Être édité serait une première chose mais de là à encore l'être dans 3 000 ans ! Surtout que je pense que l'homme aura causé sa disparition d'ici là. :p
Effectivement, il y a une volonté de mièvrerie dans ces derniers vers mais je ne la considère que comme une apparence, un premier niveau de lecture.
Quand je les ai écrits, je pensais à tout autre chose : si les yeux sont le miroir de l'âme et que l'amour rend aveugle, l'image qu'on a de l'être aimé est biaisée, d'une beauté (extérieure comme intérieure) imaginaire, d'où une dimension fantastique.
En outre, j'aime à relier amour et égocentrisme dans mes textes et soutiens donc dans la dernière strophe la thèse qu'on aime autrui pour l'image de nous-mêmes qu'il nous renvoie ; on croit voir l'autre alors qu'on se regarde soi-même, d'où ses yeux sont des miroirs déformants