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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Bah non, je le comprends ! Pour ma part, je ne me prétends pas non plus "communiste", mais je ne suis certainement pas capitaliste. Je pense que la solution se trouve vers les belles idées qui ont suscité le communisme (à savoir, au fond, l'entraide de tous pour la réussite de tous), et, tout comme Bibifricotin, je pense que l'enjeu est avant tout écologique. D'ailleurs, on ne pourrait ne partir que de cela : l'écologie, la préservation de notre environnement, qui sont en TOTALE contradiction avec la logique productiviste, et d'autant plus avec le capitalisme.
  2. Les ONG comme chantres du capitalisme ? Bah voyons Tu parles Charles. C'est beau la naïveté. Oui, elles communiquent dessus, créent des pseudos chartes, etc ... mais la réalité est toute autre.
  3. Mais je te parlais du travail des enfants en soi, sans notion d'escalavage. Et non, ce n'est pas le capitalisme qui l'a abrogé : pour quelles raisons, d'abord ? En soit, quelle valeur du capitalisme s'oppose au travail "non-forcé" (comme tu nous l'explique) des enfants ?
  4. Ne rien attendre des autres ? Bah alors il ne faut jamais être patron, et rester indépendant, être son propre patron et son seul et unique employé. Au delà de ça, dès lors que ton affaire dépend du travail, voire des idées d'autrui, tu n'es qu'un maillon, certes au sommet de la hiérarchie, mais un maillon tout de même. Je parle d'une relative sécurité : celle de pouvoir vivre dignement, avec un toit sur la tête pour tous, une éducation, des soins, etc ... Il ne s'agit pas de brider les gens dans leur créativité (au contraire ! quelle liberté offre le néolibéralisme de nos jours aux véritables créateurs, ou aux entrepreneurs, dans le sens noble du terme ?). Quand je vois encore que ce système permet à certaines influenceuses mode de gagner une année de SMIC juste en citant une marque dans une vidéo... je me dit qu'on marche réellement sur la tête, non ?! Et pourtant, c'est la loi de l'offre et la demande. Mais quid du pseudo mérite tant vanté ? Franchement citer une marque, niveau effort, à comparer à passer un an à aller bosser tous les jours ? Ce qui ne faut pas entendre lol Et c'est aussi le marché qui a aboli l'esclavage et le travail des enfants ?? (enfin, en occident, parce que majoritairement dans le monde, le travail des enfants fait parti des lois du marché ... mais que fait-il pour oeuvrer, le marché ??)
  5. Bah regarde les proportions : as tu l'impression que l'on dénonce chaque abus en respectant les proportions de la réalité de ceux ci ? Moi pas. Surtout, à la vue même de ces proportions on voit bien ce qui permettrait de récupérer rapidement les sommes les plus importantes ! Par exemple, on s'aperçoit qu'es les fraudes aux arrêts de travail représentent 1% des fraudes sociales patronales. Jai l'impression pourtant que l'on entend 100 fois davantage parler des premières que des secondes. Enfin, pourquoi 2 poids 2 mesures ? Déjà, vu les proportions d'abus, la question ne se pose même pas, mais surtout parce que d'un côté on a des gens qui ont les moyens mais fraudent juste pour amasser toujours davantage sur le dos des autres, et d'autres qui n'ont rien et le font donc pour s'en sortir. Voilà pourquoi, pour ma part, je trouve un cas bien plus choquant que l'autre.
  6. Y'a t'il tant d'abus que cela ? Là encore, il faut relativiser : oui, il y a des abus, mais y'en a t'il tant que ça ? Quand tu sais que le RSA avait par exemple 36% de non-recours ... ça sent l'inverse de l'abus. Surtout qu'en général les non-recours en matière d'aides concernent les population les moins outillées (internet, etc ...), les moins informées, etc ... bref. Je pense qu'on est surtout dans l'idéologie plus que dans l'analyse intégrale des problématiques. Et pourtant les chiffres sont là, et sont colossalement éloquents : https://www.aide-sociale.fr/infographie-fraude-sociale-particulier-entreprise/ Mais non, on préfère taper sur les pauvres et leurs miettes.
  7. Ouais, enfin j'ai davantage confiance dans un Etat qui recherche la démocratie que dans les "Lois du Marché" Tu joues sur les mots là ! Et franchement, croire que l'on va devenir milliardaire en montant son affaire, c'est une "condition nécessaire à l'existence" ? mais bien sûr. Et vouloir simplement vivre heureux, profiter de la vie, avec ses proches, ses enfants, etc .... tout cela, ce n'est pas une "condition nécessaire à l'existence" ? Ah bah non, selon le sacro-saint néolibéralisme, la réelle liberté est dans le travail et la consommation, amen.
  8. Bah t'inquiètes pas, comme tu l'as dit, déjà faut qu'elle vienne en France "toute la misère du monde" : et elle n'a pas les moyens de se payer un billet d'avion (forcément, c'est la misère du monde), à peine pour les moins pauvres le droit de mourir noyés en méditerranée. Ensuite ... humainement, c'est désespérant. Ca sert à quoi d'être des pays riches si on est incapable de venir en aide à quelqu'un qui a une fracture ? Le modèle des US, la santé à deux vitesses, un rêve ? Non mais sérieux, quoi ! Quand tu tiens la porte à quelqu'un, tu lui demandes une rémunération ? (c'est vrai quoi, tu as perdu de ton temps) L'AME est une bonne mesure, humaniste, pragmatique. La santé est pas là pour faire du fric, ni pour demander "papier bitte" pour savoir s'il y a des bons malades ou des mauvais malades, et faire le tri. C'est quoi cette constance que l'on a à se focaliser sur des dépenses minimes (et nécessaires) lorsqu'on se fait globalement emplumé dans l'autre sens ? Cette capacité française à parler des innombrables privilèges des .... pauvres de toute sorte. On en vient à jalouser ou dénoncer des situations que je pense personne ici, cool derrière son écran, n'aurait envie de vivre !! Mais pas grave, si on peut taper et se faire du bien. Le problème des urgences, ce n'est pas de devoir soigner du monde ... c'est d'être en sous effectif, en restriction budgétaire permanente ... bref, comme plus généralement l'Hôpital. Et cela ne concerne pas une minorité d'étrangers en situation irrégulière, mais tout un chacun. Après, que les urgences soient sur le front de la misère, c'est fou comme c'est une nouveauté.
  9. Et les SDF également. C'est vrai, ça on peut pas laisser un peu crever les gens dans la rue plutôt que de faire de l'excès de générosité ?
  10. Pas qu'une impression il me semble. Et puis c'est un comportement également. Je n'ai pas été personnellement victime des forces de l'Ordre (je ne dois pas cocher les critères, je suis blanc déjà, et j'ai pas été manifesté ces derniers temps), mais ça n'empêche pas de voir comment ça se passe. Remarque si, j'ai déjà été "victime" de la police (je mets des guillements, parce que non, je n'ai pas vraiment été victime, mais j'ai été surpris du comportement). Je sortais de la FNAC, je m'étais arrêté dans un parc, sur un banc, pour emballer les DVD que je venais d'acheter. Et là paf, 3 flics en civils, à peine bonjour, pas de présentation, pas de carte, juste me montrer ostensiblement un brassard qui était dissimulé, et me demander le ticket de caisse, me poser des questions (un véritable interrogatoire : et pourquoi j'achète des dessins animés pour la fête des pères), bref aucune courtoisie, et repartir sans même s'excuser. Bien évidemment, c'est loin d'être un cas dramatique bien sûr, mais c'est juste dans le principe, dans la démarche : se sentir à devoir d'un coup rendre des comptes alors qu'on n'a rien fait. Ca m'a énervé sur le coup ... j'imagine ceux qui vivent ça quotidiennement, ce sentiment de profonde injustice, légitimée de plus. Déjà, rien que pour ça la mise en place du récépissé de contrôle aurait pu aider à limiter les abus.
  11. D'où tires tu cette règle immuable ? Tu résumes les possibilité et la créativité humaine à un choix binaire, limité, comme s'il ne pouvait y avoir de progrès qu'en sciences mais pas en sciences humaines ? Bah et c'est quoi le rêve américain ? Le mythe du self made Man ? Le soi disant délire du chacun est libre, chacun peut devenir riche, tout cela n'est que volonté ? Le culte de la croissance ? De la consommation ? La croyance que la liberté économique rime avec les libertés et la démocratie ? C'est quoi, sinon une religion ?
  12. Eih, je n'ai pas utilisé "ultra libéralisme", tu es HS. Je te parle bien de néo libéralisme, à savoir le système qui gouverne le monde, et qui pose en règle première la liberté des (grosses) entreprises face à la liberté des hommes. Échanger ? Tu veux dire discuter ? C'est la démocratie ça, pas le capitalisme. Tu parlais de nous entendre sur les termes.
  13. Qu'en sais tu ? Mais surtout, il n'est pas illégal en soi d'être arrogants et provocateurs : rentrer dans le même schema pour les policiers n'a par contre aucun intérêts, sauf si le but est de faire des policiers une bande de voyous avec les mêmes méthodes que ceux contre qui elle est censée œuvrer. Bref, l'autorité ne consiste pas à rabaisser ou mépriser la population.
  14. En gros, il serait justifié pour toi de mettre à la corbeille la démocratie et les valeurs républicaines dans certains cas ?? Mais, surtout, là je ne te parles pas des ces situations là : on parle de contrôle dans la rue, au quotidien. Bref, sans caillassage, de tirs de mortiers ou autres cocktail molotov. Ou alors tu assimiles : "jeune d'origine immigré" = "caillasseur, tueurs de flics " ?? C'est ça l'idée ? Bah ce sont rarement les mêmes, justement ! Ceux qui mènent les trafic ont rarement envie de se faire repérer par les flics ou de les caillasse : ça ne va pas dans leur intérêt. Non, mais ni pour harceler gratuitement ou abuser de leur pouvoir en rabaissant certains citoyens. Ils signent normalement pour œuvrer à la paix et à la sérénité dans la société.
  15. Quoi ? Castaner est vraiment ministre ? Je croyais que c'était une blague moi, depuis tout ce temps ...
  16. Non pas toujours. J'ai plutôt l'impression que les affaires sont souvent enterrées, avec très peu de sanctions à la clé. Du moins, c'est ce que l'on entend souvent, et dans les affaires qui ont fait grand bruit, ça a effectivement souvent été le cas.
  17. Il suffit de voir comment les flics s'adressent aux jeunes issus de l'immigration en banlieue, le mépris, l'agressivité gratuite, une certaine forme de violence ... enfin bon, rien de nouveau en fait depuis des décennies. Et cela n'a fait que généraliser le rejet de la police par toute une frange de la population. Lorsque des individus connu des flics se font contrôler, par les mêmes agents, quotidiennement, c'est quoi exactement, sinon une forme de harcèlement institutionnalisé ? Bon, et bien évidemment ces dernières années, on a pu voir au grand jour les méthodes des forces de l'ordre lors des manifestations, avec pas mal d'agents qui semblent vouloir en découdre et casser du manifestant, exactement comme les autres blaireaux de casseurs qui leur font face. Malheureusement, il y a beaucoup à redire sur le comportement de la police, et c'est loin d'être nouveau, en plus. Moi non plus, je n'ai pas confiance dans la police. Souvent inefficace par manque criant de moyens, et parfois dangereuse car comprenant certains excités ou décérébrés. Et c'est d'autant plus inquiétant quand le pouvoir en place promeut la culture du chiffre, de l'exemple et de la dissuasion par la peur ... notre police s'écarte malheureusement des valeurs républicaines, et se montre dans bien des cas de moins en moins respectable (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas grandement utile, mais les débordements ne sont absolument plus des phénomènes marginaux).
  18. Il a pourtant profondément raison. Mais c'est une race qui compte un paquet de raclures de merde.
  19. Non, mais la paix non plus. Je pense qu'au final l'un et l'autre ne tiennent pas aux systèmes économiques, mais davantage aux régimes en place, et au contexte historique. La paix durable en Occident doit surtout son origine ... aux guerres. Et aux volontés de ces pays de ne plus vivre cela. Mais comme cela a été dit, les guerres ou tout du moins les influences colonialistes (et fondamentalement néolibérales) des puissances du globe sur les pays pauvres et émergents pour s'accaparer leurs ressources sont légion. Bref, les guerres sont toujours là, souvent motivées par des intérêts économiques. Mais on les a exportés, pour en faire des secteurs d'activités économiques.
  20. Déjà, l'abondance c'est - à la vue des enjeux écologiques - une grossière erreur pour notre avenir. Tu peux le tourner dans tous les sens, avoir inutilement trop lorsque l'on n'en as pas les moyens, c'est assez crétin. Mais sinon, on ne pourrait pas aspirer mieux d'un système censé gérer nos interactions ? Tu dis que le capitalisme ne propose pas le bonheur : c'est bien dommage ! Encore pourrait-il chercher à nous y emmener au plus près ? Mais effectivement, le capitalisme ne vise aucun progrès humain : il ne vise d'ailleurs fondamentalement rien.
  21. Et pourtant dans bien d'autres domaines nous essayons, par le progrès, d'enrayer ce risque et cet imprévu. C'est par exemple le cas dans le domaine de la santé : on se vaccine, on cherche à faire du traitement préventif, etc ... Mais plus généralement, on essaie, par la science, de connaître, d'anticiper, etc ... Alors oui, le risque 0 n'existe pas, mais on ne s'amuse pas à "parier" sur la vie des patients. Il n'y a que dans le néolibéralisme que l'incertitude semble être le fond de commerce : que certains se plantent pour que d'autres s'enrichissent (n'est-ce pas la principe de la bourse ?), et que la règle de la concurrence et de l'opposition semble aussi être une autre base. Là, le pari sur l'humain, le fait de jouer le devenir d'individus est assez étrangement accepté. Enfin, tu parles d' "économie" : mais l'économie ne se résume pas au seul néolibéralisme dans lequel nous vivons. Ce n'est jamais qu'un modèle. Et ce que tu entends par économie n'est ni une divinité, ni une fatalité : l'économie est censément - comme toutes les sciences - un outil au service de l'homme. Un moyen, et non un but.
  22. Et tu trouves ça bien ? Je veux dire, en soit, un gars qui se sacrifie et s'investit autant, ne devrait-il pas avoir lui aussi un filet de sécurité ? Ne serait-ce que pour assurer la survie de son entreprise, si celle ci est utile à la société, ce serait dommage de la voir s'effondrer. Bref, pourquoi fonder l'envie de développer une entreprise charger d'apporter des biens et des services à la population sur un pari ?
  23. Ah bah merde, moi qui pensais que le capitalisme existait avant la seconde guerre mondiale ! Et que la crise en 29 était l'une des causes de cette dernière. Bah merde alors !
  24. Ça veut dire quoi se débrouiller seul ? Un SDF doit se débrouiller quasi seul. Un parasite de la finance qui vit de la sueur des autres ne se débrouille justement pas seul.
  25. Pheldwyn

    La mondialisation

    Ils sont pourtant les rouages de base, sans qui rien n'est possible. Et de toute façon, les sociétés ont des besoins : bref, même sans "entrepreneurs ayant le goût du risque", les sociétés s'organisent de toutes façons. De plus, un bon investisseur ou un bon gestionnaire (enfin entrepreneur) de nos jours est celui qui va ... s'arranger pour en prendre paradoxalement le moins de risque, et les faire porter ailleurs. Ce qui intéresse un investisseur, ce n'est pas de prendre des risques : c'est de gagner de l'argent, et donc d'aller dans le rentable. Il peut prendre certains risques, mais ceux-ci sont toujours calculés. Et quant une boîte se casse la gueule, qui en pâtit le plus ? Pour les grosses, la réponse est simple : les salariés (ils en pâtissent même quand la boîte fait des bénéfs) Dans les petits boîtes, oui, le chef d'entreprise ... mais dont la situation n'est pas non plus forcément à des km de celle des salariés. Quand à l'investissement dans les projets : l'ingéniosité et la création sont très rarement l'affaire d'un seul homme, mais de plusieurs individus dont la tâche est cette réflexion. Mais ce sont pour la majeure partie des salariés, eux aussi. Bah dans les deux cas, il y a une absence flagrante dans les décisionnaires : les salariés ou plus globalement la population. On a soit un état censé oeuvrer pour le bien commun (mais les exemples auxquels tu penses sont des états autoritaires, où justement le peuple n'a pas la parole). Soit une poignée de riches particuliers qui cherchent fondamentalement à servir leurs intérêts propres.
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