roméo24

J'aimerais trouver un commentaire à la hauteur de ce texte... Je n'avais rien lu d'aussi émouvant depuis des semaines, une éternité... Merci.

Ce qui prouve que, finalement, la vie se résume peut-être à essayer de trouver sa place...

J'ai fumé le cigare avec Che Guevarra, un soir d'été, alors que La Havane était plongée dans une touffeur infernale. Nous avons bu du rhum et il m'a appelé "amigo". Sinon, j'ai cru faire la queue à la caisse de Monoprix derrière Jean Roucas. Ma déception fut immense : ce n'était pas lui.

Je vais prendre le contre-pied, aller à contre-courant, mais plus que de honte, j'ai envie de parler de fierté. Car je suis fier d'elle, chaque jour, pour tout ce qu'elle représente, pour tout ce qu'elle est. Je n'ai pas eu le temps de te le dire, Mon Amour, mais tu le sais... Je t'aime...

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J'ai cru naïvement, l'espace d'un instant, qu'il s'agissait d'une référence à Nabokov... L'un des plus beaux passages du livre, à mon sens : "Elle était Lo le matin...", etc. figure toi que j'y ai aussi fait référence Mais si j avais pu simplement mettre lolita ca m aurait suffit j ai hésité entre lolitalo et lolitalola ! très beau livre je confirme ! Lolitadolorès eût été moins glamour, tu as bien fait.

J'ai cru naïvement, l'espace d'un instant, qu'il s'agissait d'une référence à Nabokov... L'un des plus beaux passages du livre, à mon sens : "Elle était Lo le matin...", etc.

Nooooon ?!? Tu es sûre d'avoir bien cherché ?

Pour moi, l'homme idéal aurait la force de Superman, la vaillance de D'Artagnan, le charme ténébreux de Romain Duris, l'intelligence de Sartre, l'humour de Dupontel, le regard de Paul Newman, les talents oratoires de Démosthène, la poésie de Prévert, la beauté de Dorian Gray, la folie de Dali, l'imagination du baron de Münchhausen, le panache de Cyrano, l'irrévérence de Paul Smaïl, la passion d'Orphée, la voix de Barry White, la ruse d'Ulysse et le côté obscur d'Anakin Skywalker. Heureusement que je ne suis pas une femme !

Si tu veux être vraiment tranquille : La Souterraine, un trou en surface, dans la Creuse. Certes, il n'y a ni la mer, ni la montagne, ni rien du tout, mais qu'est-ce que tu vas être peinard ! Un peu trop, sans doute... D'ailleurs, tu vas carrément t'ennuyer à mourir... Le retour de vacances n'en sera que plus facile !

"Limelight", de Chaplin.

"Antigone" : tu vas voir, c'est hilarant.

Je laisse l'une de mes clopes se consumer et colorer finement la quiétude de cette fin d'après-midi. Tu as été ma dernière cigarette, cette douceur brûlante qui m'apaise, puis soudain s'évanouit.

Pour ma part, j'irais plutôt vers "L'attrape-coeurs", de JD Salinger. Parce que c'est, à mon sens, LE best-seller absolu (j'avoue avoir hésité un instant et failli choisir "Le Monde selon Garp", de John Irving, qui est lui aussi le roman-culte de toute une génération) et parce que nous sommes tous, un peu, des Holden Caulfield.

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Sans toi, je serre dans mes bras notre amour comme une évidanse. Un slow solitaire et silencieux, à pas de loups. Accords et à cris, mon c¿ur balance : je tangue, m'élance, reviens, te retiens¿ Mais sans toi, mon tempo ne vaut pas un clou. Mes mots swinguent mal, mes rimes sonnent faux. Mon dernier vers n'enivre pas ces heures à moitié vides de sens qui nous séparent. Mon Amour, mon Absente¿ Les lignes valsent devant mes yeux, tandis que mes mégots s'entassent dans mon cendrier bleu. Comme nos nuits. Je pianote sur mon clavier un solfège malhabile, pas à pas, je progresse, je viens à toi¿ Que l'on jazz dans mon dos, si l'on veut : je m'en fous ! Je n'ai pas perdu la raison : je vois, je te vois, te décrypte, tout s'éclaire¿ J'ai trouvé mon Amour. Je t'aime¿

« Vous n'avez pas de nouveau message »¿ Pour la troisième fois en une poignée de minutes, ma boîte vocale me refuse ta voix. Mes textos se perdent dans le vide de ce samedi après-midi et peu à peu je me referme, je m'assombris. Je sais que tu es là, quelque part, en attente toi aussi. Tu connais comme moi l'urgence de nos rendez-vous, l'impatience qui ne nous quitte pas, l'absolue nécessité de notre amour. Tu me manques. Je t'aime¿

Un coup de foudre du soir, si je peux me permettre : l'attente est bien trop longue jusqu'à demain matin... Ce soir, tout m'invite à partir quand je n'ai qu'une envie : rester encore un peu auprès de toi, incognito, par procuration, sans même que tu le saches. Mon téléphone rugit et je ne réponds pas. Il me harcèle de textos que je ne lis même pas. C'est mon défi facile, ma révolte de 20h, ma mutinerie immobile : une manière silencieuse de ne pas dire à la terre entière que son agitation est vaine, que j'ai changé de planète, de ciel, d'horizon, d'atmosphère. Depuis toi¿ N'en déplaise à Pauwels, je plagie l'un de ses titres, car tel est mon plaisir. Et je t'offre cet Amour Monde, où je flotte, perpétuellement proche de la chute, mais toujours en suspens, accroché à tes lèvres, à tes mots, à tes oui comme à tes non, à tes non-dit que moi seul peux comprendre, à tes sens cachés, à tes énigmes, à ton rire que j'aime par dessus tout, à tes photos dont je ne peux me détacher, à toutes ces attaches invisibles qui n'existent qu'entre nous¿ Quelque part dans la nuit, je viendrai te chercher. Un onirique frôlement passera sur ta peau, je prendrai ta main et nous irons parmi les ombres, sans un bruit, sans un mot, apprendre les mystères les plus improbables, parcourir les arcanes de nos c¿urs, nous découvrir, toujours, plus loin, plus loin¿ Et triompher de tout, ensemble, mon Amour¿

Be strong and resist always ! (vieux slogan punkanarkov)