mary.shostakov
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Tout ce qui a été posté par mary.shostakov
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La philosophie se moque de la philosophie
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
. Je n'ai certainement pas le projet consistant à échanger avec toi les popos philosophiques que nous nous sommes rabâchés de la façon que tu connais mieux que personne. J'exprime quand même une certaine satisfaction à te voir échappé d'un sort que je considère comme injuste, mais c'est une autre histoire, que je n'aborderai pas, si tu permets. Par contre, j'aurais une petite remarque particulière et sans trop d'importance au sujet de mes nombreux pseudos. I ls'agit d'une nostalgie du temps où il était possible d'avoir plusieurs pseudos sur le même forum de discussion. La diversité d'amusement possible à cette époque grâce à cette multitude de pseudos a eu l'heur de me plaire et de plaire aussi à tout ceux qui ont profité de cette possibilité qui est trop tôt disparue à mon avis. Signé : Victor, Smith&Wesson, Ragnar-Lothbrok, Victor-Digiotgi, Saint-Ex, Emmanuel, Sony-Marque-Déposée, Roi-d'Italie, Judodoka, Mary Shostakov et de bien nombreux autres pseudos, ce qui plaira ou dégoûtera selon l'humeur du moment ou l'avis de chacun, l'anonymat étant toujours préservé comme c'est la règle de tous les lâches dont je fais évidemment partie, comme tout les internautes du monde ... -
La philosophie se moque de la philosophie
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Loufiat >>> «pourquoi produire ce texte ici, que tu as d'ailleurs peut-etre aussi produit ailleurs ? » Parce que le forum de discussion sur lequel je m'exprimais s'est raréfié au point de ne plus être si intéressant que ça. Ensuite parce que je suis à la recherche de l'aiguillon permettant d'entamer des discussions intéressantes avec le but plus ou moins caché de faire des exercices de langues, moyen conseillé par les neurosciences pour éviter de sombrer trop vite dans le naufrage qu'est la vieillesse (dans moins de 3 mois, je me tape mes 84 ans). . Je trouve une sorte de parallèle entre ta trajectoire et la mienne. Avant d'être Canadien, j'ai été Français. Oh, je suis toujours Français, mais au bout d'un demi-siècle de vie au Canada, je me trouve bien plus canadien que français. J'ai compris très tôt que mes études philosophiques en France étaient entachées d'une erreur monumentale provoquée par un martelage intellectuel voulant imposer à tout le monde la pensée de Platon et tous ses avatars que sont les philosophes de la tradition universitaire. J'ai découvert une autre philosophie, celle du matérialisme, qui avait été détruite au cours des siècles par le christianisme défenseur de Platon, comme par hasard. Le jour où j'ai découvert Michel Onfray par ses livres, notamment sa Contre histoire de la philosophie, j'ai su que je n'étais pas seul. Mais je m'étais déjà intéressé à la science bien plus que lui, qui est néanmoins extrêmement lucide en matière de science pure et dure. Aujourd'hui, mes maîtres à penser sont nombreux. Démocrite, Épicure, Lucrèce, Galilée, Darwin, Einstein, Planck, Cricck, Watson, Mathieu, Fortin, VanGogh, Makin, Proust, Hugo, Gould, Perahia, Ross, Morris, Dawkins, Laborit, Aspect, Rovelli, Barrau, Plomin, etc., car il en a beaucoup d'autres, comme ma copine Peggy Sastre, docteur en philosophie et journaliste scientifique ainsi qu'éditorialiste au journal LePoint (elle, c'est ma maîtresse à penser particulière). Dit céans au nom de l'art, de la science et de la philosophie, ainsi soit-il ... -
La philosophie se moque de la philosophie
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
. Salut, ashaku ! . -
. Merci, Axo loti ! .
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La philosophie se moque de la philosophie
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
D'abord je tutoie tout le monde par une sorte d'attachement sentimental envers une tradition québécoise, que chaque Français en voyage à Montréal ou à Québec aura constaté lorsqu'une caissière de supermarché connue ni d'Ève ni d'Adam lui aura dit «Bonjour, comment vas-tu ?». Et mon artisanat s'est matérialisé par une profession de rédacteur et traducteur scientifique et technique avec relations professionnelles privilégiées auprès du gouvernement, ce qui à ma connaissance n'est permis qu'au Canada. Cela dit, je n'ai pas totalement abandonné la philosophie. J'ai bifurqué. Je suis passé très tôt du secteur idéaliste de la pensée au secteur radicalement matérialiste, scientifique et athée, ce terme, «athée», ne se cantonnant pas à sa seule signification théologienne, mais aussi à une signification idéologique, politique. Cela dit, je suis surpris, agréablement surpris, même, de constater que tu as visé juste en t'adressant à moi. Cela touche à une rareté exceptionnelle sur Internet. Que me dirais-tu de toi-même, par curiosité ? . -
. Parmi les nombreuses discussion sur l'intelligence artificielles de ForumFr, existe-t-il une rubrique où il est question de ce que permet de réaliser concrètement l'intelligence artificielle avec pour conséquence de remplacer réellement des professions particulières ? Par exemple, avec la version payante de ChatGPT, (20 $) il est possible de traduire de l'anglais au français un livre de 500 pages en moins d'une minute en ne commettant aucune faute de sens, ni de syntaxe, ni d'orthographe, ni de grammaire. En conséquence la profession de traducteur a disparue ou va disparaître dès que les éditeurs auront compris. Par exemple encore, dans le domaine de la médecine, les diagnostics de patients atteints de maladies graves effectués par des médecins en chair et en os sont plus souvent erronés que ceux effectués par la version payante de ChatGPT, (20 $). En conséquence peut-on prévoir que la profession de docteur en médecine risque d'être remplacée par celle de technicien en médecine n'effectuant plus de diagnostic, mais servant d'interface entre les patients et l'intelligence artificielle ? Quels sont les professions potentiellement menacées par l'IA dans un futur peut-être à définir, mais peut-être plus proche qu'on aurait tendance à penser ? Autre questions. Au lieu de se demander comment fonctionne une intelligence artificielle en se contentant de regarder ce qu'elle permet de faire, ne serait-il pas plus sage de payer les 20 $ de la dernière version de chatGPT et de se lancer dans une exploration pragmatique, réelle, concrète de ce qu'elle permettrait dans sa propre profession pour ne pas être largué dans pas longtemps sur les trottoirs des SDF et de profiter des chances d'écraser littéralement ses propres concurrents dans cette nouvelle course de rats qui s'annonce à nos portes de rêveurs ... .
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Ma dernière conversation avec une IA. Peut-être qu'elle intéressera ...
mary.shostakov a posté un sujet dans Sciences
. Quelle est la version actuelle de ChatGPT et en quoi se caractérise-t-elle ? De quoi est-elle capable ? Que permet-elle de réaliser ? Et dans quel domaine ? ChatGPT a dit : La version actuelle de ChatGPT repose sur GPT-4-turbo, un modèle optimisé pour la rapidité et l'efficacité, offrant des performances comparables à GPT-4 avec un meilleur rapport coût-efficacité. Cette version intègre plusieurs fonctionnalités avancées qui élargissent son champ d’application. Caractéristiques principales Modèle avancé : Compréhension et génération de textes améliorées, avec une capacité d'analyse plus fine et des réponses plus nuancées. Mémoire contextuelle : Capacité à se souvenir de certains éléments des conversations passées (dans une session ou sur le long terme, selon les paramètres activés). Outils intégrés : Web : Recherche en temps réel pour obtenir des informations actualisées. Code : Exécution de code Python pour des calculs avancés, analyses de données ou simulations. Image (DALL·E 3) : Génération d’images et édition de celles-ci (inpainting). Canvas : Édition de documents et de code en temps réel. Capacités générales Rédaction et révision : Aide à la rédaction d’articles, essais, discours, synthèses, scripts, etc. Analyse et réflexion critique : Explication de concepts complexes, aide à l’argumentation, discussion philosophique ou scientifique. Programmation : Génération, correction et optimisation de code dans plusieurs langages. Recherche et synthèse : Résumé d’articles, comparaison d’idées, identification des différences entre des textes. Création visuelle : Conception d’illustrations ou d’éléments graphiques via DALL·E. Assistance technique et académique : Explication de notions en mathématiques, physique, histoire, etc. Domaines d’application Sciences et philosophie : Analyse de textes classiques, commentaires sur des courants de pensée, exploration de théories scientifiques. Littérature et arts : Étude de styles, exploration d’influences artistiques, aide à la création poétique ou narrative. Histoire et politique : Contexte historique, comparaison d’évolutions politiques, exploration d’idées philosophiques influentes. Technologie et informatique : Développement logiciel, conseils en cybersécurité, analyse d’algorithmes. Éducation et pédagogie : Explication de notions pour différents niveaux d’apprentissage, génération d’exercices, aide à la compréhension. Cette version permet ainsi d’assister à la fois les curieux, les chercheurs, les écrivains et les développeurs dans leurs domaines respectifs. Avez-vous un besoin spécifique en tête ? Vous avez dit : Mon but consiste à étancher ma soif de curiosité dans tous les secteurs qui me viendront ponctuellement à l'esprit selon la situation, les circonstances, le besoin. ChatGPT me semble être un outil des plus performants dans pratiquement tous les domaines qui auront l'heur de m'intéresser ... Existe-t-il une version grand public d'accès gratuit à la dernière version de ChatGPT ? ChatGPT a dit : Oui, OpenAI propose une version gratuite de ChatGPT accessible au grand public, mais celle-ci repose sur GPT-3.5 et non sur GPT-4-turbo. La version payante (ChatGPT Plus) donne accès à GPT-4-turbo, qui est plus performant, rapide et précis. Différences entre les versions gratuites et payantes Gratuit : Accès à GPT-3.5, déjà très performant, mais moins puissant pour l’analyse fine et les tâches complexes. Payant (ChatGPT Plus – 20 $/mois) : Accès à GPT-4-turbo, un modèle plus rapide, plus précis et capable de gérer des tâches plus complexes sur des textes longs. La version gratuite reste utile pour la plupart des besoins courants, mais si vous souhaitez profiter pleinement des dernières avancées, la version Plus est recommandée. . -
. Juste une petite information, en passant : Dans le pays où je vis et d'où j'écris, ça fait des années que je n'ai pas sorti un seul billet de banque ni une seule pièce de monnaie pour payer la moindre chose (un café, un caramel, un stylo à bille, n'importe quoi...) J'utilise exclusivement ça : . Pardon ! En français :
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. Une voix de bombe atomique est tombée en Norvège sur le monde de la compétition en chanson populaire.
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Les plus gros regrets que l'on éprouve à la fin de sa vie selon une infirmière
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Actualités - Divers
Mon plus grand regret avant de mourir ça sera sans doute de ne pas avoir eu le temps de finir ce que j'aurais commencé à construire, à créer, à écrire, à peindre, à jouer. -
« Femme », « climat »... Trump interdit des mots dans les articles scientifiques
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Black Dog dans International
Dans YouTube, tape : anti-Trump protests in the USA anti-trump protests in Texas anti-trump protests in >>> (et là tu mets n'importe quel état des USA) Tu peux aussi essayer avec : Tesla vandaized in the USA Etc. -
« Femme », « climat »... Trump interdit des mots dans les articles scientifiques
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Black Dog dans International
. Aujourd'hui, après même pas 3 mois de trumpisme tout azimut les foules de manifestants battent tous les records dans toutes les villes américaines. Même ceux qui ont voté pour Trump manifestent en foules nombreuses contre Trump et Musk ! . -
La musique - un véritable vecteur d'émotions !
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Fidelia dans Musiques
. Sans la musique, la vie serait une erreur Nietzsche . -
Les "boomer traps", ces "pièges" qui visent les seniors et les personnes vulnérables sur les réseaux sociaux
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de January dans Quotidien
. Le pire de l'utilisation de l'intelligence artificielle, c'est celle qui consiste à mettre en vidéo des scènes de sexe où s'amusent des gens qu'on connaît personnellement. . -
Le stress améliore les capacités cognitives si…
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de January dans Sciences
. Le stress a été bien étudié en son temps par Henri Laborit, qui concluait qu'à certaines doses de catécholamines inutilement accumulées dans l'organisme, c'est-à-dire en évitant de les utiliser pour casser la gueule à son patron ou lui donner sa démission, c'était une cause de suicide. . -
. À tout ceux qui fréquentent «ForumFr» : J'ai fréquenté Neopolina assez longtemps sur Digression pour affirmer ici que c'est un type bien. Un type bien. Néo, n'oublie pas mon enveloppe, sinon je te dénonce ! .
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. Salut Néo. Heureux de te retrouver. Ex Victor .
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La philosophie se moque de la philosophie
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
C'est long ! Par Don ! -
Tant mieux ! Tant mieux !
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. S'il est une règle en philosophie, c'est bien celle-ci : une doctrine philosophique n'est jamais réfutée, mais remplacée par une autre, laquelle devient la nouvelle doctrine à la mode qui prend la place de l'ancienne diva. La façon dont les constellations philosophiques se succèdent, apparaissent et disparaissent, révèle l'état d'effondrement dans lequel se retrouve la philosophie placée devant la nécessité d'entretenir et d'administrer ses morts. La philosophie est devenue le mannequin vivant de ce qu'elle fut jadis, un grand musée où s'entassent de vieilles antiquités sur lesquelles se pratique en permanence la réanimation artificielle ! Une poupée Petrouchka qui reprend provisoirement vie à travers l'analyse et l'exégèse de ses textes sacrés que les « Amis des idées » utilisent pour entraîner les jeunes à se mouvoir dans le monde de la spéculation pure et des abstractions. La science est susceptible de progrès (impossible, là, de retourner en arrière et de revenir à des théories déjà réfutées) alors qu'en philosophie il n'y a pas d'évolution, mais une succession de doctrines où, à chaque fois, un nouveau sauveur proclame la mort de la philosophie pour la faire renaître sous un nouveau déguisement qui cache derrière un langage et une phraséologie nouvelle de vieux réflexes et d'anciennes attitudes. Chacun n'a-t-il pas pour tâche, en digérant le matériau philosophique, de montrer l'unique voie possible en annonçant la restauration de la philosophie à partir du nouveau fondement qu'il affiche ? Chaque philosophe peut recommencer à zéro sans avoir à se soucier de ceux qui le précèdent (ses adversaires, ses devanciers) sinon à mettre tout de suite et prudemment hors jeu son rival le plus proche (Platon pour Aristote. Kant pour Hegel. Husserl pour Heidegger). Le salut de l'homme dépend du nouveau sauveur. À lui de dénoncer les erreurs séculaires à l'humanité son fondement instaurateur. Le sentiment que le système seul (le platonisme, l'aristotélisme, le cartésianisme, l'hégélianisme …) et lui seul détient la vérité et que tous les autres ont tort ne peut venir d'aucune vérification on infirmation extérieure puisque la philosophie se refuse par définition à tout contrôle empirique ou expérimental, contrairement aux sciences où, une fois pour toutes, le déchet s'élimine. Platon et Aristote peuvent côtoyer Marx et Hegel, Sartre et Heidegger, Jaspers et Bergson et ceux-ci ceux-là sans que l'ordre de ces rapprochements artificiels et arbitraires ne pose aucun problème. Le brouet éclectique de la philosophie officielle ne peut mener le débutant qu'à l'égarement et à la confusion la plus complète : Il n'y a rien de plus triste qu'un jeune philosophe à la fois un peu cartésien et un peu hedeiggérien, un peu rationaliste et un peu lacanien, sincèrement structuraliste et plutôt antiscientiste, volontiers marxiste et très sensible aux charmes de l'idée de Dieu, tenté par l'incroyance, mais imprégné de théoscolastique. Et (par-dessus tout) définitivement opposé à toute forme d'éclectisme ! On fabrique couramment ce genre de monstre. C'est légal. Mieux, c'est institutionnel ! La légitimation de la philosophie renvoie à elle-même dans un cercle sans fin qui passe par le retour et le recours à sa propre fondation. Ce qui donne de la valeur à un auteur, c'est de le citer, et une plus grande valeur encore, c'est de le citer souvent ! La banalité nivelante, l'indifférence philosophique où tout s'équivaut et tout s'échange forment les pages roses de l'académisme philosophique. Que l'auteur dise vrai ou faux, cela n'a pas d'importance; l'important n'est pas ce que l'auteur a dit, l'important, c'est ce qu'on peut lui faire dire pour transformer son langage philosophique en proposition révolutionnaire. Le fait de le convoquer, de toute façon, lui confère cette importance (les philosophes-thaumaturges connaissent les inépuisables vertus du discours oraculaire ou performatif : « Il l'a dit, donc c'est vrai »), l'acte de convocation devant être salué comme la marque du plus grand respect et de la plus grande admiration pour la pensée, même si les thèses sont discutables, dépassées ou totalement erronées ! Devant l'impossibilité pour la philosophie moderne de construire des systèmes ou des doctrines de style traditionnel comme ceux qui jalonnent la philosophia perennis, il ne lui reste plus qu'à faire appel au témoignage des anciens quand il s'agit de traiter d'une question dont la vérité lui échappe, vérité qu'on saura toujours trouver chez les grands auteurs et dans la cohabitation de leurs écrits historiques. Il y a les chefs de file, Platon, Aristote, Kant, Hegel, nous les connaissons déjà, il y a ensuite ceux qui traînent ou qui suivent les « modes » mais qui sont parfois tout aussi importants : Marc-Aurèle, Plotin, Spinoza, Leibniz, Fichte, Shoppenhauer, Husserl, Bergson, Jaspers, Sartre … Curieusement, les sensualistes, les empiristes et les pragmatistes sont à peu près toujours absents des compilations, des manuels et des différentes « introductions » à la philosophie. Ce sont des pensées décidément trop vulgaires ! Trop peu éthérées ! Trop éloignées de l'Esprit et des sublimes élévations ! Mieux valent les « philosophies positives » de Jaspers, de Derrida, de Levinas, de Ricœur ou de Heidegger ! Mieux vaut placer les jeunes âmes à l'abri des tentations « matérialistes », « scientistes » ou « positivistes » et renvoyer plus sûrement à la Grande Tradition. Citer les auteurs (la « citationnite » : maladie propre à l'académisme dont souffrent de nombreux mandarins), puiser ça et là sans tenir compte du contexte et des circonstances dans lesquelles elles ont été écrites, n'est-ce pas cela qui s'appelle du détournement ou de l'escroquerie ? En lieu et place d'une lecture attentive, d'une lecture serrée (critique) des textes, on préfère mimer les auteurs, s'exalter devant des jeux de mots éminemment spirituels, pratiquer sur les œuvres une exégèse pieuse et hagiographique. Le mimétisme est un excipient en philosophie, perroqueter devient philosopher, ou poser la question, la sempiternelle question qui se transforme d'elle-même en savoir authentique (pour Heidegger, il s'agit d'un savoir « sur le mode du questionner » !). À travers ce verbalisme foncier et ces nombreux rabâchages raffinés et compliqués, c'est la philosophie institutionnalisée qui se révèle dans sa triste vérité : par leur chute dans l'irréalité, les alchimistes du Verbe qui administrent la philosophie n'administrent plus qu'un cadavre qui fonde l'authentique domaine de la philosophie ! Cette idéologie où les croyances s'affrontent dans la confusion des théories et l'arbitraire anecdotique des « dépassements », c'est l'histoire de la philosophie revêtue de sa ridicule robe d'apparat. La philosophie continue de s'accrocher au préjugé voulant que sans « point de vue philosophique », la science ne peut qu'errer ou se perdre, que les savants sont incapables de s'interroger sur les fondements de leurs sciences, préjugé qui est absolument faux. Il est plutôt grave que l'académisme philosophique continue à véhiculer les mêmes mensonges sur la science afin de détourner le regard du travail scientifique véritable et, surtout, des avancements véritables de la science dont les progrès font pâlir les philosophes. Cette méfiance à l'égard des sciences cherche à maintenir l'illusion d'un lustre perdu, ce qu'on se garde bien cependant d'avouer : « La science est en crise » (Husserl), « La science ne pense pas » (Heidegger), « Les théories scientifiques perdent de vue l'homme véritable » (Jaspers), « La science est barbare » (Michel Henry). Curieux retournement : ce sont les sciences qui sont en train d'organiser la faillite de la philosophie dont les systèmes ne sont plus qu'un sauve-qui-peut général devant ce qui menace les privilèges et les prérogatives des Socrates fonctionnaires ! Si la philosophie osait réellement donner la parole aux sciences, il ne resterait plus rien de son édifice théorique et de son vain bavardage. La philosophie est le champ de bataille des problèmes non résolus, sa prétendue remise en question perpétuelle, ses présumés « dépassements » (coups d'État de la pensée) se résument à de vulgaires prises d'ambassade qui n'ont conduit tout au plus qu'à de bruyantes, mais inoffensives révolutions de palais. Au regard des disciplines devenues conquérantes : l'histoire, la psychologie, la sociologie, l'ethnologie, depuis que les grands progrès de la connaissance sont accomplis par les technosciences, la philosophie ne sait plus que faire. À mesure que les sciences progressent, que les méditations ne cheminent plus infailliblement par « la classe de philosophie », les systèmes philosophiques s'effondrent à un rythme qui fait peur. Que reste-t-il de ces vaillants combattants dont le progrès de chacun a été de nier tous les autres ? Platon … Aristote … Descartes … Des figurines abstraites et démodées, des penseurs vénérables soumis à une tradition fabriquée qui est encore une habile façon de justifier, par bribes, un état de fait insupportable. Toute cette tradition idéaliste et métaphysique qui forme et structure le corpus philosophique, l'Institution la relaie. La philosophie française n'est pas en reste, elle qui soutient grâce à l'académisme universitaire toute une tradition spiritualiste qui remonte à Maine de Biran, qui se développe à travers les philosophies idéalistes des Renouvier, Lachelier, Boutroux, Lalande avant de se terminer dans les élucubrations philosophico-oraculaires de Bergson (toujours le bienvenu) et de Teilhard (le jamais oublié) ! Quelle misère ! Plus on monte, plus le verbe se fait Roi : les élucubrations d'un Ricœur, d'un Derrida ou d'un Lacan sont des morceaux de bravoure dans le domaine de l'escalade métaphysique. Le discours creux et prétentieux passe pour plein philosophique, pour saisie de l'être, capture du concept, dévoilement de la vérité qu'aucun, bien sûr, n'a su approcher avant eux. Ce qui transfigure les choses en liturgie verbale a toujours eu du succès. Toute gigantomachie langagière profite à la philosophie. Les Apôtres du Pli, de la Trace ou de la Déchirure, maîtres de la Différance (bien différent avec un « a ») et de la Ritournelle sont les héros, les Hérault des pauvres débutants, dévots heideggeriens, hégéliens, derridiens, deleuziens ou foucaldiens qu'ils abusent. On enseigne aux apprentis philosophes à se mouvoir dans les Abstractions. La philosophie ne se fait plus action, elle n'est plus recherchée en vue d'une possible et incertaine sagesse, non, la philosophie maintenant s'écrit ainsi : Il ne s'agit pas d'énoncer un discours susceptible d'éclairer la situation des êtres vivants, mais de développer de façon autonome un certain univers de mots. Il y avait la théologie, qui parlait de Dieu, l'ontologie, qui parlait de l'Être. Maintenant, de « logies » en « logies », on est parvenu à la logologie, qui est discours sur le discours. Le philosophe (ou ce qu'il en reste) n'est plus devant le monde, car celui-ci pourrait bien avoir disparu que le logologue ne s'en serait même pas aperçu. Il est devant un vocabulaire et une grammaire qu'il va remanier à sa guise, conformément à une esthétique de la désincarnation. On se prend à regretter Platon, Aristote et Descartes qui au moins faisait leur travail honnêtement. Devant ce pseudo-mysticisme et la fascination pour le vide de ces prétendus penseurs, même les premiers ne s'y reconnaîtraient pas ! Je sais que ce genre de critique de la philosophie ne peut qu'attirer lui-même la critique et l'inimitié des philosophes de la philosophie officielle. S'en prendre à la philosophie, cette grande Église laïque et hétéroclite, c'est s'attaquer à un objet de dévotion, à une Institution que, pour de nombreuses raisons (historique, sociales, politiques, idéologiques, matérielles), certains ont intérêt à préserver dans sa sainteté et son intouchabilité. Il n'est jamais prudent de s'attaquer à des structures et des modes de pensée profondément enracinés dans la culture et l'histoire et remettre en question un système que les dignes descendants de Socrate, sous couvert de défendre les valeurs, la démocratie et quoi encore, ont bien l'intention de défendre bec et ongles. Pour ceux qui ont depuis longtemps constaté que le recours à la grande tradition conduisait à une impasse, il est possible d'y échapper. Il leur reste la pratique des métiers. On peut faire de la logique, de l'esthétique, de la morale, de l'histoire de l'art, de l'histoire des religions, de la psychologie, de la traductologie. Les grandes machines spéculatives sont remplacées par un travail beaucoup plus modeste qui a au moins le mérite de fuir le bavardage. Loin des ambitions totalisantes de la philosophie et délivré des efforts pour se maintenir à des hauteurs apocalyptiques, chacun peut s'aménager un petit coin tranquille qu'il pourra cultiver dans l'espoir d'y découvrir peut-être quelque vérité pratique, stratagème moins dangereux, mais somme toute peut-être plus utile aussi … Ceux qui pratiquent ainsi leur métier sont de braves serviteurs de la philosophie. La philosophie est leur affaire, leur gagne-pain, même si la plupart d'entre eux, qui s'en sont souvent fort éloignés, n'ont de philosophique que le nom. Mieux vaut gagner sa vie à tourner sa broche, se disent-ils, qu'à jouer au pontife qui s'évertue à donner vie à un squelette de philosophie. Ce ne sont pas tous les philosophes qui ont la même facilité et le même talent pour administrer la pénurie ! Tout cela n'est pas dénué de sens et c'est en pleine conscience, c'est-à-dire en réaction à l'état général de déroute de la situation actuelle, qu'ont commencé les défections. Les défections sont nombreuses et le choix se porte souvent sur les sciences humaines, psychologie, sociologie, droit, linguistique, traductologie, journalisme, qui aspirent les intellectuels blasés et fatigués d'une philosophie exsangue vers une vraie spécialité. Déçus par la pauvreté de la discipline, fatigués du pseudo socratisme, si ces gens ont quitté la philosophie, soyons-en rassurés, c'est dans l'intention de n'y plus revenir. Il est tout à fait indéniable que la philosophie a eu à jouer un rôle positif au cours du passé, mais son pouvoir, qui faisait aussi son prestige, s'est volatilisé. Son refus à l'admettre est une tentative désespérée pour dissimuler sa condition. Le rôle historique de la philosophie semble achevé. Continuer à faire aujourd'hui de la philosophie comme si rien n'avait changé, ce n'est plus qu'une imposture. Une discipline qui est incapable de se renouveler et qui ne se perpétue qu'en glorifiant son passé et ses pères fondateurs est une discipline vouée à disparaître tôt ou tard, et plus tôt que tard ! Pourquoi les philosophes, si férus de théorie, si prompts par leur pensée et si avides d'esprit critique, ne s'interrogent-ils pas sur leur rôle ? Comment la philosophie a-t-elle pu être réduite à ce lamentable verbiage, à ce gaspillage de salive qui l'a dépouillée de sa mission fondatrice ? La philosophie ne réside pas dans les barbarismes ou les langages abscons. Elle n'a pas à être hermétique, solipsiste ou psittaciste. La philosophie doit nous apprendre à vivre. Et à bien vivre. Elle doit viser l'édification et la construction de soi. Une fois que nous avons reconnu les égarements de la philosophie, pourquoi devrait-on respecter les erreurs qui lui sont congénitales ? Il ne s'agit pas de renier ou de rejeter pêle-mêle toutes les philosophies, mais de se débarrasser au plus vite de toutes celles qui cèdent au platonisme, à l'idéalisme, à la métaphysique et aux délices de l'irrationalisme. Il y a tout un pan de la philosophie auquel on ne peut administrer aucun remède. La philosophie ne peut pas être remplacée par quelque chose, ou par plusieurs choses qui ressembleraient à la philosophie, mais par quelque chose ou par plusieurs choses qui prendront ou plutôt qui ont déjà pris et continueront de prendre d'autres formes, sous lesquelles il est impossible d'exiger a priori de reconnaître les caractéristiques de la forme ancienne. C'est pourquoi l'idée de remède est encore une idée académique, car elle implique la conservation, pour l'essentiel, de ce à quoi il s'agirait de remédier. Or, je ne tiens pas à remédier aux insuffisances de la philosophie de Hurssel ou de Heidegger. Je tiens au contraire à ce que ces philosophies disparaissent le plus vite possible ! En un mot, une critique constructive n'est pas une critique tempérée d'éloges. C'est une critique qui rend impossible pour tout esprit soucieux de connaissance le retour de certaines erreurs. Je ne vois pas pourquoi on devrait « proposer » quelque chose « à la place » de ces erreurs. La réalité n'attend pas après la philosophie pour répondre aux questions devant lesquelles les hommes de tout temps sont sommés de répondre et de réagir. Si la philosophie cesse, on peut supposer que les femmes et les hommes d'aujourd'hui vont continuer à réfléchir, à doute et à s'interroger, comme ils l'ont toujours fait avec ou sans philosophie. Il ne s'agit donc pas de « sauver » la philosophie, ce qui supposerait que la philosophie puisse être « corrigée » ou « dépassée », mais peut-être de redonner la parole à d'autres philosophies, c'est-à-dire aux « parias » de la philosophie que la tradition (l'histoire de la philosophie) a niés en faisant le silence sur eux. Imaginons que les cinquante livres de Démocrite et les trois cents rouleaux d'Épicure aient été retrouvés ! Un effort véritable peut permettre de nous libérer de la tradition pour écrire aujourd'hui ces livres et ces rouleaux, à notre façon, bien sûr, qui est celle du 21e siècle ! Les Serviteurs de l'Idée, les Alchimistes du Verbe, les Structurologues et les Grammatologues, les Apôtres du Plis, de la Trace ou de la Différance, les Artisans du Je-ne-Sais-Quoi-et-du-Presque-Rien, ils sont en train d'organiser la faillite de la philosophie. Devant la troublante image de sa décrépitude, il serait temps que les Socrate fonctionnaires se réveillent … .
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Comme disent les cochons, on VERRAT ... Je vous dire qu'il faut soigner sa conjugaison, hein ! .
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Je vis et j'écris d'un lieu du monde particulier, le Canada, où le gauchisme du type européen en général et français en particulier n'a pas grande emprise. Il faut dire que l'éloignement de l'Afrique et du danger d'immigration sauvage que ce continent «offre» au monde est pratiquement inexistant. Oh, tout n'est pas rose non plus, et nous subissons une immigration trop importante venue des USA, et aussi une importation de l'imbécilité du principe Woke venu des USA aussi. Cela dit, ça pourrait surprendre, surtout lorsqu'on sait peut-être l'aversion que le Québec porte à l'endroit de la monarchie anglaise, mais je t'assures que je préfère être un sujet de Sa Majesté qu'un Citoyen de la République, question respect du peuple par les pouvoirs politiques. .
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. Le moyen d'action des fascistes consiste à se servir de la démocratie pour acquérir le pouvoir et de se servir ensuite du pouvoir pour détruire la démocratie. Trump est donc un fasciste comme un autre. Avec lui on peut comprendre qu'on est en ce moment-même dans 1984 et dans La ferme des animaux du camarade George Orwell ... Pour comprendre Trump, pour savoir ce qu'il est exactement, il faut lire sa nièce, Mary Trump, psychologue diplômée d'université. qui a publié un livre sur lui et dont on peut comprendre la teneur rien qu'en lisant le titre du livre : TOO MUCH AND NEVER ENOUGH. How My Family Created the Word's Most Dangerous Man TROP ET JAMAIS ASSEZ. Comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux du monde À la lecture du livre de Mary Trump, on comprendra que Donald Trump est un menteur, sociopathe, manipulateur, cruel, incompétent, dérangé, sans empathie, sans intelligence, sans recul sur lui même, capable de tout, inintelligent chronique, détraqué par son père, qui était un monstre. .
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Comme disent les cochons, on VERRAT ...
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Donald Trump, le cauchemar américain.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
. En première page du ForumFr, je lis : «N'oubliez pas que vos messages peuvent être lus par beaucoup de monde : soyez courtois,» Mais je constate qu'ici on se tape joyeusement sur la gueule ! Comme sur tous les forums, pas vrai ? .
