J'ai écouté à la radio l'animateur et le réalisateur de ce reportage parler de cette expérience.
Les candidats ne savaient pas exactement à quoi ils allaient être soumis.
Il n'y avait rien à gagner.
L'expérience leur avait été décrite comme le pilote d'un nouveau jeu, il n'y aurait donc peut être jamais de suite, ça ne serait pas peut-être jamais diffusé ... C'était un essai.
Hormis le remboursement de leurs frais ça ne leur rapportait rien.
La pression n'était donc rien d'autre que celle du plateau télé.
Et après recherche de ce qui différenciait réellement ceux qui craquaient avant la fin des autres, ben juste c'est là où c'est dérangeant: il n'y a rien de tangible a priori.
Ce n'est pas une histoire de classe social, ni de sexe, ni d'âge ...
En fait tout le monde pourrait faire souffrir l'autre avec pour seule guide la pression d'une autorité.
C'est vrai en tant de guerre, c'est vrai aussi sur un plateau télé.
Les individus, même s'ils luttent contre eux même car ils ne veulent pas infliger cette souffrance, arrivent tout de même à des comportements qu'on peut trouver abject, mais qu'il est bien difficile de garantir ne jamais avoir soi même.
Je doute qu'avant la guerre, si on avait fait une étude, tant de gens se seraient déclarés collabos potentiels ...
Et ça met mal à l'aise. Moi le premier.
on aimerait tous pouvoir être sûr d'être un héros qui se bat contre le mal hein ...
Ca me fait penser à cette chanson: