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carnifex

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  1. +1 Si les riches veulent partir pour exploiter les travailleurs sans payer d'impôt, qu'on les laisse partir et qu'on réquisitionne leurs biens en France. Ils voulaient gagner encore un peu plus ? Ils ne gagneront plus rien. "Si les vautours un de ces matin disparaissent, le soleil brillera toujours."
  2. Ravi de faire ta connaissance, j'espère te lire souvent

  3. Karl Marx Le manifeste du parti communiste - c'est pas de la littérature, mais c'est toujours un "K" de trouvé -
  4. Les salaires du privé, c'est une moyenne, une moyenne gonflée par les salaires des grands patrons. Pour le reste, il est vrai que les fonctionnaires perdent 1 à 2% tous les ans, à grade et ancienneté égale.
  5. C'est un recul du droit de grève. Ceux qui ne se déclarent pas 48 heures avant perdent leur droit de décider de faire grève dans les 48 heures qui suivent. Par contre, ceux qui se déclarent ont le droit de changer d'avis. Du n'importe quoi. Du Sarkozy, aussi.
  6. carnifex

    Politique Française

    "je me marre!", "c'est pas présomptueux ça?" ... Qui n'a plus d'argument ? La gauche n'a jamais eu comme programme l'extension de la propriété capitaliste. Elle n'a jamais non plus appliqué un tel programme, sauf une fois : entre 1997 et 2002. Je ne pense pas qu'il faille être très présomptueux pour affirmer que sur cette question, Jospin, Fabius et Hue pensent à droite et ont mené une politique de droite.
  7. carnifex

    Politique Française

    Un éclaircissement utile.
  8. carnifex

    Politique Française

    on après, l'article est trèèèèèèès orienté, mais les faits sont là. Ce que tu démontres, c'est que MM. Hue et Fabius pensent qu'une entreprise, une administration deviennent par miracle mieux gérée, plus productive, à partir du moment où elles appartiennent à des actionnaires. Ce que tu notes également, c'est que le gouvernement Jospin a massivement privatisé entreprises et administrations publiques. Sur cette question - la propriété des moyens de production -, MM. Hue, Fabius, et Jospin pensent comme M. Madelin. Ceci démontre-t-il que "la gauche" est d'accord avec la droite sur cette question ? Je ne crois pas. La gauche ne se limite pas à ces trois personnalités contemporaines. A mon avis, il serait plus raisonnable de conclure que, sur la question de la propriété des moyens de production, MM. Hue, Fabius, et Jospin pensent comme on pense à droite, sont "de droite". La population salariale n'est-elle pas un acteur économique ? Nies-tu le caractère productif de richesse de la population salariée ? Les patrons sont-ils les seuls producteurs de richesse dans ton monde ? Aucune entreprise capitaliste. D'où l'intérêt de remettre la gestion des entreprises aux salariés. Le socialisme. Je ne comprends pas l'essentiel de ton propos. Pourquoi ne produire que des produits agricoles ? En quoi les relations patrons-employés sont-elles horizontales ? Ne sont-elles pas verticales ? Qui n'a qu'une liberté restreinte, et dans dans quel domaine ? Pour le reste, je peux te dire tout de suite qu'à mon avis corporatisme et planification démocratique sont des système contraires et que ma préférence va au second. Le corporatisme est un système où des institutions distinctes de l'Etat : les corporations, et dont le fonctionnement n'est a priori pas démocratique, exercent l'essentiel du pouvoir. L'Espagne cléricale franquiste s'en est réclamée. Le régime de Vichy aussi, dans une certaine mesure. Ce ne sont pas vraiment des modèles, à mon avis. Je n'ai pas le souvenir d'avoir développé une politique économique sur ce topic. De plus, le fascisme n'est pas à ma connaissance une politique économique. Si tu souhaites me traiter de fasciste, argumente un petit peu, s'il te plaît.
  9. carnifex

    Politique Française

    Le parti radical valoisien était une tendance de l'UDF jusqu'à la création de l'UMP ; il est un parti associé à l'UMP depuis. http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_radical..._.C3.A0_l.27UDF Les gens qui ne pensent pas comme toi ont aussi des "convictions" et des "opinions". étre pour "l'économie libérale, la liberté d'entreprise" et voter UMP est une option. étre favorable à une économie planifiée et à la subordination de l'entreprise privée à la volonté générale, et voter à gauche en est une autre. Faudrait savoir ... Si tu votes UMP, tu votes bien "pour" à un moment... Essentiellement : Réduire les services publics, la sécu, la retraite par répartition, ne pas indexer les salaires sur les prix. Réduire l'imposition des revenus de capitaux, favoriser la transmission des patrimoines privés. Réduire le domaine de la propriété publique au profit de la propriété capitaliste. Réduire le domaine de la gratuité au profit de l'économie de marché. En un mot : favoriser l'accroissement de l'inégalité sociale (sous prétexte de gagner un point de croissance). La gauche ne cherche pas plus que la droite à faire quelque chose par la force. Ce ne sont pas les moyens qui les différencient essentiellement, mais la fin. La droite souhaite accroître la rémunération du patrimoine, aux dépens des salaires et de la protection sociale, et mène une politique en ce sens. La gauche souhaite l'inverse. Non, mais tu peux exproprier les actionnaires et soumettre les dirigeants et le montant de leur salaire au suffrage des salariés. Ceci étant fait, le salaire des dirigeants reviendra à un niveau bien plus raisonnable. 10% des français possèdent 90% du capital des entreprises privées. 10% possèdent l'essentiel des 10% restant. Et 80% ne possèdent que des miettes, et un livret A. Qui veut faire croire quoi ? éa fait deux siècles que les petites entreprises disparaissent du fait de l'accroissement de la productivité que connaissent les grosses. Ce n'est pas une nouveauté de l'époque Jospin. Pire que cela, Jospin a soutenu les petites entreprises en décidant que seules les entreprises de plus de 50 salariés payeraient les heures au delà de la 35ème 25% de plus, ce qui était non seulement injuste, mais a permis à Sarkozy quelques années plus tard de gagner des voix en promettant la majoration des heures supp pour tous les salariés. Donc finalement, tu reconnais qu'il n'ont pas pour seule ambition eux-mêmes et leur parti, mais qu'ils ont bien des idées et un projet politique différents du tien. Pour le reste, cesser d'affecter les gains de productivité à l'accroissement de la rémunération des détenteurs de capitaux pour l'affecter à l'augmentation des salaires horaires directs et indirects, partager le travail et développer les services publics n'est pas si farfelu que ça. Il s'agit juste de promouvoir l'intérêt de l'immense majorité de la population.
  10. La baisse du chômage en 1997-2001 n'était pas dû au papy boom : les gens nés à partir de 1945 n'avait qu'au plus 56 ans en 2001. La baisse du chômage en 1997-2001 est due au fait que 2 millions d'emplois ont été créés pendant cette période. Le papy-boom - l'arrivée à l'âge de la retraite des générations nombreuses nées après 1945, et la baisse de la population active et du taux de chômage en résultant - ne joue que depuis 2005 (on peut prendre sa retraite à partir de 60 ans).
  11. carnifex

    Politique Française

    @Yavin Je pense que tu devrais remplacer les options "je ne vote pas à gauche" et "je ne vote pas à droite", par "je ne vote pas pour ces partis de gauche" et "je ne vote pas pour ces partis de droite". En effet, il y a d'autres partis de gauche et de droite que ceux-ci. Le FN est bien un parti de droite et se définit comme tel ; la LCR se définit quant à elle "100% à gauche", etc. Tes options actuelles contraignent les gens qui votent par exemple LCR, à dire "je ne vote pas à gauche" car ils sont obligés de donner une réponse à chaque question. C'est embêtant...
  12. Celui qu'on lui donne. La rencontre des gamètes, puis une réaction en chaîne.
  13. carnifex

    Une Europe pontificale ?

    La commission européenne remplit ce rôle. Le problème de la construction tient plus à l'absence de contrôle démocratique de la commission, et, par voie de conséquence, aux politiques néfastes qu'elle impose aux Etats-membres, notamment sur les questions des étendues souhaitables des domaines de la propriété privée et du marché. Et pour ceux qui méprisent le Dieu unique et combattent l'opium du peuple, une citoyenneté de rang inférieure, les travaux forcés ou l'extermination ?
  14. On comptait plus d'entreprises publiques, moins d'inégalité des revenus, et on ne comptait pas un enfant sur trois sous le seuil de pauvreté. Je ne suis pas convaincu que c'était pire.
  15. Je ne crois pas que ç'aurait été pire . On aurait eu une politique moins favorable aux riches (sur les droits de successions et le "bouclier fiscal", notamment). éa aurait donc été moins pire pour la grande majorité de la population. Ceci étant, le choix ne se limite pas à la droite extrême et la droite modérée. Au premier tour, il y a d'autres bulletins de vote. Encore faut-il avoir le courage de voter pour des idées et un parti non adoubés par les media et l'opinion dominante. 90% ? Une source pour ce chiffre ? En faisant une recherche google, on trouve que "Deux tiers des ménages sont propriétaires de leur logement [au Royaume Uni]" http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/...l?xtor=RSS-3214 Ensuite, si, sur ce point précis, le Royaume-Uni est effectivement un peu moins pire que la France, on aurait aimé savoir en quoi ceci est dû à Mme Thatcher. Enfin, les loyers sont encore plus élevés au Royaume-Uni. Cela implique que la "prospérité matérielle" du tiers de non propriétaires ne doit vraiment pas être terrible.
  16. De deux choses l'une, soit les "Réformes" sont la réponse à la situation économique mondiale dégradée, et elle ne sont plus justifiée si "la croissance mondiale [est] à 5 %", soit les "Réformes" sont bonnes en elles-mêmes, et on ne comprend guère pourquoi il insiste autant sur la situation économique mondiale pour les justifier. Ce que l'incohérence de ce passage nous apprend, c'est que les véritables objectifs des "Réformes" sont inavouables et que la situation économique mondiale est un alibi de plus pour les mettre en oeuvre. Ce qu'il y a de bien dans le fait de faire les questions et les réponses, c'est que l'on peut éluder les vraies questions. "On" ne lui reproche pas de "n'avoir rien fait sur le pouvoir d'achat". En réalité, il a considérablement accru le sien et celui d'une partie de la population, aux dépens de celui des salariés. Pour ce qui est des mesures fiscales concernant les heures supplémentaires en particulier, il s'agit de prendre un peu à tout le monde (l'impôt) pour donner aux entreprises qui font faire des heures supplémentaires (sous forme d'exonération de cotisations sociales), donc leurs actionnaires, et leurs salariés, à l'exclusion des salariés qui ont le malheur de ne pas faire d'heures supplémentaire voire d'être à temps partiel. Le pouvoir d'achat supplémentaire pour le français médian est nul, ou plus exactement négatif si l'on prend en compte le coût de fonctionnement de l'usine à gaz en question. Ce ne sont pas les Français qui perdent du pouvoir d'achat, mais les salariés du public, du privé, et les retraités. Ils perdent du pouvoir d'achat parce que les salaires et les pensions augmentent moins vite que les prix. Pendant ce temps, les profits augmentent de la différence, ainsi que le revenu des actionnaires. Il n'y a pas 36 réponses efficaces pour garantir le pouvoir d'achat des salariés, mais une seule : l'indexation des salaires sur l'indice des prix. Vous pouvez être certains que cette réponse-là ne sera jamais ne serait-ce qu'évoquée par M. Sarkozy. Paroles... Dans une économie de marché, l'Etat ne décide pas du taux d'investissement des entreprises. Et accessoirement, le profit comptable, c'est précisément la partie de la valeur ajoutée qui ne n'a été dépensée ni en salaires ni en investissement, il est donc contestable de parler d'affectation d'un tiers des profits à l'investissement. Dans une économie planifiée, l'Etat décide du taux d'investissement, mais je pense pouvoir parier que la planification de l'économie n'est pas l'objectif de M. Sarkozy. Quand à la distribution d'une partie des profits aux salariés, en plus en salaires, outre le fait que ce serait encore une usine à gaz, cette proposition élude la question de fonds : Quelle proportion de la valeur ajoutée doit aller aux salariés (que ce soit du salaire ou de l'intéressement), et quelle proportion doit aller aux actionnaires ? Cette question-là, M. Sarkozy se garde bien d'y répondre. Un président d'une république démocratique et sociale ne parle pas de "charges" mais de cotisations sociales, et ne les considèrent pas "trop hautes" sans plus de précision. Ce vocabulaire et cette position idéologique non argumentée ne sont sont dignes que d'un porte-parole du medef. Les salaires réels ont effectivement considérablement baissé durant la première année de Sarkozysme. Prétendre qu'il s'agit d'un effet "à l'arrivée" des 35 heures est absurde. S'il était économiquement impossible d'augmenter le salaire horaire réel à hauteur de 35 heures payées 39, l'effet aurait été immédiat et non retardé de 8 ans. Du reste, une augmentation de l'ordre de 10% (35 payées 39) des salaires horaires est parfaitement possible : les salaires nets représentent 36% du PIB, une augmentation de 10% vaut donc 3.6% du PIB, et les profits des seules sociétés de capitaux valent 16% du PIB. Tiens, une promesse de campagne non tenue. Et encore, s'il ne s'agit que de "discuter" des salaires, les patrons devraient pouvoir y parvenir. A ceci près qu'ils ne touchent pas l'intégralité des 5 milliards et demi, puisqu'une bonne partie va aux exonérations de cotisations patronales, donc au profit, (donc aux "privilégiés"). La seule mesure favorable aux non propriétaires de leur logement est l'augmentation de l'offre de logement. La déductibilité des intérêts des emprunts accroît le ratio demande/offre, donc les prix. Ce que l'acheteur y gagne en proportion d'intérêts déductibles, il le perd en intérêts accrus à proportion de la croissance des prix résultant de la mesure. La mesure est en réalité une subvention à l'emprunt immobilier. Ses véritables bénéficiaires sont les actionnaires des banques prêteuses (donc les privilégiés aussi). 80% des successions en ligne directe (les 80% les plus petites) étant déjà exonérée de droits de successions avant la mesure Sarkozy, la mesure ne peut bénéficier qu'au 20% les plus fortunés (donc les privilégiés aussi). Sans doute 100% d'ailleurs. Il est certain que le paquet fiscal a plus bénéficié aux Français qu'aux Argentins ou aux Congolais. La question intéressante eût été : à quels Français. A vrai dire, les chômeurs refusent rarement les "offres d'emploi correspondant à [leurs] qualifications et à [leurs] aspirations salariales". Et on les sanctionne, on les radie déjà pour bien moins que ça, à savoir pour le simple fait de louper une convocation de l'ANPE. Si ceux qui ne "veulent pas se mettre au travail" sont "une minorité", alors il serait sage d'en conclure que les "500 000 offres non pourvues" en face des 5 millions de chômeurs sont des offres dont les conditions de travail et les salaires sont inacceptables, et que des sanctions supplémentaires sont injustifiées, voire vaines. Encore une fois, dans une économie de marché, ce sont les patrons et non l'Etat qui embauchent, ou en l'occurence n'embauchent pas les seniors. Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation nécessaire pour avoir une retraite pleine ne peut aboutir qu'à "diminuer les retraites". Y a-t-il une chance pour les patrons aient besoin d'embaucher les seniors ? Aucune, puisque la productivité du travail a toujours augmenté et augmentera toujours plus vite que l'espérance de vie. C'est d'ailleurs pour cette raison précise que la solution de bon sens (la solution retenue de 1945 à 1993, soit dit en passant) consiste à accroître le taux de cotisation au fur et à mesure de l'accroissement de la productivité.
  17. Je dirais qu'il y a deux stades. 1°) Etre heureux sans nuire à autrui. (= sortir de la barbarie) 2°) Etre heureux en étant utile à la collectivité. (stade de la civilisation)
  18. Personne ne mérite par son travail un revenu, disons plus de dix fois supérieur, au revenu moyen. Ceux qui ont un revenu supérieur ne le méritent donc pas, et réduisent d'autant la part du gâteau que reçoivent les millions de travailleurs ordinaires. Voilà ce qu'ils "leur ont fait". Pourquoi ils ne le méritent pas?? Ils ont travaillé, ils ont réussit. ET puis la majorité a travaillé longtemps pour ça. La majorité des fortunés n'a pas travaillé du tout. Ceux qui "travaillent", disons plutôt touchent un salaire, ont d'autres revenus. Enfin, quand ils touchent un salaire mille fois supérieur au salaire moyen, il ne le méritent pas non plus. "Peuple", c'est plus court. Quand on parle de l'immense majorité. Le problème est le fait qu'ils gagnent sans travailler ce que gagnent ensemble des millions de personnes, tandis que des millions de personnes travaillent et ne gagnent pas grand chose. Le problème est le fait qu'ils exploitent le reste de la population. Le problème est aussi le fait qu'ils gaspillent les ressources de la planète et le travail de l'humanité, ressources et travail dont on aurait bien besoin pour fournir à tous des conditions de vie décentes.
  19. Personne ne mérite par son travail un revenu, disons plus de dix fois supérieur, au revenu moyen. Ceux qui ont un revenu supérieur ne le méritent donc pas, et réduisent d'autant la part du gâteau que reçoivent les millions de travailleurs ordinaires. Voilà ce qu'ils "leur ont fait".
  20. carnifex

    Société

    L'Espagne est un "régime monarchique européen actuel" et elle n'est pas "plus en avance que nous sur le plan social". La République de Finlande, quant à elle, est a priori non monarchique, et néanmoins "scandinave" et en "plus en avance que nous sur le plan social". Ceci étant, même si l'Espagne et Finlande n'existaient pas, je persiste à penser ton induction n'aurait guère plus de signification que la caractérisation d'un régime politique par l'existence ou non d'un monarque dépourvu de pouvoir. Autrement dit peu.
  21. carnifex

    Société

    ? Je connais deux guerres mondiales qui ont accouché de plusieurs révolutions : russe, hongroise, allemande, chinoise etc. Par contre, je ne connais pas une seule révolution qui ait mené à une guerre mondiale. D'ailleurs, ce n'est peut-être pas un hasard vu qu'une révolution, c'est plutôt généreux et internationaliste. L'un ne va pas sans l'autre. Changer le monde matériel suppose la conception préalable d'un monde différent. Substituer des milliers de conseils ouvriers à un monarque héréditaire n'est pas sans conséquence profonde dans la société dans divers domaines, dont entre autres détails, la justice sociale. Pas moi. Mais si c'était le cas, nous viverions encore sous des régimes qui ne prennent même pas le soin de se nommer démocratie, les femmes ne voterais pas, la justice serait toujours bien moins partiale, on ne pourrait pas dire ce que l'on pense tout haut .... bref, n'y a t'il aucun progrès, à tes yeux, dans les sociétés humaines ? (même s'il existe des régressions, et même si l'avancée ne représente pas non plus un fossé). Bref, des choses ont avancés, et grâce à qui ? A des gens qui ont lutté. Il n'y a bien sur rien d'automatique à la lutte, souvent peu de résultats ... mais petit à petit nos sociétés, selon moi, semblent évoluer ... donc, je ne sais pas si l'on parler d'échec, mais plutôt d'une partie de longue haleine, et quasi-interminable. +1 Le régime politique actuel du Royaume-Uni a tout à voir avec le régime politique actuel de la République Française et bien peu à voir avec le régime politique de la Grande-Bretagne de 1707. J'ajouterai que la Ve république de Sarkozy est sans doute plus monarchique que le Royaume-Uni. La dénomination officielle de notre voisin d'outre Manche ne recouvre aucune réalité politique. Induire de l'existence de cette dénomination qu'il n'y a pas de progrès politique et que les progrès sociaux "seraient fait de toute façon" est donc erroné. Rousseau était citoyen de la République de Genève et tirait quelque fierté de sa condition de citoyen. Un hasard ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Abolition_des...8me_f%C3%A9odal Ce n'est pas du tout ce que dit Pheldwyn. Ben voyons. Ceci définit assez bien notre régime politique actuel. Le hic, c'est que c'est l'exact contraire de la démocratie.
  22. Si des français torturent et massacrent des Afghans, ce n'est ni "pour la France", encore moins "pour protéger la population", comme j'ai pu le lire, c'est parce qu'un vassal (la France) doit fournir des troupes à son seigneur (une puissance impériale de l'hémisphère occidental), quand ce dernier décide d'entreprendre une guerre de conquête. Car c'est bien d'une guerre de conquête qu'il s'agit. Il ne s'agit ni d'apporter la démocratie, ni d'apporter la civilisation, ni d'émanciper les Afghanes. Il s'agit de conquérir un territoire ayant une importance géostratégique quant au transit des ressources fossiles d'Asie centrale vers l'Occident. Le "président de l'Afghanistan" n'est pas le président démocratiquement élu des Afghans ; il est par contre avéré qu'il a travaillé pour une grande compagnie pétrolière américaine. Il n'y a pas à se réjouir de la présence de troupes françaises en Afghanistan aux côtés de la puissance occupante.
  23. carnifex

    Les réformes de sarkozy

    Le suffrage censitaire préexistait à 1789. La révolution (la convention) a élaborée une constitution instaurant le suffrage universel en 1793. C'est la contre-révolution qui, renversant Robespierre en Thermidor an 2, a enterré cette constitution et le suffrage universel pour un demi-siècle. Si on est de plus en plus dans la merde, c'est moins la conséquence d'une absence de réforme que de l'accumulation de nombreuses réformes réactionnaires menées essentiellement par la droite, mais souvent aussi par le PS, depuis 1982, dans plusieurs domaines dont l'indexation des salaires, la propriété du capital, le droit du travail, la fiscalité, ou encore la loi électorale. Je plussoie Transporteur. Il y a bien eu une tentative de politique de droite dure entre 1995 et 1997. éa a d'ailleurs provoqué les plus grandes grèves depuis 68 en décembre 95, et la défaite électorale de la droite en 1997. Sarkozy n'était pas président, mais la droite était bien aux commandes, et Darcos, par exemple, était déjà à l'Education Nationale de 2002 à 2004. Il ne s'agit pas tant d'une opposition au principe de la réforme qu'une opposition de principe à la réduction du nombre de postes d'enseignants ou de fonctionnaires en général. Et cette opposition de principe est justifiée. Toutes les données objectives légitimerait en effet une augmentation des effectifs de la fonction publique : - le fait que la productivité des services s'accroisse moins vite que celle de l'industrie - l'augmentation de la population - l'accroissement de la part de la population âgée (en ce qui concerne la fonction publique hospitalière) - le fait que le progrès social à long terme repose sur l'amélioration du niveau d'instruction des jeunes générations - l'existence d'un chômage de masse - l'alignement par le haut du droit du travail, notamment en ce qui concerne la sécurité de l'emploi ou l'action syndicale. Les manifestations contre le CPE ont abouti au résultat escompté. Le CPE a été officiellement "suspendu" suite aux manifestations ; il n'a été, de fait, jamais appliqué. J'ajouterais cette victoire a fait réfléchir les patrons à deux fois avant de se lancer massivement dans l'embauche en CNE. On peut donc dire que ces manifs ont tué à la fois le CPE et le CNE. Je partage l'idée que "la violence ne résout pas tout". Cependant, quand le peuple n'a entre deux élections aucune manière de se faire entendre si ce n'est manifester dans la rue son opinion, cette option est plus que légitime.
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