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Tout ce qui a été posté par carnifex
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À ceci près que les libéraux disent que les riches payent trop d’impôt - alors même qu’ils en payent nettement moins que les classes moyennes. À quoi bon avoir des riches s’il ne payent presque pas d’impôt ? Mais surtout, quelle est la contribution effective des riches à la production de richesses ? Si l’on prenait le risque de leur faire payer des impôts, et si effectivement ils quittaient tous la France, que perdrions-nous réellement ? Peut-on produire les biens et les services dont les français ont besoin sans les riches ? Quels postes occupent-ils dans les entreprises, pour ceux qui travaillent ? Sont-ils irremplaçables ?
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Accroître les revenus des plus riches ou même les profits des entreprises n’a nulle part conduit à un accroissement quantifiable de la formation de capital fixe. Les "politiques libérales" "financent" la redistribution en coupant dans les dépenses (moins d’argent pour les retraités, moins d’argent pour les hôpitaux etc. etc.).
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À ma connaissance, la sécu, c’est plutôt de l’ordre de 25% du PIB. Pour financer les retraites + les dépenses de santé + les allocations familiales, je ne trouverai pas ça non plus trop élevé que ça fasse au total 33%. Dans les pays où il n’y a pas de retraites pour les vieux travailleurs ou de prise en charge des dépenses de santé pour les malades, le montant est forcément beaucoup plus faible. Et alors ? C’est mieux ? Si l’on suit par exemple le modèle étatsunien, les dépenses de santé coûtent deux fois plus cher lorsque les assurances santé sont privées (il faut payer les dividendes des actionnaires des assurances + la publicité + les frais de gestion sont plus élevés).
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Des exemples d’égalité parfaite un peu partout dans le monde ? À ma connaissance, il n’y a guère qu’un pays dans le monde avec un niveau d’inégalités à peu près raisonnable. Mais aucun pays avec une égalité parfaite. Peux-tu me donner la liste de tes pays à égalité parfaite et situés un peu partout dans le monde ? Je suit tout ouïe.
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Suivez le lien. La France est 2e en Europe sur ce critère derrière la Norvège. Les 1% les plus riches reçoivent (au minimum) 7631 € / mois en France. 6581 € au Royaume-Uni 6000 € en Allemagne 5156 € en Italie 4371 € en Espagne. On comprend mieux les choix économiques du gouvernement LREM de réduire la fiscalité sur les plus riches.
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L’augmentation de la CSG, c’est une réalité. La suppression de la TH, on l’attendait l’an dernier, on l’attend toujours cette année, on l’attendra peut-être encore l’an prochain. Du reste, quel rapport entre la CSG, qui finance la sécu, et la TH, qui finance les budgets des collectivités locales ? La hausse de la CSG finance la baisse des cotisations salariales, pas la suppression de la TH. Et la suppression de la TH, si elle a lieu un jour, qui va la financer, à votre avis ? Bref, prétexter d’une promesse de baisse de la TH pour justifier la baisse des retraites réelles des vieux travailleurs, c’est juste n’importe quoi.
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Pour les actionnaires : - Maintien du CICE (20 milliards de dividendes / an financés par le contribuable) - Flat Tax sur les dividendes à 12,8% en lieu et place du barême progressif de l’impôt sur le revenu - "Réforme" du droit du travail visant notamment à permettre de réduire les salaires horaires en dessous du SMIC Pour les grandes fortunes : - Suppression de l’impôt sur la fortune autre qu’immobilière Pour ceux qui envisagent l’exil fiscal : - Suppression de l’exit-tax sur les plus-values latentes Pour ceux qui ont de l’argent à "investir" : - Privatisations programmées de Aéroports de Paris, La Français des Jeux, des barrages hydro-électriques, et des lignes de chemin de fer rentables (avec maintien des financements publics et reprise des dettes par l’État) Macron, c’est une politique 100% pour les nantis.
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Les media ont massivement relayé la propagande du gouvernement selon laquelle seuls les retraités gagnant plus de 1200 € par mois seraient concernés par la hausse de la CSG. En réalité, ce montant ne vaut que pour les retraités célibataires. Un couple de retraités gagnant 1850 € / mois À DEUX, soit un revenu moyen de 925 € par mois et par personne, est concerné par la hausse de la CSG depuis le 01/01/18. https://www.marianne.net/societe/augmentation-de-la-csg-non-tous-les-retraites-gagnant-moins-de-1200-euros-ne-sont-pas
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Il y a beaucoup de pays sans secteur public, sans entreprises publiques, sans SNCF, sans ÉDF, sans administration fiscale, sans écoles publiques, sans État. Haïti, la Somalie, l’Afghanistan, le Congo Kinshasa etc.
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De mémoire, ce sont surtout les articles de Michel Husson qui m’ont ouvert les yeux sur la question des retraites. J’ai retrouvé cela : http://hussonet.free.fr/4pattcop.pdf http://hussonet.free.fr/textes.htm#2007 Les élus bénéficient d’un régime spécial de retraite très avantageux. Ils ne dépendent pas du tout du régime général des fonctionnaires.
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Tu te trompes d’ennemi. L’âge légal pour partir en retraite est aussi de 62 ans pour la masse des fonctionnaires. Et la durée de cotisation de 43 ans. Les militaires font exception.
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Objectivement, Sarkozy a oeuvré, après Balladur et Fillon, à réduire le montant des pensions et repousser l’âge auquel on a le droit d’y prétendre, notamment en augmentant la durée légale de cotisation. Ce faisant, il a également, augmenté artificiellement le niveau du chômage, car les travailleurs privés de leur droit à la retraite sont souvent des chômeurs en attente de la retraite. La chose a en effet été présentée à l’époque comme un "sauvetage" du régime par répartition. Prétendre que l’on sauve le régime par répartition quand on baisse les pensions versées par ce régime, et qu’on incite les gens à se "faire leur retraite eux-mêmes", soit par l’épargne, soit en cotisant à d’autres régimes de retraites complémentaires obligatoires ou non, c’est de la propagande du type : "plus le mensonge est gros, plus il a de chances de passer".
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Partir en retraite à 57 ans devrait être une évidence dans un pays qui compte 10 millions de chômeurs et où l’âge effectif de cessation d’activité est de 57 ans. Quant au financement, bizarrement, il n’y a jamais d’argent pour financer les retraites, l’hôpital, la sécu, les services publics et tout ce qui est utile à la société, mais il y a toujours l’argent pour exonérer les dividendes d’impôt progressif sur le revenu, ou pour exonérer les actions d’ISF, ou encore pour priver les contribuables des bénéfices des entreprises privatisées les unes après les autres.
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Qu’est-ce qui te choque dans l’idée de rémunérer un peu moins les actionnaires pour financer un départ en retraite plus précoce pour tous les travailleurs ? Tous les politiques, non. La Racaille En Marche, oui.
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Il y a toujours moyen de découper en morceaux pour donner les morceaux rentables aux "investisseurs". Au pire, on fera financer au contribuable une garantie du montant des dividendes versés par les compagnies de chemin de fer, comme c’était le cas au XIXe siècle.
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C’est vrai et c’est une honte. Est-ce pour autant qu’il faut préférer le nivellement par le bas des droits sociaux au nivellement par le haut ? Ne serait-il pas plus juste de donner plus aux vieux maçons en prenant un peu à M. Bouygues, plutôt que de prendre aux cheminots pour donner aux futurs actionnaires des société privées de transport ferroviaire ?
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Les nouveaux opérateurs seront publics eux aussi ? Il y aura plusieurs trains qui circuleront en même temps sur les mêmes voies ? Les mots ont un sens. Il s’agit bien d’une privatisation, partielle à défaut d’être totale, et en rien une mise en concurrence, que le gouvernement souhaite mettre en oeuvre. J’ai appris hier qu’il souhaite également privatiser Aéroports de Paris et la Française des Jeux. Ça aussi, c’est une "ouverture à la concurrence" ?
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Quand on souhaite donner les lignes rentables à des entreprises à but lucratif, fermer les petites lignes, et renoncer à tout développement du chemin de fer - développement dont le pays a tant besoin - par l’argent public, on n’est clairement pas dans une réforme visant à "garder" le service public, on est clairement dans une nouvelle étape du démantèlement de qui reste du service public ferroviaire (pas grand chose certes).
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La date moyen de départ en retraite des cheminots est 57 ans. 57 ans, c’est la date aussi la date réelle moyenne de cessation d’activité des salariés en France. Qu’est-ce qui est un scandale à bien y réfléchir ? Que les cheminots aient le droit de partir à 57 ans, ou bien que le travailleur moyen n’ait pas le droit de partir avant 62 ans alors qu’il perd sont boulot à 57 ans ?
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Le CICE (crédit d’impôt versé aux enteprises sans contrepartie) a coûté et coûte toujours 20 milliards par an au contribuable. À 95%, ces milliards ne sont pas allés et ne vont toujours ni à l’emploi, ni à l’investissement, c’est donc pour les actionnaires. Les 3,5 milliards qui vont à la SNCF financent eux les salaires de gens qui bossent et qui produisent un service utile à la nation. Qu’est-ce qui est inadmissible à bien y réfléchir ? Que l’argent public finance le service public, ou bien que l’argent public finance les entreprises privées (donc leurs actionnaires) ?
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Il faudra expliquer ça aux profs des écoles où une classe ferme en septembre. Bizarrement, il ne l’ont pas compris.
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Le point d’indice, qui sert de référence à la rémunération des fonctionnaires, est gelé ou peu s’en faut depuis 2002, contrairement au SMIC, qui sert de référence aux salaires du secteur privé. C’est-à-dire qu’un fonctionnaire à un grade et une ancienneté donnée, gagne en termes réels (en pouvoir d’achat) de l’ordre de 20% de moins qu’en 2002 (la différence entre la hausse du point d’indice et l’inflation cumulées depuis cette date). En d’autres termes, que les cheminots gagnent plus que les fonctionnaires "équivalents" prouve difficilement qu’ils sont privilégiés. Sauf à considérer qu’il eût été normal que les salaires de tous les salariés - et pas seulement les fonctionnaires - aient été réduit de 20% depuis 2002 ...? Faut-il rappeler quelle a été l’évolution des revenus du capital (dividendes, loyers) durant cette période ? Encore heureux ! Dans quelle entreprise, les salariés accepteraient que les plus récemment embauchés n’aient pas les mêmes salaires et conditions de travail que ceux embauchés précédemment ? Cette disposition de la réforme voulue par le gouvernement est parfaitement indéfendable...
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Le transport ferroviaire, en réduisant la pollution automobile, est aussi un investissement sur la santé. C’est en sus un investissement sur l’indépendance énergétique du pays. Le "baratin", c’est de dire qu’on "finance à perte" le chemin de fer.
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Pour ma part, je pense qu’on peut aborder cette question de façon rationnelle sans tomber dans l’idéologie. Il me semble que l’on devrait s’accorder sur le fait qu’il est nettement plus conforme à l’intérêt public que les bénéfices des activités économiques constituant des monopoles de fait ou des services publics abondent le Trésor Public plutôt que les trésors privés de ceux qui ont déjà beaucoup trop de fric et ne savent pas quoi en f..... D’ailleurs, c’est ce qu’énonce le préambule de notre Constitution : "Tout bien, toute entreprise qui a ou acquiert le caractères d’un service public ou d’un monopole de fait doit devenir la propriété de la collectivité" Maintenant que j’y pense, j’aimerai bien savoir ce que valent juridiquement les privatisations opérées depuis 1986 (banques, industries, chimie, pétrole, énergie, eau, télécommunications, transport aérien, autoroutes, demain la SNCF etc.) eu égards à ce passage du Préambule. Il me semble qu’à la Libération, on a déclaré nul et non avenue à peu près toute la législation fasciste de Vichy, ça ne vous donne pas des idées, vous ?
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Non, ni LREM, ni le FN, ni LR, n’ont pour objectif affiché zéro frêt par la route. La FI propose 100 milliards supplémentaires d’investissements publics sur 5 ans, dont 50 sur l’écologie. Les autres partis cités affirment au contraire qu’il faut réduire les dépenses publiques. Or, on ne réduira pas le frêt par la route sans des investissements publics considérables.