Calamité

Synthétique, précis... Tout est dit... Merci ManhattanStory!

Trouver l'amour.... Histoire d'une errance d' « ils » en « ils »? Passons sur les quelques "ils" du départ que je nommerais « erreurs de navigation »¿ Le « il », le bon « il », celui que toute femme attend, j'ai cru l'avoir déniché (car je le cherchais plus ou moins consciemment à l'époque) il y a 15 ans... L'alchimie des corps était parfaite. Nous étions socialement issus des mêmes milieux. Nous voulions des enfants, une maison¿ nous partagions une multitude de projets « familiaux »... "Il" était douceur, attention, concession, ne vivant que pour assouvir mes désirs, éteignant les siens ou incapable de les formuler¿ Puis « il » est devenu docile, malléable à souhait, fragile et friable. Je n'avais plus deux mais trois enfants à la maison ! En réalité, c'est un rêve que j'avais épousé. Celui du couple socialement idéal. Je me rends compte maintenant que pendant 15 ans je suis restée figée dans cette virtualité d'abord confortable, puis pesante et finalement étouffante. Depuis je connais l'amour¿ « il » est arrivé par hasard¿Parfois j'en rage et je me dis « Pourquoi si tard ? » Je crois que je connais maintenant la réponse¿il fallait que je grandisse, que je sois prête, prête à recevoir l'autre sans rien en attendre. Mon nouveau « il », je ne l'ai pas cherché, je ne l'ai pas trouvé, il s'est présenté et je l'ai reconnu¿ « il est » tout simplement¿ il est¿une évidence¿ une véritable terre promise¿une terre accueillante, riche et fertile, source perpétuelle de plaisirs et de découvertes¿ Sa plus belle déclaration d'amour fut de me dire «je suis heureux que tu existes¿merci d'exister» Merci d'exister E

Je l'ai trouvé... J'ai su renoncer au prince charmant J'ai su renoncer au couple socialement idéalement construit Je l'ai reconnu...c'était lui...comme une évidence qui s'imposait à moi...un véritable amour verbalement déshabillé, âmes mises à nues, esprits dénudés et enlacés... La suite n'en sera que sublime...dans la lumière, main dans la main pour traverser les zones d'ombres du chemin

Merci pour l'auteur Barney...

Quelques réflexions personnelles sur l'homme idéal¿. Et si l'on commençait seulement par entrevoir ce qu'est « être homme » pour une femme. Aux siècles passés, il devait être surtout protecteur pour espérer devenir géniteur¿et peu se posaient la question de l'amour¿ Les choses sont bien différentes depuis l'allongement de la durée de vie de l'espèce humaine, l'acquisition par les femmes de l'indépendance (notamment financière) et du « droit » à la jouissance¿ Nous, femmes, voulons à 20 ans un bel Apollon instructeur Puis vers 30 ans, pour notre progéniture, un père vaillant armé des meilleurs gènes qui soient Et à partir de 40, c'est un amant-compagnon que l'on convoite Comment voulez-vous qu'ils s'y retrouvent ? Comment voulez-vous qu'un seul puisse assumer tous ces rôles ? Un peu notre faute tout ça¿.et je comprends aisément qu'il soit tant dans la terreur de nous avouer leur amour désormais¿.nous sommes tellement¿instables ! Qu'il soit homme caméléon ne serait donc pas si mal ? L'homme idéal, serait-il alors celui qui a compris tout cela et toujours au fil des ans sait s'adapter à la femme qui l'aime et bien évidemment qu'il aime ? En fait il n'y aura jamais d'homme idéal¿seulement des couples idéalement construits¿. Un couple où l'admiration mutuelle jamais ne s'éteindrait, où la routine serait bannie, où certaines passions seraient partagées, où les désirs seraient écoutés, entendus et critiqués, où les corps à corps seraient étincelants¿ Sans étincelle point de feu dans l'amour¿ Tout cela est bien beau, mais tellement utopique¿vous ne trouvez pas ?