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Ocytocine

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Tout ce qui a été posté par Ocytocine

  1. C'est "ad vitam aeternam" avec un A au début. Tu as eu raison de douter. ;)

  2. Je UP ce point intéressant. Que ce soit un suicide ou pas, je m'en moque éperdument. Ce que je relève c'est qu'il y a bien un tiers, qui prend une décision et qui agit. C'est bien autre chose que se jeter sous les roues d'un train parce que le conducteur ne sait pas ce qui va se passer et ne peut décider de donner la mort ou pas. Oublier qu'il y a quelqu'un qui appuie sur le piston de la seringue c'est déresponsabiliser complètement ; ce serait comme de renverser un piéton avec une voiture et de dire "Oh, c'est pas moi, c'est la voiture!". Canonas relève un point important et personne n'a rebondi dessus, trop occupé à suicider ou se suicider ou se faire suicider. La personne qu'on euthanasie ce n'est pas forcément elle qui fait le choix, elle peut le déléguer à quelqu'un. Je me rappelle un reportage sur des urgences vétérinaires où un petit chien avait eu un accident très grave. Il annonce à son propriétaire qu'il n'a que 3% de chances de s'en sortir et lui demande s'il veut l'euthanasie. Il avouera avoir été soulagé de ne pas prendre la décision lui-même. Finalement le maître ne peut s'y résoudre et lui demande de tout tenter : ce chien qui n'avait que 3% de chances a survécu et s'est complètement rétabli... Admettons que selon le pronostic vital annoncé par le médecin la personne de confiance décide l'euthanasie et qu'en réalité le patient pouvait survivre et se remettre (cf. l'exemple donné plus haut par Elaïs) ? Un pronostic vital, c'est bien un pronostic. Une personne autre que l'individu concerné et le corps médical prennent une responsabilité que peut-être l'individu n'aurait pas choisi, lui, et sur des bases fragiles. L'expression de la volonté pose problème et interroge la question de la légalisation.
  3. Ce que je ne trouve pas logique c'est dire que la victime accomplit l'acte elle-même, alors qu'un tiers intervient.
  4. Il faudrait que tu m'expliques cela. Quand un individu A dit à un individu B qu'il souhaiterait mourir et qu'il a besoin que B fasse quelque chose, B peut accepter ou refuser.
  5. D'habitude c'est lapinkiller qui dit ça, quand ses arguments sont défaillants et qu'il n'arrive pas à l'emporter : "tu ne comprends rien à ce que je dis". C'est pas grave, je suis une imbécile qui ne sait pas lire, si tu veux. Mais je reste sur mon opinion, l'intervention d'un tiers compte. Tu ne peux pas mettre sur le même plan couteau ou corde objets inanimés et soignant ou famille, des individus avec une conscience et un libre-arbitre. Imbécile et tétue.
  6. Ce n'est pas ma faute si ta définition n'est pas logique par rapport à ce que tu expliques. Je te donne juste mon ressenti de lectrice.
  7. cela me semble quand même différent : la personne à qui on le demande a le libre arbitre de faire ce qu'elle veut et comme elle veut. Tu pars du principe que le demandeur est sûr de la suite. Ce n'est pas tout à fait ça. Il ne choisit pas le moment, il ne choisit pas le moyen. Pour moi la présence du tiers est importante.
  8. Tu mets indirectement en gros, mais pas par la victime elle-même ? Pourtant dans une euthanasie une autre personne intervient, ce n'est pas la victime qui opère. Pour le coup, SN3 a raison, c'est juste du français. Le malade n'a pas intérêt à être psychotique : si une part de lui dit "je veux mourir" et l'autre "je veux vivre", c'est une autre personne qui tranche et commet l'acte. Si le malade est sous l'influence d'un proche ou d'un gourou et réclame la mort, c'est encore une autre personne qui aura la mort sur la conscience et peut-être que dans d'autres circonstances le malade n'aurait rien demandé. L'intervention d'un tiers, ça complique tout.
  9. Légaliser l'euthanasie c'est autoriser n'importe quel quidam à mettre fin aux jours d'un malade. La plupart des gens sont favorables à l'euthanasie à cause du principe de soulagement des souffrances, mais que diraient-ils si quelqu'un mettait fin aux jours de leur proche, en invoquant son état, sans que le malade ait expressement réclamé ce geste ? Ils n'auraient aucun recours.
  10. Je ne comprends pas ta question, l'euthanasie étant illégale en France. Ce qu'on peut assimiler à euthanasie est fait aujourd'hui au nom de l'interdiction de l'acharnement thérapeutique.
  11. Je pense que ce n'est pas le féminisme en soi qui a changé. Le problème vient à la fois de la vision déformée qu'on en a et de l'émergence de courants extrêmistes qui n'ont rien à voir mais se revendiquent féministes. Qu'il y ait une réaction à ce mouvement ne me surprend pas. Il y aura toujours des gens pour s'accrocher aux traditions, au passé, aux valeurs profondément enracinées dans la société.
  12. cela dépend pour quelle raison on t'a fait des césariennes, donc je ne peux pas te répondre. Oui. D'autant que les vedettes citées ont la quarantaine...
  13. Bon anniversaire ! Arf, le changement d'heure ne suffira pas à excuser mon retard.

  14. Malheureusement, il est finalement rare de choisir. Bon nombre de personnes réduites à l'état de "légumes", comme tu le dis, ne sont plus en mesure d'exprimer leur volonté (perte de conscience, démence, etc.).
  15. collège national des gynécologues et obstétriciens français Une césarienne est une opération chirurgicale. Toute opération chirurgicale n'est pas anodine, en raison de l'anesthésie et du risque infectieux. Et justement en France on fait trop de césariennes par confort (ou pour réduire les coûts). Si les bébés peuvent rester jusqu'au terme et accoucher naturellement, pourquoi insister sur une césarienne ? Tes remarques hors de propos sont forcément anxiogènes pour une femme qui s'apprête à accoucher pour la première fois. Tu viens dire que les bébés sont en danger : ça te ferait quoi à toi ?
  16. Hommes et femmes sont des êtres humains, mais différents. Et traités différemment. Thon rouge et forêt amazonienne sont tous deux des espèces vivantes et pourtant là tu vois la différence. Ils ont le même droit à vivre, mais tout le monde trouve normal qu'on ne les mette pas sur le même plan ; étrange. On peut être différents, mais avoir les mêmes droits, cela dépend de la nature des différences. En tout état de cause, une différence biologique ne provoque pas une différence de droits Cela veut dire que pour toi, maintenant l'homme est plus désavantagé que la femme ? S'il elle obtient des droits, l'homme en perd ? Il ne s'agit pas d'une balance ou il y en a forcément un en bas et l'autre en haut, mais faire monter la balance pour que les plateaux soient à la même hauteur. Cela vient du fait que beaucoup mélangent féminisme et gynarchie et s'imaginent que les femmes souhaitent obtenir d'abuser là où les hommes abusent ou bien une supériorité sur l'autre sexe. C'est une fausse interprétation. Quand à la recherche d'égalité, c'est faire monter une femme sur le podium sur la même marche que l'homme. C'est partager la même marche, non répartir les sexes sur les différentes marches. Que tu le veuilles ou non, les inégalités sont encore majoritairement en défaveur des femmes. Moi ce que je regrette c'est que le féminisme soit présent et actif dans les pays développés, et pas dans les autres ou les ingalités sont bien plus grandes encore. Cela me semble bien plus injuste que de reprocher au féminisme de ne pas défendre les droits des hommes. Je n'en sais rien. Cela existe déjà il me semble, mais comme je constate que le racisme anti-black est plus féroce que le racisme anti-asiatique, par exemple, cela ne me semble pas incongru. La crédibilité est aussi une question de proportion. Un mouvement intervient là où le besoin se fait le plus sentir, Grenouille l'a expliqué. Moi ce qui me désole c'est cette perpétuelle guerre des sexes, où il est plus question de supériorité que de droits. :D Le féminisme n'aurait pas lieu d'être s'il n'y avait pas eu inégalités flagrantes en grande proportion et pendant des siècles. Certes, les hommes d'aujourd'hui ont l'impression de trainer le boulet de leurs aïeux et c'est injuste, mais s'il n'existait pas encore des inégalités en proportion conséquente, le féminisme n'aurait plus lieu d'être*. Tout le monde n'a pas envie de l'admettre et c'est dommage, mais pour avoir vécu moi-même discrimination à l'embauche et au salaire en faveur d'un homme, je peux témoigner que cela existe ici et au XXIe s. * et encore, il est tellement remis en question et incompris, qu'il n'a guère l'efficacité qu'il a pu avoir il y a quelques decennies.
  17. Sur la page d'accueil, sous ton pseudo en haut à droite, il y a une liste de fonctionnalités dont "inviter un ami".
  18. Une expérience de combien de temps ? Une infirmière n'est pas une sage-femme. Si l'accouchement n'a pas été déclenché c'est qu'il y a une bonne raison. Les généralités sur les grossesses... restent des généralités. Stresser une femme enceinte, je ne pense pas que cela fasse partie des tâches IDE. Bon courage, Virginye. Si ça tombe c'est pour cette nuit, attention aux fantômes et aux chauve-souris sur la route.
  19. Non, le féminisme s'occupe des injustices subies par des femmes. Le féminisme défend les droits de femmes et l'accès à une parité de droits avec les hommes, pas les inégalités en général. Oui, c'est une spécialisation. Qu'il ait la prétention de défendre l'égalité de droits en général, je ne l'ai jamais vu. Je jette un coup d'oeil à la définition dans Wikipédia: Je ne vois pas les droits des hommes. Et comme je le disais, ça ne parait pas incongru de défendre le thon rouge et pas la forêt amazonienne, pourquoi faire une exception pour ce mouvement-ci, c'est étrange. Que ça paraisse ignoble, ok, je le conçois, mais la prééminence masculine n'a pas choqué pendant bien longtemps... SOS racisme s'occupe de racisme en général, si l'association s'occupait uniquement de racisme anti-black, ils auraient un autre nom. Elle choisit une cause généraliste, d'autres vont se spécialiser. Qu'une association défende les hommes battus et pas les femmes battues ça ne me pose aucun problème, ça fait des défenseurs pour tout le monde. A mon tour de ne pas voir en quoi c'est difficile à comprendre.
  20. Non, jamais, bien sûr. Ce sont tous des monstres.
  21. La différence c'est qu'il y a exécution du choix par l'auteur dans le suicide, tandis que dans l'euthanasie il y a entre deux une interprétation. Une erreur d'interprétation et voilà le cas de conscience. Je pense justement à ces cas de tentative de suicides qui sont des appels au secours, sciemment irréalisables. Il y a donc pour moi une question éthique. A partir de quel moment juger que la demande est recevable et que l'auteur irait jusqu'au bout s'il en était capable ? Puis ensuite ôter la vie ? Attention, je ne critique pas tes propos. Je pense que je serais plutôt partisane de l'euthanasie, mais j'essaie de me mettre aussi à la place de celui-ci qui ôte la vie (d'autant que je me destine à un métier paramédical) et cela ne me semble pas un choix si évident, au point de jeter la pierre à qui le rejette. Tu vois ?
  22. Cela dit, c'est assez simple d'être pour l'euthanasie quand on ne se trouve pas en position de donner la mort. Cela donne un sacré cas de conscience et ne doit être facile pour personne.
  23. Quand tu utilises le signe égal, tu assimiles les deux éléments. S'il avait été dit féminisme=humanisme, il aurait été dit "le féminisme est l'humanisme". Ton exemple te contredit toi-même: voiture est un terme générique pour Clio. La Clio est une voiture, mais la voiture n'est pas obligatoirement une Clio.
  24. Non, il a été dit Cela veut dire, quand on connaît le français "le féminisme est une forme d'humanisme", jamais "féminisme= humanisme".
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