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Cali jack

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Tout ce qui a été posté par Cali jack

  1. il faut croire que moins tu es touché et concerné et plus le rationnel prend le pas sur l'émotionnel.
  2. C'est en effet je souci des jurés d'assises qui peuvent à un moment ou un autre, être "touchés" par des avis médiatiques. Mais eux, contrairement aux gus qui y vont de leurs accusations basées sur BFM, auront accès au dossier et aux éléments qui le composent. Mais ouais, on ne peut pas nier que cela peut avoir un impact sur des décisions de justice.
  3. c'est pas le contraire de ce qu'il faudrait faire selon toi ça ? Ben alors ? toi qui venais de dire que la justice n'avait pas sa place dans les journaux.... tu manques de crédibilité du coup !
  4. et du coup, ça autorise une gonzesse a découpe la bite d'un mec ? non j'imagine, alors pourquoi donc venir faire du HS à la con ici ?
  5. la justice du net, c'est celle de l'immédiateté. On juge rapidement, on gueule fort et on passe à autre chose. Mate le sujet sur le bizutage au resto. On est passé du bizutage au viol en quelques posts. Personne ne sait rien, mais hop, on a déja une vision très précise de ce qui s'est passé. Un viol. Et tu as des gens qui condamnent déja le resto. On sait pas quelles sont les implications des différents acteurs de cette histoire : mais déjà on sait que le resto va perdre des clients, avoir une réputation de merde pendant quelques temps. Pourquoi ? ben juste parce que les procureurs de carnavals ont déja fait le scénario des faits basé sur leurs petites croyances. Moi je suis convaincu que cette justice expéditive, ces mots posés rapidement sur des situations dont on ne sait rien, c'est une façon de se montrer comme étant du bon côté. J'explique sans doute très mal, mais c'est l'idée que je me fais de tout cela : je crie avec les accusateurs pour donner, peut être même à moi même seulement, l'image que je suis quelqu'un de bien. Moi j'ai pas vraiment ce problème.
  6. mais à quel moment ça permet d'affirmer quoique ce soit au prétexte qu'il y aurait une vidéo que pour le moment tu n'as pas vu. Ca fera preuve de quoi ? ben la vérité c'est que tu n'en sais rien. Tu ne sais pas ce que cela montrera. Alors pourquoi donc venir ici expliquer que les sanctions devraient être prises dès maintenant ? C'est du grand n'importe quoi. Deux lignes dans la presse et le procureur est remplacé par des gus sur un forum qui viennent expliquer qui est coupable.
  7. mais ouais, après tout, un article dans la presse de 3 lignes... c'est une preuve absolue. Bien, bien bien....
  8. on sait tous que c'est impossible. Même dans les gros dossiers a l'instruction, des PV apparaissent quasi intégralement dans la presse. On sait tous que les premiers accusés sont les avocats, mais qu'en réalité cela arrange pas mal de monde de faire sortir quelques éléments bien choisi. Le principe de la justice francaise c'est qu'elle est fondée sur l'accusation. Il faut apporter des preuves à charge. Pas se contenter de se défendre comme dans des systèmes de justice anglo-saxons. Mais c'est en train de basculer. Au moins dans la presse, on ne cherche plus à prouver une accusation... on attend des mis en cause qu'ils apportent la preuve de leur innocence. C'est une conception de la justice comme une autre, elle existe ailleurs. Le souci c'est que c'est pas ce qui est appliqué en France. Sauf sur le net.... mais aujourd'hui le net est devenu un tribunal bien plus expéditif que les institutions officielles. Et puis, y a pas de fumée sans feu, hein... celui qui a été accusé, même si on vient ensuite démontrer qu'il n'est auteur de rien du tout, verra sa vie "condamnée".
  9. je jure que j'y mets du mien, hein. Mais je comprends toujours pas. Interdire quoi ? les discussions ? les accusations dans la presse ? La solution intermédiaire elle est pourtant simple : le respect de la présomption d'innocence. Les victimes présumées doivent évidemment pouvoir s'exprimer : mais pas dans la presse. Ca devrait se faire devant des services de police ou de justice et pas sur la place publique. La présomption d'innocence ce n'est pas prendre fait et cause pour l'auteur présumé de faits, c'est lui accorder le droit de se défendre et de laisse à la justice le temps d'investiguer pour en savoir plus. Là t'as une accusation au journal de 20h, parfois même sans aucune plainte, aucune mise en examen, et boum.... on condamne untel ou untel pour des faits dont on ne sait rien. Cette dérive est dangereuse.
  10. Avant c'était dans les bistrots, la propagation était lente. Aujourd'hui chacun y va de son avis, de ses affirmations réelles ou mensongères et on ruine des vies en quelques clics en estimant que son propos n'est qu'une goutte d'eau au milieu d'un deversement de haine en tout genre. La prudence elle n'existe plus. On se félicite de ceux qui hurlent le plus fort. ALors évidemment si tu es du côté des victimes présumées, tu es du côté des gens respectables. Du coup tu peux crier très fort. Quand tu es du côté de la prudence, on sous entend immédiatement que tu soutiens l'auteur. C'est ça qui créait, selon moi, le déséquilibre. Pendant longtemps les victimes présumées n'ont pas eu la parole. Et c'était un vrai problème. Mais aujourd'hui on semble se satifaire qu'elles soient les seules a pouvoir s'exprimer. Et ça aussi c'est un problème. Pour les durs de la feuille. Le mot important c'est PRESUMEES.
  11. ouais mais en même temps il est marrant a tenter d'employer des notions qu'il ne maîtrise pas.
  12. ah mais ça illustre parfaitement le problème habituel : des approximations, des raccourcis... plusieurs personnes ont parlé de viol. D'autres ont déja expliqué qu'il fallait virer tout le monde. Sauf qu'en réalité on ne sait rien. Juste une potentielle victime et des faits possiblement dégueulasses.
  13. c'est pourtant la nuance qui devrait exister entre : je lis un article de quelques lignes et je connais le dossier d'instruction...
  14. quel rapport avec le respect de le présomption d'innocence et les respects des victimes présumées ? l'ordre public est une notion qui intervient pour d'autres motifs que le traitement de la place de chacune des parties.
  15. dans un dossier criminel, on peut parler de plaignante ou de partie civile quand elle s'est constituée. Mais en effet, le terme "victime" biaise inévitablement les discussions.
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