Alan Shore

Une très bonne année 2008 à ForumFr et à tous ses membres. Alan Shore

Salut à toutes et à tous, Bon, vous avez dû recevoir chacun un message de ma part et vous aurez, je l'espère, compris les raisons de mon absence. Quoiqu'il en soit, je vais relire entièrement les deux topics pour me mettre, et me remettre en tête ce qui c'est passé. Je vois qu'il y a encore un nouveau et j'ai vu que j'étais toujours vivant, donc bienvenue au nouveau (très talentueux) et félicitations aux autres (tout aussi talentueux) d'avoir su tenir le coup jusqu'ici. Je vais un peu relire tout ça, et je vais me remettre dans l'histoire.

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Salut mon lapin, heu, mon oiseau. Bienvenue dans ton histoire. Bravo à toutes et à tous. Je vois que ça continue et que la cohérence entre les personnages et l'histoire se précise. Bon, il y a des moments de flottement et de divagation, mais je trouve que ce n'est pas si mal.

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer : La mauvaise, c'est que mes activités professionnelles vont mobiliser mon temps libre jusqu'à Noël. La bonne, c'est que vous aller pouvoir vous exploser à écrire. De toute manière, Alan peut se permettre d'être dans le cirage une dizaine de jours. éviter juste de sodomiser son pauvre corps inconscient dans vos délires érotiques Je donne mandat à yop! pour penser à la place de mon personnage pendant mon absence. Amusez-vous bien Alan Shore PS: Je vous ai laissé de quoi vous divertir et pour le cas où je ne serais pas de retour avant les fêtes, vous trouverez, ci-joint, mes meilleurs v¿ux :

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nos deux topics sont respectés. C'est peut-être dû à la saine émulation qui y règne. J'aime bien cette ambiance de collaboration. Quand on en aura fini avec "L'histoire dont vous êtes les héros" (si elle s'arrête un jour), on pourrait imaginer de faire un sujet "Maison" où chacun déambulerait dans les pièces en rencontrant l'un et l'autre dans les différentes pièces. On y ferait la causette, la cuisine, un barbecue dans le jardin, on referait le décor, on remplirait la bibliothèque. Le soir, on choisirait la chambre où l'on irait dormir, seul ou accompagné ( ). Bref, de quoi s'amuser. Créer une communauté d'intérêt comme on le fait pour cette histoire. On pourrait même imaginer que l'admin nous face une catégorie spéciale. é étudier d'abord pour que ça ne ressemble pas aux autres sujets. L'idée d'un village virtuel, ou d'une rue virtuelle, peut-être. L'important devant être que chacun devrait jouer un personnage qui interagirait avec les autres, une sorte de pièce de théâtre ou de film, dont on seraient les héros.

Chouette, on a trouvé une méchante Bienvenue, méchante Je propose que ta montée en puissance de nuisance soit progressive, jusqu'au combat important, où tu te révèleras comme la chef des méchants, une Lucifer femelle, en quelque sorte . Nous, on ne se doutera de rien, bien entendu. Pire, tu détourneras nos soupçons sur quelqu'un d'autre, yop! par exemple. Tu tendras des pièges, tu saboteras, etc ... Il me semble que l'on prend peu de précaution avec le Livre du Temps. éa ne m'étonnerais pas qu'on nous le vole un de ces jours ou que l'on y glisse quelques processus destructeurs pour Alan

Pas de problème, Elaïs. Tu as été très bien. On va se chercher un peu au début, puis on sera synchronisé et ça marchera tout seul. N'oublions pas que si la cohérence de l'histoire a son importance, on peut et on doit aussi écrire pour son plaisir. Bienvenue dans l'équipe. Tu dois juste essayé de positionner ton personnage parmi les autres. Je te verrais bien en hypersensitive. Une sorte d'éponge capable de percevoir ce que d'autres ne peuvent percevoir. Il manquait une parque, tu pourrais très bien faire la troisième. Votre rôle à toutes les 3 est de former Alan, cet abruti pragmatique et congénital, pour en faire un Dieu acceptable.

Sois le bienvenu dans cette histoire, Blablateur. Quel rôle te vois-tu prendre ? Celui d'un gentil ou d'un méchant ?

On y peut rien, ce n'est pas toi et moi qui aurions une carte différente, et que nous pourrions étudier séparément, on a tous la même carte en entrant dans la réalité de ce univers. C'est cette carte qui nous formate et nous emprisonne tous. Ce hors sujet était nécessaire pour expliquer le Livre du Temps, qui à mon sens, est "notre idée géniale" et qui, selon moi, devrait être la ligne rouge du récit. Le Livre du Temps, c'est une sorte de jeu de cartes complet qui nous permet de créer des boucles dans l'espace-temps, qui crée ainsi des univers parallèles que nous pouvons visiter horizontalement ou verticalement, et qui surtout nous fait accéder à un savoir infini puisque nous ne sommes plus prisonnier de l'espace-temps. La quête de notre récit sera donc la mise en divinité d'Alan Shore dans une réalité particulière. Et le plus drôle, sera que cette accession nous montrera qu'Alan Shore se succèdera à lui-même. Il faut resynchroniser Alan Shore avec toutes ses superposition d'états. Ce que nous devons faire, c'est faire vivre l'aventure, pour qu'elle soit palpitante pour le lecteur. Mais je laisse notre scénariste nous expliquer ce qu'est une "situation palpitante" qui hypnotise le lecteur, qui l'intoxique en le rendant dépendant, qui le force à s'investir et à s'assimiler aux héros. Je veux qu'il rende les armes et nous adore tous comme des dieux Que chacun de nous soit convaincu que l'histoire est notre dictateur. Nous ne nous appartenons plus. Dans nos discussions, l'impératif sera d'obtenir un consensus, sinon l'histoire va merder en perdant sa cohérence. Mon rêve pour cette histoire, c'est que pour une fois, un forumeur lira l'ensemble d'un sujet sans en passer un seul post. Et si, en plus, il peut participer et s'intégrer à l'équipe de rédaction ... que peut demander un forum de plus ? Dem'ange et Auréliane, comment voyez-vous vos personnages ? Il est important que nous nous connaissions pour nous synchroniser.

Bon, petite séance de décryptage ou de recadrement. Au départ, Alan Shore est un dandy dans la belle acceptation du terme. Une sorte d'humaniste-intellectuel-esthétisant. Il habite une gentilhommière, sorte de petit château qui ne dit pas son nom par humilité ou pour ne pas choquer le petit peuple à qui il n'est vraiment pas aimable de reprocher sa condition car il s'y trouve aussi des trésors de génie. Souvent en proportion plus grande que chez les nantis qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Yop!, sorte d'archange Gabriel messager, a mis entre les mains d'Alan le livre du Temps, et l'a synchronisé avec la cohérence atomique d'Alan. De quoi s'agit-il ? Le Livre du Temps est une porte ouverte sur le futur de son lecteur. Si celui-ci le lit normalement, il lui dit son présent tout en lui donnant un regard externe sur lui-même. S'il passe une page ou un chapitre, il peut acquérir et intégrer une expérience qui lui aurait fallu des mois ou des années pour acquérir et intégrer. Il va de soi, que le présent du livre s'en trouve changé également. Ainsi, si le lecteur revient au chapitre "Présent", le présent qu'il y trouve, et donc sa propre existence, est complètement modifié. Petit hors-sujet : Je suis passionné par la théorie quantique. Dans le monde microscopique, le temps ne se déroule pas de manière linéaire comme dans le monde macroscopique (le nôtre). Il s'exprime dans une probabilité multiple de superposition d'états. Pour vous faire comprendre ça, considérez la description suivante : Nous avons l'habitude de situer un électron tournant autour de son atome à une localisation précise sur son orbite. éa c'est un "état" de l'objet électron. Dans la réalité, l'électron peut se trouver n'importe où sur l'orbite, donc avant qu'on le découvre, il nous offre une potentialité infinie "d'états" possibles. On appelle ça la superposition d'états. Il suffit que nous regardions l'électron pour qu'il se fige, pour nous, dans une localisation précise annulant ainsi les autres localisations. Mais c'est faux. Pour définir l'objet électron, il faut considérer sa dynamicité de localisation. Pour faire encore plus simple, en tirant une carte dans un jeu, vous tuez les autres futurs que représentaient les autres cartes. On appelle ça la décohérence. Pour nous, c'est inévitable. En naissant, dans notre univers, nous n'avons qu'une seule carte. Je continuerai plus tard. Il faut que j'aille chercher ma fille à l'aéroport.

Dem'ange, montre ta langue. J'en était sur, elle est bleu, t'as bu de l'absinthe Tu as fais fort avec ton dernier post. J'ai du le relire 3 fois pour y comprendre quelque chose. Et tu nous parles de nos délires J'aurais du me douter que ton avatar me cachait un attrait pour l'égyptologie. Tu veux me momifier vivant ou quoi ? Cabri-Lol, trop drôle. Cette femme aime les jeux de mots et moi qui ai toujours eu du mal à les percuter. Déjà, j'ai eu du mal avec l'alanatome et l'anatomie. Il faut que je m'adapte rapidos si je ne veux pas être largué. On n'oublie pas, mais je venais de sortir d'un sujet où mon pénis était le héros de l'histoire. Je me disais qu'à trop vite "replonger dans l'histoire", je finirais par acquérir une réputation de pervers pépère, ce que je ne suis que modérément. Ce qui nous empêche d'être vraiment des hommes, c'est probablement ce petit bout de queue que nous a laissé l'animal é toi aussi mon joli démon archange.

Il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau" ou "sous-bedaine, je ne sucerai pas ton lot"

Mouarf !! Là, Auréliane, tu t'es plantée joyeusement. Tout de même Dem'ange, passer à la télépathie à cause d'une rupture d'électricité ... Tu ne lésines pas sur les moyens. Il ne t'es pas venu à l'idée que tu pouvait frapper à la porte, tout simplement ? Je commence à comprendre la logique féminine ... et 30 ans de mariage. Bref à cause de vous, je me retrouve à poil, la gueule enfarinée sans même une paire de pantoufle, la nuit, dans une forêt et en passe de devenir le nouveau Dieu vivant. Sacrés bonnes femmes !! qu'est-ce qu'elles ne nous font pas faire En tout cas, bravo à toutes et à tous. On a pas encore finit la première page, et on se retrouve déjà dans un délire extrême. Les gens vont se demander ce que l'on fume, mais on s'en fout, il n'y a pas de contrôle anti-dopage

Afin de ne pas casser le fil de notre nouvelle par des commentaires, nous ferons ceux-ci, ici. N'oubliez-pas que pour rentrer dans l'histoire, vous devez vous trouver un rôle dans l'histoire, sinon vous ne pouvez pas en être un héros Je trouve que ça démarre pas mal, non ? Yop! t'es vraiment un salaud Je me suis demandé toute la journée qu'est-ce que j'allais pouvoir faire avec de la farine. Pour ceux qui atterriraient ici sans être passé par le sujet-histoire, c'est par ici : L'histoire dont vous êtes le héros

Bonne idée, si tu te sens. A l'impro et sur le vif c ce que je prefere, mais je crains qu'on ait quelque peu floodé ce topic Non, je crois que c'est le sujet qui nous a floodé. Qu'est-ce qu'elle venait foutre-là, cette histoire de gros zizi ? Tu te rends compte comme j'ai du broder pour le sortir de la platitude vulgaire et navrante des "c'est parce qu'ils ont une grosse bite" ? Est-ce que les femmes fantasmes sur les éléphants lorsqu'elles voient leur trompe ? Si les discussions sur la sexualité doivent se limiter à des fantasmes aussi éculés, il vaut mieux que les gens arrêtent de se reproduire. Ca, cà n'a rien à voir avec la sexualité et tout avec la charcuterie : "Elle est bonne ma bite, elle est bonne. Bonjour ma bonne dame, je vous en met combien aujourd'hui ? Seulement 25 centimètres. Hier, j'avais exagéré, et la sauce m'est restée sur l'estomac". Ce n'est pas pour rien qu'il n'y jamais eu de film porno de qualité. Le meilleur, c'est pas en dessous de la ceinture qu'il faut aller le chercher, c'est au dessus de la cravate. On nous fabrique une génération d'impuissants du bulbe ... ma bonne dame.

Hahahahahaha !! J'ai toujours rêvé d'être momifié, mais je n'aurais jamais imaginé servir de porte-manteau. Ca aurait pu être pire. J'aurai pu être servi en tranche de saucisson sur une pizza Je sens que l'envie de prendre la plume t'envahit. Et si tu nous racontait tes ébats avec le roi des dauphins. Chiche ? Après le traitement que m'a infligé Auréliane, je ne pourrai plus faire l'amour que dans les coins Tiftif, tu es vraiment insatiable. On devrait ouvrir un sujet : "l'histoire dont vous êtes le héros". Qu'en pensez-vous ?

Je veux bien la valise qui va avec (non, pas celle en peau de mamba, l'autre) Edit : je fais référence à Kill Bill 2, diffusé hier, mais après tout, Alan se réfère peut etre vraiment à sa riche expérience (je le connais pas ce monsieur hein) (cela dit, je ne sais pas non plus ou il planque les cadavres de ses ex maitresses ) Je viens d'écrire quelque chose de très sérieux, j'ai maintenant besoin de rire. J'ai effectivement vu ce film idiot. De temps en temps, il faut arrêter de penser, et il n'y a rien de mieux que de regarder un bête film pour faire le vide. Quand le Black Mamba est intervenu, j'ai tout de suite pensé à ce sujet délirant. Bon, je vais me métamorphoser et rentrer dans mon rôle de Billy et tu seras Béatrice (si je me souviens bien des noms des personnages du film) : Alan était assis sur un banc. Il jouait de la flûte et un son très pur résonnait dans l'air. Auréliane était là, le regard un peu absent. La musique s'insinuait en elle, et faisait remonter des souvenirs lointains et pénibles. Alan lui avait tout appris, il avait aussi révélé sa féminité et le plaisir qu'il impliquait. Elle sentait le désir monter en puissance entre ses cuisses. Sa poitrine se contractait et la turgescence de ses tétons pointait à travers le fin chemisier. L'harmonie de la flûte l'hypnotisait ... l'harmonie de la flûte l'hypnotisait ... Cette évidence la fit sortir de sa torpeur, et dans un geste tout aussi pur que le son qui sortait de la flûte, elle l'arracha des lèvres d'Alan et la projeta au loin où elle se brisa. Alan leva les yeux doucement. Il l'a regardait maintenant. Auréliane pouvait y voir la bienveillance se transformer progressivement en haine implacable. Sans qu'elle sut comment, ou tellement rapidement que ce fut imperceptible, Alan se retrouva debout face à elle, complètement nu et son sabre-sexuel dressé prêt à frapper. Il bondit et lança son attaque ... Auréliane savait l'adresse d'Alan au maniement du Black Mamba. Il avait été initié à cet art martial ancien par un petit pygmé qui vivait parmi des amazones sur les contreforts du Kilimandjaro. Alan avait vu ses os brisés maintes et maintes fois au cours de cet entrainement. Il avait souffert comme le dernier des chiens, servant d'esclave sexuel aux amazones qui le méprisaient. Enfin, son sexe devint aussi dur et souple que le plus belle acier trempé au meilleur feu et à la meilleure eau. Trempé et forgé par le sexe ardent et musclé de ces terribles et impitoyables guerrières. Son maitre lui enseigna le Black Mamba. Un coup qui pouvait fendre un crâne et ouvrir une tête en deux. Des années à essayer de fendre des noix de cocos (mouarf), à se meurtrir le gland. ... Alan avait bondit dans sa direction. Elle évita l'éjaculation qui devait l'aveugler, mais ne put éviter le terrible coup qui lui brisa la clavicule et mit sa chair à nu. La douleur lui vrillait le corps et l'esprit. Elle perdit l'équilibre et bascula par dessus la table qui s'effondra sous elle. Sa chute n'était pas encore achevé qu'elle réussit à transcender la douleur en une énergie surpuissante. Auréliane ne toucha pas terre, dans un coup de rein, elle virevolta dans un geste souple et félin, se retrouva sur ses pieds, et arracha son chemisier, dévoilant sa poitrine abondante et musclée. Alan ne perdait rien pour attendre. é la deuxième attaque, Auréliane était prête. Elle bondit en même temps que lui. Le temps s'écoulait très lentement. Les corps se rapprochaient comme dans un rêve. Il émanait d'eux un parfum subtil, celui des phéromones de la violence. La chimie a des vitesses que les corps ne peuvent égaler et les réactions impliquées peuvent tuer aussi surement que le couteau plonger dans la poitrine. Auréliane pouvait percevoir le détail des tresses testiculaires d'Alan. Alan, sans la toucher, sentait la texture de la peau d'Auréliane. Le temps reprit sa vitesse et la dépassa. Auréliane emprisonna le sexe d'Alan entre ses seins et lui appliqua la parade qu'elle avait, elle-même, apprise des amazones à l'insu d'Alan : le notarial kill. Il ne suffisait plus maintenant à Auréliane qu'à presser ses seins l'un contre l'autre dans l'étau de ses mains, et dans le même mouvement contracter les muscles de sa poitrine. L'énorme organe d'Alan se retrouva comprimé jusqu'à la rupture des corps caverneux, et l'énorme quantité de sang reflua brusquement vers son c¿ur le faisant exploser. Auréliane relâcha Alan qui tomba sur le sol dans une pause grotesque et inhumaine. Ses yeux était exorbité, et du sang sortait de tout ses orifices. Auréliane avait aimé cet homme. Sans doute ne pourrait-elle jamais effacer, en elle, cet amour qui la liait pour l'éternité à Alan. Cependant l'amour porté à son paroxysme peut se transformer en haine. Auréliane regarda Alan une dernière fois. Elle cracha sur son cadavre exsangue et lui dit dans un rictus affreux : "t'aurais jamais du me piquer la dernière part de tarte. Ca a été ton erreur". Voilà Auréliane, mission accomplie Ne pleure pas sur le sort d'Alan, ce n'est qu'un acteur. Il prépare déjà son nouveau rôle. Ce sera un film comique cette fois : "La fête à l'hospice". On lui rajoutera quelques années, et il fera l'exhibitionniste en chaise roulante, terrorisant les petites vieilles et violant les infirmières. Pour ma récompense, quelle note donnez-vous à cette histoire ?

Si tu as la force pour gagner une bagarre, tu l'as également pour l'éviter. C'est d'avoir confiance en soi qui est important. Tout le reste, c'est du cinéma. Quand on a découvert pourquoi on s'est battu, on a plus besoin de se battre. Cela devient une dépense d'énergie inutile. Alors on canalise son énergie vers l'autre pour le découvrir tel qu'il est derrière son masque d'agressivité. La lutte est imbécile par définition, c'est l'alliance qui importe. Les parents ne tuent pas leurs enfants, ils les accompagnent du mieux qu'ils peuvent. Ils ne sont pas les propriétaires de leurs enfants, ils sont leurs égaux. Ils ont juste un peu d'avance sur eux, dans les erreurs qu'ils commettent, mais aussi dans l'expérience qu'ils essayent de leur transmettre. C'est dans la prise de conscience de notre égalité à l'autre que nous réalisons que le besoin de l'autre est également notre besoin. C'est ça la chaine de la vie. Celle qui lie les générations de manière verticale, mais aussi de manière horizontale à travers chaque individu que nous sommes appelé à connaitre. Aujourd'hui, c'est le 59ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH). L'ONU ouvre une campagne qui va durer jusqu'au prochaine anniversaire. Voici le premier article de cette déclaration : Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Tous les autres articles découlent de l'évidence de ce premier article. C'est le premier qu'il faut connaitre et qui doit guider votre existence afin que votre mort ne complète pas une équation où les deux termes, vie et mort, soient vide de sens. J'ai écris ce post dans un sujet qui prône la violence, parce qu'il n'y avait pas d'autre endroit mieux choisit pour l'écrire. Afin qu'il ne soit pas lettre morte, je demande solennellement à Sylvano de devenir mon ami. Attention, cette amitié ne doit pas être un vain mot, c'est une alliance entre toi et moi, mais c'est également, par le respect de l'amitié que je t'offre, une alliance avec les autres. Tu peux répondre maintenant, soit en acceptant cette amitié et ce qu'elle implique, soit en répondant par la dérision. Si tu refuses, tu continueras ton chemin comme avant. Si tu acceptes, tu auras à livrer le combat le plus difficile de ta vie. Un combat contre toi-même. On peut tricher avec les autres, on ne peut pas tricher avec soi. J'ai fais le premier pas, feras-tu l'autre ? Ce post est l'expression de ma sincérité, que nul n'en doute. Alan Shore n'est qu'un pseudo, mais celui qui est derrière est un être humain comme vous.

Jusqu'à ce qu'un plus fort te cassera la tête ... Tu parles de tes victoires, pas de tes défaites. Je suis grand, 1m90. J'ai pratiqué le judo, le karaté, et l'Aïkido (particulièrement efficace). Mon maître en Arts Martiaux, nous disait que si l'un de nous se trouvait impliqué dans une bagarre, à tort ou à raison, il s'occuperait personnellement de lui. Cela m'est arrivé et cela permet de relativiser la notion de "plus fort". Lorsque j'étais à l'armée, il y avait souvent des crétins qui venaient me chercher. Comme toi, je leur rentrais dedans. Jusqu'à ce jour, où après avoir particulièrement humilié quelqu'un, j'ai entendu "mes amis" applaudir dans mon dos, et j'ai vu ce que cela faisait à celui qui était à terre. J'ai aidé le gars à se relever, je lui ai payé un verre, et je n'ai plus jamais parlé à "mes amis". Lorsque l'on venait me chercher, je me levais et je m'en allais sans même me justifier, et crois-moi, ça demande plus de courage que de se battre. On a jamais rien à prouver qu'à soi-même. Je n'ai plus eu à me battre depuis. J'évite les endroits à risque, et quand quelqu'un me traite de con, je me pose toujours la question : "qu'est-ce qui, pour lui, justifie cette agression verbale à mon égard ?". Cela peut parfois être justifié. Pourquoi irais-je taper sur un mec qui, de son point de vue, à raison ? Maintenant, je dialogue, et comme je suis grand, que je n'ai pas peur, et que ma démarche désarçonne l'agression, le dialogue fonctionne souvent très bien. Lorsque cela ne marche pas, je n'insiste pas et je m'en vais. Les gens peuvent penser de moi ce qu'ils veulent, ça les regardent et cela ne me change pas. L'image de moi, qu'ont les gens, n'est plus celle d'un bagarreur, mais plutôt celle d'un brave type. Lorqu'ils ont besoin de moi, ils savent que je les aiderai volontiers. Ceux qui ne m'aiment pas, ne m'aiment pas, et en général, ils n'aiment personne. Chacun fait ses choix. Moi j'ai choisi. La raison du plus fort n'est que celle du plus fort. Tôt ou tard, il se retrouvera à la place du plus faible. Là, il aura besoin d'aide, et il récoltera ce qu'il a semé.

Si on ne se jette pas des fleurs soi-même, qui nous les jettera ? Alan Shore vivait son statut de superstar comme un calvaire. Il ne pouvait plus se déplacer dans la rue sans que des dizaines de jeunes femmes, qui campaient sur son trottoir, se jette sur lui pour lui toucher, qui la main, qui le visage, qui encore ses fesses ou ses parties intimes à travers son pantalon. Son linge ne revenait jamais du pressing et ses sous-vêtement particulièrement. Il dépensait des fortunes pour ses caleçons en soie de Djakarta.