Javiere

Je suis en deuxième année de licence de LLCEA à Troyes. Je viens de terminer mes partiels. Ce n'est pas vraiment comme je me l'imaginais. Déjà, le premier semestre est là pour revoir tout le programme d'anglais du collège au lycée pour effacer les lacunes que certains peuvent avoir (car l'apprentissage d'une langue est une chose très complexe très mal rendue par des programmes scolaires indignes, les bacheliers devraient selon le ministère être quasiment bilingues, or c'est très loin d'être le cas.) Il y a aussi des notions de grammaire française à revoir, ainsi que la LV2 encore présente (seulement Espagnol et Allemand.) Il y a également une méthodologie de la littérature qui a été étudiée, le fonctionnement de la poésie en anglais, très différent de la poésie française, les concepts de récits encadrés, les différents points de vue de l'énonciation, etc. Il y a également beaucoup de vocabulaire à apprendre par coeur, des pages et des pages de mots quelque fois même très techniques regroupés par thème. Le premier semestre est assez difficile à vivre, noyé dans un flot d'étudiants qui viennent sans réelle motivation d'apprendre et de réussir, répartis dans différents groupes, une atmosphère pas très studieuse... et des exercices de langue en pagaille. Il y a la fameuse épreuve version/thème qui consiste en une traduction de l'anglais vers le français et du français vers l'anglais. Il y a tout d'abord l'épreuve de thème grammatical qui repose sur la traduction de morceaux de phrase en lien avec les points grammaticaux de la leçon, puis il y a la vraie épreuve, la traduction d'un texte littéraire, à la difficulté variable. Et là, il va vraiment falloir avoir la fibre littéraire : un style très propre sera demandé, les maladresses coûtent des points. Il faut avoir beaucoup de jugeote car on ne demande pas une traduction littérale mais plus des équivalences dans les expressions. C'est un exercice très difficile, et il y a intérêt d'avoir beaucoup lu, en français et en anglais, pour ne pas sombrer. Une fois le premier semestre douloureusement passé, et les premiers partiels tombés, le grand ménage va commencer. Ceux qui ne sont pas à la hauteur de la tâche s'en vont et tout le monde commence à se rassembler. En général, c'est à ce moment là qu'on développe des affinités avec les autres, c'est beaucoup moins cloisonné. On commence vraiment à passer au niveau supérieur, le côté lycée disparaît un peu pour montrer le côté fac : les CM de linguistique, civilisation (=histoire), littérature, la méthodologie de la lecture devient une vraie méthodologie de la traduction mais il y a encore beaucoup de points grammaticaux importants à étudier et beaucoup de vocabulaire à assimiler. La littérature fait fort dès le début avec deux classiques à lire en même temps, la civi présente l'histoire abrégée de tous les pays anglophones du monde (très instructive) et il y a à côté de cela de la culture générale qui n'a rien à voir avec l'anglais, mythologie et civilisation grecque par exemple. En mai, retour des partiels, plus corsés que lors des premiers, mais jouables pour ceux qui bossent sérieusement. En octobre, entrée en seconde année. Le grand changement, c'est que les tâches rébarbatives telles que les exercices grammaticaux et l'apprentissage du lexique disparaissent. A la place, la grammaire devient une sorte d'étude linguistique de la langue anglaise assez light. Il reste les exercices de version et thème. Le premier semestre consiste en l'étude de l'histoire des USA, de l'histoire de sa littérature et quelques uns de ses classiques. Les CM en anglais sont assez difficiles au départ mais on s'y habitue vite. En revanche, c'est la phonétique et tout le côté oral de la langue auquel on s'attache, il va falloir vraiment prendre l'accent anglais, apprendre le langage phonétique et c'est un boulot assez imposant. J'ai l'impression que la seconde année est plus facile à vivre que la première mais les examens se corsent sévèrement. Là, maintenant, j'attends les résultats des partiels. La fac, ce n'est pas la mort tant qu'on ne se laisse pas trop aller, ce qui n'est pas forcément évident. Sinon je confirme Kiwena sur le fait qu'au niveau humain c'est top passé le premier semestre. Du temps libre, plus d'indépendance, plus d'occasions de sortir qu'au lycée, mais il faut juste faire attention que ça ne se retourne pas contre toi. Maintenant chaque vécu et chaque fac sont différents.

Il faut absolument lire La Tour Sombre de Stephen King, je ne trouve jamais de mots pour décrire à quel point je l'ai adoré, mais c'est vraiment un voyage dans la lecture qui est transcendant et apocalyptique...

C'est pas bon, là, on commence à lâcher prise et connaissant les précédents du club, ça ne sent pas le roussi, ça sent bien la bonne grosse bouse de vache... J'espère me tromper, mais c'est tout le danger des victoires rasoir, certes elles permettent d'être leader mais elles sont tellement risquées que tôt ou tard, on finit par s'y brûler.

J'adore Didier Super. Il est certainement plus punk dans l'esprit que beaucoup de groupes qui s'en réclament aujourd'hui.

On ne parle pas de la matière qui ne disparaît jamais mais se transforme, mais de l'énergie provoquée par l'interaction des neurones. Dire que l'âme ne se perdra pas signifie que l'âme n'est pas créée par notre organisme mais qu'elle est une sorte de matière capable d'aller de corps en corps, ou de corps en une autre dimension (après tout why not, même si ce n'est pas ma conviction) Mais au fond, ce n'est pas étonnant que beaucoup de gens soient séduits par l'idée de vivre éternellement. C'est ce que les gens veulent et ont besoin d'entendre car au fond nous sommes pour beaucoup des enfants effrayés qui recherchent une matrice supérieure qui veille sur nous. Mais si on considère que le temps et la matière n'auront jamais de fin, il y a une probabilité qu'un jour, tous les atomes de notre corps se rassemblent, je ne sais comment et que nous pourrions renaître à nouveau dans plusieurs milliards de milliards de milliards de milliards d'années, zappées sans avoir conscience du temps qui passe :smile2: (Bienvenue dans mes délires ) Je pense que la mort en fait n'est rien, plus de souffrance, plus de conscience, personne ne sera lésé.

Le mouvement hippie comme il l'était dans les années 60 ? Je pense qu'il est caduque. Vouloir la paix universelle (à ce titre, la paix n'est rien sans la justice et ne peut pas être obtenue sans un travail formidable et énorme de travail et de discussion entre les peuples) c'est bien. Se tirer à la campagne, se déconnecter du monde et vouloir la paix dans le monde c'est soit de la naïveté, soit de l'hypocrisie, soit de l'égoïsme car ça ne changera rien au monde. Par ailleurs, les guitares et les caravanes des hippies proviennent de la logique de la société de consommation, ou du moins du principe du travail qui nécessite des règles pour une communauté. étre contre cette société et profiter de ses fruits, ça ressemble pas mal à de l'ingratitude. Si tu as vraiment le courage de tes opinions, tu t'engageras pour des missions humanitaires là où les gens manquent de tout, tu militeras pour avoir du poids dans le débat, en bref tu agiras.

Sportivement Liverpool est plus intéressant qu l'AC Milan actuellement. On est quand même un club qui ne vend jamais ses meilleurs éléments, depuis Owen au Real, on n'a jamais perdu un joueur parce qu'il était trop bon pour nous (mais trop "bon" pour être sur le banc à l'exemple de Sissoko ou Crouch l'année dernière par exemple.) J'ai du mal à nous imaginer lâcher Torres, Gerrard, Mascherano, Agger, Alonso en ce moment. Par contre le cas d'Agger va être à suivre car il pourrait mal vivre la concurrence avec Skrtel.

lequipe.fr ... En attendant le dernier match à Stoke était inquiétant et MU revient très fort, chaud les fesses... Xabi sera peut-être de retour contre la blueshite lundi, sa blessure face à Preston n'était donc pas si grave. On a besoin de lui.

Je n'ai jamais donné de pourboire, l'idée ne m'a même jamais effleuré. Non pas parce que je suis radin, mais tout simplement parce que je n'ai jamais vu personne le faire autour de moi... même dans les bars où on connait la serveuse, nada. Je ne saurais même pas m'y prendre sans me taper l'affiche. Je ne suis évidemment pas un grand spécialiste des bars, mais c'est un peu comme le principe de la tournée générale, pour moi ce sont des moeurs de westerns spaghettis... ou c'était avant que je ne lise ce sujet.

Ou japonais Et il faudra faire du bruit dans le stade, 5 ¿ dans la tribune champagne pour voir les dieux du stade que sont Kébé, Lesoimier ou autres Marester... ça vaut le coup d'oeil. Je suis en pleines révisions de partiels et je ne peux rien promettre pour l'instant, mais j'essaierai d'être là :smile2:

Nirvana - Smells Like Teen Spirit Red Hot Chili Peppers - Under The Bridge Rage Against The Machine - Sleep Now In The Fire

Genesis - Dancing With The Moonlit Knight (période progressive avec Gabriel) Genesis - Abacab (période pop rock avec Collins)

Un peu de rock de Floride ? Lynyrd Skynyrd - Sweet Home Alabama The Who - My Generation Led Zeppelin - Kashmir Dire Straits - Money For Nothing U2 - Pride

Zelda sur N64 ! Sur Game Boy, Pokémon. Sur GC c'est Prince of Persia qui m'a le plus épaté. Sur Wii... Ben en fait je ne joue plus aux jeux vidéo maintenant.

Oui, et c'est triste... Rha je m'y prends à y croire moi aussi à ce fichu titre, on va tomber de haut si on ne l'a pas cette fois. On peut dire ce qu'on veut de Benitez mais depuis son arrivée, l'équipe a augmenté à chaque fois d'une dizaine de points au classement général en fin de saison, lentement mais sûrement. J'espère que Torres retrouvera vite son niveau olympique.

La guitare, plus tu pratiques et plus le plaisir est grand, une fois que les acquis sont là... Le plus dur c'est de persévérer au tout début quand on n'est pas capable de faire un accord correct même en mettant trois plombes à mettre les doigts au bon endroit, impossible de jouer avec la main droite et gauche simultanément, un rythme qui au départ semble intenable... six mois plus tard on peut apprendre des morceaux en quelques heures seulement, on peut commencer à s'amuser à improviser, à trouver son style, les gens qui t'écoutent passent de l'indulgence génée devant ton niveau merdique au début, et puis sont franchement épatés par la suite... c'est trop bon :smile2: Pour jouer sur une guitare sèche, pas besoin de beaucoup d'accessoires, par contre l'accordeur, il en faut un, et de bonne qualité. Et puis les plectres (ou picks, ou médiators) qui ne coûtent pas cher, il faut tous les essayer, de toutes les sortes, de toutes les épaisseurs... Plus la housse. Après le reste, ça peut attendre.

La nature ? La nature de la sexualité a donc pour unique but la reproduction ? Ce sont les vieux préceptes de l'Eglise qui réduisent la sexualité à une histoire de simple reproduction, comme quoi nous devons mener des vies de privation et de refoulement des pulsions, et ne pas rechercher le plaisir. Et l'Eglise, n'est pas plus naturelle que l'homosexualité. Ce que vous appelez nature, c'est en fait le carcan moral hérité par les anciennes traditions religieuses, des idées toutes faites complètement intégrées et assimilées. Vous avez dit nature ? Si je t'insulte, je suis dans mon droit alors ? Parce que dire d'un homosexuel qu'il n'est pas humain, en faire ainsi un paria, c'est plus fort qu'une insulte.

Soporifique n'est pas antinomique de mélancolique. Radiohead, je les trouve personnellement sur-côtés, et leurs univers est un peu spécial, très glacial, avec une recherche de nouvelles techniques et des mélodies souvent lentes et la voix de Thom Yorke est épuisante à la longue. Personnellement, je ne suis pas fan mais j'aime bien de temps en temps. Pour ce qui est de Queen, c'est vrai que certains morceaux, avec des chorales derrières comme Bicycle Race par exemple sont devenus difficiles à écouter, mais d'autres comme Another One Bites The Dust, We Are The Champions, ou We Will Rock You font toujours leur effet. Et que dire de son duo avec David Bowie sur Under Pressure... Coltrane, normal que tu ne connaisses pas vu que c'est du jazz :smile2:

Tu sais, je passe mes nuits avec Pink Floyd, Nirvana, Jimi Hendrix, John Coltrane ou Queen, donc la musique actuelle et même la musique métal, ce n'est pas trop ma spécificité. Tu connais un peu Gorillaz ? (faut aimer l'expérimentation et les mélanges) Ah, j'allais oublier, le must du mélancolique. Radiohead - Exit Music (For A Film)

:smile2: Essaie ça : Oceansize - Women Who Love Men Who Love Drugs Metallica - One Green Day - Wake Me Up When September Ends

Pourquoi forcément dans l'air du temps ? Sinon dans un registre plus pop tu as par exemple Ryunosuke des Mud Flow, l'incontournable Hallelujah de Jeff Buckley (c'est ma version préférée mais d'autres aimeront plus la version de Cohen, Cale ou Wainwright), ou dans un registre encore beaucoup plus pop, Cry de James Blunt qui pour moi a son charme, point de vue très personnel. On peut aussi piocher dans U2, avec par exemple So Cruel sur Achtung Baby! Il y a aussi des classiques comme Angie des Rolling Stones, ou Yesterday des Beatles. Il y a Clapton avec Tears In Heaven, dans la musique gothique, The Cure... Globalement, le rock est une musique plutôt basée sur l'énergie. Pour des sentiments, il y a la soul, le jazz, le blues, la musique pop... Et puis, la mélancolie, c'est subjectif...

Ce qui m'étonne c'est que l'homosexualité soit réduite à son caractère purement sexuel. Quelle étroitesse d'esprit que de penser qu'entre deux personnes de sexe différent, l'amour prévaut, et qu'entre deux personnes du même sexe, ça ne peut être qu'un plaisir sexuel malsain. Certaines personnes ne rechercheront qu'un plaisir sexuel, c'est certain, mais penser qu'il n'y a pas d'amour dans l'homosexualité c'est être soit ignorant, soit intolérant. Vice ou faille psychologique ? A moins que la moindre faille psychologique soit un vice ? On ne vit pas dans un conte de fée où tout est lisse et parfait. On ne peut pas maintenir les enfants dans un cocon tout au long de leur vie. Le monde est beaucoup plus complexe que cela. Délire ? On est déjà en plein délire. Il n'y a qu'à voir les dégats engendrés par la cupidité et la gourmandise des hommes sur cette planète et cette société.

Faut dire que sans le commandant sur la touche, c'est une autre histoire. Benitez est sans doute l'entraîneur actuel qui influe le plus sur le jeu de son équipe pendant le match. Là, de chez lui, ça devait être le boxon... De plus, je ne suis pas convaincu que le système de jeu avec Lucas deux milieux relayeurs et un Gerrard attaquant était une bonne chose, on manquait d'équilibre en attaque. Vivement le retour de Torres et Mascherano. Et allez Everton... ... Même si ça me fait mal de dire ça. C'est en 1996 qu'on avait passé Noël 1er la dernière fois... là il faut s'accrocher même si depuis une paire de matches, on semble avoir un coup de mou heureusement partagé par Chelsea.

Arsenal/Liverpool, il faut viser le 3/3.