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de ghoul

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Tout ce qui a été posté par de ghoul

  1. de ghoul

    Histoire collective

    La voiture s'arrêta devant l'entrée pour que deux immenses portes s'ouvrent, invitant une belle Mercedes s'engouffrer dans une allée bordée de grands palmiers de par et d'autres. De loin paraissait à peine une façade austère. Elle bifurque à gauche sur un petit sentier presque invisible tellement la végétation était dense.
  2. Bienvenue à toutes et tous ! Je vous propose ici un petit jeu d’écriture collective : une histoire écrite à plusieurs mains. Le principe est simple : je commence , ou quelqu'un d'autre commence l'histoire et chacun peut y ajouter un petit morceau, quelques lignes pour continuer le récit. On improvise, on rêve, on rebondit sur l’imagination des autres. Que l’aventure commence…
  3. Suivant ce que tu as écrit, tu m'excuses, mais si j'étais une femme je ferais pareil. Elle n'obtient pas ce que toute femme désir, connaître l'extase. Tu dois patienter et surtout guérir. Et il ne faut pas lui en vouloir.
  4. les sumériens avant eux utilisés la base de 10 et de 6. Fois 10 égale 60. Une base choisit par les babyloniens pour plusieurs raisons. Cette base est très divisible, c'est bon pour le commerce. Tu peux diviser le nombre de 60 avec de nombreux nombre. Comme les babyloniens étaient des excellents astronomes. Le ciel est rempli de cycles, d’angles et de divisions naturelles qui se prêtent bien à la base 60 : 360° dans un cercle = 6 × 60 12 mois × 30 jours ≈ 360 jours dans une année Horloge minutes, seconde. Les Grecs, puis les Arabes, et enfin l'Europe l’ont repris, surtout pour : la mesure du temps (heures, minutes, secondes) les angles l’astronomie
  5. Le chameau et les animaux du désert (Un conte bédouin, transmis oralement dans plusieurs régions arabes) --- Dans les vastes étendues brûlantes du désert, un groupe d'animaux se réunit à l’ombre d’un acacia pour débattre d’une grande question : — Qui parmi nous est le plus important ? Le faucon prit la parole en premier, la tête haute : — Moi, bien sûr ! Je vole haut, je vois tout de loin, et j’apporte des nouvelles aux hommes. Sans moi, ils seraient perdus. Le serpent, glissant entre les pierres brûlantes, rétorqua : — Tu parles de voler ? Mais moi je me faufile sans bruit, j’inspire la crainte, je suis respecté. C’est moi que les hommes redoutent et vénèrent. Le scorpion, d’un ton sec, ajouta : — Moi, je n’ai même pas besoin de parler. Un seul coup de queue, et même les plus forts tremblent. Le désert est à moi. Puis le lézard, la gazelle, l’aigle, et même le scarabée prirent la parole à leur tour. Tous vantaient leurs talents, leurs forces, leur beauté. Dans un coin, silencieux, un vieux chameau mâchait tranquillement des herbes sèches. Il n’avait rien dit. Alors le faucon se moqua : — Et toi, le lourd ! Le bossu ! Tu dors debout et marches lentement. Que fais-tu de si utile ? Le chameau leva doucement la tête, sans colère. — Je ne vole pas, je ne pique pas, je ne mords pas. Mais quand le sable devient brûlant et que les puits sont à des jours de marche, qui vous porte, vous et les hommes, sur son dos ? Qui marche sans eau, sans repos, pendant des jours, pour sauver une vie ? Un silence tomba sur l’assemblée. — Je ne suis peut-être pas le plus rapide, ni le plus craint, dit-il, mais je suis celui qu’on appelle quand tout le reste a échoué. Et il reprit sa marche lente dans les dunes.
  6. J'imagine bien un gars qui compte avec ses pieds
  7. Dans les souvenirs de l’enfance, les jouets prenaient une valeur unique grâce à leur personnalisation. Les "géants", ces figures adultes ou plus âgées, organisaient des tournois pour les enfants, où se mêlaient jeu, compétition et initiation aux codes du quartier. L’auteur, se décrivant comme une "poule mouillée", n’a jamais réussi à devenir le "coq du village", ce leader reconnu. Les matchs de foot, souvent rudes et impulsifs, opposaient les enfants de différents coins, comme le chemin de Carmel face à la rue Dazey. Ces affrontements, parfois violents, laissaient des blessures, mais faisaient aussi partie d'une enfance riche, pleine de souvenirs et de jouets chéris. Ces deux parties se retrouvaient souvent dans des batailles rangées. La violence était le seul jouet qui me restait dans ma caboche.
  8. de ghoul

    Moisissures sur les murs

    Certaines moisissures peuvent provoquer une méningite à un nouveau né et ce fût le cas de mon bébé qui en a succombé
  9. de ghoul

    Moisissures sur les murs

    Je pense qu’aucun enduit ne résiste durablement aux moisissures. Il faudrait d’abord éliminer la source de l’humidité, qui peut provenir de différentes causes : un tuyau mal protégé, une fissure qui permet à l’eau de s’infiltrer, ou encore une mauvaise ventilation...éliminer la source pour réparer ensuite.
  10. de ghoul

    Un mur implacable

    J'avais payé son billet de 100 livres égyptiennes. Bien que des signes de joie paraissaient sur son visage, il a, pour la forme, un peu rouspété : — Merci beaucoup, mais je ne peux pas accepter. Il a joint le geste à la parole en plongeant la main dans la poche de son pantalon, mais j’ai été plus prompte à refuser, l’empêchant d’en sortir ses quelques pièces. Il a fait une moue boudeuse, puis m’a remerciée une seconde fois. Je ne sais pas si c’est ma conscience qui m’a dicté d’aider Réda — c’est le nom de ce jeune homme — ou s’il m’était tout simplement sympathique. Je l'avais considéré comme un fils, bien que ma fille fût un peu réticente. Pour elle, ce débordement de paternalisme était injustifié, et elle prédisait une arnaque : — Papa, tu es trop bon avec ce jeune homme que tu ne connais même pas. Il se pourrait que ce soit un aventurier en quête d’une proie facile… ou un escroc. D’autres voyageurs, surtout des Européens munis de sacs à dos, attendaient sur le quai. Le train arriva enfin et s’immobilisa devant nous, comme s’il nous invitait à monter à bord.
  11. de ghoul

    Un mur implacable

    Sa compagne était elle aussi franco algérienne et c'est. C’est avec fierté qu’elle me l’avait fait savoir. Les Français de souche restaient à l’écart, laissant leurs compagnons s’occuper des billets de transport. Un jeune homme, sac au dos, donnait l’impression de vouloir me parler. J’ai senti qu’il était un peu perdu, ce qui m’a poussé à lui demander sa destination. — Tu veux rejoindre Al Ismaïlia ? — Oui, m’a-t-il répondu. Il était lui aussi Algérien. Il n’avait que 19 ans. — Tu peux rester avec nous. On va rentrer ensemble à Al Ismaïlia. Un sourire de reconnaissance a illuminé son visage.
  12. de ghoul

    Un monde sans internet

    C comme le ramadhan
  13. de ghoul

    Un monde sans internet

    Où va le temps gagné ? (Une réponse à la manière de Devos et du Petit Prince) On nous avait promis que la technologie allait nous faire gagner du temps. Et c’est vrai. On gagne du temps. Beaucoup. Assez pour devenir riches. Riches en heures. Riches en minutes. Mais alors… où va ce temps gagné ? Chez Raymond Devos, la question aurait provoqué un sourire, une pirouette absurde : > "On a mis le temps dans une banque… mais une banque sans intérêt." Et en effet, ce temps, nous ne le plaçons pas. On ne le fructifie pas. On ne le savoure pas. On le dépose, machinalement, dans les coffres-forts numériques des grandes plateformes, qui nous le rendent sous forme de notifications, de scrolls infinis, de contenus en boucle. Ce temps ne dort pas. Il est phagocyté, digéré, recraché en miettes d’attention. Et nous ? Nous sommes devenus les businessmen du Petit Prince, ceux qui comptent les étoiles sans jamais en voir la lumière. Nous cliquons. Nous trions. Nous accumulons des données, des images, des likes… Nous remplissons nos journées comme on remplit des tableaux Excel : sans vraiment savoir pourquoi. > “Je suis sérieux, moi ! Je suis un homme sérieux !” disait le businessman en costume, qui ne levait jamais les yeux vers le ciel. --- Un temps sans choix C’est peut-être cela, le drame silencieux de notre modernité : le temps gagné ne nous appartient pas vraiment, car nous n’en décidons rien. Il est aspiré par des logiques plus fortes que nous : la logique de l’algorithme, la logique de la productivité, la logique de l’occupation constante. > Nous croyons choisir, mais nous réagissons. Nous croyons gagner du temps, mais nous le troquons contre de la distraction. Nous croyons être libres, mais nous sommes toujours pressés. --- Et maintenant ? Alors que faire ? Peut-être simplement commencer par reprendre le droit de choisir. Choisir de perdre du temps… vraiment. Choisir de ne rien faire. Choisir de contempler. De marcher. De lire lentement. De créer. De jouer. D’écrire. De parler à quelqu’un sans écran entre les deux. Car le temps ne vaut quelque chose que s’il est vivant. Et parfois, pour le rendre vivant… il faut accepter d’en perdre un peu.
  14. de ghoul

    Un monde sans internet

    Une question qui fait réfléchir et qui doit être posée directement au monde entier. Répy tu es un homme qui réfléchit. Je vais essayer de répondre
  15. de ghoul

    Un monde sans internet

    Au ralenti par rapport à la vitesse d'internet.
  16. de ghoul

    Un monde sans internet

    "Nous sommes logés à la même enseigne." Je l'utilise surtout pour des recherches scientifiques qui me paraissent ardus Internet accélère presque tous les échanges et processus dans nos vies. Sans lui, tout prendrait plus de temps, car il faudrait revenir à des moyens plus lents de communication, de recherche et d’organisation
  17. de ghoul

    Un mur implacable

    Désormais, chaque sac à dos que je voyais était, à mes yeux, l’étendard d’un pèlerin d’Al-Ismaïlia. Devant le guichet, une bonne douzaine d’Européens formaient une file serrée. Les semelles grinçaient sur le carrelage usé, les fermetures éclair cliquetaient, et le murmure des conversations se mêlait au souffle chaud des ventilateurs fatigués. Parmi eux, j’avais repéré des Français. Deux, d'entre eux surtout, m’avaient frappé : la peau hâlée, les gestes précis, et ce timbre de voix qui roulait légèrement les « r ». Franco-Algériens, pensais-je. Une intuition qui ne me laissa pas le temps de douter : quelques phrases échangées avec ce couple, et la confirmation tomba, nette comme une signature au bas d’un passeport. L’un d’eux me confia : — Mon arrière-grand-père était de la Casbah d’Alger. Il s’est retrouvé en France après la Seconde Guerre mondiale. Mais moi, je n’ai jamais mis les pieds en Algérie. Ses yeux brillaient comme s’il parlait d’un pays qui lui appartenait un peu… mais qu’il ne connaissait qu’à travers les récits.
  18. de ghoul

    Un monde sans internet

    Une semaine sans internet: Lundi Matin : Pas d’alerte météo sur ton téléphone. Tu écoutes la radio pour savoir le temps. Les infos sont moins nombreuses, mais plus synthétiques. Travail : Si ton métier dépend d’emails ou de visioconférences… tu te déplaces en personne ou tu envoies des lettres/courriers par service express. Soir : Pas de Netflix ou YouTube. Tu regardes la télé, écoutes un podcast en FM, ou sors discuter avec des voisins. --- Mardi Courses : Pas d’achats en ligne. Tu vas en magasin ou tu commandes par téléphone. Actualité : Les nouvelles du monde datent d’hier ou avant-hier. Tu les découvres dans le journal papier du matin. Vie sociale : Pas de Messenger ni WhatsApp. Tu appelles tes proches au téléphone ou tu leur écris. Les échanges prennent du temps, mais sont plus profonds. --- Mercredi Santé : Tu ne peux pas prendre rendez-vous sur Doctolib. Tu appelles directement le cabinet ou tu passes sur place. Éducation : Les cours à distance sont remplacés par des livres, des rencontres en salle, ou des documents envoyés par courrier. Divertissement : Tu ressors un vieux jeu de société ou un roman. --- Jeudi Travail : Les dossiers voyagent en version papier ou sur clés USB échangées physiquement. Les décisions sont plus lentes, mais parfois mieux réfléchies. Vie quotidienne : Tu apprends qu’un événement a eu lieu dans le monde il y a deux jours, mais sans avalanche de rumeurs ou fake news. --- Vendredi Soirée : Tu vas au cinéma, au théâtre, ou tu invites des amis. Pas de scrolling infini. Rencontres : Les gens se croisent plus dans la vraie vie. Les cafés redeviennent des lieux de discussions et d’informations locales. --- Samedi Shopping : Tu parcours les marchés et boutiques pour trouver ce que tu veux. Tu discutes avec les commerçants. Culture : Tu vas à la bibliothèque, tu empruntes des livres, CD ou DVD. --- Dimanche Temps libre : Tu fais une balade, tu cuisines, tu écris une lettre à un ami. Réflexion : Tu réalises que tu as plus de temps libre… mais aussi que tu manques d’accès instantané à certaines choses. --- Bilan : La vie serait plus locale, plus lente, plus physique. On perdrait beaucoup en vitesse et en confort, mais on gagnerait en présence réelle, en échanges humains, et peut-être en sérénité. Ce qui serait le plus dur, ce ne serait pas de vivre sans internet… mais de supporter l’idée que tout le monde autour de toi vit aussi au ralenti.
  19. Donc le problème vient de toi? N'est ce pas? Le problème est physique pour le moment. C'est ta maladie qui a créee cette situation
  20. Tu veux dire l’orgasme, oui Probablement qu’il veut dire "pas forcé", c’est-à-dire que ça vient naturellement, sans effort. "mais pas apressiable" → et pas appréciable", pas très agréable". N'est ce pas?
  21. Tu m'excuse mais c'est important. Est-ce que tu ne vas pas jusqu'à l'orgasme?
  22. D’abord, je veux te dire que ton message est touchant. Ce que tu vis est douloureux, et c’est normal d’être chamboulé après 8 ans de vie partagée. Si tu veux en parler, je suis là pour écouter. Tu dis qu’elle est partie comme si de rien n’était… Tu veux raconter ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui, selon toi, a mené à cette séparation ? Parfois, poser les choses, même juste en mots, ça aide à y voir plus clair et à reprendre un peu de souffle. On peut en parler tranquillement, sans jugement. Courage à toi.
  23. de ghoul

    La drague

    Ça répond toujours pas à la question. Mais « on » a l’habitude… Et pourtant l'eau clair d'un beau ruisseau qui coule, n'est pas aussi net que mes paroles.
  24. Attention il ne faut pas se focaliser sur le forum. Rien de mieux que de revoir un ami, par exemple dans un café et discuter ensemble.
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