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chirona

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Tout ce qui a été posté par chirona

  1. Merci beaucoup pour l'extrait Fiphi . Que signifie l'expression "avoir les yeux d'Argus" ?
  2. Voici les auteurs déjà cités en V : - Fred Vargas (je suis une grande fan ) : Pars vite et reviens tard - Paul Verlaine : "mon rêve familier" - Jules Verne : Les enfants du capitaine Grant - Boris Vian : J'irai cracher sur vos tombes ( ) - Didier Van Cauwelaert : L'Evangile selon Jimmy Je propose donc Virgile (70-19 av JC) : Contemporain du poète latin Horace et du fondateur de l'histoire romaine, Tite-Live, Publius Virgilius Maro dit Virgile reçut une bonne éducation malgré ses origines modestes et campagnardes. Il vécut les derniers temps, troublés, de la République et vit naître l'époque stable et prospère d'Auguste. Si son oeuvre fut couronnée de succès, il resta très proche de la nature et mena une vie solitaire loin de la vie politique romaine. Sous l'influence de l'alexandrinisme, cette sensibilité artistique mêlant goût de l'érudition et recherche précieuse, puis de Théocrite, il écrivit trois chefs-d' oeuvre, 'Bucoliques', 'Géorgiques' et 'Eneide' qui font de lui le plus grand poète latin. Ses poèmes, éloges de la vie paysanne, de la nature et de l'harmonie avec le cosmos, ont influencé tous les poètes latins mais ont aussi été un modèle pour les romantiques et les poètes pastoraux. (sources : Evene) Je l'ai lu quand j'étais à la fac. En fait, le souvenir le plus marquant que j'ai de cette oeuvre, c'est le pastiche (écriture à la manière de ... ) que Sartre en avait fait dans Les mots (oeuvre dont je vous conseille vivement la lecture) si je me souviens bien.
  3. chirona

    La citation du jour

    "Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or." Charles Baudelaire J'adore cette citation.
  4. Michel Tournier : Né à Paris en 1924, il fait ses classes à Saint-Germain en Laye et au lycée Pasteur de Neuilly. Suit les cours de philosophie de la Sorbonne et de l'université de Tübingen. Un échec à l'agrégation de philosophie en 1950 lui ferme les portes de l'université. Il gagne alors sa vie à la Radiodiffusion Française puis à Europe I. Il se définit comme un "contrebandier de la philosophie", cherchant à faire passer Platon, Aristote, Spinoza et Kant dans des histoires et des contes. Il juge la valeur de ses oeuvres en fonction inverse de l'âge de ses lecteurs les plus jeunes. Il passe ainsi pour un auteur pour enfants, ce dont il se défend. "Je n'écris pas pour les enfants, dit-il, j'écris avec un idéal de brièveté, de limpidité et de proximité du concret. Lorsque je réussis à approcher cet idéal - ce qui est hélas rare - ce que j'écris est si bon que les enfants aussi peuvent me lire." C'est ainsi qu'il considère ses contes PIERROT OU LES SECRETS DE LA NUIT et AMANDINE OU LES DEUX JARDINS comme ses meilleures oeuvres parce qu'elles sont d'inspiration métaphysique et passionnent des enfants de six ans. VENDREDI ou LA VIE SAUVAGE a dépassé en France les 3 millions d'exemplaires. Michel Tournier vit dans la Vallée de Chevreuse à 40km au sud-ouest de Paris dans le presbytère d'un minuscule village où il était le voisin d'Ingrid Bergmann. Distinctions : - Grand Prix du roman de l'Académie Française en 1967 pour son roman VENDREDI OU LES LIMBES DU PACIFIQUE. - Prix Goncourt en 1970 a l'unanimité pour son roman LE ROI DES AULNES (filmé en 1996 par Volker Schlöndorff ). - Membre de l'Académie Goncourt en 1972. - Médaille Goethe en 1993. - Docteur Honoris Causa de l'Université de Londres en 1997. (sources : académie Goncourt) Vendredi ou les limbes du Pacifique : (1967)
  5. En N, voici la liste des auteurs déjà proposés : - Amélie Nothomb : Stupeur et tremblements ( ), Mercure ( ) - Gérard de Nerval Je reprends Gérard de Nerval (1808-1855) : il fut le précurseur de toutes les formes de surnaturalisme moderne. Né à Paris, de son vrai nom Gérard Labrunie, il ne connut jamais sa mère, qui mourut en Allemagne deux ans après sa naissance. Elle avait en effet souhaité accompagner son mari, médecin militaire, dans les campagnes napoléoniennes. élevé par son grand-père, il passa son enfance à Mortefontaine, dans le Valois, région qui servira de cadre à la plupart des récits des Filles du feu et dont les tableaux de Camille Corot ont exprimé l'atmosphère vaporeuse : forêts profondes où l'enfant aperçoit parfois l'énigmatique baronne de Feuchères, châteaux Louis XIII entourés de pelouses où les jeunes filles dansent en rond les soirs d'été. élève au lycée Charlemagne, à Paris, il y fit la rencontre de Théophile Gautier, avec qui il se lia d'amitié. De retour en France, il eut, en 1841 une première crise d'hallucinations et de délire, au cours de laquelle il associa des images de la femme mythique qui vivait en lui à un univers imaginaire dont il se croyait le souverain. Interné à la clinique du docteur Blanche de février à novembre, Nerval considéra cet épisode comme une expérience d'ordre poétique, sorte de franchissement des "portes de corne et d'ivoire qui nous séparent du surréel." En 1843, il entreprit une visite de l'Orient (égypte, Liban, Rhodes, Syrie, Turquie) qui inspira la rédaction du Voyage en Orient, publié en 1851. Interné à plusieurs reprises (janvier-février 1852, février-mars 1853, août 1853-mai 1854, fin 1854), il n'en continua pas moins ses allers et retours entre la France et l'étranger, principalement l'Allemagne, la "Terre-Mère", profitant du répit que lui laissait sa maladie pour repartir vers de nouveaux horizons. Ses textes les plus importants parurent à la fin de sa vie: un recueil de douze sonnets (Les Chimères), des nouvelles poétiques (Les Filles du feu , qui compte l'admirable Sylvie ( 1854). Enfin son dernier récit, Aurélia , commençait à paraître en revue quand Nerval fut retrouvé pendu à une grille, rue Basse-de-la-Vieille-Lanterne , dans « le coin le plus sordide qu'il ait pu trouver », comme l'a noté Baudelaire. Marquée par le sentiment profond de la dualité de l'âme humaine, l'¿uvre de Nerval est fondée sur une série d'antithèses entre la réalité et le songe, le présent et le passé, la vie et la mort, la lumière et l'obscurité, et exprime une quête de l'imaginaire où la femme joue un rôle fondamental. Sa conception du temps, où prédominent la répétition et le souvenir, peut faire penser à certains aspects du cycle romanesque de Proust. Mais Nerval donne à sa quête de la vérité et de l'identité une dimension fantastique qui confine parfois à l'hermétisme et tend à rendre floues les frontières qui séparent le réel du merveilleux et de la folie. Pour cela, les surréalistes contribueront à donner à cette ¿uvre longtemps négligée la place majeure qui est la sienne. (Sources : Magister) Le poème que je propose m'a beaucoup surpris par son intransigeance et je ne partage pas ce qu'il dit en ce qui concerne Racine. J'avais le sentiment de revivre une querelle entre les anciens et les modernes. Selon Nerval, le talent - "cet art et grand et difficile" est précieux et certainement pas à la portée de n'importe qui. C'est peut-être pour cela que le poème s'appelle "les écrivains" : écrire est à la portée de tout le monde, mais avoir du talent en écriture est réservé à une élite. Les écrivains (1825) Où fuir ? Où me cacher ? Quel déluge d'écrits, En ce siècle falot vient infecter Paris, En vain j'ai reculé devant le Solitaire, é Dieu du mauvais goût ! Faut-il donc pour te plaire Entasser des grands mots toujours vides de sens, Chanter l'homme des nuits, ou l'esprit des torrents, Mais en vain j'ai voulu faire entrer dans ma tête, La foudre qui soupire au sein de la tempête, Devant le Renégat j'ai pâli de frayeur ; Et je ne sais pourquoi les esprits me font peur. é grand Hugo, poète et raisonneur habile, Viens me montrer cet art et grand et difficile, Par lequel, le talent fait admirer aux sots, Des vers, peut-être obscurs, mais riches de grands mots. é Racine, Boileau ! vous n'étiez pas poètes, Déposez les lauriers qui parèrent vos têtes, Laissez à nos auteurs cet encens mérité, Qui n'enivra jamais la médiocrité ; Que vos vers relégués avec ceux de Virgile, Fassent encore l'ennui d'un Public imbécile, lis sont plats, peu sonnants, et souvent ennuyeux, C'était peut-être assez pour nos tristes ayeux, Esprits lourds et bornés, sans goût et sans usage, Mais tout se perfectionne avec le temps et l'âge. C'est comme vous parlez, ô sublimes auteurs, Il ne faut pas, dit-on, disputer des couleurs, Cependant repoussant le style Romantique J'ose encor, malgré vous, admirer le classique Je suis original, je le sais, j'en conviens, Mais vous du Romantisme, ô glorieux soutiens, Allez dans quelques clubs ou dans l'Académie Lire les beaux produits de votre lourd génie, Sans doute ce jour-là vous serez mis à neuf, Paré d'un long jabot et d'un habit d'Elbeuf Vous ferez retentir dans l'illustre assemblée, Les sons lourds et plaintifs d'une muse ampoulée. Quoi, misérable auteur que vieillit le travail, Voilà donc le motif de tout cet attirail, Surnuméraire obscur du Temple de la gloire, Tu cherches les bravos d'un nombreux auditoire. Eh quoi, tu ne crains pas que quelques longs sifflets, Remplissent le salon de leurs sons indiscrets Couvrant ta lourde voix au sortir de l'exorde, En te faisant crier, grâce, Miséricorde ! Et c'était pour l'appât des applaudissements ? Que dans ton cabinet tu séchas si longtemps ; Voilà donc le motif de ta longue espérance Quoi tout fut pour la gloire, et rien pour la science ? Le savoir n'aurait donc aucun charme puissant S'il n'était pas suivi d'un triomphe brillant, Et tu lui préféras une vaine fumée, Qui n'est pas la solide et bonne renommée Sans compter direz-vous combien il est flatteur D'entendre murmurer : C'est lui, ce grand auteur, D'entendre le publie en citer des passages, Et même après la mort admirer ses ouvrages ; Pour le défunt, dis-tu, quel triomphe éclatant, Sans doute pour le mort c'est un grand agrément Sa gloire embellira sa demeure dernière, La terre qui le couvre en est bien plus légère. Ah ! C'est trop vous moquer de nos auteurs nouveaux, Dis-tu, lorsque vous-même avez tous leurs défauts, Mais en vain vous voulez censurer leurs ouvrages, Vous les verrez toujours postuler des suffrages Vous les verrez toujours occupés tout entiers, A tirer leurs écrits des mains des épiciers. Mais vous, qui paraissez faire le moraliste, De l'état d'Apollon ennuyeux rigoriste Que retirez-vous de vos discours moraux ? La haine des auteurs, et l'amitié des sots. é toi qui me tint lieu jusqu'ici d'auditoire Me crois-tu donc vraiment insensible à la gloire ! Si ma Plume jamais produisait des écrits ; Qui ravissent la palme à tous nos beaux esprits. J'aimerais à gagner un hommage sincère, Mais je plains ton orgueil, écrivain téméraire Qui crois que les bravos qu'à dîner tu reçois, Témoignent ton mérite, et sont de bon aloi. Et cet Auteur encor qui sur la Place invite A son maigre dîner, un maigre Parasite Et qui lui dit ensuite à la fin du repas, " Amis, parlez sans fraude, et ne me flattez pas, " Trouvez-vous mes vers bons ? Dites en conscience " Peut-il à votre avis dire ce qu'il en pense ? En plein barreau Damis est traité de voleur Il prend pour sa défense un célèbre orateur Comment défendra-t-il une cause pareille ? Par des mots, de grands mots, et l'on dira, Mervei11e ! Eh ! Quoi peuple ignorant, vous gardez vos bravos, Et vos cris répétés pour encenser les sots, Croyez-vous qu'en chantant une chanson risible, Un Pauvre à ses malheurs me rende bien sensible Non, à d'autres plus sots il pourra s'adresser, Et le vrai, le vrai seul pourra m'intéresser. Recueil Poésies de jeunesse
  6. chirona

    La citation du jour

    "Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres" Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté
  7. estive : n. f. (de estiver). Pâturage d'été, en montagne estiver : v.t. (provenç. estivar). Mettre les animaux d'élevage, l'été, dans les pâturages de montagne. v. i. Passer l'été dans les pâturages de montagne, en parlant des animaux d'élevage. pastoralisme :n.m. Elevage de ruminants sur des terres faiblement productives dont la végétation naturelle est utilisée comme unique ou principale source de nourriture. dégazage : n.m. techn. 1/ action de dégazer (éliminer les gaz dissous d'un liquide ou d'un solide) un liquide ou un solide. 2/ élimination des hydrocarbures gazeux des citernes d'un pétrolier, après déchargement
  8. A sa naissance, Zeus fut confié par sa mère à la chèvre Amalthée car elle avait peur que l'enfant ne soit mangé par son père Cronos. Un jour, Zeus cassa une des cornes de sa nourrice. Plus tard, pour se faire pardonner, il donna à cette corne le pouvoir de donner en abondance des fleurs et des fruits. Selon une autre version, la corne d'abondance fut arrachée par Héraclès au dieu-fleuve Achéloos qui, pour lui disputer Déjanire, s'était changé en taureau. Vaincu, le dieu demanda au héros de lui rendre sa corne en échange de celle de la chèvre Amalthée, qui devint la véritable corne d'abondance. " La corne d'abondance" représente donc la richesse et la fécondité.
  9. Marion Zimmer Bradley, Les âges du chaos (chroniques de Ténébreuse) Couverture de Siudmak Que feriez-vous... si vous aviez le pouvoir de créer des orages? Et si vous aviez tué votre mère en naissant? Qua feriez...si vous aviez le don de communiquer avec les faucons? Ce grand oiseau est attaché sur son perchoir, ses ailes battent, et vous luttez pour rester humaine, pour ne pas vous fondre dans la rage de la bête furieuse, pour avoir la force d'accepter le supplice et de réconforter le supplicié. Que feriez-vous...si vous aviez un talent caché? Oh, bien sûr, vous avez un, nous en avons tous, chacun doit découvrir sa vocation et ça ira mieux. Mais que feriez-vous...si ça n'allait pas mieux? Si vous découvriez que votre naissance a été programmée par des gens qui ne cherchent pas vraiment à vous comprendre, et qui simplement ont calculé votre destin d'avance. Ils voulaient que vous ayez du génie et voilà qu'ils ont réussi leur coup. Maintenant, il ne reste plus qu'à en payer le prix. Vous êtes malade de la liberté. Maintenant, que feriez-vous...si l'on vous envoyait dans une Tour? En vous disant que le seul digne d'exercer un pouvoir, c'est celui qui sait se retenir. Et que ça s'apprend? La liberté...
  10. chirona

    Sauvons les lettres.

    En voilà un argument de poids ...
  11. Voici une autre étymologie intéressante qu'Amélie Nothomb évoque dans son roman Le fait du prince. C'est le mot améthyste :n.f. (du grec amethustos qui signifie "pierre qui préserve de l'ivresse"). Pierre fine, variété violette de quartz.
  12. ad libitum : loc.adv. : à volonté ; au choix
  13. Le fait du prince, Amélie Nothomb : incipit : "Si un invité meurt inopinément chez vous, ne prévenez surtout pas la police. Appelez un taxi et dites-lui de vous conduire à l'hôpital avec cet ami qui a un malaise. Le décès sera constaté en arrivant aux urgences et vous pourrez assurer, témoin à l'appui, que l'individu a trépassé en chemin. Moyennant quoi, on vous fichera la paix." "Ce qui ne m'intéresse pas n'est pas moi." "Existe-t-il vacances plus profondes que de prendre congé de soi-même ?" "Peut-être le secret d'une personne ne tient-il pas à ce qu'il y a à dire à son sujet." "Dans les musées régnait une odeur de momie. Même en l'absence de cadavres, ce qui était rare dans ces lieux où le macchabée représentait le comble du chic, ça puait la mort, non pas la mort bouleversante des cimetières ou la mort hirsute des combats, mais la mort ennuyeuse des commémorations officielles." "... le temps ne doit pas être employé. Il ne faut pas s'occuper, il faut se laisser libre."
  14. Il faut absolument lire ce livre, il est vraiment très bien, comme tout ce que fait ce grand auteur. Merci Aya
  15. Bienvenue parmi nous.

  16. En I, voici les auteurs déjà cités : - Eugène Ionesco - John Irving - Jacques Izoard Je propose donc un dramature norvégien : Henrik Johan Ibsen (1828-1906) Voici le résumé de la pièce Une maison de poupée (1879) (sources : Wikipédia)
  17. Malheureusement non ! Il faut remonter à chaque fois le topic pour connaître les auteurs déjà cités. Ceci dit, même s'il y a des répétitions - et elles arrivent déjà - ce n'est pas grave : cela veut dire que le forumeur apprécie tout particulièrement l'auteur et veut donner une autre référence de son oeuvre. Après, le topic s'allongeant, je peux comprendre que l'on n'ait pas envie de tout revoir pour savoir qui a été cité. Gabriel Garcia Marquez : Gabriel José de la Concordia García Márquez est un écrivain colombien (essentiellement romancier et novelliste) lauréat du prix Nobel de littérature en 1982, né le 6 mars 1927, et non pas 1928. également journaliste et activiste politique, il a beaucoup voyagé en Europe et vit actuellement à Mexico où il se bat depuis huit ans contre un cancer. Il est affectueusement surnommé "Gabo" par ses lecteurs et par la presse. On associe fréquemment le nom de García Márquez au réalisme magique. Il vient de lancer une édition mexicaine de son hebdomadaire colombien Cambio. Il est le père du réalisateur Rodrigo García. (sources : Wikipédia) Je vous propose le seul roman que j'ai lu : L'amour au temps du choléra (1985)
  18. Jouer les Cassandre signifie "prédire un malheur sans que personne n'y croit" Cassandre était une prophétesse. Comme elle a éconduit Apollon, il la condamna à n'être jamais prise au sérieux lors de ses prédictions. Les Troyens la crurent folle quand elle prédit la guerre de Troie et ses nombreuses conséquences. A toi Goldored
  19. Je continue avec un poète que j'adore : Charles Pierre Baudelaire, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 dans la même ville, est un poète français. Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs. Dans Le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du mal : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; ¿ c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieux y côtoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect... ». Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie française, Baudelaire est devenu un classique. Barbey d'Aurevilly voyait en lui « un Dante d'une époque déchue » [1]. Au travers de son ¿uvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (é une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (M¿sta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne) . (sources : Wikipédia) Voici "Au lecteur", introduction aux Fleurs du mal. La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ; Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste Qui berce longuement notre esprit enchanté, Et le riche métal de notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas ; Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas, Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange Le sein martyrisé d'une antique catin, Nous volons au passage un plaisir clandestin Que nous pressons bien fort comme une vieille orange. Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes, Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons, Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie. Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, II en est un plus laid, plus méchant, plus immonde ! Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris, Il ferait volontiers de la terre un débris Et dans un bâillement avalerait le monde ; C'est l'Ennui ! L'¿il chargé d'un pleur involontaire, II rêve d'échafauds en fumant son houka. Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !
  20. Le fait du prince, Amélie Nothomb
  21. Voici un petit topo sur le mot macchabée dont je ne connaissais pas du tout l'étymologie : sources : Wikipédia
  22. Ta réponse est en partie juste. Qui était Cassandre ? Que lui est-il arrivé ?
  23. Désolée, je ne savais pas que je devais laisser un petit commentaire. Je passais juste par curiosité. A+

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