d'une majorité de députés. Bref, la seul légitimité pour un Premier Ministre, ce sont les élections, et la seule force légitime à se voir confier la direction du pays était le NFP, puisqu'arrivé en tête de ces élections. Et surtout parce qu'étant dans à la fois dans la défiance, majoritaire à plus de 2/3 dans le pays, envers le bilan de Macron après 7 ans, et à la fois dans la défiance, là encore majoritaire aux 2/3 dans le pays, contre les idées racistes du RN. Mais là je ne parle que de la légitimité à gouverner. Ensuite, la légitimité à l'assemblée, le fait de ne pas se faire censurer, c'était à Lucie Castets de la démontrer en respectant le parlement et en cherchant à faire passer des projets de loi majoritaires. Encore une fois : un gouvernement majoritaire, ça n'existera pas. Par contre un gouvernement qui fasse passer des projets de lois majoritaires, même si cette majorité change entre chaque projet, c'est réalisable. On se fout du nombre d'électeurs dans une élection majoritaire : tu n'as toujours pas assimilé ce simple principe ? Tout simplement car le rejet fait partie intégrante de ce type de scrutin. Mais bon, ce n'est pas moi qui vais défendre le scrutin majoritaire, par compte sur moi pour lever les hypocrisies à ce sujet : ce n'est pas après de l'élection que l'on vient discuter des règles de celles-ci - alors qu'on les avais accepté, voire pour certains promu - pour l'invalider. Ensuite, non, le nombre d'électeurs n'est pas "très en deça" : seule la comparaison au premier tour est concevable, puisque l'offre politique était équivalente en nombre, et il n'y a que 400 000 voix d'écart entre le NFP et le RN.* Alors oui, davantage avec les Ciottistes, mais qui 2 semaines avant aurait été aux LR. Pour le coup, si tu veux parler d'arrangement de dernière minute, ne te gêne pas. Mais toutes les forces sont tombées bien bas, puisque ce que tu décris est vrai pour tous : tu crois que la Macronie est en capacité de convaincre ? La Droite ? Barnier ne tient que sur l'union de la droite et de l'extrême-droite : on peut espérer que ce que l'on appelle la "gauche" de la Macronie ait quand même quelques scrupules à frayer sur une politique qui fasse touche-touche avec l'extrême-droite. Encore une fois, tu as une mauvaise lecture. Je ne peux que te recommander d'écouter Villepin, il explique très clairement le raisonnement de Macron. Bon, j'ai la même analyse que lui, mais tu l'écouteras peut-être avec un peu plus d'ouverture d'esprit, je ne sais pas. Bref, le centre ne s'est jamais "allié" à la gauche : ils ont rejeté le RN, ce qui est tout autre chose. De plus, il y a un déséquilibre : c'est le NFP qui a le plus participé à ce front (des désistements systématiques, alors que ça n'a pas été le cas partout côté Macronie). Et c'est la Macronie qui en a le plus bénéficié, augmentant presque de 50% les sièges qu'elle pouvait espéré. Et surtout, tu me retrouveras à quel moment Emmanuel Macron lui même aurait appelé à ce front républicain : ça c'est fait malgré lui. Lui aurait sans aucun doute préféré un RN en tête à l'assemblée. Car le RN ne remet pas en cause son bilan. C'est d'ailleurs ce qu'il a cherché pendant cet été, une solution alternative en prenant appui sur le RN et la droite, car c'est là sa zone de sécurité idéologique. Tu racontes une nouvelle fois n'importe quoi. Une majorité n'aurait rien fait tomber, puisque c'est Macron qui décide. Macron, lui, et lui seul. Rien ne dit qu'un gouvernement Lucie Castet aurait été de fait censuré : surtout que LFI avait même renoncé à des postes ministériaux. Et qu'elle a - pendant ses vacances - fait son taf pour approcher les oppositions et commencer à dégager des majorités de projet. C'est faux : LIOT et une partie des LR étaient tout autant opposés à cette réforme. Ah mais personne ne dit le contraire. Il faut aller chercher encore les abstentionnistes. Il faut aller expliquer aux électeurs du RN qu'ils se fourvoient (enfin, ceux qui ne votent pas uniquement pour les thèses racistes). Pour le coup, je suis assez d'accord avec François Ruffin et la dénonciation qu'il fait de la stratégie de LFI à ne cibler que les quartiers et les zones urbaines, considérant de fait les campagnes comme définitivement perdues, aux mains du RN. Il faut aller militer là bas pour démontrer tout l'hypocrisie du RN. Déjà, j'espère que certains électeurs vont un peu comprendre ce qu'il en est en voyant que c'est grâce au RN que la Macronie peut se poursuivre malgré tout.
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