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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Pheldwyn

    Union de la gauche ?

    Mais sur quoi tu t'appuies pour affirmer cela, à la fin ? Ça vient d'où cette certitude ? Pour ma part, le programme de LFI et leur discours est complètement dans la vision de la loi de 1905. C'est quoi leurs atteintes à la laïcité ? Et c'est quoi la base de notre démocratie sur laquelle ils s'assieraient ??
  2. Pheldwyn

    Union de la gauche ?

    Ah Pascou ! Déjà tu n'as toujours pas compris le principe d'une élection à deux tours, alors expliquer la cohabitionnd'un président avec une majorité d'une autre tendance politique à l'assemblée, je crois que c'est perdu d'avance
  3. Pheldwyn

    Union de la gauche ?

    La chance d'une cohabitation. (Oui, je sais, tu te plaçais d'un point de vue macroniste). Peut être parce qu'il n'est ni islamiste, ni poutinien, pour commencer ? Vous répéter des trucs en boucle, mais je m'interroge : vous vous arrêtez parfois, histoire d'analyser les raisons qui vous font affirmer des sottises ? Ou vous préférez juste être dans le confort de l'opinion gratuite et diffamante ?
  4. Parce qu'il y a un contexte et ... des études ? https://presidentielle2022.bva-group.com/etudes-analyses/presidentielle-2022-bva-ouestfrance-2e-tour-comprendre-le-vote-des-francais/ Selon celle-ci, 56% ont voté Macron avant tout pour faire barrage à Lepen. Et seulement 33% par adhésion au programme politique de Macron. Avec une abstention et des votes blancs parmi les plus hauts. Pour Pompidou, c'était un duel de deux hommes de droite, auquel la gauche avait demandé à ses électeurs à ne pas participer. D'où l'abstention plus forte (relativement) que Macron. Mais au final Pompidou représentait une force politique arrivée doublement en tête du premier tour. Je pense donc que l'adhésion était légèrement plus importante. Mais surtout, nous sommes sortis du bipartisme : ce n'est plus la moitié des français que ce système majoritaire laisse de côté un coup sur l'autre. Ce sont les deux tiers, puisque manifestement les électeurs se sont présentés autour de 3 pôles quasi équivalents. C'est aussi en ce sens que la légitimité est encore moindre. Mais comprenons nous bien, je pense déjà qu'elle est est faible des le départ Un homme seul ne peut représenter un corps électoral, et les intérêts divers. Seul un groupe hétérogène, représentatif des forces en présence, est à même de le faire, via le débat parlementaire et la recherche de compromis. Les pourcentages de premier tour dépendent grandement des forces en présence, de la dissémination des voix ou non, de la force du vote utile. Beaucoup à gauche (enfin, pas la gauche de droite déjà acquises à LREM) évoquaient de voter Macron dès le premier tour pour éviter le FN (ce qui n'est pas très logique je l'avoue, mais j'en ai entendu pas mal avoir ce raisonnement). Qui d'autre ? Dans l'absolu, je suis d'accord, s'il fallait une tête pour mener une coallition ,il faudrait quelqu'un qui déchaîne moins la controverse médiatique. Mais dans le contexte où il sort des présidentielles avec une dynamique certaine, où il est clairement reconnu des électeurs, il joue la carte de la personnification de l'élection, justement pour intéresser les gens aux législatives (qu'ils boudent d'habitude, complètement à tort). Bref, il en fait une extension de la présidentielle, ce qui est ma foi très ingénieux sur le point de vue de la comm'. Les débats de la coallition de la gauche trustent d'ailleurs l'actualité intérieure, ce qui est très bien pour éviter de faire tomber les présidentielles dans l'oubli, comme le souhaiterais certainement Macron. Parce qu'elle fait sens politiquement. En soit la méthode est bonapartiste, ça tombe bien, il s'agit de gagner une élection dans des institutions qui le sont profondément. Il sera grand temps de voir comment les changer une fois au pouvoir (même si malheureusement je crains que l'espoir d'une sixième république doive être mis en suspends pour l'instant, le gouvernement n'ayant pas les mêmes prérogatives que le président en l'occurrence... Quoique pour le coup, ça aurait de la gueule une constituante lancée de manière transpartisane... Mais je doute que Macron ait l'esprit suffisamment démocrate pour cela. C'est surtout que ça ne va pas du tout dans le sens de son agenda).
  5. Parce que c'est ce que tu avais dit ? Par contre, c'est vrai que Macron est sur le plan politique le président le plus mal élu de la 5ième, lorsque l'on sait qu'une bonne partie de ceux qui ont voté pour lui ne l'ont pas fait par adhésion. C'est encore plus manifeste qu'en 2017. "Élisez moi Premier Ministre" n'est pas un mensonge en soit : c'est un slogan politique - qui certes est un raccourci - qui est ingénieux. Il explicite clairement l'enjeu que peuvent prendre les législatives. Le but étant de ne pas démobiliser les électeurs du premier tour. Car il est vrai que par leur vote, les français peuvent mener Mélenchon au poste de premier ministre.
  6. On est d'accord : le système n'est pas au point. Les élus sont globalement peu légitimes politiquement.
  7. Tu confonds je pense universalisme (c'est davantage ça que tu cibles en parlant de déconstruire des identités et des récits collectifs, lorsqu'ils sont utilisés comme marqueurs de différences) et la mondialisation économique. Certes, la mondialisation économique est pour une standardisation, une négation du particularisme, mais ce n'est pas ce que promeut l'universalisme, qui n'est pas pour gommer les différences, mais les dépasser en ne les opposants pas. Et je ne vois pas où j'ai un ton docte, je te dis juste ce que je pense.
  8. Complètement. D'ailleurs c'est le discours des députés LFI sur leur propres élections. Corbières, par exemple, insiste toujours pour dire qu'il est mal élu, et que c'est un constat général. C'est d'ailleurs par rapport à ce constat que LFI propose de rénover nos institutions, pour essayer de rendre celles-ci plus démocratiques et éviter le désintérêt voire le dégoût des électeurs. Puisque le seul moyen pour faire cela consiste à prendre le pouvoir, LFI assume de jouer les règles du jeu pour proposer de les changer. Avec un mécanisme de constituante qui lui sera légitime puisque soumis au vote des français par référendum. Et je t'ai déjà répondu la même chose que ci dessus.
  9. C'est quoi les mesures clientélistes du programme ? Qu'on sache à quoi tu penses. Augmenter le SMIC, revenir sur les lois travail ? (oui, c'est clientéliste auprès des travailleurs précaires) Faire une VI ème république ? (Oui, c'est clientéliste envers les démocrates) Le volet écologique ? (Oui, c'est clientéliste envers ceux qui s'inquiètent du réchauffement climatique) Lutter pour la justice sociale ? (Oui, c'est clientéliste pour les 80% de français qui y gagnerait directement). C'est fou tout ce clientélisme !! Ils peuvent pas être clientéliste envers Arnaud, Bolloré et toute la clique, comme tout parti qui se respecte ?
  10. Un mépris politique, oui. Mais pas une insulte du genre "Machin est un gros bâtard".
  11. Je suis un peu atterré. Autant par vos réactions ici, mais encore davantage par la classe politique. J'ai vraiment la sensation de l'expression de l'inculture crasse de notre époque. Bref, même sans être un littéraire, j'ai parfaitement saisi le sens du propos de Ruffin lorsqu'il a dit que Macron "était l'héritier, le fils, voire le bâtard de Hollande". Le terme est certes péjoratif dans cet usage (personne ne dis le contraire), mais l'idée que veut à ce moment faire passer Ruffin c'est que Macron a été mis sur orbite par Hollande, qu'il a prolongé la même politique, encore plus assumée vers des influences de droite libérale. Là est le procès de bâtardise, d'illégitimité à la gauche. (Et j'ai encore trouvé encore plus déplorable ceux qui ont cherché à associer le terme avec l'illégitimité de l'élection de Macron, puisque ce n'est pas de cela dont parle Ruffin à ce moment précis, mais bien de la trahison des idées de gauche). Bref, l'usage n'était pas celui de traiter Macron de "sale bâtard d'enculé" gratuitement. C'est quand même affolant de ne pas faire la différence dans l'usage entre un terme qui décrit avec un franc parler (pas très soutenu certes) une idée, et une insulte gratuite. C'est comme s'il avait dit que pour lui Zemmour est un facho : il ne s'agit pas d'insulter gratuitement en prenant la première insulte venue, mais de dire comment on définit politiquement quelqu'un. Bref, c'est réellement ridicule, et assez piteux ces réactions un peu crasses. Tiens, d'ailleurs je suis tombé sur ça hier, un spécial Guignols autour de Macron, qui reprend exactement le propos de Ruffin (regardez juste les premières minutes, la suite est davantage pourrie) : A moins que certains aient déjà oublié la genèse de Macron ?
  12. Mitterrand s'en est servi, mais ils s'en sont aussi bien servi à droite. Et surtout, qui veut à tout prix le "dédiaboliser" depuis 10 ans ? (Augmentant de fait sa prégnance et ses scores). Qui tente de jouer sur ses terres et dérive vers lui depuis plusieurs années ?
  13. Il a pourtant fait, en nommant Darmanin à l'intérieur, en faisant sa loi séparatisme, en mettant en avant les thèmes de l'extreme-droite, en communiquant via son gouvernement sur l' "islamo-gauchisme". Bien évidement qu'il a beaucoup fait. Je ne comprends en quoi les motivations d'Edouard Philippe explique le rejet de Macron. Il aurait pas 3 ans ton article ?
  14. Tu crois qu'un politique ne réfléchit qu'à court terme ? Tu crois qu'Edouard Philippe a monté son parti pour autre chose que pour viser la présidentielle en 2027 ? Sérieusement ? Il ne veut en tout cas pas l'adouber. Donc, c'est bien qu'il ne veut pas le pousser pour être son successeur, tout du moins. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas en vue une troisième mandature 5 ans après. Bah il a bien utilisé le RN et a tout fait pour l'avoir comme adversaire au second tour, en sachant qu'il pourrait compter sur le barrage républicain ? C'est pas cynique, ça ?
  15. Je vois surtout que ce sont deux idéologies politiques totalement antagonistes. Tu ne peux pas être de gauche, à savoir privilégier l'humain sur l'économie (que tu conçois comme un outil), et néolibérale, à savoir penser que l'humain doit être au service du marché. Ça s'oppose forcément .
  16. Et ? Je dis juste qu'un tel stratagème cynique ne m'étonnerait guère venant de Macron. Je ne dis pas que c'est le cas.
  17. Oui, et donc dire que l'OTAN a une puissance militaire autrement plus sérieuse que celle de el'Ukraine, c'est dire que l'armée Ukrainienne n'est pas sérieuse ? Tu as du mal avec le comparatif. Je ne soutiens pas "Mélenchon", mais LFI et surtout les idées qu'ils défendent. Je ne souscris donc pas automatiquement à tout ce que pense ou dit Mélenchon, autant sur le fond que sur la forme . Mais je sais que c'est un concept que tu as du mal à intégrer. Ensuite, je ne fait que comparer les puissances militaires, ce qui n'a en soit pas forcément de sens : un conflit avec l'OTAN risquerait de nous amener très vite (voire dès le départ) à une guerre nucléaire. C'est en ce sens que LFI pointe l'OTAN, qui n'est au final que l'expression d'un impérialisme américain. Et qui nous entraîne, face à l'impérialisme Russe et Chinois, exactement au type de conflit présent, à une vision de confrontations de blocs impérialistes. C'est de ça dont il faudrait sortir.
  18. Bah s'il n'arrive pas à progresser en Ukraine, il ne peut pas aller beaucoup plus loin. Je ne pense pas que la Russie ait les moyens conventionnels d'envahir un second pays. Surtout, si elle attaque un pays de l'OTAN, elle serait de fait en sous effectif militairement. Techniquement une progression sur le terrain jusqu'en Allemagne ou en France semble impossible. Mais c'est surtout que les affrontements auraient lieu avant, et l'escalade vers le recours à des armes nucléaires. Donc, si Poutine avait un projet, ce serait plutôt de raser l'Europe de l'ouest a coup de bombe nucléaire, plutôt que d'aller conquérir ces pays. C'est dans ce sens où l'idée de conquête me paraît absurde, surtout que je ne vois pas trop ce que la Russie aurait à faire de nos pays. Redonner le "prestige" de la Grande Russie avec les pays de l'est de l'Europe, je ne dis pas. Et ça fait des décennies qu'il y a une question sur l'Ukraine dans l'idéologie impérialiste Russe.
  19. Bah sûrement que Macron souhaite un quinquennat de merde après le sien, afin de pouvoir plus facilement rafler la mise la fois d'après ? Peut-etre qu'il essaiera par exemple de faire élire le RN, après lui, pour revenir en incarnant le sauveur. Un Édouard Philippe qui occuperait le même secteur que lui pourrait du coup l'emmerder. Bizarrement, ni le cynisme d'un tel stratagème, ni le fait qu'il marcherait sans doute, ne me semblent irréalistes.
  20. Je te parle de Poutine, là, de nos jours. Tu crois vraiment qu'il rêve d'aller occuper la France ou l'Allemagne ? Sérieusement ? Personne ne dit le contraire. Mais tu ne contesteras pas qu'elle n'aurait rien à voir avec celle que rencontrerait la Russie en attaquant un pays de l'OTAN.
  21. Je pense que dans ce cas vraisemblablement l'OTAN riposterait.Et dans la demie heure tout serait fini ... Par contre, on peut en effet se demander à quoi sert l'OTAN. Ce n'est pas à un organisme dirigé par un État de régenter le monle. Mais tu sais qu'il n'en voudrait pas ? Qu'est-ce qu'il en aurait à foutre Poutine d'envahir la France ou l'Allemagne ? Franchement ? Et sinon, je te présente le principe de la disuasion nucléaire, c'est cette logique qui permet à Poutine de faire sans qu'il veut. Sans menace nucléaire, les choses seraient différentes. Bon la guerre serait toujours une chose à éviter si possible, mais on aurait réagit ... Et du coup Poutine ne se serait pas senti libre d'agir en tout premier lieu, sachant qu'il s'exposerait de fait à une opposition autrement plus sérieuse que l'Ukraine.
  22. Je ne "préfère" pas. Je préfèrerais que Poutine n'ait pas envahi l'Ukraine ! Mais oui, je n'ai pas envie que ce qui est déjà un drame devienne un drame absolu. Quel intérêt ? Comme cela a été dit, il n'arrive déjà pas à conquérir un pays. J'ai cru comprendre qu'il n'avait pas forcément les moyens d'en envahir un autre. Encore une fois, non : pour le moment, sa doctrine n'est pas clairement établie. L'invasion de l'Ukraine, oui, c'était au final plus qu'envisageable dans sa logique. Mais au delà ? Il ne me semble pas qu'il ait même tenu ce genre de discours. Mais à l'inverse, il n'est pas non plus dans la même menace qu'Hitler : il est bien plus dangereux. Encore une fois, il appuie sur un bouton et 6 min après la France (et nous donc), n'existe plus. Ah, mais je n'ai jamais dit qu'il fallait céder. Mais il faut - encore une fois - le faire intelligemment, éviter à tout prix d'être assimilé à des belligérants. C'est tout l'enjeu de la diplomatie : aider l'Ukraine à tenir ... tout en permettant à Poutine cette sortie honorable. Tu crois ? Remarque, on voit au moins que ce ne sont pas des agents russes, je pense que eux seraient plus subtiles dans la méthode
  23. Il me semble pourtant que les futures éoliennes en mers (donc pas mal de pays se parent de plus en plus) ont des rendements et des efficacités largement supérieures aux éoliennes actuelles ? Pour ne citer que cet exemple. De même que des énergies alternatives que l'on pourrait développer bien davantage, non ? (Pompe à chaleur, etc ...) De plus l'investissement dans la rénovation thermique rejoint aussi largement les besoins en sobriété que tu évoquais, non ? Et donc, les batteries à base d'aluminium que j'avais déjà évoqué ? https://www.automobile-propre.com/gmg-annonce-des-batteries-graphene-aluminium-ion-revolutionnaires/ Il faut aussi, sans doute, revoir nos modes de productions. Et oui, produire moins, je suis d'accord avec le principe.
  24. J'ai envie de te dire oui, très sincèrement. Si un type armé en braque un autre, qu'il a de plus une ceinture d'explosif sur lui qui peuvent faire des milliers de victimes, tu fais quoi ? Tu essaies de négocier, de voir comment l'obliger à reculer, ou tu fonces à poil sur lui avec une fourchette dans la main, pour qu'il meure, toi aussi, l'otage, et donc les milliers de personnes autour ? Bon, surtout, en l'occurrence la situation avec Poutine n'a rien à voir avec celle d'Hitler. Déjà, sa puissance et son impérialisme n'ont rien à voir : pour l'instant Poutine a juste échoué minablement à renverser un pays qu'il croyait conquis, et s'est enlisé dans une merde qu'il n'avait pas prévu. Ensuite, nous avons d'autres leviers de pression, à savoir économiques. Si Hitler avait eu la bombe (du moins, les bombes d'aujourd'hui, pas les "petites" bombes en comparaison qu'ont été Hiroshima et Nagasaki, aussi atroces furent-elle), peut-être ne serions nous même pas là en train de parler. Bref "mourrir pour des idées, d'accord, mais de mort lente". Tu peux trouver cette attitude lâche, mais c'est pour moi avant tout une forme d'intelligence, et surtout de voir un peu plus loin que nos conflits "anecdotiques" devant l'histoire de notre espèce (qui ne sont même pas vraiment les nôtres, je pense que ni les Russes ni les Ukrainiens ne voulaient d'une guerre, et je pense que pas plus l'ensemble de la population mondiale n'a envie de mourir demain ... on laisse le loisir à nos "dirigeants" de décider de cela, à l'abri dans leurs bunkers).
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